• Les retraites dorées des fonctionnaires Européens

    par Bertrand Damien

    Bonjour la poule aux œufs d’or… Il fait bon travailler comme fonctionnaire de notre appareil communautaire. Il semblerait bien qu’il existe une anomalie particulièrement criante au regard des citoyens normaux que nous sommes. Loin de moi l’idée de jeter le bébé avec l’eau du bain, je suis un Européen convaincu, mais ce n’est pas une raison pour laisser passer ça. Mieux vaut chercher à améliorer le système imparfait, et pour cela, mieux vaut faire le chien de garde plutôt que de se taire.

    En effet, j’ai hésité (pas trop longtemps je dois dire) avant de relayer cette information qui circulait par email ces derniers temps. Car je vois déjà le déchainement outrancier qui va s’emparer des lecteurs Agoravoxiens anti-européens convaincus, qui vont se servir de cette information pour soutenir leurs positions. C’est normal, c’est l’exercice démocratique, et je ne peux pas moralement justifier de ne pas relayer cette information sous le prétexte fallacieux que cela donne de l’eau à leur moulin.

    Mieux, d’un stricte point de vue pragmatique, cela ne remettra pas en cause l’existence de l’Europe. Au contraire, cela donne l’opportunité aux pro-Européens de faire pression pour améliorer une organisation qui souffre d’un important déficit démocratique. C’est pourquoi je choisis de publier cet article.

    De quoi s’agit-il ?

    Quelques exemples parlants pour commencer. Ils proviennent de sources internes à l’administration Européenne, un peu comme l’histoire des fichiers des fraudeurs de Eric Woerth.

    Giovanni Buttarelli, qui occupe le poste de « contrôleur adjoint de la protection des données », aura acquis après seulement 1 an et 11 mois de service (en novembre 2010), une retraite de 1 515 € par mois. L’équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du secteur privé après une carrière complète (40 ans).
    Son collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de cinq ans renouvelé. Après 10 années, il aura droit à près de 9 000 € de retraite par mois.
    Beaucoup d’autres technocrates profitent d’un tel privilège :
    Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne, va toucher 12 500 € de retraite par mois ; Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première instance, 12 900 € par mois ; Damaso Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € par mois. Etc. La liste est assez longue (mais de quelle longueur exactement, je ne sais pas).

    Même les parlementaires qui, pourtant, bénéficient de la « Rolls » des régimes spéciaux, ne reçoivent pas le tiers de ce qu’ils touchent.

    Pour ces fonctionnaires, c’est le jackpot. En poste depuis le milieu des années 1990, ils sont assurés de valider une carrière complète et, donc, d’obtenir le maximum : 70 % du dernier salaire. Non seulement leurs pensions crèvent les plafonds mais il leur suffit de 15 années et demie pour valider une carrière complète alors que pour vous, comme pour moi, il faut se tuer à la tâche pendant 40 ans et, bientôt, 41 ans.

    Face à la faillite de nos systèmes de retraite, les technocrates de Bruxelles recommandent l’allongement des carrières : 37,5 ans, 40 ans, 41 ans (en 2012), 42 ans (en 2020), etc. Mais, pour eux, pas de problème, le taux plein c’est 15,5 ans. À l’origine, ces retraites de nababs étaient réservées aux membres de la Commission européenne puis, au fil des années, elles ont également été accordées à d’autres fonctionnaires. Maintenant, ils sont nombreux à en profiter : juges, magistrats, greffiers, contrôleurs, médiateurs, etc. Cela, en soit, c’est déjà assez scandaleux.

    Mais le pire, dans cette affaire, c’est qu’ils ne cotisent même pas pour leur super retraite.
    Pas un centime d’euro, tout est à la charge du contribuable.

    Nous, nous cotisons plein pot toute notre vie et, au moindre retard de paiement, c’est la déferlante : rappels, amendes, pénalités de retard, etc. Aucune pitié, aucun passe-droit. Eux, ils (se) sont carrément exonérés. Même les magistrats de la Cour des comptes européenne qui, pourtant, sont censés « contrôler si les dépenses de l’Union européenne sont légales, faites au moindre coût et pour l’objectif auxquelles elles sont destinées... », profitent du système et ne paient pas de cotisations.

    Tous ces technocrates ne manquent pas une occasion de jouer les « gendarmes de Bruxelles » et ne cessent de donner des leçons d’orthodoxie budgétaire alors qu’ils ont les deux mains, jusqu’aux coudes, dans le pot de confiture. À l’heure où l’avenir de nos retraites est gravement compromis par la violence de la crise économique et la brutalité du choc démographique, des fonctionnaires européens bénéficient, à nos frais, de pensions de 12 500 à 14 000 € par mois, après seulement 15 ans de carrière et sans même cotiser...
     
    Quelques média se sont faits l’écho de ces abus. L’article suivant du Point y ajoute quelques détails supplémentaires :
     

    http://www.lepoint.fr/actualites-ec...


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  • Route : après les radars, la confiscation automatique

    En décembre dernier, Dominique Bussereau, notre préposé aux Transports, paradait à Pékin avec la délégation française, loin du boxon hexagonal : RER A enlisé dans la grève, aéroports perturbés, tunnel de l’Eurostar bloqué…

    Sans doute étourdi par le gigantisme de la dictature chinoise, le sous-ministre dilettante nous est revenu de son voyage comme affligé de turista répressive. Il annonce vouloir passer la "surmultipliée" face à un bilan 2009 mitigé en terme d’accidentologie. Et de nous en glisser une belle sous les roues, sortie de la répugnante Loppsi 2Ce "dispositif d’exception" - qui sera soumis au Parlement en février 2010 - promet entre autres joyeusetés (tel le flicage du web) d’inciter nos forces de l’ordre à confisquer systématiquement les véhicules des « chauffards » avant de les revendre… au bénéfice de l’Etat.

    Pour mémoire, la « confiscation » date de l’ancien régime. Elle touchait les biens des condamnés et de leurs héritiers avant d’être abolie par la Révolution française. Reprise par les Nazis pendant la dernière Guerre mondiale pour racketter les Juifs, cette saisie devenue sanction perdura pour récupérer les armes, les stupéfiants, ou les contrefaçons auprès des gangsters. Plus générale, elle frappe les barons de la drogue, les auteurs de crimes contre l’humanité, ou les terroristes.

    Nicolas Sarkozy qui est démocrate à sa façon, propose donc que la confiscation policière ne soit plus réservée aux grands assassins et autres génocidaires, mais qu’elle revienne toucher Monsieur Tout-le-Monde. A condition que celui-ci commette - par exemple - un "délit de grande vitesse" (à partir de 40km/h au-dessus de la limitation) au volant de sa voiture ou au guidon de son deux-roues.  

    Les habituels normopathes et autres pleureuses de sous-préfecture nous expliqueront que c’est bien fait pour les méchants chauffards et blablabla.

    Reste la question de l’empilement sinoque des punitions. Pourquoi en rajouter avec Loppsi 2 ? Les risques pénaux encourus sur la route sont déjà délirants. Revue de détail avec le journaliste Jean-Pierre Steiner : « Homicide involontaire : 75 000 €, 5 ans d’emprisonnement, 5 ans de retrait de permis. Blessures involontaires : 2 à 3 ans de taule, 30 à 45 000 €, 5 ans de retrait. Jusque-là pourquoi pas ? Mais c’est ensuite que ça dérape. Un détecteur de radar non autorisé vaut à son possesseur 2 ans de prison, 30 000 € d’amende et 3 ans de retrait. Mettre des mineures des pays de l’Est à tapiner coûte moins cher ! Optimiser le moteur d’un cyclo, même punition : 2 ans à bronzer rayé, 30 000 €. Il vaut mieux carrément voler des scooters ça craint moins. Délit de grande vitesse si récidive : 3 mois de frigo, 1500 €, et 3 ans de retrait ! C’est presque aussi hard que de se faire piquer à dealer le l’héroïne ! »

    Cet effarant durcissement de régime était venu ponctuer les glapissements sécuritaires de Jean-Claude Gayssot et Marie-Georges Buffet (PC) en charge des Transports sous le gouvernement Jospin (1997-2001). Voilà qui ouvrait grand la porte à la lourde machine mise en place fin 2003 par Nicolas Sarkozy (alors ministre de l’Intérieur) : le programme « 1000 radars automatiques ». Sept ans plus tard, tandis que 2500 photomatons crépitent au bord des routes, Sarkozy Nicolas nous en remet une tartine, beurrée d’une couche de Loppsi 2. Rappelons que ces mesures toujours plus coercitives sont décidées alors que la courbe de mortalité routière baisse depuis… 30 ans.

    Prison et/ou amendes, annulation de permis, et maintenant saisie du véhicule. Le but inavoué de cette dernière filouterie ? Booster un chiffre d’affaire qui fait saliver, celui de la ligne "confiscation de véhicules" (CA de 10 870 497 euros en 2008). L’Agence de Gestion des Biens confisqués vient d’être (discrètement) créée dans ce but. 

     

    Nos dirigeants devraient aller au bout de l’idée, jouer franc jeu, et faire passer la "Sécurité routière" sous la coupe du Ministère du Budget.


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  • L'Affaire Clearstream….racontée à un ouvrier de chez Daewoo

    Un film de Denis Robert, Pascal Lorent

    2003 • France • Documentaire • 70 mn • Couleur • Mode de production : Télévision • VF

    « Dans L’affaire Clearstream (racontée à un ouvrier de chez Daewoo), le journaliste-écrivain Denis Robert livre une version approfondie et audiovisuelle de son enquête sur les inquiétantes dérives de la finance internationale. Où comment le néo-libéralisme va tous nous mettre sur la paille…

    Dans leur film « Les Dissimulateurs », diffusé en 2001, Denis Robert et Pascal Laurent dévoilaient l’existence de Clearstream, une multinationale implantée à Luxembourg, chargée de transférer des fonds et des valeurs sur toute la planète. Leur enquête mettait en lumière le fonctionnement de cette société de compensation en révélant derrière cette façade légale l’existence de comptes secrets et la dissimulation de transactions douteuses.

    Extraits de la note d’intention pour Canal+ de Denis Robert et Pascal Lorent du 9 mars 2002 :

    Notre seul souci reste d’informer le plus grand nombre. D’où l’idée d’adresser ce film à un ouvrier de chez Daewoo, victime hypothétique du système…

    En gros, « les gens » ont le sentiment que ces histoires, évoquant les paradis fiscaux, le trafic de drogue, ou les « mafias » sont lointaines et ne les concernent pas directement.

    Le film a l’ambition de montrer (« aux gens », et parmi ces gens à un ouvrier de chez Daewoo) qu’ils se trompent… Ces « affaires » ont une influence sur l’économie de leur pays. Nous avons essayé de définir où, comment, et pourquoi. Nous avons voulu démontrer cela méthodiquement, presque scientifiquement.

    Nous avons, incrédules, assisté à la mise en faillite d’un pays (l’Argentine), et au plus grand scandale financier des cinquante dernières années (l’affaire Enron). Dans les deux cas, Clearstream et ses actionnaires ne sont pas très loin. Nous expliquons en quoi. Notre projet ne chutera pas sur un seul constat d’échec, ou sur la révélation d’un scandale de plus.

    Un des messages du film est : « Nous avons trop laissé le soin aux banquiers de se contrôler eux-mêmes. Nous verrons que des solutions existent. L’une de ces solutions consisterait à contrôler beaucoup mieux ces chambres de compensation, et ainsi les transactions financières internationales, et à s’en servir aussi comme d’outils de prévention… »



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  • Pétrole: l'Afghanistan a des gisements


    L'Afghanistan, l'un des pays les plus pauvres du monde, a dans son sous-sol des ressources pétrolières et minérales estimées à un millier de milliards de dollars, a affirmé aujourd'hui son "président" Hamid Karzaï.

    Le pays pourrait devenir l'un des plus riches du monde si on l'aidait à exploiter ces gisements, a déclaré M. Karzaï à des journalistes. "J'ai une très bonne nouvelle pour les Afghans. Les premiers chiffres que nous avons montrent que nos gisements valent un millier de milliards de dollars. Pas un millier de millions, mais un millier de milliards", a-t-il dit. Cette estimation, a-t-il indiqué, provient d'une étude réalisée par l'Institut de géophysique américain (USGS), qui doit être achevée "dans deux mois".

    L'Afghanistan dispose de gisements de cuivre, de fer, d'or, de minerai de fer, ainsi que de gaz naturel, de pétrole et de pierres précieuses et semi-précieuses, qui ont été peu exploités, car les conflits se sont succédés depuis une trentaine d'années.


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  • Le point sur l'attentat manqué de Noel

    Un journal en ligne américain soupçonne une implication du Mossad israélien dans l'attentat terroriste manqué de Noël contre un avion de ligne américain à destination de Détroit, en décembre dernier.
    Selon l'American Free Press, son auteur et journaliste Victor Thorn, a effectué un entretien avec un analyste américain spécialiste du contre terrorisme, Gordon Duff, lequel a relevé plusieurs indices pertinents étayant cette supposition.
     
    Le premier étant que le Nigéria, pays natal d'Omar AbdelMuttalib (l'auteur présumé de l'attentat et qui déclare avoir été enrôlé par AlQaïda) est un pays largement contrôlé par l'armée israélienne et le Mossad. En particulier, dans les domaines militaires et sécuritaires, et dont entre autre en ce qui concerne la sécurité de l'aéroport.
    Mais le plus marquant reste selon  Duff est que le père d'AbdelMuttalib, (qu'il qualifie être un des hommes les plus riches du monde),  est lui-même un associé du Mossad et parmi ceux qui ont été les premiers à tisser des liens avec Israël. Étant PDG de la banque la plus influente du pays, et le propriétaire de l'usine nationale de l'armement, il est en relation étroite avec l'ambassadeur des États-Unis et le directeur de la section de la CIA au Nigeria.
    À ce stade, Duff s'étonne que la mise en garde que le père a exprimé en Novembre 2009 à ce dernier, concernant le comportement hors de l'ordinaire de son fils errant n'ait pas été prise en considération, et n'ait pas empêché Omar de monter à bord de l'avion à destination de Detroit.   
     
    Un autre détail important a aussi attiré l'attention de l'analyste américain: la sécurité du seul aéroport par lequel le présumé auteur de l'attentat manqué a transité, celui de Schiphol à d'Amsterdam, est gérée par une firme israélienne, la ICTS (International Consultants on Targeted Security) .

    Haaretz avoue que c’est bien une société Israélienne de sécurité (ICTS) qui est responsable de la te


     Le faux attentat de Noël (vol Amsterdam-Detroit) a été organisé par la CIA et/ou Mossad


    Dans ce cadre, l'article évoque le témoignage troublant d'un passager de l'avion, l'avocat Kurt Haskell, lequel se souvient que lors de l'escale à Amsterdam, un homme bien habillé d'origine indienne était venu accompagner Omar dans une tournée à l'extérieur, sans passeport. Et de suspecter la firme israélienne de sécurité d'avoir fermé les yeux à cette brèche sécuritaire. Duff souligne en parallèle que les relations sécuritaires et dans le domaine des renseignements sont particulièrement étroits entre Israël et l'Inde.
     
    De plus, cette même société s'avère être celle qui était tenue responsable de la sécurité de trois aéroports utilisés par les " 19 pirates de l'air " auteurs des attentats de 11 septembre. Il en est de même pour la société britannique de bus qui avait essuyé l'attentat du 7-7, ainsi que pour l'aéroport français Charles De Gaule, dont l'un des vol, le 22 décembre 2001, transportait à bord " le terroriste Richard Reid à la chaussure piégée".
    À noter que l'American Free Press fait partie des médias qui soupçonnent un complot fomenté par la CIA et le Mossad d'être derrière les attentats du 11 septembre. Dans l'un de ses récents articles publiés en mars 2009, il a opéré un recoupement entre l'un des auteurs  de cet attentat terroriste (de nationalité libanaise) et l'un des agents du Mossad arrêté au Liban dans les coups de filets qui ont eu lieu l'année dernière: Le premier s'appelant Ziad AlJarrah, tandis que le second répond du nom Ali AlJarrah, ils se sont avérés être des cousins. 


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  • Le sociopathe humaniste

     

    Je n’ai rien fait qui mérite la mort. je ne suis pas vraiment innocent non plus. disons que je coule ma chaudepisse d’existence entre un boulot agréable, des conversations douteuses et la dissection de personnes âgées. je me drogue. oh, rien de bien méchant, un peu d’alcool, un peu de cannabis parfois, voire un rail pour le fun et des petits cachets magiques qui font voir des couleurs neuves. je n’ai pas d’appartenance, celui qui est bien seul dans la vie n’a pas besoin d’être partisan.

    ma passion principale reste le meurtre. mais rassurez vous, je ne tue que des honnêtes gens.

    ceux qui votent socialiste mais qui paient trop d’impôts, qui donnent aux bonnes œuvres le samedi avec un sourire satisfait avant d’amener leur chien au toilettage. ceux-là encore qui pensent que josé bové c’est sympa, mais quand même, casser des mc do c’est pas bien. ceux qui sont contre la guerre en irak, qui manifestent entre deux tours parce que leur belle mère avait fait un gigot d’agneau le week end d’avant et que le ventre plein, c’est pas drôle de faire la queue à la mairie. ceux qui connaissent bien les pays étrangers, et qui vont très régulièrement passer des vacances exotiques au fin fond de l’Amérique latine, mais qui pensent que les gens de là bas devraient faire attention à leur tenue et à leur hygiène intime. ceux qui aiment le sport, les publicités, le tour de france, les jeux télévisés, jean-luc delarue, alexandre jardin, qui lisent le monde pour son objectivité teintée parfois d’une ironie mordante, qui mangent bio, qui n’achètent plus de produit américain, qui voient le bien où il se trouve, pour peu que ça ne dépasse pas trois lignes, qui aiment la culture, les enfants, les animaux, qui vraiment croient en la liberté d’expression, qui pensent que le voile c’est un problème de société, qui n’aiment pas les raves, l’ecsta, la techno, l’internet parce qu’il y a des virus et des piratages et des pédophiles, Dieudonné parce qu’on ne peut pas rire de tout. ceux qui aiment boire mais pas trop, qui aiment mais pas trop, qui rient mais pas trop, qui sont tièdes à en crever d’ennui, qui vivent pour vivre longtemps, qui ont la santé et qui pensent qu’à la fin, c’est l’amour qui gagne et qu’une fin de film doit être gaie sinon pourquoi aller au cinéma ? ceux qui détestent l’hypocrisie et le mensonge et qui pensent au cul de leur collègue de bureau en besognant leur moitié, ceux qui regardent thierry ardisson pour son côté décalé et franchement impertinent. ceux qui pensent que le lundi c’est toujours plus difficile. ceux qui pensent que 2 et 2 font 4 et que celui est triste devrait consulter, car à eux ça leur a fait du bien, après la mort de youki. ceux qui pensent que les magasins ouverts le dimanche c’est tout de même bien pratique, que zidane est un modèle d’intégration, qu’ actimel de danone c’est bon pour l’arthrite et que seb c’est bien. ceux qui ne sont pas racistes, la preuve ils ont un ami noir, qui sont athées mais qui ont un planar 16 9 home cinéma parce que c agréable pour regarder la nouvelle star, qui achètent des best of et qui collectionnent les chats en porcelaine.

    la race des honnêtes gens est la pire qui soit, parce qu’elle est la plus nombreuse, et que je n’arriverai pas, moi seul, à nous en débarrasser.


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  • Kitson : le Maître de Guerre

    En 1970, après avoir « brillamment » servi dans la répression des mouvements anticoloniaux au Kenya, en Malaisie, à Chypre, le général britannique Kitson est nommé en Irlande, avec pour mission d’y coordonner la répression. Cette expérience, il va l’exposer dans un livre exceptionnel, et très cynique, intitulé « Opérations de basse intensité – Subversion, insurrection et maintien de la paix ». Livre publié en 1971 et très vite retiré de la circulation . Kitson y expose toute sa doctrine de la « guerre spéciale »…

    Kitson, leur père à tous

    Tout général qu’il soit, Kitson considère que la répression militaire et policière classique n’a aucune chance de réussir sans une « campagne pour gagner les cœurs et les esprits », qu’il appelle « guerre psychologique stratégique ». Que recouvre ce terme mystérieux ? Cela se clarifie quand on examine l’ensemble des méthodes prônées, et utilisées, par Kitson :
    - Former tous les cadres importants des ministères (Armée, Affaires étrangères…) aux techniques de « psy ops » (manipulations psychologiques de l’opinion).
    - Monter de « pseudo-gangs » qui recueilleront un maximum d’informations. Mais qui, surtout, en menant des « coups » attribués à l’ennemi, permettront de le discréditer.
    - Employer les « forces spéciales » (SAS) pour réaliser des attentats qui seront attribués à l’ennemi afin d’augmenter la tension et justifier la répression.
    - Créer des diversions, par exemple en provoquant une « guerre de religions ».
    - Fabriquer de faux documents (« black propaganda ») qui seront attribués à l’ennemi afin de le discréditer.
    - Infiltrer des agents, ou recruter des traîtres (par chantage ou corruption), au sein des organisations de l’adversaire toujours afin de le discréditer, voire de provoquer des scissions.
    - Militariser l’info de la BBC et y censurer totalement le point de vue adverse.
    - Filtrer l’information à destination de la presse internationale, et s’y assurer des complicités.
    - Fournir des documents photographiques pour influencer l’opinion.
    - Utiliser des journalistes comme espions sur le terrain.
    - Utiliser la musique pour attirer des jeunes avec un message apparemment « dépolitisé ».
    - Mettre en place et populariser de faux mouvements « spontanés », présentés comme neutres et indépendants, en réalité financés et téléguidés afin de diviser et affaiblir le soutien au camp adverse.

    Ce dernier point est particulièrement important. En Irlande, Kitson mit en place un « Mouvement pour la Paix », que la presse internationale présenta comme une initiative « spontanée », mais qui était en réalité financé par Londres et Washington. Deux femmes, dont le passé fut soigneusement caché, furent présentées comme des « citoyennes ordinaires » et reçurent tous les fonds et la publicité nécessaire pour se créer une large réputation et diminuer le soutien à l’IRA. En Irlande même, elles furent, après un an et demi, démasquées et discréditées, mais pas à l’étranger.
    Pseudo-gangs, pseudo-attentats, opérations « psy ops », contrôle et manipulation de l’info, faux documents, infiltration d’agents, recrutement de traîtres, fabrication de faux « mouvements spontanés ». Toutes ces méthodes forment un tout : la doctrine Kitson. Que son auteur résume de la façon suivante :

    « La guerre psychologique stratégique poursuit des objectifs à long terme et principalement politiques. Elle a pour but de détruire la volonté d’un ennemi ou d’un groupe hostile, de combattre et de réduire sa capacité à poursuivre la guerre. Elle peut être dirigée contre le parti politique dominant dans le pays ennemi, le gouvernement et/ou la population toute entière (nous soulignons) , ou des éléments particuliers de cette dernière. Tout cela est planifié et contrôlé par la plus haute autorité. » (p.101)
    Cette citation résume l’essence de la « doctrine Kitson » :
    1. L’ennemi n’est pas seulement un adversaire armé. C’est toute une population.
    2. Ce qui est décisif, c’est la « bataille des idées et de l’information ». Pour la gagner, tous les moyens sont bons.
    3. Toute cette bataille est placée sous le commandement global des autorités politiques et militaires.

    Cette doctrine Kitson ne s’applique-t-elle qu’à des situations d’occupation militaire et de résistance ? Non. Kitson avertit : « L’armée doit se préoccuper et se préparer à faire face aux mouvements populaires longtemps avant qu’ils ne prennent la forme d’un soulèvement violent. » (p.32)
    (...)

    La pieuvre à l’oeuvre
    Après ses succès en Irlande, la doctrine Kitson devint la doctrine officielle des services britanniques et occidentaux, et celle de l’OTAN. On la retrouvera appliquée dans tous les grands conflits de ces dernières années. Particulièrement dans les programmes que Washington appelle « changements de régime » et qu’il faudrait plutôt appeler « coups d’Etat ».


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  • "Argument-choc"

     

    Ce vendredi matin, devant la commission d’enquête britannique sur la guerre en Irak, Tony Blair a avancé un argument-choc : la Grande-Bretagne est intervenue en Irak parce que les attentats du 11 septembre 2001 ont changé le calcul du risque.

     
    “Jusqu’au 11 septembre, nous pensions qu’il (Saddam Hussein) représentait un risque mais nous pensions que cela valait la peine de tenter de le contenir. L’élément crucial après le 11 septembre, c’est que le calcul du risque a changé, a déclaré l’ancien Premier ministre britannique.
     

    Tony Blair s’est défendu d’avoir voulu tout changement de régime en Irak : s’il a décidé de participer à la guerre, c’est - prétend-il - parce que Saddam Hussein violait les résolutions de l’ONU, et non pour le chasser du pouvoir.

     

    Si Blair a reconnu qu’il n’existait aucun lien entre Saddam Hussein et Al-Qaïda, il a néanmoins assuré avoir été "absolument certain" que si le dictateur irakien avait été autorisé à poursuivre son programme nucléaire, l’Occident en aurait subi les conséquences.

     

    Durant son audition, les familles des victimes de la guerre manifestaient devant la salle de la commission. Près de 250 personnes se sont rassemblées pour dire que “Tony Blair devrait être jugé pour crimes de guerre”.


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  • Swarzy délocalise ses prisons au Mexique

     

     Alors là, bravo, il fallait y penser et surtout oser. Terminator est tellement ruiné, qu'il ne peut subvenir aux besoins des prisonniers. Donc, coup de génie: et pourquoi ne pas construire des prisons californiennes au Mexique ? Ca permet d'économiser un milliard de dollars en délocalisant! Euh.. ben oui, pourquoi pas ? Sauf que là aussi, la sous-traitance américaine et les emplois passent à l'as... "D'autant que 19.000 des 171.000 prisonniers sont des illégaux mexicains" nous dit le San Francisco Chronicle... Le syndicat des gardiens de prison a apprécié. Bienvenue au XXIe siècle financier. Revue de Presse par Pierre Jovanovic


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  • Chine: les ventes automobiles en hausse

    AFP
    30/01/2010 | Mise à jour : 14:08
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    La Chine, devenue l'an dernier le plus grand marché automobile de la planète, devrait enregistrer en 2010 une hausse de plus de 10% des ventes automobiles qui dépasseraient ainsi les 15 millions de véhicules, a indiqué aujourd'hui le quotidien China Daily en citant des prévisions du ministère du Commerce.

    Les ventes automobiles en Chine avaient fait un bond de 46,2% en 2009 par rapport à 2008, pour atteindre 13,64 millions de véhicules, selon des chiffres officiels publiés début janvier. La Chine était ainsi devenue le premier marché automobile mondial, devançant nettement et pour la première fois les Etats-Unis où les ventes automobiles avaient chuté de 21,2% en 2009 à 10,43 millions d'unités.

    "Nous sommes toujours confiants pour les ventes en 2010 car la politique du gouvernement visant à stimuler la consommation à tous les niveaux continuera. Mais le rythme de forte croissance de l'an dernier ne peut pas être maintenu", a déclaré Chang Xiaochun, un haut responsable du ministère du Commerce, cité par le quotidien officiel en anglais. "Une croissance (des ventes en 2010) à deux chiffres n'est pas un objectif difficile", a-t-il ajouté à China Daily.

    Le marché automobile chinois a été notamment dopé en 2009 par des mesures fiscales d'encouragement à la consommation dans ce secteur.

    Note WR : on a du souci à se faire


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