• L'iPad déjà copié en Chine pour moins de 100 euros

    Comment les chinois vont nous niquer debouts : en copiant tout .....

    Publiée par Guillaume Belfiore le Lundi 31 Mai 2010

    Fin janvier 2007, quelques jours après l'annonce officielle de l'iPhone par Steve Jobs, les premiers clichés du M8 furent révélés sur Internet. Malgré une large vague médiatique cette copie de l'iPhone n'a cependant pas dépassé les frontières de la Chine. Puis le même fabricant Meizu a annoncé au mois d'avril le mBook, une tablette toujours inspirée de l'iPad et embarquant Android.

    iped


    Voici maintenant l'iPed, une tablette directement calquée sur l'iPad. Selon le blog Kotaku, l'appareil serait fabriqué dans la ville de Shenzhen, c'est-à-dire, précisément là ou sont implantées les usines de Foxconn fabricant les iPhone et iPad d'Apple et rendues tristement célèbres ces derniers jours.

    apad


    A la différence de l'iPad, l'iPed tournerait cependant sur le système Android et pourrait peut-être se retrouver sur les marchés parallèles de contre-façon. Admirez par ailleurs l'emballage de l'objet entière calqué sur celui d'Apple et le premier nom décidé par son fabricant (Apad) sur le manuel d'utilisation. L'iPed est commercialisé à ¥9,600 ou 85 euros.

    iPed iPad

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  • L’énorme erreur d’Israël

    Ce qui s’est passé au large de Gaza est à la fois un drame, un symbole et un signe d’une tendance nouvelle dans la double évolution de la stratégie israélienne conduite par Tsahal et de l’opinion mondiale face à l’Etat d’Israël et la question palestinienne. <o:p></o:p><o:p>
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    Par quoi commencer ? Dix, quinze morts ? Personne ne dispose d’information précise et pour cause, l’armée israélienne impose depuis quelques années un contrôle strict des images et informations. Israël mène un combat pour éviter que son image ne s’effondre dans l’opinion internationale et notamment l’appréciation de ses soutiens historiques, Etats-Unis et France notamment. Depuis quelques années, la politique de l’Etat-major israélien fait l’objet de critiques, à la fois par ses actions jugées à travers l’opinion internationale, et ses stratégies critiquées par une population israélienne très divisée. Les généraux ont pris le risque d’un incident « regrettable » qui était prévisible. <o:p></o:p><o:p>
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    Les amis d’Israël peuvent bien faire valoir que les humanitaires peuvent très bien passer par la voie terrestre après un filtrage tactique, n’empêche que la situation à Gaza est comparable à celle d’un camp « fermé » (par pudeur, je n’emploierai pas un autre mot plus connoté) et qu’aucun pays n’accepterait qu’on lui refuse l’accès à ses eaux territoriales. Le but de cette flottille humanitaire était donc aussi d’ordre géopolitique, visant à briser un blocus contraire aux lois internationales dont du reste Israël se contrefout, au nom de la sacralité de sa sécurité qui place ses actions au-dessus du droit des nations. Est-ce légitime à défaut d’être légal ? Mon propos ne portera nul jugement de valeur ni ne désignera des bons et des méchants. Il s’agit pour l’instant d’analyser un événement dont on ne peut prévoir les conséquences mais une chose est certaine, la presse réagit et ce matin, déjà plus de 600 dépêches et billets répertoriés sur Google actualité. Alors que du côté diplomatie, ça s’agite ferme et nombre d’ambassadeurs israéliens ont été convoqués. <o:p></o:p><o:p>
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    Sur le plan géopolitique, cet événement est emblématique car il signe la marque d’une Turquie décidée à jouer un rôle plus que local, lui rappelant la splendeur du temps où elle était le centre d’un empire. La flottille est partie d’un port en Turquie. C’est un signe, comme du reste quelques changements dans la diplomatie turque qu’on voit s’infléchir de plus en plus pour peser dans le dossier palestinien. La Turquie n’est plus vraiment l’ami d’Israël qu’elle fut depuis des décennies. Sans doute, le récent bombardement de Gaza a marqué en profondeur les alliances, les sympathies et ce n’est pas un secret que de dire qu’Israël a mis en danger non pas son territoire mais son image qui ne cesse de s’effriter au point qu’une brochette d’intellectuels français de confession juive se sont offerts une tribune pour mettre en garde les dirigeants israéliens sur cet effondrement de leur image, alors que les juifs américains sont de plus en plus nombreux à pratiquer une défiance vis-à-vis d’Israël. Ajoutons à cela la récente affaire de Dubaï avec l’assassinant d’un dignitaire palestinien par des agents très spéciaux. <o:p></o:p><o:p>
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    Cette attaque aura des conséquences importantes, notamment par son côté symbolique. Ce sont des civils et des navires humanitaires qui ont été attaqués dans les eaux internationales, au mépris des conventions. Pas besoin d’être sortie de l’X pour interpréter cet acte comme un fait de guerre. Et de plus, noter que cet acte de guerre, en plus d’être assorti de crimes de guerre, a été perpétré contre la communauté internationale, avec des membres de différents pays dont la Turquie et la France. L’image s’est renversée. On n’est plus dans l’époque où l’Etat d’Israël pouvait légitimement revendiquer une défense contre des Palestiniens venant se faire sauter sur le territoire israélien et donc, passant à juste titre contre des terroristes. Cela dit, si une accalmie se précise en Cisjordanie, rien n’autorise les activistes du Hamas à lancer des roquettes sur le territoire israélien. Mais dans cette flottille, il n’y avait pas de roquettes… a moins qu’inspirés par l’affaire des Irlandais de Vincennes, un improbable capitaine du Mossad ne place dans l’un des navires quelque objet suspect pour le montrer aux caméras… <o:p></o:p><o:p>
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    On peut se demander comment les autorités israéliennes ont pris le risque d’attaquer cette flottille au risque d’isoler de plus en plus Israël et ce au moment où de maigres lueurs de négociations avec Abbas se dessinaient. A vue de nez, il semble bien en Israël que certains ne veulent pas la paix, ne veulent pas d’un Etat palestinien, alors que le Hamas continue à troubler le jeu diplomatique. Bref, ce n’est pas demain que la paix reviendra. Quant au déroulement de cet incident et la violence de cette attaque, on pourra établir un rapprochement avec un article du Ha’aretz faisant état d’une nouvelle composition de l’armée israélienne. 2 % étaient des « religieux » en 1990. Ils sont 30 % en 2010. Je ne conclus pas, laissant BHL disserter sur ce qu’il considère comme l’armée la plus éthique du monde. <o:p></o:p><o:p>
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    Il n’y a pas de méchants ni de bons, pas plus qu’il n’y a l’axe du mal et celui du bien. Mais une chose est certaine, il y a des morts et des blessés et ce sont des civils. Un seul mot de conclusion, la civilisation se délite et comme bien souvent, ce processus associe un détachement vis-à-vis de la Loi et un délitement de l’autorité militaire et politique. Ce verdict ne visant pas forcément Israël mais aussi d’autres lieux sur cette planète. <o:p></o:p><o:p>
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    par Bernard Dugué (son site) lundi 31 mai 2010 - 389 réactions

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  • Marée noire - BP n'a pas cessé de mentir
     
    La pire tragédie écologique qui ait frappé les Etats-Unis est la conséquence d'une série de fautes évitables. 

    La marée noire dans le Golfe du Mexique La marée noire dans le Golfe du Mexique © AFP « Le pire est à venir. » Cette prédiction, qui date de dimanche, n’émane pas du leader d’une secte apocalyptique, mais d’un proche de Barack Obama lorsqu’il évoque le « plus gros désastre environnemental qu’aient jamais connu les Etats-Unis. Depuis 40 jours, donc, un « poison noir et visqueux » jaillit par 1.600 mètres de fond à un débit quotidien de 2 à 3 millions de litres, souille déjà les côtes de la Louisiane et menace les côtes de quatre autres Etats américains. Et depuis l’échec du colmatage de la dernière chance avoué hier par BP, on sait que le pétrole pourrait s’échapper des fonds marins à ce rythme pendant des mois encore ! Selon les spécialistes, la nappe souterraine est suffisamment importante pour s’échapper des années avant de se tarir. Un pur cauchemar.

    Et comme toujours en Amérique, ce ne sont pas seulement la mort des onze ouvriers engloutis dans l’explosion de la plate-forme pétrolière et les pleurs de leurs proches qui révoltent, ou encore la catastrophe écologique majeure annoncée, mais bien le sentiment qu’ont les citoyens d’avoir été trompés, trahis. Car cette catastrophe planétaire est doublée d’un scandale planétaire.

    Depuis plus d’un mois, il ne se passe pas un seul jour sans que l’on apprenne de terribles vérités qui avaient été jusque-là volontairement cachées. Oui cette catastrophe était prévisible, oui une forme d’inconscience et le culte d’une productivité aveugle l’ont même préparée, oui BP a tenté de minimiser les dégâts, oui, le pétrole jaillit dans des quantités cinq fois plus importantes qu’on ne nous l’a d’abord dit, oui les tentatives de colmatage et de mise sous cloche, relayées à grands renforts de spectacle médiatique, étaient probablement condamnées d’avance, oui les familles des victimes pensent qu’on a joué avec leur vie, et oui BP n’aura jamais les moyens de réparer l’irréparable et de « payer » pour sa faute.

    En attendant, la colère et la frustration des riverains du golfe du Mexique et des autorités locales grandissent à l’égard de la compagnie pétrolière ainsi que du gouvernement fédéral, qu’ils jugent insuffisamment mobilisés pour sauver leurs côtes en les protégeant par des digues de sable.

    Très critiqué lui aussi pour sa passivité supposée, Obama a déclaré que la poursuite de la fuite était une « agression contre les riverains du Golfe, leur gagne-pain et un patrimoine naturel qui nous appartient tous. C’est rageant et cela brise le cœur », a-t-il assuré.

    Cette fois-ci, le célèbre « Yes, we can ! » (Oui, on peut le faire), d’Obama est une formule morte, tout comme le golfe du Mexique à jamais défiguré.

    Mensonges, erreurs et imprévisions

    Des conditions de sécurité non respectées
    Une série d’erreurs et de consignes de sécurité non respectées par BP a provoqué la marée noire qui souille le golfe du Mexique depuis cinq semaines. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Mike Williams, le technicien en charge de l’électronique sur la plate-forme Deepwater, lors d’une interview pour la chaîne CBS. Selon lui, BP exerçait depuis plusieurs mois des pressions pour accélérer les travaux en cours sur le site, ignorant les consignes de sécurité. Car chaque journée de retard coûtait 820.000 € à la compagnie. Ainsi, lorsque, quatre semaines avant l’accident du 20 avril, un incident a endommagé le système anti-explosion, celui-ci n’a pas été réparé. Et selon Mike Williams, le jour de l’explosion, un manager de BP aurait demandé d’accélérer la mise en route du puits et de renoncer à un cimentage final.

    Des signes avant-coureurs ignorés
    L’explosion a été précédée de trois signes avertissant de l’imminence d’un danger ignoré par BP, ont révélé la semaine dernière des élus américains, citant un rapport interne à BP. Le premier avertissement est arrivé « 51 minutes avant l’explosion, lorsque la quantité de liquides sortant du puits est devenue plus importante que celle pompée à l’intérieur du puits ». Dix minutes plus tard, un autre signal s’est déclenché. Bien qu’il ait été fermé pour effectuer un test, « le puits a continué à s’écouler et la pression dans le conduit de forage a augmenté de façon inattendue ». Enfin, le dernier avertissement est intervenu 18 minutes avant l’accident, ont précisé les parlementaires américains Henry Waxman et Bart Stupak. Ces accusations n’ont pas été démenties par BP. Le directeur général de la compagnie, Tony Hayward, a reconnu que « sept défaillances » étaient apparues avant l’explosion de la plate-forme, sans toutefois préciser s’il s’agissait d’erreurs humaines ou de problèmes techniques.

    L’ampleur de la catastrophe minimisée
    Il est légitime de se demander si BP « a vraiment été complètement honnête sur l’ampleur des dégâts. Il pourrait être dans son intérêt de minimiser les dégâts », a déclaré jeudi Barack Obama. Le président américain a ajouté que son gouvernement allait vérifier les dires du géant britannique. Car depuis l’explosion de la plate-forme, les déclarations de BP sont systématiquement remises en question par les experts. Si la compagnie pétrolière estime que 800.000 litres de brut s’échappent quotidiennement du puits, les experts du gouvernement américains tablent sur 2 à 3 millions de litres. En outre, le 20 mai, BP annonçait pomper 5.000 barils de brut par jour grâce au système de tube mis en place. Quatre jours plus tard, la compagnie est revenue sur ces chiffres et a avoué n’avoir récupéré qu’entre 1.360 et 3.000 barils par jour.

    Des désillusions successives
    « Le pétrole à l’origine de la marée noire dans le golfe du Mexique a cessé de couler grâce à une opération de colmatage du puits lancée mercredi », avait affirmé le commandant des gardes-côtes américains, l’amiral Thad Allen. Une déclaration prématurée au vu de l’échec retentissant de la dernière tentative de contenir la fuite. En effet, tout comme avaient échoué les tentatives précédentes de bloquer la fuite de pétrole sous un dôme ou de siphonner le brut jaillissant au fond de l’océan à haute pression, l’opération « Top kill » visant à projeter des boues de forage directement dans le puits endommagé pour le boucher a échoué. La compagnie pétrolière envisage déjà un nouveau dispositif qui pourrait être à l’œuvre d’ici quatre à cinq jours. « Nous pensons qu’il capturera la majorité du pétrole s’il fonctionne », a déclaré hier Doug Suttles, directeur des opérations de BP. Mais son optimisme a aussitôt été tempéré par le gouvernement américain. Celui-ci redoute en effet que la fuite ne dure jusqu’au mois d’août.

    . Le PDG de BP, Tony Hayward : “Et bien la solution ultime repose sur les puits secondaires, il n’y a aucun doute là-dessus et ce sera en août. En attendant nous devons continuer à contenir la fuite sous-marine, à empêcher l’expansion du pétrole à la surface et à défendre la côte ces prochains mois.”

    Il s’agit très certainement du plus gros désastre environnemental qu’aient jamais connu les Etats-Unis. Et la colère et la frustration des riverains du golfe du Mexique et des autorités locales continue de grandir. Ils étaient plus de 500 à manifester dans le vieux carré de la Nouvelle Orléans hier. Ces personnes jugent que la compagnie pétrolière et le gouvernement fédéral ne sont pas suffisamment mobilisés pour sauver les côtes.

    Abattu et critiqué, le président Obama a demandé le triplement des effectifs en charge des opérations de nettoyage.


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  •  Comité de défense du sous-vêtement féminin


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  • Marée noire - "C’est un massacre"
     
    Olivier Brochenin, consul général de France à La Nouvelle-Orléans, revient sur la marée noire qui souille les cotes sud des Etats-Unis. 

    France-Soir. Vous vous êtes rendu à Grand Isle la semaine dernière à l’occasion de la visite du président Barack Obama, qu’avez-vous constaté ?
    Olivier Brochenin.
    J’ai vu des plages souillées par des boulettes de mazout, mais l’étendue totale des dégâts est encore difficile à appréhender car la marée noire va et vient en fonction des déplacements de la nappe de pétrole flottante. Les pêcheurs découvrent de nouvelles zones infectées tous les jours. La majorité de la côte de Louisiane est marécageuse : une fois que cette zone est souillée, il est quasiment impossible de la nettoyer. Chaque centimètre carré de végétation est imbibé de façon irréversible. Toute la vie microbienne et aquatique est touchée, le plancton qui alimente les poissons ne peut pas survivre. Pour empêcher la nappe de recouvrir les marécages de façon irréversible, les autorités vont construire des digues artificielles qui devraient protéger 70 km de côtes.

    F.-S. Peut-on s’attendre à des dégâts plus importants ?
    O. B.
    Oui, car la plus grande partie de la nappe est encore en mer. C’est une catastrophe qui se déroule au ralenti : il suffit d’une marée ou d’une tempête pour que le pétrole recouvre les marécages. En plus, la période n’est pas favorable car nous entrons en saison cyclonique.

    F.-S. Quel est l’impact de la marée noire sur la vie animale ?
    O. B.
    Des centaines d’oiseaux ont été souillés, en particulier des pélicans. Des dauphins, des marsouins et des tortues sont morts par dizaines. Et encore, il ne s’agit que de la partie la plus visible : on ne peut pas voir les milliers d’écrevisses, de crevettes et d’huîtres qui sont recouvertes par le pétrole sous la mer. C’est un massacre. Plus de 20 % des zones de pêche sont déjà interdites à la récolte dans le golfe américain. Les conséquences sont nationales, puisque la Louisiane produit 40 % des fruits de mer consommés aux Etats-Unis. Cette activité représente plusieurs centaines de millions de dollars de chiffre d’affaires. On estime que 3.500 emplois sont directement menacés dans la région.

    F.-S. Quel est l’état d’esprit des habitants ?
    O. B.
    Au début, ils ont surtout ressenti de la tristesse car 11 personnes sont décédées. Ensuite, il a fallu au moins une dizaine de jours pour prendre conscience de l’ampleur des dégâts. Aujourd’hui, les habitants ressentent beaucoup de frustration, de la colère et parfois du découragement, car cette catastrophe intervient seulement 5 ans après Katrina. Les Louisianais attendent de façon très forte que les autorités montrent qu’elles contrôlent la situation.


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  • Trichet pour une «fédération budgétaire»


    Le président de la Banque centrale européenne défend un 
approfondissement de l'intégration budgétaire européenne.
    Le président de la Banque centrale européenne défend un approfondissement de l'intégration budgétaire européenne. Crédits photo : AFP

    Le président de la Banque centrale européenne appelle à plus de contrôle collectif des finances des Etats de la zone euro, dans une interview accordée au Monde. Il rejette «toutes les théories du complot», y compris une attaque anglo-saxonne contre l'euro.

    «Nous sommes une fédération monétaire. Nous avons maintenant besoin d'avoir l'équivalent d'une fédération budgétaire», a défendu Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE) dans une interview au Monde daté de mardi. Il anticipe d'autre part une croissance meilleure que prévue en zone euro au deuxième trimestre.

    Le banquier central tire les leçons de la crise : Il estime que la situation actuelle est due au non respect des règles budgétaires européennes. Et appelle à un renforcement sans précédent de l'intégration européenne, afin de renforcer le «contrôle et [la] surveillance de l'application des politiques en matière de finance publique». A plus court terme, il exhorte les Européens à adopter des «plans de retour progressif à la sagesse budgétaire, ce que vous appelez plans d'austérité».

    VIDEO BONUS :


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  • 4 alternatives au "Top kill" de BP

    Par Cécile Pinault, publié le 31/05/2010 à 13:30

     
    La marée noire est la pire qu'ont connue les Etats-Unis.

    Win McNamee/Getty Images/AFP

    La marée noire est la pire qu'ont connue les Etats-Unis.

    L'opération "Top kill" de colmatage de la fuite de pétrole a échoué ce samedi. BP poursuit la mise au point d'autres techniques de réparation. Le point sur les options qu'il reste à la compagnie pétrolière.

    Le succès aura été de courte durée. Alors que jeudi, BP avait annoncé que l'opération Top Kill avait été menée à bien, le colmatage du puits de forage a finalement échoué ce samedi. Même si cette mesure avait suscité beaucoup d'espoir, BP avait envisagé d'autres solutions de secours.

    "On n'a pas privilégié une solution particulière", affirme Jean-Nicolas Cloué, responsable de la communication à BP France, ajoutant que la compagnie pétrolière n'est pas la seule à prendre les décisions, mais qu'elle coopère avec la profession pétrolière et les autorités américaines.

    Le tube de pompage. Il continue sa collecte de pétrole. Dans une vidéo montrant les efforts de BP, Kent Wells, l'un des vice président du groupe, indique qu'environ 2000 barils par jours ont été pompés depuis sa mise en place (contre les 5000 annoncés le 20 mai).

    Schéma des différentes possibilités imaginées pour endiguer la 
fuite.

    © BP p.l.c

    Schéma des différentes possibilités imaginées pour endiguer la fuite.

    Un second "couvercle" amélioré. Cette nouvelle version a intégré un système d'injection de méthanol, pour empêcher la formation des cristaux d'hydrocarbure. (Ces cristaux avaient provoqué l'échec de la première version du couvercle le 8 mai). Il s'agirait là d'option temporaire, permettant de collecter plus de pétrole que le tube de pompage ne le fait actuellement.

    Forer des puits de secours. Ce serait l'option la plus sûre. Le forage de deux de ces puits a déjà commencé, mais l'opération devrait prendre 3 mois en tout.

    Placer un deuxième bloc d'obturation de puits (BOP) au-dessus de l'actuel. Le BOP est un système de vannes qui permet la collecte du pétrole venant du puits posé sur le sol marin. C'est cette pièce qui est défaillante et libère le pétrole dans la mer.

    41 jours après de début de la catastrophe, la quantité de brut échappé du puits est gigantesque. La marée noire qui affecte les plages américaines est la pire que les Etats-Unis aient connue jusqu'à présent.


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  • L'hystérie israélienne a eu raison de la flottille

    Un commando de Tsahal a attaqué, le 31 mai, les bateaux qui se dirigeaient vers le territoire palestinien chargés de matériel humanitaire et de biens de consommation. Dans un éditorial écrit quelques heures avant l’assaut, Ha’Aretz dénonce l'emballement israélien.

    31.05.2010 |  Gidéon Lévy | Ha'Aretz


    Des images de la télévision turque Cihan News Agency montrent 
l'assaut du commando israélien

    Des images de la télévision turque Cihan News Agency montrent l'assaut du commando israélien

    La machine de propagande israélienne a atteint de nouveaux sommets dans son hystérie désespérée. Elle a distribué des menus des restaurants de Gaza, accompagnés de fausses informations [afin de montrer que les Gazaouis ne manquent de rien]. Elle s’est couverte de ridicule en se lançant dans une bataille futile dans le secteur des relations publiques, une bataille qu’il aurait mieux valu ne pas déclencher. Ils veulent maintenir le siège inefficace, illégal et immoral de Gaza et ne pas laisser la “flottille de la paix” aborder sur la côte ? Il n’y a rien à expliquer, certainement pas à une communauté internationale qui n’est pas prête à avaler ce brouet fait de justifications, de mensonges et de tactiques dilatoires. Il n’y a plus qu’en Israël que les gens acceptent ces marchandises avariées. Rappelant ces rituels antiques qui précédaient les batailles, le chœur a clamé son enthousiasme sans se poser de question. Des soldats en uniformes blancs se sont préparés en notre nom.

    Des porte-parole ont fourni des explications fallacieuses en notre nom. Toute cette scène grotesque se déroule à nos dépens. Et presque aucun d’entre nous n’est venu perturber le spectacle. Le chœur a entonné des chants de tromperie et de mensonges. Nous en sommes tous, nous qui affirmons qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza. Nous faisons tous partie de ce chœur qui prétend que l’occupation de Gaza est terminée, et que la flottille représente une agression violente contre la souveraineté israélienne — le béton va servir à bâtir des bunkers et le convoi est financé par les Frères Musulmans turcs. Mais, le siège israélien de Gaza va faire tomber le Hamas et libérer Gilad Shalit. Yossi Levy, porte-parole du ministère des Affaires Etrangères, un des plus risibles parmi les propagandistes, s’est surpassé en déclarant sans sourciller que le convoi d’aide à destination de Gaza constituait une violation du droit international. Mais bien sûr. C’est exactement ça. Ce n’est pas le siège qui est illégal, c’est la flottille.

    L’opération de propagande a cherché à nous vendre, à nous et au reste du monde, l’idée que l’occupation de Gaza est finie, mais que de toute façon, Israël dispose de l’autorité juridique pour interdire toute aide humanitaire. Tout cela n’est qu’un tas de mensonges. Une voix, et une seule, est venue un peu gâcher la fête : un rapport d’Amnesty International sur la situation à Gaza. Quatre habitants sur cinq y ont besoin d’une assistance humanitaire. Des centaines attendent de bénéficier de traitement médicaux, et 28 sont déjà morts. Et ce en dépit de briefings de l’armée israélienne sur l’absence de siège et la présence d’une aide, mais qui s’en soucie ? Quant aux préparatifs de l’opération, ils ne sont pas sans rappeler une farce particulièrement désopilante : le débat ministériel enflammé; le déploiement de l’unité Masada, commando du service carcéral spécialisé dans la pénétration des cellules de prison ; des commandos de marine appuyés par l’équipe de lutte antiterroriste de la police et l’unité cynégétique Oketz de l’armée ; la mise en place d’un site de détention spécial dans le port d’Ashdod ; et le bouclier électronique censé interdire la diffusion de toute information sur la saisie du navire et sur l’arrestation de tous ceux qui se trouvent à bord.

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  • La shoah est devenue le pilier théologique de l’identité israélienne.

    rediffusion

     Israél revendique l’exclusivité de la notion même de génocide  » Abraham Burg, ancien président de la Knesset

    Incroyable plateau télé, enregistrez ce moment inoubliable, c’est vraiment magnifique d’entendre dire la vérité, vous vous rendez compte que Dieudonné dit exactement la même chose…


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  • Colère turque: 3 rassemblements, l'ambassadeur israélien interdit de sortie 

     

    Des milliers de Turcs se sont rassemblés dans trois endroits pour protester contre le massacre perpétré par l'armée israélienne contre la flottille " Liberté pour Gaza", et qui a couté la vie à plus de 20 personnes, dont 15 Turcs, selon un bilan encore provisoire.

    Selon notre correspondant à Ankara, des centaines d'entre eux se sont rassemblées, dès les premiers moments de la prise d'assaut contre la flottille, autour de l'ambassade israélienne à Ankara. ils s'y trouvent toujours alors que d'autres ont assiégé la résidence de l'ambassadeur israélien l'empêchant de sortir.

    Alors qu'un troisième rassemblement s'est tenu à Istanbul, devant le consulat israélien , au cours duquel les manifestants ont tenté de le prendre d'assaut, mais ont ete repoussés par les forces de l'ordre.


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