• Les OGM laissent des traces dans l’eau

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    Par Claire Peltier, Futura-Sciences Partagez nos contenus

    Les protéines exprimées par les gènes insérés dans les plants de maïs OGM sont retrouvées dans les cours d’eau autour des champs cultivés, même 6 mois après la récolte. L'impact sur la faune et la flore n'a pas été analysé.

    Aux États-Unis, les OGM sont loin d’être exceptionnels : 85 % du maïs produit est génétiquement modifié. Il contient des gènes de résistance aux herbicides ou aux insectes qui pourraient endommager les cultures. L’une des modifications génétiques apportées les plus courantes est celle du gène de la bactérie Bacillus thuringiensis, donnant le maïs Bt. Ce micro-organisme sécrète naturellement une protéine aux propriétés pesticides, une endotoxine delta du nom de Cry1Ab. Exprimée dans la plante, elle confère une résistance face à la pyrale du maïs, un des principaux insectes dévastateurs. En 2009, 63 % du maïs cultivé dans le Middle West américain possédait cette modification génétique.

    Quelles conséquences pour l'environnement ?

    L’une des préoccupations des écologistes est de comprendre l’impact de telles cultures sur l’environnement. Le gène et son produit, la protéine Cry1Ab, sont-ils restreints à la plante vivante, ou au contraire peuvent-ils être retrouvés au voisinage des champs ?

    Des chercheurs du Cary Institute of Ecosystem Studies basé à Millbrook ont alors tenté d’analyser la possible présence des produits des gènes de résistance dans la nature. Six mois après la saison de la récolte du maïs, les scientifiques ont prélevé des échantillons dans 217 ruisseaux de l’État de l’Indiana, aux alentours des champs. Les résultats sont publiés dans le journal Pnas.

    Ils ont tout d’abord constaté la présence de déchets de plants de maïs (feuilles, épis, tiges…) dans 86 % des ruisseaux. Cette découverte n’est pas surprenante puisque certains modes de culture actuels préconisent de laisser les pieds de maïs sur place après récolte pour éviter l’érosion.

    La pyrale du maïs est le principal dévastateur du maïs. La protéine Cry1Ab issue de la bactérie Bacillus thuringiensis aide les cultures de maïs Bt à résister face à l'insecte.
    La pyrale du maïs est le principal dévastateur du maïs. La protéine Cry1Ab issue de la bactérie Bacillus thuringiensis aide les cultures de maïs Bt à résister face à l'insecte. © DR

    Cry1Ab est retrouvée dans l’eau

    Si les résidus de plantes ne sont plus vivants, des quantités détectables de protéine Cry1Ab ont néanmoins été retrouvées dans les déchets de maïs Bt sur 13 % des sites analysés. De plus, la recherche de la protéine directement dans l’eau a montré que près d’un quart des sites analysés (23 %) contient des traces de la protéine Cry1Ab dissoute. La protéine est donc capable de persister plusieurs mois dans la nature.

    Tous les sites possédant des quantités détectables de la protéine dans l’eau sont situés à moins de 500 mètres des champs. Or, d’après l’estimation des chercheurs, réalisée grâce aux données du Département de l’Agriculture américain, dans la Corn Belt (la région principale de culture du maïs aux États-Unis, composée essentiellement de l’Illinois, l’Indiana et de l’Iowa), 91 % des 256.446 kilomètres de cours d’eau sont situés à moins de 500 mètres des champs. Un grand nombre de ruisseaux supplémentaires risquent donc d'être contaminés par la protéine Cry1Ab.

    Si la présence de la protéine aux propriétés insecticides est avérée dans certains cours d’eau, l’étude en question ne va pas jusqu’à l’analyse des conséquences pour l’environnement. Les concentrations retrouvées semblent être bien faibles pour avoir un impact sur les insectes ou les populations des cours d’eau. De plus, la protéine peut être partiellement dégradée et perdre ses propriétés. Cependant, il semble nécessaire de poursuivre l’étude pour obtenir des réponses concrètes à ces questions, d'autant que des études préliminaires avaient déjà suspecté les débris du maïs Bt d'affecter la faune aquatique.


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  • Le Katana

    Heureusement, quelqu'uns conservent encore leurs traditions.

    Au Japon, gros plan sur la fabrication et le maniement du katana, le sabre traditionnel des samouraïs et des shoguns, dont l'art est toujours enseigné.


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    Thierry Messan : entretien juillet 2010


    Entretien avec Thierry Meyssan - partie 1/3
    Cargado por ERTV.


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  • Le deux poids et deux mesures dans les médias occidentaux sous le joug du sionisme

    Voici trois cas qui sont des exemples qui prouvent la partialité et l’orientation de l’information à des fins inavouables des médias occidentaux :

      • les cas de Teresa Lewis et des 14 pour cent des enfants palestiniens détenus par Israël se plaignant d’agressions « sexuelles » , ne sont repris par aucun média, donc inconnu en occident.

      • En revanche le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani est archi médiatisé pour faire apparaitre l’Iran comme étant un pays abominable qu’il convient pour certains de rayer de la carte du monde. Tout ceci prix d’énormes mensonges ( cf article de Thierry Meyssan : Le scandale Sakineh http://www.voltairenet.org/article166999.html )

    1 - Le cas de Teresa Lewis

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé le "silence des médias" sur le cas de Teresa Lewis, une Américaine qui doit être exécutée pour participation au meurtre de son mari, comparant sa situation à celle de l’Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani.
     
    "Selon une enquête, 3 millions sept cent mille pages ont été publiées sur internet à propos de l’Iranienne (Sakineh Ashtiani) dont le dossier est toujours en cours d’examen, et il y a une vaste campagne de presse contre l’Iran. Mais personne ne proteste contre l’exécution de Mme Lewis", a souligné M. Ahmadinejad, lors d’une rencontre lundi avec des personnalités et des dignitaires islamiques aux Etats-Unis, selon l’agence officielle Irna.

    Il a précisé qu’"aux Etats-Unis 53 femmes attendent d’être exécutées".
     
    Le cas de Teresa Lewis a été évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours par des parlementaires iraniens, qui ont comparé sa situation à celle de Sakineh Ashtiani pour dénoncer "deux poids et deux mesures" dans le traitement de l’Iran par les dirigeants et les médias occidentaux.
     
    Notons que Teresa Lewis doit être exécutée jeudi en Virginie (sud-est des Etats-Unis) pour avoir aidé son amant à tuer son mari et le fils de celui-ci.

    2 - Le cas Sakineh Mohammadi-Ashtiani

    Jadis, la France se flattait de produire de grands intellectuels qui apportaient au monde de nouveaux éléments de réflexion. Aujourd’hui, elle est sous la coupe de prescripteurs d’opinions qui sans vergogne énoncent des contre-vérités pour asseoir leurs thèses du choc des civilisations qui oppose le merveilleux occident à la horde des barbares : musulmans, islamiques, communistes,..Parmi eux, Alain Finkielkraut et Bernard Henri Levy, deux figures hautes en couleur qui s’efforcent de monopoliser la parole publique pour promouvoir et justifier la politique agressive des USA et Netanyahou .

    Ils veulent imposer un prêt-à-penser, pour empêcher toute pensée critique. Ce terrorisme intellectuel porte ses fruits dans l’opinion.

    L’affaire de l’éventuelle lapidation de Sakineh Mohammadi-Ashtiani est de le type même de la propagande sioniste : les BHL, E. Badinter,... sont montés tout de suite aux créneaux pour faire apparaitre l’Iran comme étant un pays abominable qu’il convient pour certains de rayer de la carte du monde.

     Puis Carla Sarkozy relance cette affaire, maintenant c’est au tour d’une brochette d’intellectuels de droite qui ne s’émeuvent quand cela les arrangent et ferment les yeux sur la misère et les injustices de la planète.

    En effet, cette femme a été jugée et condamnée notamment pour complicité du meurtre de son mari par son amant.
     
     Ce qui est plus intéressant en revanche c’est le rôle que peut avoir une telle affaire dans le jeu actuel des relations entre l’Iran et les pays occidentaux. Cela n’aura échappé à personne, ces relations sont plus que jamais tendue et ont pour objet principal celui du nucléaire qui est en réalité l’avatar de l’émergence de l’Iran comme puissance régionale, ce qui n’est pas sans déplaire à Washington et à ses Etats-clients.

     Dans un tel contexte, toutes les occasions sont bonnes pour stigmatiser la République Islamique. Ainsi, les déclarations prétendument "antisémites" et négationnistes de son président à sa réélection contestée, il y a un peu plus d’un an,sont utilisés par les médias occidentaux afin de servir comme armes de diabolisation. Toutes les mises en scène et trucages sont utilisés par les médias pour émouvoir les peuples occidentaux afin qu’ils crient vengeance.
     
     Le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani intègre bien ce modèle. Ce travail médiatique, qui consiste à émouvoir l’opinion internationale du sort de cette "mère de 2 enfants", permet de renforcer encore l’image injuste d’une "dictature sanguinaire" qui mérite plus que jamais sa place dans "l’Axe du Mal" établi par l’ancienne administration néo-conservatrice américaine.
    Hillary Clinton s’est, par ailleurs, dite "profondément concernée" par l’affaire et a appelé l’Iran "à respecter les libertés fondamentales".

    Elle n’a pas tort, la peine de mort n’est pas acceptable et je me permets à ce titre de m’émouvoir du sort de Linda Carty, 59 ans, femme de citoyenneté britannique, vivant aux Etats-Unis et condamnée à mort par injection léthale alors qu’elle n’a cessé de crier son innocence.

    Par ailleurs, ceux qui hurlent contre l’Iran, se taisent lorsque les Palestiniens sont massacrés notamment par l’Opération plomb durci (http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6960&var_recherche=+plomb+durci ) où les soldats israeliens tiraient sur des gamins sortant de l’école comme sur des lapins ( d’après un reporter de France Inter), cette opération qui a fait 1400 morts et plusieurs milliers de blessés palestiniens. Voir applaudissent pour certains car pour eux "sahal " - comme l’appellent avec affection ses partisans- serait, comme l’a qualifié encore récemment Bernard-Henri Lévy, « l’armée la plus morale au monde »  !!!!!!!!!

    Pour ceux qui voudraient connaitre la situation à Gaza après l’opération Plomb durci :

    http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6866&var_recherche=+GAZA

    3 - Le cas de 14 pour cent des enfants palestiniens détenus par Israël se plaignant d’agressions « sexuelles »

    Les forces israéliennes ont arrêté en une année environ 700 enfants palestiniens, et les traduire en cour martiale sous l’inculpation pour jet des pierres sur des véhicules ou des soldats israéliens. 97 pour cent d’entre eux ont été soumis à la torture, et 14 pour cent d’entre eux étant soumis à des agressions sexuelles, ou la menace d’agression sexuelle.

     Ceci est révélé par la journaliste israélienne Amira Hass, dans un journal "Ha’aretz" vendredi lors d’un rapport Hess a dit que ce problème existe dans les tribunaux militaires israéliens il y a deux ans, lorsque les troupes israéliennes ont arrêté un groupe d’enfants palestiniens dans le camp de réfugiés du camp d’Arroub, soupçonnés d’avoir jeté des pierres sur des voitures
     
     Les soldats ont prétendu que les enfants jetaient des pierres sur des soldas de tsahal et sur les voitures. Toutefois, lorsqu’il a été interrogé par la Fondation avocat « conscience » des Palestiniens, Mahmoud Hassan, et en les confrontant avec d’autres réalités, ils ont reconnu qu’ils ne voyaient pas les enfants.
     

    Ils ont également reconnu que certains des enfants ont été arrêtés et sont à l’intérieur de la porte de l’école d’agriculture en face du camp.

    À la dernière réunion de la Cour, l’avocat a annoncé qu’il apportera un certain nombre d’enseignants pour fournir la preuve. Il a souligné qu’ils témoignent que les soldats ont arrêté tous les enfants à l’école, mais certains ont été arrêtés à l’intérieur des lignes de l’école.
     
    Amira Hass dit que ce n’est que l’une des questions qui montrent l’ampleur de l’abus dans les tribunaux militaires en général et aux enfants palestiniens, en particulier, où le tribunal a approuvé la détention sur la base des déclarations des soldats révélés être des faux. Toutefois, dans de nombreux autres cas, les décisions des tribunaux a pris fin en condamnation et l’emprisonnement des enfants de façon injuste. Le nombre d’enfants qui sont détenus par l’armée israélienne est de 700 enfants par an.
     
    Elle révèle qu’environ 65 pour cent de ces enfants ont été arrêtés entre minuit et quatre heures du matin. Et font l’objet depuis leur arrestation à diverses formes de mauvais traitements et de torture : 97 pour cent d’entre eux ont déclaré qu’il étaient menotté aux poignets , et 92 pour cent d’entre eux s’est plaint d’avoir les yeux bandés pendant une longue période, dont 69 pour cent d’entre eux se sont plaints qu’ils avaient été agressés physiquement par des soldats et des interrogateurs, et pour 50 pour cent d’entre eux des injures, insultes verbales, 49 pour cent d’entre eux ont été menacés de violences s’ils n’avouent pas, 32 pour cent d’entre eux ont signé des déclarations écrites en hébreu sans savoir ce qui était écrit.
     

    http://www.alterinfo.net/16-pour-cent-des-enfants-palestiniens-detenus-par-Israel-se-plaignant-d-agression-sexuelle_a48818.html

     

    Tout ce battage médiatique autour de l’affaire Sakineh est moins un appel à la justice qu’une stratégie propre à alimenter l’idéologie du "Choc des civilisations" : tout est bon pour donner de l’Iran l’image la plus obscurantiste possible, oubliant que dans ce pays la structure démographique est la même que dans la plupart des pays développés (deux enfants par femme en moyenne) et que les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à l’Université. Mais quand il faut à tout prix justifier une agression éventuelle, tous les moyens sont bons.

    Les cas Teresa Lewis et Sakineh relèvent des tribunaux locaux. On ne peut que condamner que la peine de mort ne soit pas abolie aux USA et en Iran.

    En revanche, le cas des 14% d’enfants palestiniens maltraités est une politique inique de l’Etat Israël qui veut chasser les palestiniens de leur terre par tous les moyens même les plus odieux.

     

    par SEPH mercredi 29 septembre 2010


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  • La relocalisation, ça existe !

    Rossignol a choisi de relocaliser sa production en France - où se situe la grande partie de son marché - car les coûts gagnés sur la main d’oeuvre ne contrebalancent pas ceux perdus dans la logistique. Un exemple à suivre pour le blogueur Hexaconso.

    Dans l’actualité de ce jour, deux nouvelles : une bonne et une mauvaise. La bonne nouvelle, c’est l’annonce par Rossignol de la relocalisation d’une partie de sa fabrication de skis. 60.000 paires de skis junior, jusqu’à présent produites en Asie, seront dorénavant fabriquées par l’usine de Sallanches (Haute-Savoie). Cette nouvelle production devrait représenter 20 emplois équivalents temps plein. Le site de Sallanches, seule usine de skis en France, est présenté comme le pôle d’excellence du groupe Rossignol, orienté vers la production d’environ 200.000 skis haut de gamme par an pour les deux marques Rossignol et Dynastar. « Le quart de l’effort d’investissement du groupe est ainsi concentré sur le développement du savoir-faire de Sallanches, l’innovation et la qualité » , précise le communiqué du groupe. Mais la motivation du groupe réside plus dans la souplesse de gestion des commandes liée à la proximité qu’au savoir-faire français.

    « Pour nous, il est plus efficace de produire en France. Notre marché se situe autour de l’arc Alpin et 95% des matières premières proviennent d’Europe », explique Mimmo Salerno, directeur de l’usine de Sallanches. La proximité entre le lieu de production et le marché permet de mieux gérer l’activité saisonnière. « Notre production sera ainsi au plus près des besoins, en bonne quantité et au bon moment » , précise-t-il.

    La différence de coût de main d’œuvre entre la France et Taïwan ne devrait pas entraîner d’augmentation du prix des skis pour le consommateur final. « A Taïwan, on gagnait sur les coûts de main d’oeuvre mais on perdait en coûts logistiques » , résume Mimmo Salerno. Les coûts sont donc à peu près équivalents pour une meilleure réactivité, tout en permettant au fabriquant de ski une meilleure organisation. A noter également qu’en janvier 2010, Rossignol avait également rapatrié une chaîne de production depuis la Pologne à Nevers, où sont produites les fixations du groupe, permettant la sauvegarde de 10 emplois.

    Si je peux me permettre une petite remarque : quand les marchés, les clients, les matières premières et l’innovation sont en Europe, quel peut bien être l’intérêt de produire en Asie ? Surtout quand la main d’œuvre représente à peine 20% du coût du produit, et qu’aujourd’hui Rossignol nous explique que cela n’avait aucun intérêt, même pas financier !

    La mauvaise nouvelle, c’est l’annonce par Unilever de la fermeture de son usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), seul site en France à fabriquer les thés Lipton et les infusions Éléphant. L’entreprise justifie ses intentions par « les difficultés structurelles d’Unilever sur le marché du thé et des infusions en Europe de l’Ouest » et les problèmes de compétitivité du site.
 Selon elle, Unilever a perdu en 6 ans 20% de ses parts de marché dans les trois zones (France, pays nordiques, Italie) où est vendu l’essentiel des productions de Fralib, face à la progression notamment des marques de distributeurs.
 Pour le groupe, la demande des consommateurs pourrait être satisfaite par les productions de ses usines de Bruxelles, Pologne et Grande-Bretagne, tandis que l’usine de Gémenos représente aujourd’hui 27% des coûts pour 5,1% des volumes de production européens.

    Selon Olivier Leberquier, représentant de la CGT, « Ce projet est totalement injustifié, et ne tient pas la route. L’usine est rentable. Le coût total des salaires, cotisations sociales et patronales incluses, représente 15 cents par boîte de thé ! A part travailler bénévolement, on ne voit pas ce qu’on pourrait faire de plus ». Ce sont en tout cas 182 emplois directs qui sont menacés par la fermeture de cette usine, créée il y a 78 ans à Marseille sous le nom de thés Éléphant. Bilan :

    +20 chez Rossignol – 182 chez Unilever = – 162 emplois !


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  • Alcoolisme, addictions : enfin un nouvel espoir !

    Si vous ou l’un de vos proches êtes concerné de près ou de loin par des problèmes de dépendance à l’alcool, aux médicaments ou à une drogue en général, vous devez prendre connaissance des informations suivantes :

    L’alcoolisme, comme la toxicomanie, est une maladie, et non un vice.

    De récentes découvertes sur la chimie des neurones ont permis de montrer que la volonté n’est pas mise en cause dans les phénomènes d’addictions.

    Environ 10 personnes sur 100 sont prédisposées à devenir dépendantes d’une substance comme l’alcool, l’héroïne, les médicaments, etc.

    C’est la rencontre avec le produit qui déclenche la maladie. Impossible de s’arrêter de consommer, la volonté n’a aucune prise sur la consommation. Le malade devient l’esclave du produit.

    En automne 2008, le Professeur Olivier AMEISEN a sorti un livre ("le dernier verre") qui raconte comment il a guéri son alcoolisme à l’aide d’un vieux médicament générique (le baclofène).

    Il a découvert que pris à une certaine dose ce médicament entraînait une indifférence à l’alcool.

    Le 1er verre n’entraîne plus le second et les suivants. Il ne s’agit pas d’abstinence mais d’indifférence amenant à terme à la guérison

    Nous sommes plusieurs centaines, en France et à l’étranger, à avoir la chance d’être soignés par un médecin qui nous prescrit du baclofène. Et les témoignages sont éloquents, c’est une bouffée d’oxygène, une aide inestimable pour prendre le dessus sur l’addiction.

    L’information concernant cette molécule n’est pas ou peu diffusée, pour la bonne et simple raison que ce médicament est tombé depuis longtemps dans le domaine des génériques.

    Et aucun laboratoire ne s’intéresse à de nouvelles applications possibles du baclofène. Tout le monde a le droit d’en fabriquer. Donc ça ne rapporte à personne, il n’y a pas d’exclusivité possible. De plus, cela met en péril tout un système de prise en charge des malades alcooliques, système très coûteux et très lourd, mais qui fait vivre beaucoup trop de monde...

    Le baclofène était jusqu’alors utilisé par les neurologues pour soigner des troubles musculaires bénins chez les malades de la sclérose en plaques.

    Il peut s’administrer de deux façons : par voie orale (comprimés) ou par voie intrathécale (injection directe dans le cerveau). Les malades alcooliques (ou toxicomanes) le prennent sous forme de comprimés.

    Sous cette forme, le baclofène n’a jamais causé de décès, ni de troubles graves ou irréversibles. Même par tentative de suicide (jusqu’à 250 comprimés en une prise) personne n’est jamais décédé suite à l’absorption de comprimés de baclofène. Le baclofène, est un vieux médicament (plus de 40 ans), dont les effets sont bien connus

    Le taux de réussite, avec ce traitement est de 88% d’après la première étude qui vient d’être publiée en France (contre 90 % d’echec avec les méthodes "traditionnelles").

    L’alcool tue (120 morts par jour en France), les drogues tuent, le baclofène ne tue pas.
    Parlez-en avec votre médecin et tapez sur google alcool et baclofene si vous souhaitez en savoir plus.

    par Changethescript mercredi 29 septembre 2010


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  • Machine Prioré : les cancers pourraient être guéris


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  • Espagne : les mairies ont la gueule de bois

     


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  • L'Etat californien à court de PQ

    Difficile de tenter d’équilibrer le budget de l’Etat de Californie (19 milliards de dollars de déficit). Ce sont des négociations entre partis, à l’intérieur des partis, etc. Et tant qu’il n’y a pas d’accord (environ 8 milliards de dollars de coupes à trouver), il n’y pas de budget. Et tant qu’il n’y a pas de budget, les banques peuvent décider de couper les vivres quand les comptes ne sont plus approvisionnés.

    C’est ce qui est arrivé à l’Etat dirigé par Arnold Schwarzenegger, en pleines négociations sur la question (elles auraient dû aboutir il y a 85 jours). Les créditeurs ont tout simplement désactivés certaines cartes de crédit utilisées par des organismes publics pour l’achat de fournitures. Parmi eux, les parcs. Et parmi ces fournitures, l’indispensable papier toilette. C’est d’ailleurs cette rupture de stock à venir qui résume le mieux la situation: c’est en tout cas comme cela qu’un membre de l’administration californienne l’a expliqué dans un mail interne:

    «Pour faire simple : les parcs ruraux les plus éloignés seront probablement en rupture de stock de papier toilette début octobre». 

    Les autres, plus urbains, bénéficient des achats groupés, explique le Los Angeles Times. Qui ironise : les parcs les plus touchés sont ceux des zones dirigés par ceux qui réclament le plus grand nombre de coupes dans le budget.

    Les cartes de crédit ne seront pas réactivées tant qu’un budget n’aura pas été voté. Au delà de l’anecdote sur le PQ, ce sont des milliers de fournisseurs de l’Etat qui ne sont plus payés, rappelle le LA Times, depuis juillet.

    Que vont faire Schwarzenegger et son administration? Pas forcément grand chose, puisque le gouverneur quitte son mandat début novembre à l’occasion des élections.  Dans six semaines, la Californie changera de patron. Ce sera alors à Jerry Brown — l’Attorney général de l’Etat (responsable de la justice) et démocrate, récemment épinglé pour avoir utilisé un jet aux frais de l'Etat lors d'un déplacement de campagne — ou à Meg Whitman — républicaine comme Schwarzenegger et ancienne PDG d’eBay, de gérer les toilettes et un Etat à nouveau au bord de la faillite.


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  • C’est arrivé demain

    Il s’appelle Will Self, et son « livre de Dave  »risque de faire un carton.

    Il imagine un monde d’après un déluge, dans lequel les rescapés ont pris pour « parole d’évangile » le texte haineux qu’un chauffeur de taxi londonien misogyne avait enterré dans son jardin, et qui est devenu « la Bible » des survivants.

    La scène « s’est passée dans 5 siècles », et les habitants de la planète, n’ayant d’autre références que ce texte d’un aigri de la vie, ont inventé une nouvelle langue, et de nouvelles pratiques.

    Il est essentiel avant de lire ce roman d’en consulter le lexique, sans cela, aucune compréhension du texte n’est possible.

    La création va s’appeler le « madinChina ».

    Plus fort que la NovLangue, ou que le dictionnaire des mots retrouvés.

    La langue s’appelle le « Mokni » en référence à l’accent cockney des milieux populaires londoniens.

    Le héros du livre, Dave Rudman n’aime ni les noirs, ni les juifs, ni les femmes, ni les touristes, ni les bourgeois, et à rangé toute sa haine, et sa hargne, dans ses écrits qu’il a enterré, avant de disparaitre, tout comme presque tous ses concitoyens, à la suite d’un déluge.

    5 siècles après, les habitants de la planète vont donc prendre pour argent comptant la parole « biblique » de Dave : hommes et femmes vivront séparément.

    L’auteur passe au crible tous les dérapages de notre société : de la religion qui conduit les guerres, ou la colonisation, au capitalisme dont on connait les effets aujourd’hui, en passant par le mariage, et l’histoire.

    Le Déluge n’est pas une nouveauté sur cette planète.

    On peut naturellement émettre des doutes sur les paroles bibliques qui évoquaient ces 40 jours de pluies, et ces crues des eaux sur la terre durant 150 jours avec pour conséquence la fin de toute vie animale.

    Une équipe de scientifiques, menée par Ron Wyat prétend avoir retrouvé l’arche de Noé, à 2000 mètres d’altitude, en Turquie sur les flancs du mont Ararat.

    Grâce au tremblement de terre de 1978, lequel a fait tomber un pan complet de la terre qui masquait une partie du chantier, l’équipe de scientifiques menée par Ron Wyatt à découvert une structure ayant quasi les mêmes dimensions données dans la Bible pour l’Arche (150 mètres de long, sur 50 mètres de large).

    Après analyse des prélèvements, il apparait une forte teneur en carbone et de métal sur les échantillons prélevés, démontrant que cette structure n’est pas un phénomène naturel, mais une création humaine.

    Mieux, les chercheurs munis de détecteurs de métaux, et de radars ont démontré, grâce aux technologies numériques, qu’il s’agissait bien une structure ressemblant sans aucuns doutes à celle d’un bateau.

    A chacun de se faire son opinion en visionnant cette passionnante vidéo (en trois épisodes).

    Et puis, la Bible n’est pas la seule à évoquer le Déluge :

    13 épisodes convergents sont arrivés jusqu’à nous.

    On retrouve le thème du déluge dans la mythologie grecque, Zeus ne laissant que deux survivants pour repeupler la Terre ainsi que dans l’Avesta, ce texte sacré Iranien ou même dans le Veda qui raconte le sauvetage de Manu.

    Dans le Popol Vuh, texte sacré des Mayas, dans la mythologie Scandinave, dans des comptes populaires Lituaniens, ou même dans le Shiji Chinois, les déluges se suivent et se ressemblent.

    De l’épopée de Gilgamesh, nous venant de tablettes babyloniennes, jusqu’aux découvertes récentes racontées par William Ryan et Walter Pitman dans leur livre « Noah’s flood » nous avons aujourd’hui la quasi certitude qu’il y a 7600 ans, une inondation massive a eu lieu. lien

    Dans l’épopée de Gilgamesh, un éclairage légèrement différent de celui de la Bible nous est proposé.

    Avant l’élimination causée par le déluge, les dieux se réunirent et votèrent l’élimination de l’humanité. Tout cela fut tenu secret mais Enki s’en fut trouver Utnapishtim (Noé) pour le prévenir et lui dit : « détruis ta maison, construit un bateau ! Abandonne tes biens, cherche ta vie, renonce à tes affaires, maintiens ton âme en vie ! lien

    A bord du bateau, emmène la graine de toutes les choses vivantes ; le bateau tu construiras, ses dimensions seront sur mesure »

    Le déluge a même fait l’objet de plusieurs chansons, dont celle-ci. (le navire)

    Comme l’écrit Werner Keller « chez les populations du continent américain, diverses légendes, qui avaient cours bien avant le voyage de Christophe Colomb, conservaient le souvenir d’une catastrophe du même genre ; de même en Australie, aux Indes, en Polynésie, au Tibet, au Cachemire et en Lituanie, le souvenir d’une sorte de déluge s’est perpétué jusqu’à nos jours ». lien

    Pour l’instant, au lieu d’un déluge, on en serait plutôt à l’inverse, dans une diminution des eaux souterraines qui, s’il faut en croire une étude à paraitre dans « Geophysical Research Letters », auraient diminué de moitié dans le monde, en raison d’une surexploitation par l’homme. lien

    On constate aussi la disparition programmée de la Mer d’Aral, (elle a perdu 50% de sa surface depuis 1960) du lac de Tchad, (il s’est réduit de 90%, passant de 25 000 km2 en 1963 à moins de 1500 km2 en 2001) ou même du lac Titicaca menacé d’assèchement. lien

    Sans vouloir tomber dans un catastrophisme de mauvais aloi, force est de reconnaitre tous les signes avant coureurs d’un changement radical de cette planète.

    Il faut en prendre pour preuve le travail méticuleux de recherche d’une équipe de scientifiques du CRED (centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres) de l’Université Catholique de Louvain qui ont comptabilisé le nombre de catastrophes climatiques qu’a connu le Monde depuis les années 50.

    Ils ont constaté une augmentation exponentielle des tornades, tsunamis, ouragans, tremblements de terre, éruptions volcaniques. lien

    Le plus étonnant est le parallèle que l’on peut vérifier entre le graphique de ces augmentations, et celles annoncées par Winfried Otto Schumann dans sa théorie de la résonnance.

    Dans sa théorie, Schumann annonçait que l’augmentation du taux de vibration de la terre (7,8 cycles) provoquerait des catastrophes climatiques proportionnelles à l’augmentation de ce taux. Il est de 12 aujourd’hui. lien

    Sur ce lien, plus de détails sur les mesures de ces résonances qui sont effectuées en temps réel depuis 2001 sur le site de l’Observatoire Géophysique de Modra, en Slovaquie.

    On se souvient de cette découverte convergente de trois chercheurs, qui travaillant dans des domaines différents, ont découvert que l’humanité avait été rayée de la planète il y a 75 000 ans, suite à l’explosion de l’hyper-volcan Toba, et qu’il ne serait resté sur la planète que 2000 êtres humains. lien

    Mais revenons au « livre de Dave », si un tel déluge se reproduisait aujourd’hui, quelle trace de notre histoire mondiale et de nos civilisations resterait-il ?

    Bien sur aujourd’hui, personne ne songerait à enterrer sa « profession de foi » sur un support papier, même à l’intérieur d’une boite étanche, et on préférera utiliser un support numérique.

    Mais comment réagiront ces informations sur supports numériques, sachant qu’il faut éviter la proximité avec des aimants, mais aussi des températures extrêmes, tout comme d’une humidité relative (autour de 35%).

    Dans le cas d’une inondation, d’un incendie géant, il est évident que les supports numériques n’ont que très peu de chances de perdurer. lien

    On sait aussi grâce au travail des paléomagnétistes que les minerais fortement magnétiques des fonds océaniques sont capables localement de perturber une boussole. lien

    Et puis, il ne faudrait pas oublier pour autant les orages magnétiques dégageant jusqu’à 1000 nT (nanotesla).capables d’endommager un vaisseau spatial, ou des satellites. lien

    Un support numérique, même bien protégé en sortira-t-il indemne ?

    Faudrait-il alors graver nos messages dans la pierre, ou sur des tablettes d’argile, à l’instar des civilisations anciennes. lien

    Sur ce lien, une intéressante lecture du message que les sumériens nous ont laissé sur ces tablettes d’argile.

    Admettons que le message enfoui ait échappé à tous ces « prédateurs » éventuels. quel chauffeur de taxi a-t-il déjà enterré sa « bible numérique » au fond de son jardin ?

    Cette question en appelant une autre.

    Si à la lecture du « livre de Dave » tous les chauffeurs de taxi du monde se mettent à enterrer leurs écrits, les rescapés d’un futur déluge auront beaucoup de mal à se « faire une religion », parmi le choix proposé, ce qui laisse augurer de nouvelles guerres de religions afin qu’une croyance triomphe des autres.

    Rien de bien nouveau sous le soleil dans le fond.

    Car comme disait mon vieil ami africain :

    « On lie les bœufs par les cornes, et les hommes par la parole »

    L’image illustrant le texte est d’Olivier Ferra.

    par olivier cabanel (son site) mercredi 29 septembre 2010


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