• Israël, comme une tentation d'apartheid

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    Un projet de loi adopté par le gouvernement israélien prévoit que seuls les juifs seraient désormais citoyens à part entière de l'État hébreu.

     

    Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, a-t-il vraiment l'intention de faire voter une loi accentuant le caractère juif d'Israël, en excluant du coup des droits habituels des citoyens tous ceux qui ne bénéficient pas de cette judaïté ? Ou s'est-il lancé dans une manoeuvre qui, en risquant de faire éclater sa coalition, va provoquer les élections anticipées qu'il recherche ? La presse israélienne était ce lundi partagée sur les véritables intentions du Premier ministre.

    Ce qui est sûr, c'est que dimanche, au cours d'un conseil des ministres tellement tumultueux que les éclats d'une empoignade verbale très vive ont été perçus à l'extérieur de la salle de réunion, le cabinet israélien a adopté un texte controversé affirmant solennellement qu'Israël est un État juif. Et que seuls les juifs peuvent bénéficier de plein droit de la citoyenneté israélienne. Ce qui rejette dans un statut de citoyens de seconde zone environ 20 % de la population israélienne. Et paraît écarter ce que Henry Kissinger avait décrit comme le plus grand danger qui menace le pays : voir un jour ou l'autre Israël peuplé en majorité de non-juifs.

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