• Syrie: premières frappes de la coalition

    Le Pentagone annonce que l'armée américaine et des pays partenaires ont lancé des raids aériens contre les positions de l'organisation État islamique en Syrie. Le porte-parole du département de la Défense John Kirby a précisé que ces opérations étaient menées par « des avions de chasse, des bombardiers et des missiles Tomahawk d'attaque au sol ».

    Dans un communiqué, le porte-parole du département de la Défense américain, le contre-amiral John Kirby, a annoncé que l’armée américaine était en train d’effectuer des bombardements sur des cibles du mouvement État islamique en Syrie.

    Selon le quotidien américain The New York Times, ces opérations sont menées par des avions de combats américains et des drones Predator et Reaper, avec l’appui aérien de plusieurs pays arabes. Il s’agirait de l'Arabie saoudite, de la Jordanie, des Émirats Arabes Unis et de Bahreïn. Des missiles de croisière Tomahawk ont également été tirés depuis les navires de la marine américaine positionnés dans la région. D’après les premières informations, l’Amérique est le seul pays occidental qui est en action sur les jihadistes cette nuit. Une vingtaine de cibles, identifiées comme étant des camps ou des bâtiments abritant des terroristes du mouvement état islamique, sont visées, sur tout le territoire syrien.

    Ces bombardements avaient été demandés ce lundi après-midi aux Nations unies par le président de la coalition syrienne. « Nous sommes prêts à risquer nos vies pour coordonner au sol des frappes aériennes », avait lancé Hadi el-Bahra dans un vibrant plaidoyer prémonitoire.

    Le communiqué du Pentagone indique que la décision de lancer ces frappes a été prise plus tôt dans la journée de lundi par le commandant de la région militaire centre, en vertu de l'autorisation donnée par le président Barack Obama. Le gouvernement de Damas, jugé illégitime Washington, n’a apparemment pas été prévenu de la conduite de ces raids aériens. On ne sait pas quel pourra être sa réaction, alors qu'il a averti que toute intervention sur son territoire serait comprise comme un acte agressif de la part des États-Unis.

    Ces raids aériens étaient attendus. Le but de Washington est de cibler les bases des mouvements terroristes, en faisant le moins possible de victimes collatérales, de victimes civiles. Dans un discours solennel prononcé le 10 septembre, le président Obama avait prévenu qu'il se réservait le droit de frapper l'Etat islamique « où qu'il soit ». L’administration américaine a annoncé que cette campagne pourrait durer des mois, voire des années.


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