• Savez-vous où était Alexis Tsipras il y a une dizaine de jours, alors que la Grèce frôle le défaut ? A Berlin ? A Bruxelles ? A Paris ? Non… en Russie.

    Officiellement, la raison de cette visite est très simple : la signature d’un accord gazier avec le Russe Gazprom.

    Officieusement, on peut difficilement écarter d’un geste l’idée que cette rencontre entre Tsipras et Poutine avait aussi pour objectif de faire enrager aussi bien Washington que le reste de la Zone euro. Mission manifestement accomplie… mais que signifie-t-elle vraiment ? La Grèce peut-elle trouver une réelle aide financière auprès de Moscou ? Athènes peut-elle faire évoluer la politique européenne quant à Poutine et l’affaire ukrainienne ?

    Le gaz, le coeur de stratégie russe

    Commençons par l’aspect énergétique de ce rapprochement. Depuis la montée des tensions avec l’Ukraine et les sanctions imposées aussi bien par Bruxelles que Washington, la Russie a accéléré son processus de recherche de nouveaux clients et débouchés pour son gaz et son pétrole. L’Europe, premier débouché historique du gaz russe, n’est manifestement plus assez fiable et cherche très ouvertement à réduire sa dépendance à la Russie. Pour un pays dont 50% des recettes de l’État dépendent des hydrocarbures, c’est un problème majeur.

    La Russie s’est tout naturellement tournée vers la Chine, avec la signature d’un méga-contrat de 400 milliards de dollars en mai 2014, mais aussi la construction d’infrastructures destinées à alimenter toute l’Asie, jusqu’au Japon, en gaz et pétrole russes.

    L’autre axe de la stratégie de Moscou : s’attaquer à l’Europe de manière contournée, en développant un nouveau réseau de gazoducs passant par des pays plutôt favorables à Moscou comme l’Allemagne, la Turquie… et la Grèce.

    Pour Moscou, et Gazprom, l’objectif est double : contourner les pays « à risque » comme l’Ukraine et tuer dans l’oeuf les projets européens de gazoducs destinés à s’affranchir du gaz russe. Les projets Southstream et Nabucco ont déjà fait les frais de cette stratégie (et des dissensions au sein de l’Europe) si bien que seul le projet Transadriatic Pipeline (TAP) (reliant la mer caspienne à l’Europe en passant par le Nord de la Grèce puis l’Albanie, l’Adriatique et enfin rejoindre le sud de l’Italie) survit encore. Mise en « gaz » prévue de ce projet ? 2020… En attendant, la Russie a le temps de développer son réseau.

    Lire la suite de l’article sur la-chronique-agora.com


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    La sortie de la Grèce est même recommandée par certains économistes. Pour Hans-Werner Sinn, président de l’institut IFO, à Munich, «la Grèce devrait réintroduire la drachme», selon Reuters. Il explique que la Grèce est «un Etat insolvable. Il en va de même des banques locales qui lui sont fortement liées». L’économiste munichois estime que, dans ces circonstances, «la BCE ne devrait pas autoriser de nouveaux crédits d’urgence». En l’absence d’un nouveau programme budgétaire, la Grèce sera très vite paralysée, selon l’économiste allemand. La seule solution, à son avis, est alors «d’introduire rapidement une nouvelle monnaie». Hans-Werner Sinn estime que de nouvelles négociations prendraient beaucoup de temps, sans pour autant aboutir à un résultat concret. Le retour à la drachme permettrait au contraire de rétablir la solvabilité de l’Etat grec et des banques locales.


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  • Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a annoncé lundi sa démission au lendemain de la victoire du non au référendum sur les propositions des créanciers d’Athènes. Les marchés saluent le départ de ce ministre trublion, la monnaie européenne s’est redressée sur les marchés asiatiques

    Yanis Varoufakis a-t-il été sacrifié sur l’autel de bonnes relations entre l’Union européenne (UE) et la Grèce. Nommé ministre des Finances après la victoire des législatives de janvier, il a démissionné de son poste au lendemain du référendum qui lui a pourtant donné gain de cause. Paradoxalement, il avait fait le pari d’une victoire pour son camp et avait même mis son fauteuil ministériel en jeu.

    Tout laisse croire que sa tête a été demandée par les Européens en échange d’une reprise rapide des négociations qui ont été rompues il y a douze jours. « Peu de temps après l’annonce des résultats du référendum, on m’a informé d’une certaine préférence de certains membres de l’Eurogroupe, et de « partenaires associés », pour mon absence des réunions; une idée que le premier ministre Alexis Tsipras a jugé potentiellement utile à l’obtention d’un accord. Pour cette raison je quitte le ministère des Finances aujourd’hui », a expliqué Yanis Varoufakis sur son blog lundi matin.

    «La grande légitimité apportée à notre gouvernement» doit être «investie immédiatement dans un OUI à une solution adéquate», a-t-il ajouté, appelant à un accord comprenant «une restructuration de la dette, moins d’austérité, une redistribution en faveur des plus démunis, et de vraies réformes».

    «Je porterai le dégoût des créanciers avec fierté», a dit Yanis Varoufakis, habitué des sorties publiques.

    La démission du ministre grec qualifié par certains comme un trublion au sein de l’Eurogroupe (club des ministres des Finances de la zone euro) n’a pas laissé les marchés indifférents lundi matin. La monnaie européenne s’est redressée dans les échanges asiatiques face au dollar.

    Yanis Varoufakis, professeur d’économie, a été une personnalité dérangeante au sein de l’Eurogroupe. Il a agacé ses homologues plus d’une fois en venant en retard aux réunions. « Nous sommes pessimistes sur les résultats de la réunion, a déclaré un ministre européen à son égard il y a une dizaine de jours. Au lieu de faire des propositions concrètes et réalistes, il nous fera de nouveau un cours d’économie.» Il y a quelques semaines, il avait été même écarté des réunions du Groupe de Bruxelles, une autre appellation pour la Troïka (Fonds monétaire international, Banque européenne et Commission) à la demande de ces derniers. Le ministre n’avait toutefois pas perdu son titre de chef négociateur grec.

    Le ministre partant a joué un rôle moteur durant la semaine qui a précédé le référendum de dimanche. « Autant couper mes bras que de signer le projet d’accord présenté par les créanciers », a-t-il déclaré deux jours avant le scrutin décisif. Savourant la victoire du « Non » dimanche soir, il a déclaré que « la valeur du résultat du référendum importante, comme celle de tous les combats pour les droits démocratiques ». Dimanche soir, il était tout prêt à revenir.

    SOURCE


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  • Jean-Michel Vernochet reçoit cette semaine Valérie Bugault, docteur en droit, spécialiste des questions européennes, pour un entretien sur la situation de la Grèce, à trois jours du référendum organisé par Tsipras. Que faut-il penser de la situation économique de ce pays, de sa dette publique, et des dettes de tous les pays occidentaux. Bien des idées fausses vont tomber à l’écoute de ce dialogue passionnant. Une des dernières phrases de Valérie Bugault n’est-elle pas: « Toutes les élites politiques des pays européens ont été achetées… »

     

     


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  • Le 1er juillet, la cour de cassation a annulé la radiation du barreau de Lyon prononcée en octobre 2013 contre l’avocat Alexis Dubruel pour « antisémitisme ».

    L’affaire débute en novembre 2012 quand le quotidienLibération croit révéler un scandale : Alexis Dubruel a demandé la récusation du juge Albert Lévy [photo], suspectant un possible manque d’impartialité pour des raisons confessionnelles, dans une affaire de contentieux familial où le père de la prévenue s’appelle Moïse.

    Après une levée de boucliers des associations antiracistes (MRAP, LICRA), du Syndicat de la magistrature (auquel appartient le juge Albert Lévy, également membre de la Ligue des droits de l’homme), et du garde des Sceaux Christiane Taubira, l’ordre des avocats de Lyon avait demandé que Me Dubruel passe en conseil de discipline. Dix mois plus tard, Alexis Dubruel était radié du barreau de Lyon par un conseil régional de discipline des barreaux.

    En septembre 2014, le tribunal correctionnel de Paris a jugé que les poursuites engagées par l’association Mémoires 2000 (ça ne s’invente pas) contre l’avocat lyonnais étaient nulles et irrecevables. L’annulation, mercredi 1er juillet, de la radiation du barreau de Lyon d’Alexis Dubruel, étape significative de sa réhabilitation, n’a naturellement bénéficié d’aucune ligne dans les médias mainstream, qui pourtant avaient largement relayé les accusations des associations prétendument antiracistes à son encontre en novembre 2012.


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  • La branche égyptienne du groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué, ce vendredi, des tirs de roquettes depuis la péninsule du Sinaï et qui ont explosé dans le sud d’Israël.
     

    En Egypte, la branche du groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué, ce vendredi, des tirs de roquettes depuis la péninsule du Sinaï et qui ont explosé dans le sud d’Israël.

    Ce vendredi 3 juillet 2015, dans l’après-midi, deux roquettes ont été tirées depuis le Sinaï et ont atteint le sud d’Israël. C’est ce qu’a indiqué un porte-parole militaire israélien, qui précise qu’aucune victime n’est déplorer. Seulement, dans un communiqué publié sur Twitter, le groupe "province du Sinaï", affilié à l’EI, a revendiqué l’attaque, précisant avoir tiré « trois roquettes Grad sur les positions juives en Palestine occupée ».

    Pourquoi cette attaque ? Dans son communiqué, le groupe accuse Israël d’avoir « soutenu » l’armée égyptienne durant les attaques qu’il a lancées mercredi contre ses positions dans le nord du Sinaï et dit avoir lancé les roquettes sur l’Etat hébreu en représailles à ce soutien.

    Dans le but de bien marquer son allégeance à l’EI qui a proclamé un "califat" sur les territoires conquis en Irak et en Syrie, le groupe, qui se faisait autrefois appeler Ansar Beït al-Maqdess, a changé de nom. A signaler que des combattants de la branche égyptienne de l’EI ont lancé une série d’attentats contre des check point de l’armée dans le nord du Sinaï.

    Afrik.com

    Evidemment pas de victime.....


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  • Le 18 juin dernier, le professeur Gilles-Eric Séralini dévoilait sa nouvelle étude réalisée avec des chercheurs de l'université de Caen. Après son étude tonitruante sur la toxicité des OGM sur les rats publiée en 2012, le scientifique affirme que le régime alimentaire des rats de laboratoire contient quantités de contaminants (pesticides, OGM), ce qui pourrait remettre en cause les études de toxicité menées ces dernières années sur les produits chimiques. La revue Plos One qui avait accepté et mis en forme cette étude avait décidé la veille d'annuler sa publication.

    L'étude du professeur Séralini a finalement été publiée ce jeudi 2 juillet dans la revue américaine, avec deux semaines de retard. Dans leurs travaux, les chercheurs caennais rapportent avoir trouvé d'importantes contaminations dans les croquettes données aux rats de laboratoire : dans 13 échantillons analysés, ils ont trouvé des traces de 262 pesticides, 4 métaux lourds, 17 dioxines, 18 PCB (polychlorobiphényles) et 22 OGM (organismes génétiquement modifiés). 

    Les auteurs de l'étude estiment que ces contaminants alimentaires pourraient expliquer le nombre important de tumeurs mammaires ou de l'hypophyse dans les groupes de rats témoins et qu'ils "in
    valident l'utilisation de données historiques" dans les tests réglementaires réalisés sur les produits chimiques avant leur mise sur le marché.

     


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  • Thierry Meyssan résume les différents projets de réorganisation de la région du Proche-Orient, centrés autour des « couples » États-Unis/Iran et Israël/Arabie Saoudite.

     


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  • Extrait du documentaire "L'oligarchie et le sionisme 2ème partie : La déroute de la mondialisation" sorti en 2013


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  • Après l’attentat terroriste à Saint-Quentin-Fallavier

    Questions à Gilles Munier (revue de presse : Que Faire – 27/6/15)*

    Denis Gorteau : Pour vous qu’est-ce que l’«Etat Islamique »? Un groupe armé ? Un groupe terroriste ? Une région sunnite séparée de l’Irak ? Autre chose ?

    Gilles Munier : L’Etat Islamique est pour l’instant, de facto, un Etat sunnite, même si ses frontières ne sont pas définies. Il a une armée et mène des opérations terroristes particulièrement horribles. Au Proche-Orient, un autre Etat a des caractéristiques quasi identiques : Israël se veut un Etat juif, ses frontières sont extensibles, son armée massacre les Palestiniens, le Kidon – service action du Mossad – assassine à l’étranger.

    On a oublié comment Israël s’est constitué : par la terreur et le nettoyage ethnique. Comme c’est le cas aujourd’hui avec les milliers de djihadistes venus du monde entier, Israël a été créé par des militants juifs sionistes totalement étrangers au Proche-Orient : il n’y a rien de commun ethniquement parlant entre un ashkénaze d’Europe centrale, un juif mésopotamien, un juif yéménite ou un juif berbère, si ce n’est la religion ou tout du moins l’appartenance à un courant religieux interne au judaïsme – minoritaire à l’époque, comme l’est dans l’islam le salafisme djihadiste - ou à une organisation militante extrémiste de type fasciste : le sionisme. En toile de fond : les intérêts géostratégiques des grandes puissances, hier l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France ; aujourd’hui les Etats-Unis. Cela dit, pour moi Israël est un Etat colonial sioniste ; l’Etat Islamique : une « Reconquista » sunnite salafiste.

    Je pense que l’Etat Islamique finira par être reconnu par d’autres Etats - sous ce nom ou sous un autre - dans les frontières auxquelles il sera parvenu ou qu’il aura négociées. Il aura à sa tête un calife. Ce dernier sera-t-il toujours salafiste djihadiste ? Pas certain. Dans l’histoire du monde musulman – califats omeyade, abbasside, ottoman - tous ses chefs n’avaient pas la même interprétation du Coran.

    Denis Gorteau : Officiellement l’EI souhaite conquérir le monde. Soit. Mais la concurrence entre groupes djihadistes est sévère, pensez-vous que l’EI a un avenir en dehors du secteur irako-syrien ?

    Gilles Munier : Pour l’instant, les organisations djihadistes prêtant allégeance au Calife Ibrahim – Abou Bakr al-Baghdadi – sont plus nombreuses et déterminées que celles reconnaissant pour mentor suprême Ayman Zaouahiri. Personne ne sait si les brigades islamiques financées par l’Arabie Saoudite en Syrie demeureront toujours sous la tutelle du dollar US. La concurrence entre groupes djihadistes est sévère, notamment en Libye, mais ils finiront peut être par s’entendre sur une stratégie commune ou contre un ennemi commun. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne se diviseront pas ensuite de nouveau. La guerre des chefs est celle qui a le plus d’avenir !

    Denis Gorteau : En Syrie comme en Libye ou en Irak les Etats éclatent en chefferies rivales à base ethno-religieuse, pour vous est-ce la fin des frontières et des Etats post- coloniaux ? Sur le long terme est-ce porteur d’avenir ou de conflits sans fin ?

    Gilles Munier: L’histoire du monde est faite de pauses porteuses d’avenir et de conflits sans fin. Rien n’est jamais acquis, surtout pas la paix. Il y aura toujours un petit chef instrumentalisant une religion, une appartenance ethnique ou tribale, pour revendiquer le pouvoir ou un territoire, avec le soutien intéressé d’une grande puissance étrangère. Ceux qui ont tracé des frontières au Proche-Orient et en Afrique savaient qu’ils le faisaient en divisant des peuples pour mieux les asservir. Sur le long terme, d’une certaine façon, l’Histoire reprend ses droits, et c’est tant mieux. Michel Jobert, ancien ministre français des Affaires étrangères, disait – si je me souviens bien - qu’ayant colonisé et décolonisé, la France devait en accepter les conséquences. On les a aujourd‘hui, et ce n’est qu’un début.

    Denis Gorteau : Pouvez-vous préciser ?

    Gilles Munier : Les milliers de déshérités africains, syriens, irakiens qui débarquent sur les côtes de l’Europe sont une des conséquences des politiques à courtes vues menées depuis des années. Mais, restons sur la zone proche orientale : l’Occident a massacré plusieurs centaines de milliers d’Irakiens depuis 1991, torturé, violé des femmes devant leur mari ou leur frère pour les faire parler. Les médias ont été complices, ou n’ont dénoncé que la pointe de l’iceberg de la bestialité inhérente à l’espèce humaine. Nous leur avons fait et nous leur faisons la guerre chez eux, ils nous font la guerre sur notre propre sol, certains que l’horreur de leurs actions terroristes seront médiatisées. Aujourd’hui, cela donne un attentat avec décapitation à Saint-Quentin-Fallavier, près de Lyon. François Hollande et Manuel Valls ne sont pas de taille à répondre à la menace qui pèse, par leur faute, sur la France. L’avenir s’annonce donc très sombre.

    Denis Gorteau : Les Etats-Unis déclarent avoir liquidé pas moins de 10 000 hommes de Daesh (sic)… Est-ce crédible et surtout est-ce la bonne méthode ? Washington veut-il, vraiment, faire la guerre à l’EI ?

    Gilles Munier : Les Etats-Unis ont surtout tué une majorité de civils irakiens et syriens, comme cela a été le cas en Irak pendant les guerres du Golfe ou les soi-disant bombardements ciblés perpétrés pendant l’embargo. La France a fait de même en mettant le porte-avion Charles de Gaulle et ses Rafales au service du Pentagone.

    Interrogé en décembre dernier par la Commission des Affaires étrangères du Sénat, le général de division Vincent Desportes (r) a déclaré que Daech est une création américaine qui n’avait pas « d’autre vocation que de disparaître ». Mais quand ? Le président Obama dit qu’il faudra 30 ans pour régler le problème. Pour moi, cela signifie 30 ans de chaos ou plus, avec un Daech II à la clé. Du pain béni pour le complexe militaro-industriel US et les exportations françaises en armement ! La solution est politique. Mais qui dit que les Occidentaux et Israël veulent que la situation s’apaise ? Ont-ils intérêt à ce qu’émerge un monde musulman souverain ? Je ne le crois pas.

    Denis Gorteau : vous avez été dernièrement invité en Iran pour traiter de Daesh, quel regard les Iraniens ont-ils sur cette entité ?

    Gilles Munier : Les Iraniens considèrent Daech comme une menace pour leur sécurité nationale et pour le chiisme… et ils ont raison. Dès la prise de Mossoul en juin 2014, un message audio d’Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de Daech, appelait les djihadistes à marcher sur Nadjaf et Kerballa, villes saintes chiites. Si cela advenait, ils dynamiteraient sans doute les tombeaux de l’imam Ali et de son fils Hussein. Résultat : l’Iran intervient désormais ouvertement en Irak. Le général Qassem Suleimani, chef des Forces al-Quds des Gardiens de la révolution islamique iranienne, a été vu sur plusieurs fronts anti-Daech.

    Malheureusement, c’est aussi ce que les djihadistes souhaitent pour accuser tous les chiites irakiens d’être des collaborateurs de l’Iran – des « safawides », comme ils disent – et de justifier dans l’opinion sunnite leurs attentats sauvages à Bagdad. Les Américains, quant à eux, souhaitent que les Iraniens s’embourbent en Irak… Avec ce qui se passe au Yémen, où l’Arabie saoudite bombarde les Houtis d’Ansarullah – chiites zaïdites - et massacre surtout des civils, le risque est grand de voir un jour ces conflits teintés de religieux déboucher sur une guerre sunnite-chiite de grande ampleur, avec – qui sait ?- La Mecque pour enjeu.


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    Le président russe n’a jamais été aussi populaire

     

    89 % d’opinions favorables. Jamais le président Poutine n’avait été aussi populaire. Voilà un chiffre qui doit surprendre nombre de téléspectateurs français, qui voient, invités par des journaleux, 90 % sinon plus de Russes anti Poutine et de donneurs de leçons d’OGN subversives.


    Cela confirme que les médias sont une idéologie très éloignée du simple devoir d’informer.

    Cela confirme que la stratégie étasunienne pour faire tomber Poutine- blocus, effondrement des prix du pétrole - est en échec.

    Les oligarchies atlantistes et leurs alliés ont pensé qu’en faisant tomber l’économie russe, le peuple se détacherait de son chef. C’était sans compter avec la fierté nationale russe.  La même  erreur est faite avec la Grèce ou un  totalitarisme financier croit pouvoir imposer sa volonté aux nations et aux peuples.

    La Russie n’est pas la Grèce même si les deux pays sont orthodoxes et si la sortie de l’Union de la Grèce a peut être déjà été préparée par le premier ministre grec avec Poutine.

    Cela est une autre histoire.

    Ce qui est sûr, c’est que la stratégie menée contre Poutine est inefficace et plus encore dangereuse.

    La Russie a prolongé d’un an l’embargo visant les produits alimentaires occidentaux, a annoncé mercredi le président en réaction à la prolongation pour six mois des sanctions imposées par Bruxelles à Moscou en raison de son rôle dans le conflit ukrainien. L’embargo russe visant les importations de produits agricoles européens expirait normalement début août. Il frappe d’interdiction l’importation de produits alimentaires américains, européens, australiens, canadiens et norvégiens.

    Vladimir Poutine dénonce, de plus en plus explicitement, la servilité de la France et de l'Europe face aux Etats-Unis, que ce soit dans l'affaire des mises sur écoute des dirigeants français ou dans celle des navires Mistral.

    « Le monde moderne, en particulier le monde occidental, est fortement monolithique et de nombreux pays occidentaux – qu'ils veulent l’entendre ou pas – ont volontairement renoncé à une partie considérable de leur souveraineté. Dans une certaine mesure, cela est le résultat de la politique des blocs. Parfois, nous trouvons qu'il est très difficile de s’entendre avec eux sur les questions géopolitiques. Il est difficile de parvenir à un accord avec des gens qui murmurent même dans leur propre maison de peur d'être surpris par les Américains. Ce n’est pas une blague ou une façon de parler. » 
     
    La Russie va renforcer son arsenal nucléaire avec le déploiement de plus de 40 nouveaux missiles intercontinentaux d'ici la fin de l'année, a déclaré aujourd'hui le président russe Vladimir Poutine. Cette annonce intervient sur fond d'aggravation des tensions entre la Russie et les Etats-Unis dont les projets de déploiement d'armes lourdes en Europe ont provoqué la colère de Moscou lorsqu'ils ont été dévoilés la semaine dernière par la presse américaine.

    "Les Etats-Unis encouragent soigneusement la peur de la Russie chez leurs alliés européens afin de tirer avantage de ce moment difficile et étendre davantage leur présence militaire et donc leur influence en Europe", avait dénoncé le ministère russe des Affaires étrangères. Moscou espère que "le bon sens l'emportera et (que) l'on réussira à empêcher que la situation en Europe ne dégénère en une nouvelle confrontation militaire qui pourrait avoir des conséquences dangereuses", avait souligné le ministère.
     
     
     
    le <time datetime="29/06/2015" itemprop="date">29/06/2015</time>

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  • Les mesures appliquées dans les pays du Sud ne pourront pas l'être en France à cause des syndicats. Il faut s'attendre à des problèmes majeurs dans ce pays.

     


    Max Keiser & Egon von Greyerz : Contrôles de... par Super_Resistence


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  • Dans une déclaration au journal El-Bilad, parue ce samedi, le général-major à la retraite et analyste politique Abdelaziz Medjahed, a estimé que l’attentat terroriste qui a endeuillé la Tunisie, et revendiqué par Daech, est « une forme de pression exercée sur ce pays pour l’amener à accepter l’installation d’une base militaire américaine sur son sol ».

    « Ainsi, juge le général Medjahed, les États-Unis pourraient enfin mettre en place l’Africom (Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique) au Maghreb, dix ans après sa création. » Selon cette analyse, l’attentat de Sousse « participerait d’un plan visant à créer le climat favorable en Tunisie pour prendre cette décision ».

    Plus globalement, cette attaque contre un complexe touristique à Sousse cadre, selon le général Medjahed, « avec un vieux plan sioniste visant à favoriser le démembrement du monde arabe, depuis les accords de Sykes-Picot durant la Grande Guerre et les accords de Malte à la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Le processus se poursuit : « Après la chute de l’Union soviétique et de l’ex-bloc de l’Est, fait remarquer l’ex-officier, un nouveau plan de partition des pays arabes a été mis en marche, lequel plan s’illustre par l’installation de bases militaires des puissances occidentales dans plusieurs pays de la région. »

    Pour lui, le rôle joué par Nicolas Sarkozy et Bernard-Henri Lévy en Libye s’inscrit en droite ligne de ce plan sioniste. Ainsi, les Etats-Unis disposent de quatorze bases dans les seuls pays du Golfe, et de cinq en Afrique, tandis que la France en dispose de six. « Cette présence, souligne le général à la retraite, dénote une volonté claire des grandes puissances d’imposer leur hégémonie sur la région, dans le but d’empêcher la montée des pays émergents comme la Russie et la Chine, en faisant des pays arabes des lignes de défense de l’Occident. »

    À noter que des soupçons sur l’existence d’un accord secret pour l’installation d’une base militaire américaine en Tunisie sont apparus lors de la visite effectuée par le président tunisien, Béji Caid Essebsi, à Washington, en mai dernier, où il a rencontré le président Barack Obama. Celui-ci a déclaré que son pays envisageait de faire de la Tunisie « un partenaire stratégique majeur hors de l’OTAN ».


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  • Après les attentats sanglants de vendredi,  a mis en garde dimanche les Français contre «une menace terroriste majeure», s’inscrivant dans «la durée», utilisant pour la première fois l’expression controversée de «guerre de civilisation» face au «terrorisme» islamiste.


    Alain Soral prophétise l'attentat de l'Isère... par ERTV


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    Pourquoi Docteur ?  - ‎Il y a 2 heures ‎
    La moitié des effectifs de la compagnie de CRS de Poitiers se sont fait porter absents vendredi invoquant des raisons de santé. Ils devaient se rendre en Dordogne pour un exercice. KONRAD K./SIPA. Publié le 27.06.2015 à 10h30. A A. Mots-clés : Poitiers.

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  • Selon une étude de l’institut autrichien d’études économiques Wifo, publiée par sept journaux européens, les sanctions imposées à la Russie auraient un impact significatif, notamment en Allemagne et en France.

    Les sanctions économiques imposées par l’Europe à la Russie en réaction à la crise en Ukraine ont-elles un coût ? Dans un rapport confidentiel consulté par des journalistes de « El Pais » et « Die Welt », la Commission Européenne minore l’impact sur l’économie de la zone, évoquant des effets « relativement minimes » et « gérables ». Selon des chiffres produits le 27 mai dernier, les sanctions ne devraient ainsi entraîner en 2015 qu’une légère contraction du PIB de l’UE, de 0,25 %.

    Une étude de l’institut autrichien d’études économiques Wifo,publiée vendredi par l’alliance de sept journaux européens, dont « Le Figaro », avance, elle, un scénario beaucoup plus pessimiste sur le long terme. L’institut estime, en effet, que l’économie européenne - c’est à dire l’Union Européenne et la Suisse - pourrait perdre 80 milliards d’euros de richesses produites et voir quelque 1,9 million d’emplois menacés.

    Les experts de Wifo se basent sur l’hypothèse selon laquelle la situation observée au premier trimestre 2015 va perdurer et tiennent également compte des effets générés par un chômage élevé et une demande faible. Ils soulignent, toutefois, qu’il est difficile de déterminer si la baisse des importations observée en Russie est due aux sanctions économiques imposées par l’Europe ou si elle résulte de difficultés propres à son contexte domestique, telles le décrochage du rouble et la chute des prix du pétrole .

    L’Allemagne durement touchée

    C’est en Allemagne que l’impact de la crise russe serait le plus fort. Berlin pourrait perdre, du fait des sanctions imposées à la Russie, près de 27 milliards d’euros, soit un peu plus de 1 % du PIB. 500.000 emplois seraient, en outre, menacés à terme outre-Rhin. Les économies de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de la Pologne, et de l’Estonie, devraient également pâtir de la crise russe, selon Wifo.

    Au premier trimestre 2015, les exportations françaises vers la Russie ont chuté de 33,6 % sur un an, selon les chiffres d’Eurostat et du FMI. Wifo ne tient pas seulement compte de la baisse des exportations mais également de l’impact négatif de la crise sur le tourisme. Le nombre de nuitées de visiteurs russes à Paris au cours de l’hiver dernier a ainsi reculé de 27 %, entraînant un manque à gagner estimé à 185 millions d’euros par rapport à la saison hivernale précédente. La France pourrait ainsi, à terme, voir son PIB amputé de 0,5 % et perdre quelque 150.000 emplois du fait de la crise russe, avance Wifo.

     

    Le secteur agro-alimentaire menacé

    Le secteur agro-alimentaire est en première ligne, avec 265.000 emplois menacés selon l’institut autrichien (devant le commerce avec 225.000 emplois). En août dernier, Moscou avait annoncé, en représailles contre les sanctions européennes, un embargo sur les produits agro-alimentaires comme le lait, les fruits, les légumes, le fromage et la viande en provenance de l’Union Européenne.

    En septembre 2014, la Russie a, en outre, décidé d’interdire à ses entreprises de souscrire à des marchés publics pour l’achat de biens industriels légers à l’étranger. Sont concernés les contrats militaires mais aussi les tissus, vêtements, chaussures et cuirs.

    Les ambassadeurs permanents auprès de l’UE viendraient de se mettre d’accord mercredi sur une prolongation de six mois des sanctions imposées à la Russie, jusqu’à fin janvier 2016. La décision formelle est attendue lundi lors du conseil des ministres des Affaires Etrangères. La prolongation de ces sanctions devrait entraîner en retour une nouvelle réaction de Moscou... et de nouvelles répercussions pour les économies européennes.

    source : http://www.lesechos.fr/


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    CONTRE LE TOTALITARISME ORWELLIEN DES LOIS MÉMORIELLES...

     

    Une intervention d'Anne-Marie Le Pourhiet, agrégée de droit public, spécialiste du droit constitutionnel

     


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