• L'UE l'avais promis, mais saura-t-elle aider ses fermiers ?

     

    Par La Voix de la Russie | Les pauvres fermiers européens sonnent l’alarme et espèrent toucher des compensations – les mesures de rétorsion de Russie ont sensiblement frappé le secteur agraire de l’UE. Or les hommes politiques à Bruxelles ont d’autres chats à fouetter. Ils pensent à leurs propres ambitions qui semblent ne se ramener qu’à une seule chose : contenter au mieux le « grand frère » d’outre-océan. 

    Les pertes des fermiers sont une inévitable conséquence de ces ambitions. De plus, Bruxelles n’est pas en mesure de compenser les dégâts à l’industrie agricole.

    Les dommages se chiffrent pour le moins à plus de 12 milliards. Or tous ne pourront compter toucher cette aide, dit le patron de la compagnie de denrées alimentaires « Unigrains » Alexis Dumoulin.

    Tout va se ramener à la publication d’un quelconque chiffre, qui pourra être présenté à titre de compensation. Ce sera une somme des pertes subies, avant tout, par les fermiers d’Allemagne, France, Pays-Bas, Autriche et de Norvège. C’est-à-dire de principaux pays membres de l’UE. Tout va s’arrêter là.

    Les autres n’ont pas, sans doute, de chance, poursuit l’expert. Surtout les fermiers, dont les pays sont entrés dans l’UE il n’y a pas longtemps. Les plus touchées seront la Lettonie, l’Estonie, la Lituanie. Puis – la Slovénie, la République Tchèque, la Bulgarie et la Roumanie. Les fermiers de ces pays subissent des pertes dès à présent. Ainsi, fin août les agriculteurs lettons ont dû détruire massivement leur récolte, parce que les fruits et légumes de Pologne, fournis à des prix de dumping, ont rendu impossible la vente de la production locale. Et des exemples de ce genre ne manquent pas, remarque Alexis Dumoulin.

    Tenez, la récente expérience d’Athènes…Sous les mots d’ordre de l’unité des valeurs européennes, l’agriculture de la Grèce a été détruite sous l’égide de la nécessité d’économiser en tout et partout. Et comme résultat les marchandises européennes, notoirement moins chères que les produits grecs, ont envahi le marché local. Athènes n’est pas en mesure de concurrencer les subventions en Allemagne et en France, qui rendent leur production agricole plus compétitive .

    Le même sort attend l’Ukraine, poursuit l’expert. Tout cela est fait pour sauver les fermiers des économies moteurs de l’UE. Les autres agricultures, qui sont moins importantes, seront tout simplement évincées du marché. Mais en même temps, naturellement, c’est la Russie qui sera accusée de tous les maux parce qu’elle a interdit l’importation des denrées alimentaires européens. Mais en se rappelant de ceux qui commençaient, on se demande si les sanctions contre la Russie n’étaient pas une sorte de manœuvre voilée pour faire d’une pierre deux coups.
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    http://french.ruvr.ru/2014_09_19/L-UE-l-avais-promis-mais-saura-t-elle-aider-ses-fermiers-5063/


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