• Blackwater en eau trouble

    Clinton arrive au Pakistan, un méga attentat dans un marché tue 105 personnes mais les talibans nient être responsables de ce carnage, c’est donc Xe(blackwater).

    By fonzibrain

    APTOPIX Pakistan Explosion

    Le bilan de l’un des attentats les plus meurtriers au Pakistan qui a frappé mercredi le nord-ouest du pays s’est encore alourdi avec au moins 105 victimes, éclipsant la mission de paix de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton.
    Quelques heures après l’arrivée dans la capitale pakistanaise Islamabad de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, venue “renforcer” les relations avec un pays plongé dans le chaos, une voiture piégée a explosé sur un marché bondé de Peshawar.
    L’attentat de mercredi n’a pas encore été revendiqué mais il s’inscrit dans une vague d’attaques pour la plupart revendiquées par les talibans pakistanais qui a fait 240 morts pour le seul mois d’octobre.
    “Un total de 105 personnes ont été tuées, parmi lesquelles 71 ont été identifiées. Treize sont des enfants et 27 sont des femmes”, a déclaré jeudi à l’AFP le Dr Zafar Iqbal, au Lady Reading Hospital. Un précédent bilan faisait état de 92 morts.
    “Nous avons toujours ici 134 blessés. Les autres (blessés) ont été envoyés dans d’autres hôpitaux ou renvoyés chez eux”, a-t-il ajouté.
    La liste des tués a été affichée à l’extérieur de l’hôpital. Un responsable des services de renseignement à Peshawar a fait état du même bilan, le pire depuis l’attaque qui avait visé l’ex-Premier ministre Benazir Bhutto le 18 octobre 2007, faisant 139 morts.
    De nombreuses funérailles devaient être organisées jeudi à Peshawar tandis que les commerçants ont fermé échoppes et bazars pour trois jours de deuil.
    L’explosion a creusé un énorme cratère, faisant s’effondrer plusieurs immeubles et de nombreuses échoppes du bazar de Meena, le plus fréquenté de cette ville de 2,5 millions d’habitants à majorité pachtoune.
    Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a qualifié d’”épouvantable” l’attentat, survenu juste quelques heures après une attaque des talibans à Kaboul.
    Ce carnage, le dernier en date d’une série sanglante, associé au nombre sans précédent d’Américains morts en Afghanistan en octobre, accentuent la pression sur le président américain Barack Obama, alors que ses opposants lui demandent de se prononcer rapidement sur des renforts de troupes en Afghanistan.
    Selon un membre du parlement pakistanais ayant requis l’anonymat, l’attaque de Peshawar était prévue pour coïncider avec l’arrivée de la secrétaire d’Etat américaine.
    Sous haute sécurité, Hillary Clinton est arrivée jeudi matin à Lahore (est) pour visiter plusieurs sites historiques et religieux, rencontrer des responsables politiques de la région du Punjab, et participer à deux tables rondes avec des étudiants et des hommes d’affaires. Washington souhaite élargir une relation bilatérale que nombre de Pakistanais voient sous un jour négatif, et consacrée uniquement à la coopération militaire face aux talibans et à Al-Qaïda.
    Hillary Clinton, qui a condamné les “attentats cruels et brutaux”, a annoncé mercredi soir une aide de 85 millions de dollars à un fonds public de lutte contre la pauvreté. Les Etats-Unis ont également promis une aide de 125 millions de dollars pour améliorer l’approvisionnement en électricité — un point noir dans un pays où les coupures sont quotidiennes.
    Le Pakistan est le théâtre depuis plus de deux ans d’une vague d’attentats qui a fait plus de 2.300 morts, perpétrés pour l’essentiel par des kamikazes du principal mouvement de talibans, allié à Al-Qaïda.
    rtbf

    Quand j’ai vu aux infos qu’au moment ou Clinton arrivait au Pakistan un attentat faisait un carnage sur un marché, je n’ai pas pu m’empécher de penser que c’était un ” cadeau ” de cette folle.

    Et ça n’a pas loupé, les talibans pakistanais ont dit qu’il n’étaient pas responsables :

    Les Talibans ont nié toute implication dans l’attentat qui a ciblé un marché populaire dans Peshawar au nord-ouest du Pakistan, tuant 100 personnes, essentiellement des femmes et en blessant 200 autres.
    Selon le correspondant de la chaîne qatarie AlJazira, les Talibans ont souligné que leur mouvement s’est engagé à ne pas prendre les civils pour cibles.
    almanar

    Il faut garder en tête que tuer des civils est une logique d’état, je ne pense pas qu’un être humain décide de tuer des tas de civils pour faire pression sur un gouvernement, encore moins ses propres concitoyens.

    Il n’y a qu’un état pour faire cela, nous le savons tous.
    Si quelqu’un en veut à un gouvernement, il tue les forces de l’ordre, les représentants de l’état, les politiques, mais en aucun cas, il massacrera des civils.

    Iriez vous tuer des français pour lutter contre sarkozy ?
    Bien évidement non, alors pourquoi des pakistanais ou des irakiens le feraient ?

    Il faut se souvenir que ” le général Mirza Aslam Beik, a accusé la société de sécurité privée américaine de l’assassinat de Bhutto et Hariri de sur les ondes de la radio pakistanaise « Wakt ».

    Selon le général Aslam Beik, le gouvernement pakistanais avait permis à Blackwater, utilisée par la CIA pour exécuter divers attentats, de s’installer dans les villes principales comme Islamabad, Rawalpindi, Peshawar et Quetta.source

    L’affaire de Karachi nous apprend également que les groupes islamistes sont instrumentalisés par les services secrets,mais pensons surtout à la DRS en Algérie, ou le temps passant, nous avons accumulé pas mal de témoignage sur les liens plus que troubles entre le GIA et et la sureté algérienne.
    Lisez ce qui suit, c’est très clair :

    ” Quand avez-vous été convaincu qu’il ne s’agissait plus seulement de manipuler les groupes radicaux pour mieux les contrôler?
    Début 1992, le DRS (Département du renseignement et de la sécurité, l’appellation de la SM depuis 1990, ndlr) a tout fait pour que ces groupes se multiplient : arrestations tous azimuts, torture systématique … L’idée de nos chefs était de les fédérer pour produire une violence contrôlée et maîtrisable. Il s’agissait de justifier a posteriori l’annulation des élections et de terroriser la société civile pour la forcer» se ranger derrière l’armée. Après le coup d’Etat, une liste noire de personnalités civiles menacées de mort a d’ailleurs été fabriquée sur ordre de Smaïl et attribuée aux islamistes. Ca a marché:de nombreux intellectuels se croyant menacés de mort deviendront des partisans acharnés du tout-sécuritaire. Mais, dès le deuxième trimestre 1992, ce travail a abouti au chaos. Il exigeait un secret absolu, donc des officiers sûrs, et une parfaite coordination entre les services du DRS chargés de contrôler ces groupes. Or, à cause du cloisonnement, les agents de différents services se faisaient la guerre. Il devenait impossible de distinguer entre agents retournés et agents doubles. Sur le terrain, on ne savait plus qui était qui. Des responsables militaires, dont le colonel Tartag, me demandaient souvent de relâcher tel individu arrêté car il travaillait avec eux. Ayant carte blanche. Les forces de sécurité sont par ailleurs allées si loin dans la sauvagerie qu’elles ont poussé des milliers déjeunes à monter au maquis. C’était une politique suicidaire pour le pays.

    Le DRS a-t-il une responsabilité dans la création des GIA (Groupes islamiques armés)?
    Il ne s’agit pas de responsabilité, car j’affirme – et j’en ai été témoin – que le DRS en est le concepteur. Ces groupes ont été dotés de véhicules militaires, de moyens de télécommunications, sans oublier les communiqués que rédigeaient des officiers du DRS, les casemates construites parles militaires lors de la mise en place des futurs maquis. Cette stratégie répondait au «plan d’action» du général Nezzar, concocté par les généraux Belkheir, Touati et Taright et exécuté par les chefs du DRS avec la bénédiction du général Mohammed Lamari (Le chef d’état-major, ndlr). C’est au cours d’une deuxième phase, entre 1993 et 1994, que les GlA made in DRS se sont multipliés pour terroriser la population et liquider dans une guerre féroce tous les groupes armés qui restaient plus ou moins autonomes. Les émirs qui siégeaient dans les casernes de Ben-Aknoun ou de Blida n’avaient aucun mal à recruter de jeunes chômeurs naïfs et révoltés par la répression. Mais, jusque-là, le GIA n’était pas complètement contrôlé par les services. Cela a changé après l’arrivée de Djamel Zitouni à la tête du GIA, fin 1994. Car Zitouni avait été «recruté» début 1993 dans un camp du Sud où il était détenu. Une troisième phase de la guerre a commencé mi-1996. Les généraux ont continué à utiliser la violence des GIA et des milices pour asseoir leur pouvoir par la terreur et pour gérer leurs conflits. C’est la période des massacres “. algeria-watch

    C’est énorme mais c’est vrai, et ces méthodes sont celles de tout les services secrets de part le monde.

    Il n’y a que l’État qui tue des civils, c’est une logique d’état et en aucun cas celle d’un quelconque groupe en conflit avec l’Autorité.

    Et c’est ce qui c’est passé à Peshawar.Les américains sont responsables.Même si cette expression est galvaudé, c’est la réalité.
    pakistan_ethnic_80


    votre commentaire
  • Le frère d'Hamid Karzaï lié à la CIA?

    Par Oliver Abitbol, publié le 30/10/2009 16:09 - mis à jour le 30/10/2009 17:09

    La révélation du quotidien New York Times soulève des interrogations de fond sur la stratégie militaire américaine en Afghanistan. Les relations d'Ahmed Wali Karzaï avec la CIA lui auraient permis de jouir d'une immunité totale, à l'abri des chasseurs de narcotrafiquants.

    "Si vous cherchez Mère Teresa, vous ne la trouverez pas en Afghanistan." C'est par cet aphorisme qui en dit long sur la probité et l'intégrité de la classe dirigeante afghane, qu'un ancien officier de la C.I.A. ironise à propos de la situation dans le pays, alors que le New York Times rapporte mercredi 28 octobre, qu'Ahmed Wali Karzaï, frère de l'actuel Président afghan serait soupçonné de travailler pour la C.I.A..

    Ahmed Walli (à froite), frère du président contesté Hamid Karzaï, le 16 août 2009. Il est suspecté d'avoir financé la fabrication de plusieurs centaines de milliers de bulletins de vote truqués au profit de son frère.

    AFP PHOTO/Banaras KHAN

    Ahmed Walli (à froite), frère du président contesté Hamid Karzaï, le 16 août 2009. Il est suspecté d'avoir financé la fabrication de plusieurs centaines de milliers de bulletins de vote truqués au profit de son frère.

    Selon le quotidien américain, l'agence de renseignement rémunère Ahmed Wali Karzaï pour une variété de services, notamment pour son aide dans le recrutement d'une force paramilitaire opérant sous le contrôle de la C.I.A..

    Cette révélation soulève des interrogations de fond sur la stratégie militaire américaine en Afghanistan. Présents dans le pays depuis 2001 au sein de la coalition, les Etats-Unis sont les principaux pourvoyeurs de troupes.

    Cependant, ils peinent à mettre fin à la rébellion des taliban. Or, en apportant son soutien à Ahmed Wali Karzaï, figure la plus influente dans le sud du pays, certains officiels américains estiment que la CIA a empêché l'armée américaine d'établir un pouvoir centralisé fort autour de Kaboul, en vue d'un futur retrait d'Afghanistan.

    Par ailleurs, cette révélation discrédite encore un peu plus le Président Karzaï, en crise de popularité, confortant l'image de "pantin américain" défendue par la propagande talibane depuis son élection en 2004.

    Suspecté d'avoir financé la fabrication de plusieurs centaines de milliers de bulletins de vote truqués au profit de son frère, Ahmed Wali Karzaï serait aussi l'un des trafiquants de drogue les plus importants du pays.


    votre commentaire
  • En désaccord sur l'Afghanistan, un diplomate US démissionne

     

    "L'onde de choc causée par sa démission s'est propagée jusqu'à la Maison-Blanche", écrit le quotidien américain. Matthew Hoh, ex-capitaine des marines devenu diplomate, a démissionné le 10 septembre. Depuis juillet, il était le principal représentant des Etats-Unis dans la province afghane de Zabul, un
    bastion taliban. "Je ne comprend plus, je n'ai plus confiance dans les objectifs poursuivis par les Etats-Unis en Afghanistan", a-t-il justifié. C'est la première démission de ce type officiellement enregistrée aux Etats-Unis.


    votre commentaire
  • Les australiens "filent à l'Anglaise"

    Les afghans doivent se marrer, et ils ont raison....

    Le ministre australien de la Défense espère retirer au plus vite les 1500 hommes engagés en Afghanistan, malgré la demande de renforts du général McChrystal.


    Soldats australiens le 17 février 2007 en Afghanistan

    Soldats australiens le 17 février 2007 en Afghanistan (AFP Shah Marai)

    Le ministre australien de la Défense John Faulkner a déclaré mercredi à Sydney qu'il espérait que l'Australie allait pouvoir mettre fin le plus vite possible à ses opérations en Afghanistan, bien que les USA et l'Otan veulent y envoyer des renforts.

    «J'ai effectivement demandé aux Forces de défense australiennes leur avis sur la façon de garantir que nous mettions fin à ce rôle et à cette responsabilité importants, efficacement mais dans le plus court délai possible», a déclaré le ministre à la radio australienne ABC.

    L'Australie compte environ 1500 soldats en Afghanistan et aucune date n'a pour l'heure été fixée pour leur retrait. John Faulkner a admis que cette décision allait entraver les efforts du général américain Stanley McChrystal, commandant en chef des forces américaines et de l'Otan en Afghanistan.

    Le général McChrystal a averti en septembre que la guerre en Afghanistan pourrait être perdue d'ici un an faute de renforts importants pour combattre les insurgés talibans, chassés du pouvoir lors de l'invasion américaine de 2001, qui avait suivi les attentats du 11-Septembre.


    votre commentaire
  • GUERRE ET "PAIE"

     

    PARIS - Les Italiens ont-ils payé les talibans pour se préserver d'attaques en Afghanistan ? Des informations du Times, démenties officiellement, ont semé le trouble jeudi en France car ces pratiques pourraient expliquer la mort de 10 soldats dans une embuscade, en août 2008.


    AFP/Archives/Shah Marai

    Soldats français en Afghanistan le 21 mai 2008

    La France et l'Italie ont fermement démenti jeudi les affirmations du quotidien britannique.

    Selon The Times, les services secrets italiens auraient versé des dizaines de milliers de dollars aux commandants talibans et à des chefs de guerre locaux pour maintenir en paix la région de Saroubi, dont les militaires italiens avaient la responsabilité avant d'être remplacés par les Français.

    Pas informés de ces pratiques, les Français auraient eu une perception erronée, sous-évaluée, du risque dans la zone. Et un mois après en avoir pris le contrôle sécuritaire, dix d'entre eux périssaient à 50 km de Kaboul, lors d'une attaque de talibans, suscitant une immense émotion en France.

    Le journal, qui cite des responsables militaires occidentaux, établit un lien direct entre les paiements aux talibans, l'ignorance par les Français de ces versements, et la mort des soldats français.


    AFP/Archives/Michel Euler

    Cérémonie nationale le 21 août 2008 à Paris en hommage aux soldats français tués en Afghanistan

    A Paris, le porte-parole de l'état-major des armées, l'amiral Christophe Prazuck, a assuré jeudi "ne disposer d'aucun élément permettant de confirmer ces informations". Il les a jugées "non fondées", tandis que l'Otan à Kaboul déclarait ne pas être au courant.

    Le gouvernement italien a, lui aussi, qualifié ces allégations de "totalement infondées".

    "Le gouvernement Berlusconi n'a jamais autorisé ni consenti aucune forme de paiement d'argent aux membres de l'insurrection talibane en Afghanistan, et n'a pas connaissance d'initiatives de ce type du gouvernement précédent", a indiqué la présidence du Conseil italien dans un communiqué.

    "Il suffit de rappeler que dans la première moitié de l'année 2008, les contingents italiens déployés en Afghanistan ont subi de nombreuses attaques, dont une spécifiquement dans la zone du district de Saroubi, le 13 février 2008", qui a coûté la vie à un officier, a-t-il ajouté.

    Le Times fait cependant état d'une démarche diplomatique, en juin 2008, de l'ambassadeur américain à Rome, à la suite d'allégations sur des paiements italiens aux talibans.


    AFP/Archives/Tiziana Fabi

    Hommage le 18 septembre 2009 à Rome à des soldats italiens tués en Afghanistan

    A Kaboul, un haut gradé afghan a assuré jeudi à l'AFP que "beaucoup de pays de l'Otan", dont l'Italie, payent les insurgés pour que leurs soldats ne soient pas attaqués. Cette pratique est selon lui répandue à grande échelle, sauf chez les Britanniques et les Américains.

    En France, l'opposition socialiste a immédiatement appelé le gouvernement à s'expliquer: "C'est très grave si c'est exact et je demande tout de suite que le ministre de la Défense (Hervé Morin) vienne dans les prochains jours devant la commission de la Défense pour expliquer et nous dire ce qu'il a comme informations", a déclaré Jean-Marc Ayrault, chef du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

    Depuis le début de son engagement en Afghanistan en 2001, la France a perdu 36 soldats. Environ 3.000 militaires français y sont actuellement engagés.

    Joël Le Pahun, le père d'un des dix soldats tués dans l'embuscade d'août 2008, a confié à la radio RTL que ces informations constituaient "un coup de massue". "Ca ajoute encore de la douleur à la douleur. Ca rouvre une plaie qui n?est toujours pas fermée", a-t-il dit.

    "Si effectivement, mais cela toujours au conditionnel, les Italiens ont fait ça, ça ne grandit ni leur armée ni leur gouvernement", a-t-il commenté. "Ca s?appelle de la lâcheté"


    votre commentaire
  • Faire face à une armée moderne

    septembre 18th, 2009 

    pakswaziristan_taliban_fighters

     

    Comment obtenir une non-défaite tactique et remporter une victoire politique et psychologique sur un adversaire militairement plus fort. Par le blog Electrosphère.

    . 

     

    1. Une histoire, une légende

    Une histoire « vendra » et légitimera votre identité, vos motivations et votre combat auprès des populations locales. Ce storytelling s’enracinera profondément dans votre terreau culturel (histoire, société, religion, etc), comportera une forte charge émotionnelle, mythique et conspirationniste et, surtout, clarifiera les rôles: l’ennemi incarne le mal absolu, vous êtes la résistance.


    2. La guerre informationnelle

    Relayez votre combat à travers tous les médias disponibles : télévision, radio, téléphonie mobile et internet (blogs, réseaux sociaux, forums, vidéo/photo en ligne). Photographiez et filmez autant de bavures que possible causées par les forces ennemies, n’hésitez pas à en diffuser des images très crues. Peu à peu, votre adversaire sera perçu – par les médias internationaux, par les organisations internationales, par les ONG et a fortiori par sa propre opinion - comme une puissance rapace voire sanguinaire

    .

    3. Une économie parallèle

    Les revenus provenant de diverses activités illicites (extorsions de fonds, pirateries et trafics) financeront votre insurrection. À défaut d’un budget aussi énorme que celui adverse, vous bénéficierez d’une trésorerie quasi permanente.


    4. La conquête du paysage politique

    Multipliez les alliances avec les notables politiques, ethniques et/ou religieux grâce à un savant dosage de négociation, de coercition et de corruption. Contribuez au renforcement de leur assise locale en échange de leur soutien passif ou actif. Vous disposerez ainsi de sanctuaires régionaux et obligerez votre ennemi à réfléchir à deux fois avant de vous attaquer.


    5. Des microforces irrégulières

    Astucieusement intégrés aux communautés locales, vos combattants s’inspiront mutuellement et innoveront constamment sur les plans tactiques et opérationnels. Leurs nombreuses caches d’armes et de munitions seront dispersées dans vos sanctuaires régionaux. Equipés d’armes légères (fusils d’assaut, fusils à lunette, RPG, MANPADS) et formés à l’improvisation d’engins artisanaux (IED), ils constitueront rapidement des brigades ultra-mobiles ad hoc et opteront le plus souvent pour des tactiques en essaims.


    6. Une guérilla dure

    Vos récurrentes embuscades harcèleront ou enliseront les forces ennemies (bataillons, blindés, aviation légère) dans des environnements complexes (villes, montagnes, marécages, forêts) parfaitement maîtrisés par vos combattants. Vous détruirez leurs voies de ravitaillement, leurs points de ralliement et leurs arrière-gardes. En frappant sévèrement leurs plus fragiles alliés, vous semerez le doute et  causerez peut-être d’importants désengagements dans la coalition adverse.


     

    Grâce à ces six clés de l’insurrection moderne, votre ennemi sera constamment persuadé que sa prochaine grande victoire aura lieu le lendemain. De quoi miner lentement et sûrement son moral, sa stratégie, ses alliances et son budget.


    votre commentaire
  • Mis à Jour le : 25 septembre 2009  17:41
    Huit ans de bourbier afghan, par Gabriel Kolko
    25 septembre 2009

    Durant la période coloniale, les puissances occidentales ont tracé à dessein des Etats sans cohésion - à coup de règles et de crayons rouges agités par des diplomates raturant nerveusement des mappemondes - rassemblant ici des populations hétérogènes, divisant là arbitrairement un peuple par une frontière, et choisissant bien souvent de mettre à la tête de ces puzzles instables une minorité, forcément en situation d’insécurité, et qui n’aurait, pensait-on, d’autre recours que de se tourner vers l’ancienne puissance coloniale pour garantir un pouvoir structurellement contesté et fragile. Ce « modèle », qui n’est pas sans analogie avec celui de l’Europe des dynasties féodales puis aristocratiques - et de ses guerres incessantes - est à l’origine de la plupart des conflits du monde contemporain. Par une ironie amère de l’histoire, les Etats-Unis se sont jetés sans les comprendre au cœur de deux de ces chaudrons hérités de notre inconséquence : l’Irak et l’Afghanistan, où les forces occidentales sont embourbées depuis huit ans. Quelle est la mission de ces armées ? Traquer Ben Laden ? S’il est encore vivant, c’est au Pakistan, pas en Afghanistan. Installer la démocratie, promouvoir le droit des femmes ? Qui pourrait décemment oser affirmer que le droit à l’usage du vernis à ongle - comme aime à le rappeler le Président Sarkozy (*) - sera garanti par les fusils et les bombardements occidentaux ? Combattre les talibans ? Leur lutte traduit d’abord et avant tout le rejet des pachtounes pour l’occupation étrangère et le pouvoir corrompu et tribal de Karzaï. L’historien Gabriel Kolko analyse ici les raisons de l’échec annoncé du corps expéditionnaire occidental en Afghanistan.

    SUITE ICI :

    Huit ans de bourbier afghan, par Gabriel Kolko 


    votre commentaire
  • « Déclaration au peuple américain »

    Dans un message vidéo, adressé au « peuple américain », Oussama Ben Laden a usé d’un ton inhabituel:

    Il est temps de vous libérer de la peur et du terrorisme idéologique des néoconservateurs et du lobby juif, et de vous demander ce qui vous importe le plus : votre propre sécurité ou celle des Israéliens (…) si vous optez pour votre sécurité et choisissez d’arrêter les guerres, nous serons disposés à réagir favorablement à cette option. » Le chef d’al-Qaida, qui a choisi de mettre ses habituelles diatribes politico-religieuses au placard, fait observer aux Américains qu’en élisant Obama, ils n’ont fait que « changer les visages à la Maison-Blanche (…) l’amère vérité, poursuit-il, est que les néoconservateurs continuent à projeter leur ombre pesante sur vous ». Et dans le cas où Washington ne mettrait pas fin à sa guerre en Irak et en Afghanistan, Ben Laden avertit qu’il n’aura « d’autre choix que de poursuivre la guerre d’usure » contre les États-Unis, « sur tous les fronts possibles, de la même manière » que contre l’Union soviétique « pendant dix ans, jusqu’à son démantèlement » !


    votre commentaire
  • A propos de racisme...mais là, tout le monde ferme sa gueule !

     

    Choqué". Rahimullah Samandar répète le mot : "choqué" Le journaliste afghan, président de l'Association indépendante des journalistes d'Afghanistan, ne décolère pas en commentant, à Kaboul, les circonstances de la libération, dans la nuit de mardi 8 à mercredi 9 septembre, de l'envoyé spécial du New York Times. Stephen Farrell était retenu en otage, en compagnie de son fixeur afghan, Sultan Munadi, par des talibans dans un village proche de Kunduz, une des grosses cités du nord du pays.

    <script type="text/javascript">// <![CDATA[ if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')} // ]]></script>
    <script type="text/javascript">// <![CDATA[ init_boite_meme_sujet = function() { if ( "undefined" != typeof MIA && "undefined" != typeof MIA.Ensemble && ("undefined" == typeof MIA.Ensemble.initEventLoaded || !MIA.Ensemble.initEventLoaded) ) { var ensemble_id_defaut = 1191850; var hash_url = window.location.hash; var re = /^#(.*)ens_id=(d+)[^d]*.*$/; var ensemble_id_url = hash_url.replace(re, "$2"); if ( ensemble_id_url && ensemble_id_url != hash_url ) MIA.Ensemble.ensembleId = ensemble_id_url else if ( ensemble_id_defaut ) MIA.Ensemble.ensembleId = ensemble_id_defaut if ( "" != "" ) { MIA.Ensemble.titreBoite = ""; } MIA.Ensemble.initEventLoaded = true; MIA.Ensemble.formaliseBoiteMemeSujet(); } } if ( (pave=document.getElementById('pave_meme_sujet_hidden')) ) pave.style.display = 'none'; if(window.addEventListener ) window.addEventListener('load', init_boite_meme_sujet, false); else window.attachEvent('onload', init_boite_meme_sujet); // ]]></script> <script type="text/javascript">// <![CDATA[ if ( undefined !== MIA.Pub.OAS.events ) { MIA.Pub.OAS.events["pubOAS_middle"] = "pubOAS_middle"; } // ]]></script> <script type="text/javascript">// <![CDATA[ OAS_AD('Frame1') // ]]></script>

    L'assaut déclenché par les forces spéciales britanniques s'est soldé par quatre morts : deux villageois, un soldat britannique et M. Munadi, fauché par une salve de balles alors qu'il prenait la fuite dans l'obscurité aux côtés de M. Farrell. "La responsabilité des forces britanniques dans la mort de notre collègue est écrasante", s'indigne Rahimullah Samandar.

    La communauté journalistique afghane a tenu à exprimer son émotion, jeudi, en rendant un hommage collectif à M. Munadi devant sa tombe au cimetière de Kaboul, avant de se rendre en procession au domicile de sa famille. Fait sans précédent dans les annales médiatiques locales, les journalistes afghans ont publié un texte dénonçant l'attitude de l'OTAN, relevant du "deux poids, deux mesures" selon que la personne à sauver est occidentale ou afghane.

    Stephen Farrell et Sultan Munadi avaient été capturés, samedi 5 septembre, par des talibans locaux alors qu'ils enquêtaient sur un raid aérien meurtrier de l'OTAN perpétré la veille dans un village au sud de Kunduz. Visant deux camions-citernes tombés aux mains d'un groupe rebelle, l'attaque avait coûté la vie, selon les autorités afghanes, à environ 90 personnes - dont de nombreux villageois - et relancé la controverse récurrente en Afghanistan sur les victimes civiles dues aux opérations de l'OTAN. Après avoir interviewé des rescapés à l'hôpital de Kunduz, les deux journalistes du New York Times s'étaient rendus sur le site du drame, dans une zone contrôlée par les talibans, où ils ont pu s'entretenir avec des villageois avant d'être enlevés.

    Dans son blog du New York Times, M. Farrell raconte ses "quatre jours avec les talibans", marqués par des déplacements incessants dans le district de Char Dar, de caches en caches au milieu des champs de riz et de maïs. Il témoigne également des circonstances de son sauvetage par les commandos britanniques, largués par hélicoptère au milieu de la nuit. Sultan Munadi n'a pas échappé aux balles qui fusaient alors en tous sens. Il a été tué alors qu'il criait "Journalistes, journalistes !".

    Selon les médias afghans, la provenance des balles ayant mortellement atteint M. Munadi ne fait guère de doute. "Il a été tué par des tirs britanniques", soutient leur porte-parole, Rahimullah Samandar. Mais ce qui choque le plus les journalistes locaux, c'est que les forces spéciales britanniques aient abandonné le cadavre du fixeur sur place alors qu'elles prenaient aussitôt soin de M. Farrell.

    Négociations en cours

    Cette discrimination réveille chez les Afghans le pénible souvenir des conditions de la libération, en 2007, du journaliste italien Daniele Mastrogiacomo. Il avait été relâché par ses ravisseurs talibans après versement d'une rançon. Son traducteur afghan, Ajmal Naqshbandi, laissé aux mains de ses geôliers, était décapité.


    votre commentaire
  •  

    Ben Laden aussi vivant qu’Elvis Version imprimable Suggérer par mail

    Ben Laden aussi vivant qu’Elvis
    D
    ’abord, cette analyse fascinante du dernier clip d’Oussama ben Laden, faite par le Dr. Neil Krawetz , un chercheur en sécurité informatique bien connu du monde des hackers pour avoir mis au point une technique révélant la moindre altération d’une séquence vidéo.

    Voici ses conclusions, que vous pouvez lire en détails sur son blogue :

    - La vidéo diffusée vendredi dernier est authentique, mais contient au moins six raccords. On peut conclure qu’il y a eu montage.

    - Les seuls éléments d’actualité auxquels ben Laden fait référence surviennent à un moment l’image est figée, et tout juste après une coupure dans la piste audio.

    - La couleur noire de la barbe de ben Laden, normalement poivre-et-sel, a été obtenue grâce à des manipulations de contraste.

    - Les vêtement que porte ben Laden sont exactement les mêmes que ceux qu’il portait dans un clip vidéo diffusé le 29 octobre 2004.

    La conclusion de Neil Krawetz: “Oussama ben Laden est aussi vivant qu’Elvis”. (Un lecteur) m’a proposé une autre analogie intéressante. Oussama est aussi vivant que le gars dans Weekend chez Bernie ", écrit l’analyste.

    votre commentaire
  • Les Etats-Unis poursuivis en justice?

     
    Les Etats-Unis poursuivis en justice?!
    Mohammad Jawad, un des plus jeunes détenus jamais emprisonné à Guantanamo, rentré lundi en Afghanistan, va engager des poursuites en justice contre les Etats-Unis pour obtenir des indemnisations pour ses sept années d'emprisonnement sans jugement, a annoncé son avocat jeudi à Kaboul.
      
    Le jeune homme, emprisonné à l'âge de 12 ans selon sa famille, est arrivé lundi à Kaboul dans un avion militaire américain, une semaine après qu'un juge fédéral eut donné jusqu'au 24 août pour le libérer.
       "La prochaine étape est maintenant de demander aux gouvernements afghan et américain de l'argent pour l'aider à se former et le ramener à la normalité", a déclaré au cours d'une conférence de presse le commandant du corps des Marines américains Eric Montalvo, désigné comme avocat par le département américain de la Défense.
      
    "Si vous privez quelqu'un de liberté pendant sept ans, personne ne va s'en réjouir. Et en plus, ne pas lui donner un quelconque dédommagement - un moyen quel qu'il soit pour le ramener à la civilisation - c'est inacceptable", a ajouté M. Montalvo.
      
    "Il n'y a pas de différence entre être cloîtré à Guantanamo et être libéré dans la jungle sans assistance", a-t-il jugé.
      
     Montalvo a maintenu que son client était âgé de 12 à 15 ans lorsqu'il avait été arrêté. Le Pentagone affirme qu'il avait 16 ou 17 ans lorsqu'il avait été capturé en Afghanistan, accusé d'avoir lancé une grenade sur un convoi américain.
      
    L'avocat a indiqué que le ministre afghan de la Défense Abdul Rahim Wardak avait promis d'aider son client, soulignant que cela ne l'empêcherait pas de "poursuivre le gouvernement américain pour qu'il l'aide dans sa transition" à la vie civile.
      
    Une procédure pour obtenir des compensations sera engagée devant des tribunaux fédéraux américains, mais l'avocat demande aussi une aide immédiate pour les dépenses de nourriture et d'hébergement de son client, motivée par sa situation actuelle - manque d'éducation, famille pauvre, mère veuve.
      
    "Cela ne coûtera pas beaucoup d'argent de l'aider à financer sa vie en Afghanistan. Je crois que c'est une petite somme d'argent qui ferait une énorme différence dans la vie de ce jeune homme", a assuré Montalvo, sans vouloir donner de montant.
      
    "La procédure n'a pas encore été lancée. (...) La nature du litige est quelque chose dont nous devons encore discuter", a-t-il dit.
      
    Après de nombreuses procédures judiciaires, un juge militaire avait rejeté la plupart des éléments à charge présentés par le gouvernement américain contre  Jawad au motif que ses déclarations avaient été recueillies à l'époque par les autorités afghanes sous la torture.
      
    En 2008, un procureur du gouvernement dans ce dossier, Darrel Vandeveld, avait remis sa démission de manière fracassante, en assurant que le système des tribunaux d'exception était injuste et que le dossier de M. Jawad était vide.

    votre commentaire
  • Guantanamo: le jeune Mohammed Jawad renvoyé en Afghanistan

    (AFP) – Il y a 14 heures

    WASHINGTON — Mohammed Jawad, un des plus jeunes détenus de Guantanamo, a été renvoyé lundi par les Etats-Unis vers l'Afghanistan, son pays d'origine, après avoir été libéré par un juge américain le 30 juillet, a annoncé son avocat Jonathan Hafetz dans un communiqué.

    "Mohammed Jawad a été libéré de Guantanamo et renvoyé en Afghanistan (lundi), mettant fin à près de sept ans de détention illégale par les Etats-Unis", a affirmé dans ce communiqué l'Aclu, la puissante organisation américaine de défense des libertés civiles qui défendait le jeune homme.

    Le département américain de la Justice a confirmé cette information dans un communiqué, précisant que "les Etats-Unis ont travaillé en étroite coordination avec le gouvernement afghan pour s'assurer que ce transfert est entouré des mesures de sécurité adéquates, et continueront de consulter le gouvernement afghan concernant Jawad".

    Agé au moment de son arrestation fin 2002 à Kaboul de 12 ans selon le gouvernement afghan, de 16 à 17 selon le Pentagone, Mohammed Jawad était soupçonné par les Etats-Unis d'avoir jeté une grenade sur un convoi militaire américain.

    "La libération de M. Jawad représente une victoire longtemps attendue mais dans le même temps, de nombreux autres prisonniers sont toujours détenus illégalement" à Guantanamo, a déclaré M. Hafetz.


    votre commentaire
  • La situation militaire en Afghanistan se détériore

    Par Reuters, publié le 23/08/2009 à 16:39

    WASHINGTON - Le chef d'état-major interarmes américain, l'amiral Mike Mullen, a jugé dimanche que la situation militaire en Afghanistan se détériorait, les insurgés taliban ayant amélioré leurs tactiques de combat.

    Militaires américains lors d'un combat contre les taliban dans la province du Nouristan, dans l'est de l'Afghanistan. Le chef d'état-major interarmes américain, l'amiral Mike Mullen, estime que la situation militaire en Afghanistan se détériore, les insurgés taliban ayant amélioré leurs tactiques de combat. (Reuters/Oleg Popov)

    Militaires américains lors d'un combat contre les taliban dans la province du Nouristan, dans l'est de l'Afghanistan. Le chef d'état-major interarmes américain, l'amiral Mike Mullen, estime que la situation militaire en Afghanistan se détériore, les insurgés taliban ayant amélioré leurs tactiques de combat. (Reuters/Oleg Popov)

     


    votre commentaire
  • Karzai, la CIA et le trafic de la drogue

    August 21st, 2009 / 

    drogue afghanistanTous en chœur, les médias américains accusent le défunt régime islamique, sans même mentionner que les Talibans – en collaboration avec les Nations unies – avaient imposé avec succès l’interdiction de la culture du pavot en 2000. La production d’opium avait ensuite décliné de 90 % en 2001. En fait, l’augmentation de la culture d’opium a coïncidé avec le déclenchement des opérations militaires sous commandement américain et la chute du régime taliban. Entre les mois d’octobre et décembre 2001, les fermiers ont recommencé à planter du pavot à grande échelle. Le succès du programme d’éradication de la drogue en Afghanistan en l’an 2000 sous les Talibans avait été souligné à la session d’octobre 2001 de l’Assemblée générale des Nations unies. Aucun autre pays membre de l’ONU n’avait pu mettre en oeuvre un programme semblable.
    Sous les Talibans, la prohibition avait en effet causé « le début d’une pénurie d’héroïne en Europe vers la fin de 2001 », comme l’admet l’ONU.

    L’héroïne est un commerce de plusieurs milliards de dollars supporté par des intérêts puissants, qui requiert un flux régulier et sécuritaire de la marchandise. Un des objectifs « cachés » de la guerre était justement de restaurer le trafic de la drogue, parrainé par la CIA, à ses niveaux historiques et d’exercer un contrôle direct sur les routes de la drogue.

    En 2001, sous les Talibans, la production d’opiacés s’élevait à 185 tonnes, pour ensuite grimper à 3400 tonnes en 2002 sous le régime du président Hamid Karzai, marionnette des États-Unis.

    Les Talibans avaient éliminé la culture du pavot

    Tout en soulignant la lutte patriotique de Karzai contre les Talibans, les médias omettent de mentionner qu’il a déjà collaboré avec ces derniers. Il a aussi déjà été à l’emploi d’une pétrolière des États-Unis, UNOCAL. En fait, depuis le milieu des années 1990, Hamid Karzai agissait comme consultant et lobbyiste pour UNOCAL dans ses négociations avec les Talibans.

    Selon le journal saoudien Al-Watan, « Karzai était un agent en sous-main de la Central Intelligence Agency à partir des années 1980. Il collaborait avec la CIA en acheminant de l’aide américaine aux Talibans à partir de 1994, quand les Américains, secrètement et à travers les Pakistanais, supportaient les visées de pouvoir des Talibans. »

    Il est pertinent de rappeler l’histoire du trafic de drogue dans le Croissant d’or, qui est intimement lié aux opérations clandestines de la CIA dans la région.

    l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteel, Kosovo. Là, la drogue est prise en charge par les hommes d’Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA.

    votre commentaire
  • Prisons secrètes de la CIA : une association britannique va poursuivre le gouvernement
    LEMONDE.FR avec AFP | 17.08.09 | 15h27


    'association britannique de défense de prisonniers Reprieve a annoncé lundi 17 août qu'elle allait poursuivre en justice le gouvernement britannique au sujet de la remise en 2004 aux forces américaines de deux terroristes présumés transférés par la suite en Afghanistan.

    Reprieve entend obtenir du gouvernement britannique qu'il rende publics les noms de ces deux hommes, capturés par les Britanniques en Irak en février 2004 et remis aux Américains, avant d'être transférés sur la base aérienne de Bagram, en Afghanistan. Disposer de leur identité permettrait à Reprieve de présenter leur dossier devant un tribunal pour déterminer si leur détention est légale ou non.

    <script language="JavaScript">// <![CDATA[ OAS_AD('Middle1'); // ]]></script>

    L'association pense que les deux hommes sont pakistanais et se prénomment Salah el Din et Saifullah. Mais ces éléments ne sont pas suffisants pour les identifier complètement et retrouver leur famille. Le cabinet d'avocats Leigh Day and Co, œuvrant pour Reprieve, a estimé dans une lettre au ministre britannique de la défense, Bob Ainsworth, que les deux captifs "pourraient bien avoir été torturés ou soumis à des traitements cruels, inhumains ou dégradants".


    votre commentaire
  • Le Pentagone refuse de fournir des informations sur le "Guantanamo afghan"

     

    Le Pentagone refuse de fournir des informations sur le "Guantanamo afghan"

    La puissante Association américaine de défense des libertés civiles (Aclu) a protesté jeudi contre le refus du Pentagone et de la CIA de lui fournir des informations précises concernant les détenus de la prison de Bagram, surnommée le "Guantanamo afghan".
     
    Cette association a assuré dans un communiqué avoir cherché à obtenir "les noms et nationalités" des quelque 600 actuels détenus à Bagram, base militaire américaine à 50 km au nord de Kaboul, ainsi que "depuis combien de temps ils sont détenus, où ils ont été arrêtés et d'autres informations indispensables".
     
    Cette demande a été faite en avril auprès des ministères de la Guerre, de la Justice, du Département d'Etat et des services de renseignement, en vertu de la loi américaine sur la Liberté d'informer (FOIA).
     
    L'Aclu a regretté que le Pentagone ait justifié ce refus par des "raisons de sécurité nationale et des considérations de respect de la vie privée". Il en est de même pour la CIA.
     
    L'organisation a affirmé avoir écrit des lettres aux deux instances pour protester contre leur refus de se conformer à la FOIA.

    "Il existe de fortes inquiétudes que Bagram soit un nouveau Guantanamo, à la différence près que ses prisonniers ont encore moins de droits, pas d'accès à des avocats ou à des tribunaux, et d'après ce qu'on sait, des conditions de détention plus pénibles", a affirmé dans le communiqué Melissa Goodman, une avocate auprès de l'Aclu.

     

    1 commentaire
  • Les USA vont entraîner les troupes géorgiennes pour l'Afghanistan

    14.08.09 | 17h51

    <script language="JavaScript">// <![CDATA[ OAS_AD('Frame1'); // ]]></script>

    Agrandir la taille du texte
    Diminuer la taille du texte
    Imprimer cet article
    Les Etats-Unis vont participer à l'entraînement des troupes géorgiennes avant leur déploiement en Afghanistan, a indiqué vendredi un porte-parole du Pentagone, au risque d'irriter la Russie voisine.

    La Géorgie, ex-république soviétique désireuse de rejoindre l'Otan malgré les protestations de Moscou, s'est engagée en juin dernier à envoyer l'équivalent d'un bataillon en Afghanistan en 2010, soit environ 750 hommes.

    <script language="JavaScript">// <![CDATA[ if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')} // ]]></script>

    Or, "les Etats-Unis vont leur apporter de l'aide en envoyant quelques formateurs du corps des Marines (...) afin de les préparer à leur déploiement au printemps 2010 et pour s'assurer qu'ils sont capables de mener des opérations aux côtés des partenaires de l'Isaf", les forces de sécurité de l'Otan en Afghanistan, a expliqué le porte-parole, Bryan Whitman.

    Ce programme ne concerne que l'entraînement des soldats géorgiens appelés à combattre en Afghanistan, et ne prévoit aucune autre assistance militaire américaine, a précisé le Pentagone, dans un visible souci de rassurer Moscou.

    Quelque 2.000 soldats géorgiens étaient présents en Irak depuis août 2003, avant de brusquement partir en août dernier pour aller prêter main forte aux troupes de Tbilissi engagées dans des combats avec l'armée russe dans la république séparatiste d'Ossétie du Sud.

    Les Etats-Unis entraînaient jusqu'alors les troupes géorgiennes pour l'Irak, mais ce programme d'assistance avait cessé avec la guerre-éclair en Ossétie du Sud, soldée par une victoire militaire russe.

    Le bataillon servira sous commandement américain dans la force de l'Otan en Afghanistan, a indiqué vendredi un porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley lors d'un poit presse.

    "Des Marines se rendront en Géorgie à partir du 15 août pour mettre en place un programme d'entraînement qui commencera le 1er septembre pour préparer ce bataillon géorgien à servir en Afghanistan", a ajouté M. Crowley.


    votre commentaire
  • Afghanistan: le flop de la stratégie Sarko

    L'engagement français en Afghanistan relève, pour Juan, d'une stratégie complètement anachronique... voire dangereuse.



    Afghanistan (Army.mil - Flickr - cc)
    Alors candidat à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy avait promis... un désengagement de l'Afghanistan : « Il était certainement utile qu'on les envoie dans la mesure où il y avait un combat contre le terrorisme. Mais la présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive ». Un an plus tard, parvenu à l'Elysée, le monarque nous expliqua le contraire : en février 2008, il fallait renforcer le contingent français aux côtés des forces de l'Otan, pour lutter « pour la paix » et combattre « les barbares ». Un petit millier d'hommes rejoint alors les troupes sur place. Le 19 août 2008, dix soldats français périssaient dans une embuscade. Nicolas Sarkozy célébrait la mémoire des « combattants de la paix ».

    Samedi dernier, on apprenait qu'un soldat du Régiment d’infanterie de Marine de Vannes, âgé de 22 ans, avait été tué dans une embuscade qui coûta la vie à 5 autres militaires étrangers. Le communiqué de la présidence française prit des accents bushistes : « Le chef de l’État a une nouvelle fois condamné avec force les pratiques lâches et barbares des ennemis de la paix en Afghanistan et a réaffirmé la détermination de la France à lutter, aux côtés du peuple afghan, contre l’obscurantisme et le terrorisme ». Trois autres militaires français ont été blessés le 21 juillet. Il n'y a eu que 29 morts français depuis 2011, dont près de la moitié depuis 2 ans...

    Strapontin à l'OTAN

    Il y a quelques mois, la France a rejoint le commandement militaire intégré de l'Otan, après l'avoir quitté en 1966. Le débat sur cette réintégration a été occulté. Sarkozy l'ayant officiellement annoncée sept jours avant le débat parlementaire. Depuis, la Sarkofrance tente de convaincre une opinion française dubitative que ce renforcement signifie rééquilibrage en faveur de l'Europe au sein de l'alliance atlantique. Le 30 juillet dernier, un officier français s'est ainsi trouvé nommé au poste de Commandant suprême allié de la Transformation à Norfolk, l'un des deux strapontins promis aux Français pour leur ralliement. L'Elysée a le communiqué triomphant : « Cette nomination, après celle du général Philippe Stolz au poste de Commandant de l’état-major des forces interarmées le 20 juillet dernier, confirme le renforcement du rôle de l'Europe au sein de l'Alliance, qui était au cœur de la décision de la France de reprendre toute sa place dans la structure de commandement de l'OTAN ».

    Rupture consommée avec le monde arabe?

    Mardi 4 août, le numéro 2 d'Al-Qaida a nommément visé la France. La Sarkofrance est la cible. Ayman Al-Zawahiri s'en est pris aux polémiques françaises sur le port du voile et la burqa : « La France prétend être un pays laïque alors que son coeur est plein de haine pour les musulmans ». D'après un récent rapport, la police française n'a recensé que 367 burqa. Pas de quoi fouetter un chat. Pourtant, le sujet, utilement symbolique, est pris en exemple par les fondamentalistes.

    Nicolas Sarkozy avait tenté de solidifier nos relations au Moyen-Orient. Mais l'Union Méditerranéenne s'est brisée sur la guerre à Gaza. Retour au point de départ ?

    Au Royaume Uni, un rapport critique de la commission des affaires étrangères de la chambre des Communes est sorti ces derniers jours. La stratégie britannique, mise en oeuvre par Tony Blair depuis les attentats du 11 septembre, est sévèrement tâclée. Nos voisins s'aperçoivent de l'enlisement afghan.

    La Sarkofrance reste anachronique.


    Samedi 08 Août 2009
    Juan - Blogueur associé
    Lu 4259 fois

    Source :
    http://www.marianne2.fr

    votre commentaire

  • Afghanistan : une guerre contre la population

    Durant le week-end des 2 et 3 août, neuf soldats des troupes de l’Otan, dont un soldat français, sont morts en Afghanistan dans des combats les opposant à des groupes de talibans.
    (JPG)

    Ces morts rappellent que le pays subit une véritable guerre depuis huit ans, à laquelle participent plus de 90 000 soldats, essentiellement américains, britanniques et allemands et près de 3 000 français.

    Cette guerre, qui a déjà fait plus de 1 200 morts parmi les troupes internationales, s’est intensifiée à l’approche des élections prévues pour le 20 août. Car les talibans, qui dirigeaient le pays de 1996 jusqu’à l’intervention militaire de l’Otan en 2001, veulent perturber les élections et surtout montrer qu’ils représentent une force de plus en plus active.

    Mais c’est d’abord la population afghane qui est victime de cette guerre. D’après les chiffres de l’ONU, le nombre de victimes civiles a augmenté de 24 % au premier semestre de 2009 par rapport au même semestre de 2008. Depuis le mois de janvier 2009, il y a eu plus de mille morts afghans, essentiellement tués par les armées étrangères, notamment lors des bombardements aériens. En plus des morts et des blessés, toutes les destructions dues à la guerre accentuent la misère et les souffrances de la population.

    Les grandes puissances justifient leur intervention par leur volonté de combattre « l’obscurantisme et le terrorisme », comme vient de le répéter Sarkozy. Mais ce ne sont que des mots. Une commission du Parlement britannique l’a reconnu elle-même en avouant que « l’effort international, en Afghanistan, a donné beaucoup moins de résultats que promis » !

    En réalité, le peuple afghan se retrouve pris en tenailles entre les troupes des différents seigneurs de guerre, alliés aux intégristes talibans qui veulent lui imposer leur dictature religieuse, et un gouvernement, mis en place par les grandes puissances, qui se révèle tout aussi dictatorial et particulièrement corrompu.

    Dans une interview parue le 3 août, le ministre des Affaires étrangères, Kouchner, expliquait lui-même à propos de l’aide internationale versée au pays : « Pour le moment on sait où ne passe pas l’argent, c’est-à-dire qu’il en arrive encore trop peu à la population ». Une façon bien timide de reconnaître l’importance de la corruption. Et dans la même interview, il ajoutait : « Bien entendu, il faut négocier avec les talibans ». Il faisait ainsi écho aux paroles de son homologue britannique qui, lui, se disait prêt à discuter avec ceux qui voulaient seulement « imposer la loi islamique localement ».

    C’est dire que l’intervention militaire internationale, qui vise seulement à assurer la stabilité d’une région où des intérêts des grandes puissances sont en jeu, n’apporte en fait à la population afghane que des morts et des destructions, et en prime continue encore à renforcer les forces réactionnaires qu’elle prétend combattre.


    votre commentaire
  • C'est pas gagné !

    KABOUL - Près de la moitié de l'Afghanistan vit sous la menace d'attaques "islamistes" et certains secteurs sont sous le contrôle de" l'ennemi", selon une carte confidentielle dressée par le gouvernement de Kaboul et dont Reuters a obtenu une copie.

    L'AFGHANISTAN SOUS LA MENACE

    L'AFGHANISTAN SOUS LA MENACE

    A deux semaines des élections présidentielle et provinciales, près de huit ans après l'intervention internationale pour chasser les taliban, ce document montre que 133 des 356 districts du pays sont jugés zones à haut risque et que treize sont considérés comme étant aux mains des insurgés.

    Cette carte, frappée des tampons du ministère afghan de l'Intérieur, de l'armée afghane et du département des Nations unies chargé de la sécurité, porte la date du 23 avril 2009, avant même que les insurgés n'intensifient leurs opérations à l'approche des élections du 20 août.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique