• Libye : Des mercenaires biélorusses combattraient aux côtés de Kadhafi

    Des centaines de mercenaires biélorusses aideraient le régime de Mouammar Kadhafi à faire face aux frappes de l'OTAN, écrit mercredi le quotidien populaire russe Komsomolskaïa Pravda. Ces militaires, dont la plupart sont d'anciens membres de la 334e unité des forces d'élite biélorusses, ont tous conclu des contrats individuels et sont payés par le régime libyen, écrit le journal, citant des sources au sein de l'état-major biélorusse.

    Parmi eux, il y a des hommes chargés de l'exploitation et de l'entretien des équipements militaires, des conseillers et instructeurs, ainsi que des représentants du renseignement militaire, selon la même source. Une grande partie du matériel militaire libyen est de conception russe et soviétique, et les Biélorusses en connaissent le fonctionnement. L'un des ces mercenaires, contacté au téléphone par le journal, a raconté que son salaire s'élevait à 3.000 dollars par mois et a confirmé qu'il y avait plusieurs centaines de militaires biélorusses en Libye.

    Selon lui, ces hommes ne prennent pas part aux combats, mais sont présents sur la ligne du front. Nombre d'entre eux ont combattu en Afghanistan à l'époque soviétique ou appartenaient aux troupes d'élite. Régulièrement dénoncée par les opposants en lutte armée contre le régime du colonel Kadhafi, la présence en Libye de mercenaires, notamment africains, a été confirmée, mais le nombre de ces hommes armés fait l'objet d'évaluations différentes.

    Source du texte : LE MONDE.FR


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  • Libye : démocrates ou djihadistes ?

    Publié par Bernard Lugan 

    Carte des combats entre forces loyalistes et insurgés, et bombardements de la coalition occidentale © RT.com

    Avant d’intervenir militairement en Libye, peut-être eut-il été sage de s’interroger sur la véritable nature des insurgés et du CNT (Conseil national de transition) qui les fédère.
    Un rafale français © RT.com

    Un rafale français © RT.com

    Un rapport[1] présenté en 2007 devant la prestigieuse académie militaire de West Point aux États-Unis, nous apprend en effet que la Cyrénaïque, épicentre de la révolte contre le colonel Kadhafi, fut un des principaux foyers de recrutement des combattants islamistes engagés en Irak. Des documents saisis à Sinja, le long de la frontière syrienne au mois d’octobre 2007 et qui contiennent une liste de 600 combattants membres d’Al Qu’aida ou se réclamant de cette nébuleuse, indiquent ainsi que 112 d’entre eux étaient Libyens, les trois-quarts originaires de Cyrénaïque.

    Cette région présentant la particularité d’abriter une importante densité de djihadistes, la question primordiale était donc de savoir quels liens éventuels ces derniers entretiennent avec les insurgés et avec le CNT. Cette interrogation était d’autant plus légitime que les noms de plusieurs des 30 membres de cet organisme sont tenus secrets, officiellement pour des raisons de « sécurité ». N’eut-il donc pas été prudent d’attendre d’avoir les réponses à ces questions avant de reconnaître le CNT comme seul et unique représentant du « peuple libyen » insolitement ramené par Nicolas Sarkozy à ses seules composantes cyrénaïques ?

    Carte des combats entre forces loyalistes et insurgés, et bombardements de la coalition occidentale © RT.com

    Carte des combats entre forces loyalistes et insurgés, et bombardements de la coalition occidentale © RT.com

    Un minimum de culture historique aurait de plus permis de savoir que la Cyrénaïque a une tradition islamiste ancienne remontant à l’époque de la confrérie sénoussiste et que la région a toujours été en conflit tribalo-religieux avec la Tripolitaine. Depuis sa prise de pouvoir en 1969, le colonel Kadhafi a eu du mal à s’y imposer et les fondamentalistes qui y sont légion l’ont toujours considéré comme une sorte de Nasser libyen, ce qui, pour eux est le comble de l’abomination. Les militants islamistes et notamment ceux se revendiquant de la nébuleuse al Qu’aida combattent en effet tous les États musulmans, en premier lieu ceux qui peuvent avoir une coloration nationaliste, car, à leurs yeux, ils empêchent la reconstitution du califat transnational auquel ils aspirent.

    Troupes insurgées à Tobrouk © RT.com

    Troupes insurgées à Tobrouk © RT.com

    Les États-Unis et la Grande Bretagne ont, hier, soutenu les Frères musulmans contre le colonel Nasser ; aujourd’hui, rejoints par la France, ils cherchent à faire tomber Kadhafi. Il ne reste donc qu’à espérer que cela ne se fera pas au profit de la Jama-ah al-libiyah al-muqatilah ou Groupes armés libyens (Libyan Islamic Fighting Groups – LIFG), organisation s’étant déclarée en 2007 comme la branche locale d’al Qu’aida avant de s’affilier à Aqmi (al Qu’aida au Maghreb islamique). L’inquiétude est légitime car la LIFG recrute au sein des alliances tribales de Cyrénaïque auxquelles appartiennent également les membres du CNT.

    A l’issue de cette guerre déclenchée hâtivement et quoiqu’il puisse advenir du colonel Kadhafi, qu’il soit tué ou qu’il parte pour l’exil, comment s’organisera la Libye de demain ? La Tripolitaine et la Cyrénaïque se combattront-elles, se partageront-elles le pouvoir ou bien l’une l’emportera t-elle sur l’autre ?

    Le pire n’est certes jamais certain, mais gouverner étant prévoir, nous aimerions pouvoir croire que les autorités françaises ont véritablement pris en compte l’hypothèse de l’apparition de guerres tribales et claniques, comme en Somalie. Ont-elles également bien évalué le risque islamiste en Cyrénaïque, éventualité qui ouvrirait un espace inespéré pour Aqmi qui prospère déjà plus au sud dans la région du Sahel ? Il est permis d’en douter tant cette guerre aux motifs officiellement éthiques apparaît à la fois improvisée et sans but réel.

    Bernard Lugan
    www.bernard-lugan.com


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  • Libye : Les Etats-Unis prolongent les frappes aériennes

    Les États-Unis ont acquiescé à une demande de l'OTAN pour le prolongement de 48 heures de leur participation aux frappes aériennes en Libye.

    De leur côté, des membres du Congrès américain ont invité, dimanche, les alliés à en connaître davantage au sujet des rebelles qui combattent Mouammar Kadhafi avant de leur fournir des armes.


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  • CIA, réseaux sociaux et manipulation médiatiques

    Plusieurs éléments amènent à se poser des questions quant au caractère "spontané" des dites révolutions, d'autant plus qu'on a déjà connu les pseudos révolutions « orange » et « roses » etc. en Europe de l'Est et dans le Caucase il y a peu. Maintenant c’est en Syrie, bientôt ce sera au Yemen. On peut même se demander si Facbook et Twitter n'ont pas été créés rien que pour manipuler l'opinion à l'échelle mondiale, et bien sûr, pour récolter un maximum de renseignements sur un maximum de gens ainsi que les relations qui existent entre eux....

     

     

    article lié ici


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  • Farrakhan avertit Obama et soutient Kadhafi


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  • Vers la cission de la Lybie

    AFP
    01/04/2011 

    Les "rebelles" libyens sont prêts à respecter un cessez-le-feu à condition que les forces de Mouammar Kadhafi suspendent leur offensive contre les villes tenues par les insurgés, a déclaré le chef de l'organe représentatif des insurgés, Moustapha Abdeljalil, lors d'une conférence de presse à Benghazi

    Le chef du CNT s'exprimait peu après une rencontre avec l'envoyé spécial de l'ONU en Libye, le Jordanien Abdel Ilah Khatib. Ced ernier a de son côté expliqué que la question d'un éventuel cessez-le-feu entre rebelles et forces loyalistes avait été abordée lors des discussions qu'il a eues avec les responsables de la rébellion. "Notre principal objectif est d'obtenir un cessez-le-feu durable", a-t-il déclaré lors d'une interview à la chaîne qatarie Al-Jazira.

    Les grandes puissances occidentales cherchent une solution politique plutôt que militaire au conflit en Libye, qui a éclaté le 15 février avec les premières manifestations en faveur de la démocratie à Benghazi (1.000 km à l'est de Tripoli). Le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle a ainsi estimé vendredi que le conflit en Libye ne pourrait pas être résolu par les armes. Il a appelé Mouammar Kadhafi, dont les troupes ont regagné du terrain malgré les frappes aériennes, à un cessez-le-feu.


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  • L'uranium appauvri - Un Sale Petit Secret


    L'uranium appauvri - Un Sale Petit Secret por Sante-Naturelle


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  •  

    Missiles cruise à l’uranium appauvri sur la Libye.


    RT: uranium appauvri pour la guerre en Libye ? por hussardelamort


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  • Libye : Obama aurait autorisé des opérations secrètes de la CIA

    Selon l'agence Reuters, le président américain Barack Obama a signé au cours des deux ou trois dernières semaines un décret confidentiel autorisant des opérations secrètes de la CIA en Libye pour soutenir les insurgés, ont déclaré ce mercredi quatre responsables américains à Reuters. La CIA et la Maison-Blanche ont refusé de réagir à ce sujet.


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  • Libye : l'Otan admet que l'opposition serait infiltrée par Al-Qaïda

     

    Le commandant de l'Alliance atlantique en Europe explique que les services de renseignements font état de "signes" d'une présence du réseau terroriste parmi le Conseil national de transition.

    Rebelle libyen avec le Coran.jpg

    Depuis le début de l'insurrection en Libye, Mouammar Kadhafi accuse Al-Qaïda et Oussama ben Laden. Il a ainsi affirmé à plusieurs reprises que le réseau terroriste manipule les insurgés. Ce mardi, James Stavridis, le commandant des forces de l'Otan en Europe, a en partie confirmé ces affirmations.

    Lors d'une audition devant le Sénat américain, il a en effet expliqué que des informations du renseignement évoquaient les signes d'une présence d'Al Qaïda, voire du Hezbollah libanais, parmi l'opposition libyenne. Il  a néanmoins tempéré en soulignant qu'il ne disposait pas "de détails suffisants" pour dire si cette présence était "significative ou non".

    James Stavridis a également expliqué que la coalition internationale continuait d'examiner de près la composition de la rébellion. Il a précisé que la direction du Conseil national de transition, en place à Benghazi et reconnu pour l'instant par la France et le Qatar, semblait être composée "d'hommes et de femmes responsables".

    Sources du texte : TF1

    Cette information, qui fut pour la première fois diffusée en France sur Theatrum Belli le 26 mars puis par Jean-Dominique Merchet le lendemain n'a pas trouvé beaucoup d'échos dans les médias nationaux.

    De son coté, la France est prête à discuter avec ses alliés d'une aide militaire aux rebelles, déclare Alain Juppé, tout en soulignant que ce n'était pas prévu par les récentes résolutions de l'Onu sur ce pays.

    note Webrunner : info ou intox ??? virer Kadhafi puis s'en prendre aux "rebelles" soit disant infiltrés par Al-Quaïda pour induire une guerre permanente , justifier une intervention armée terrestre de l'Otan (donc des USA ) afin de faire main basse sur les champs pétrolifères...Pas mal non ?

    la preuve ici : http://www.20minutes.fr/article/697361/monde-la-libye-direct-londres-exclut-non-plus-armer-rebelles-libyens

    Procurer des armes à son futur ennemi afin de justifier ensuite une intervention armée de l'OTAN.


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  • Pétrole : les rebelles libyens vont relancer les exportations


    Crédits photo : FINBARR O'REILLY/REUTERS

    Un accord a été signé avec le Qatar qui commercialisera, a priori dès la semaine prochaine, la grosse centaine de milliers de barils produits quotidiennement par les puits contrôlés par l'insurrection.

    Alors que les alliés appuient par des frappes aériennes l'avancée des rebelles libyens dans l'ouest du pays, l'organe politique qui les représentant a annoncé dimanche qu'il allait reprendre les exportations de pétrole. La rébellion a en effet mis la main sur une partie des puits de pétrole du pays. «Nous produisons environ 100.000 à 130.000 barils par jour et nous pouvons facilement augmenter ce rythme jusqu'à 300.000 barils par jour», a déclaré Ali Tarhoni, représentant des rebelles en charge des questions économiques, financières et pétrolières, lors d'une conférence de presse à Benghazi, dans l'est de la Libye. Il s'est dit confiant dans la capacité des installations de l'Est de fonctionner pour l'instant sans main-d'oeuvre étrangère, beaucoup d'employés étrangers ayant été évacués depuis le début le 15 février de l'insurrection contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi.

    Un accord a été signé avec le Qatar qui se chargera de la commercialisation du brut. «La prochaine expédition de pétrole aura lieu dans moins d'une semaine», a précisé Ali Tahroni. «Nous avons contacté la compagnie pétrolière du Qatar et ils ont accepté de prendre tout le pétrole que nous exportons et de le mettre sur le marché pour nous», a-t-il dit, en référence à Qatar Petroleum (QP), compagnie publique de ce petit pays du Golfe riche en gaz et en pétrole. «Nous avons un compte séquestre (...) et l'argent sera déposé sur ce compte, et comme cela il n'y a pas d'intermédiaire et nous savons où va l'argent». Le Qatar est le premier et l'un des seul pays arabes à participer activement aux opérations militaires et à avoir déployé des avions dans le ciel libyen.

    Tarhoni a cependant souligné qu'il était actuellement difficile de trouver des compagnies de navigation pour exporter le brut, assurant qu'il y avait de grandes quantités de pétrole à exporter, plus encore avec la reprise par les rebelles des ports pétroliers de Brega et Ras Lanouf. D'autres représentants des rebelles indiquent pour leur part qu'il est difficile de trouver des compagnies d'assurance pour assurer les pétroliers partant des ports contrôlés par les rebelles. 

     

    La France, 2e importateur du pétrole libyen

    La Libye possède les plus grandes réserves connues d'Afrique et elle est quatrième producteur du continent. En temps normal, le pays exporte environ 1,5 million de barils par jour dans le monde. Selon The Economist, la France était en 2010 le 2e importateur mondial de pétrole libyen. Les 205.000 barils importés chaque jour représentaient plus de 15% des importations françaises de brut. L'Italie était elle le premier importateur de pétrole libyen la même année avec 376.000 barils quotidiens.

    Fin février, les grands groupes pétroliers ont cessé leurs activités en Libye. Ltroubles actuels, mais aussi les événements en Syrie et au Yémen, ont par ailleurs conduit à une envolée des cours du brut, notamment la semaine dernière. À Tripoli, la pénurie de carburant tourne au cauchemar pour beaucoup d'habitants: certains ont dû déserter leur lieu de travail alors que d'autres dorment dans des stations-essences dans l'espoir de pouvoir s'approvisionner. La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) avait pourtant affirmé la semaine dernière que la production était encore de 400.000 barils par jour, ce qui suffit normalement à couvrir les besoins intérieurs du pays.

    Une partie des opposants à une intervention en Libye accusait les pays alliés d'être motivés par les ressources en pétrole du pays. Le colonel Kadhafi ne s'est pas privé de porter les mêmes accusations. Ce dernier aurait toutefois privé sa population du tiers des revenus générés par le pétrole depuis des années, d'après des calculs de diplomates américains révélés par WikiLeaks. Le pétrole représente plus de 95% des exportations et 75% du budget de l'Etat libyen.

    (avec AFP)

    note WR : la démocratie est en marche !


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  • Libye : Les Américains veulent fournir des armes aux "insurgés"

    Les États-Unis et leurs alliés sont en train d'étudier la fourniture d'armes à l'opposition libyenne, a rapporté aujourd'hui le Washington Post. 

    Insurgé libyen.jpg

    L'administration du président Barack Obama estime que la résolution de l'ONU qui a autorisé l'intervention internationale contre la Libye est assez "souple" pour permettre une telle aide en matériel, ajoute le journal qui cite des responsables américains et européens non identifiés. 

    Gene Cretz, ambassadeur américain à Tripoli qui est récemment rentré dans son pays, a indiqué que les responsables de l'administration étaient en train d'avoir des discussions sur toutes les options concernant "une aide potentielle que nous pourrions offrir en armes léthales et non léthales". Mais aucune décision n'a été prise, ajoute le quotidien. 

    La France, pour sa part, s'est prononcée pour entraîner et armer les insurgés, selon le Washington Post. L'Egypte, de son côté, fournirait des armes aux rebelles libyens pour combattre les forces du colonel Mouammar Kadhafi malgré l'embargo sur les armes décrété le 26 février par les Nations unies, avait affirmé hier le Wall Street Journal.


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  • Double jeu ? Info ou intox ?

    Libye : Un commandant rebelle admet que ses combattants ont des liens avec Al-Qaïda

    Abdel-Hakim al-Hasidi, le chef des rebelles libyens déclare que des djihadistes qui ont combattu contre les troupes alliées en Irak sont sur la ligne de front contre le régime de Kadhafi.

    Rebelles.jpg

    Dans une interview au journal italien Il Sole 24 Or, M. al-Hasidi a admis qu'il avait recruté "environ 25 hommes" de la région de Derna, dans l'Est de la Libye, pour lutter contre les troupes de la coalition en Irak. Certains d'entre eux, dit-il, sont "aujourd'hui sur les lignes de front dans Adjabiya".

    M. al-Hasidi affirme que ses combattants "sont des patriotes et de bons musulmans, pas des terroristes", mais il a également ajouté que les "membres d'Al-Qaïda sont également de bons musulmans et se battent contre l'envahisseur".

    M. al-Hasidi a admis qu'il avait déjà lutté contre "l'invasion étrangère" en Afghanistan, avant d'être "capturé en 2002 à Peshawar, au Pakistan". Il a ensuite été remis aux États-Unis, puis détenus en Libye avant d'être libéré en 2008.

    Source : THE TELEGRAPH


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  • Libye : "il s'agit maintenant de trouver des solutions politiques, mais là ce n'est plus mon domaine" (CEMA)

    Selon le chef d'état-major français, Edouard Guillaud, l'engagement des forces françaises contre l'armée du colonel Kadhafi durera plusieurs semaines.

    "Je doute que ce soit en jours, je pense que ce sera en semaines, j'espère que ce ne sera pas en mois", a-t-il déclaré. Selon lui, "il n'y aura pas d'enlisement militaire au sens strict du terme car évidemment la solution est politique, comme partout". "Bien évidemment, il s'agit maintenant de trouver des solutions politiques, mais là ce n'est plus mon domaine", a-t-il insisté.

    Les propos de l'amiral Guillaud semblent faire écho à l'analyse de Georges-Henri Bricet des Vallons qui a écrit que la décision présidentielle d'engager les forces armées françaises dans une guerre a été prise avec une "absence totale de vision stratégique"...et de plan politique.


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  • Débarquement prochain d’une force coloniale sur le continent africain (Meyssan)


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  • Rony BRAUMAN : L’intervention en Libye, “un engrenage épouvantable”

    Au troisième jour de l’intervention internationale en Libye, le consensus qui entoure l’action militaire française semble être remis en cause. Dans une interview sur France-Inter (vidéo ci-dessous), Rony Brauman estime que l’”on s’engage dans un engrenage absolument épouvantable”.

    “Ce qui me gêne dans cette opération, c’est qu’on prétend installer la démocratie et un Etat de droit avec des bombardiers (…) ; à chaque fois qu’on a essayé de le faire, non seulement on a échoué mais le remède que’on prétendait apporter était pire que le mal”, dénonce l’ancien président de Médecins sans frontières.

    L’humanitaire cite la guerre en Afghanistan, dans laquelle les Occidendaux sont“déjà enlisés”, et l’intervention de l’ONU en Somalie en 1992 : “Des interventions destinées à prévenir des massacres, j’en ai vu d’autres, elles ont gelé la situation et les massacres qui se sont produits ultérieurement ont été pires”, affirme Rony Brauman.

    Surtout, il s’interroge sur les buts de l’opération, “flous et inatteignables”. “A quel moment on va pouvoir dire ‘mission accomplie’ ? (…) Comme il n’y en a pas (des objectifs), ça n’arrivera pas”, poursuit Rony Brauman.

    Interrogé sur des mesures alternatives, il soutient la diplomatie et le renseignement :“On ne va pas faire la révolution à la place des Libyens, nous ne sommes pas Dieu, nous ne sommes pas tout-puissants”, conclut-il.


    Rony Brauman por franceinter

    Pour le "fun", on peut s''amuser à comparer les propos de Brauman et de Lepen


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  • Pourquoi la France s'est-elle portée à l'avant-garde contre Kadhafi ?

    Aprés que le Conseil de Sécurité de l'ONU ait adopté le 17 mars une résolution sur l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, la France, qui avait pris l'initiative de lancer ce projet de résolution, s'est portée sur le devant de la scène, annonçant que des opérations militaires allaient être entreprises quelques heures après.

    Le 10 mars, la France a été le premier pays à reconnaître le Conseil national libyen établi par l'opposition en Libye. Pourquoi la France s'est-elle portée à l'avant-garde contre Mouammar Kadhafi ?

    Des analystes estiment que si la France a réagi si rapidement sur le problème de la Libye, c'est que Nicolas Sarkozy aime à se montrer « actif », d'autant plus qu'il avait été critiqué d'avoir réagi trop lentement sur les événements en Tunisie et en Egypte. En outre, les élections présidentielles vont avoir lieu d'ici moins d'un an, tandis que sa cote de popularité continue à baisser. M. Sarkozy veut profiter de cette occasion pour réparer son image aux yeux du public.

    « Le gouvernement français a d'abord coupé les ponts avec Kadhafi et reconnu par la suite l'opposition libyenne. Il ne pouvait plus reculer », a estimé Hua Liming, chercheur spécial à l'Institut chinois des Etudes internationales. Cette analyse peut expliquer pourquoi la France a annoncé sur un ton si élevé qu'elle participerait aux opérations militaires en Libye.

    Du point de vue géo-politique, la Libye est très importante pour la France. La France a eu une mainmise pendant un certain temps sur le sud de la Libye. Et cette situation n'a pris fin, que quand la Libye a proclamé son indépendance en 1951.

    Le plus important, ce serait des raisons économiques. Selon le site Internet de l'hebdomadaire américain Time, des entreprises françaises du pétrole ont des investissements de plusieurs milliards de dollars en Libye. La France bénéficierait le plus, si elle pouvait aider les forces armées anti-gouvernementales de ce pays à prendre le pouvoir.

    Source: le Quotidien du Peuple en ligne


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  • Libye :Où est l’horizon stratégique ?

    Notre guerre à la Libye est donc déclarée. "Prestige", "grandeur" retrouvés de notre politique étrangère ? Concours d’aveuglement plutôt quand on se penche sur la faiblesse de l’attelage des coalisés, à la teinte très atlantiste : abstention de l’Allemagne, de la Russie, du Brésil, de la Chine et de l’Inde. Fol retournement surtout contre un régime auquel nous proposions il y a peu nos Rafales à l’exportation. On cherche désespérément la constante. L’unisson des superlatifs cache mal l’absence totale de vision stratégique qui semble avoir présidé à cette décision. Quel est le plan du gouvernement français ? Une campagne de bombardement ? Soit. Conjecturons que la coalition parviendra sans mal à gagner la maîtrise du ciel et à couper les lignes de ravitaillement des forces loyalistes avec un minimum de friction, ce qui est sur le point d’être obtenu. 

    Mirage20.jpg

    Sur le papier, la chose est quasi écrite : ni la flotte de vieux Sukhoï ni la DCA antédiluvienne ne constituent d’obstacles majeurs. Et après ? Les campagnes du Kosovo et d’Irak nous ont appris à quel point les vertus stratégiques de l’Air Land Battle sont limitées.


    Aucune dictature n’est jamais tombée après une campagne de frappes aériennes. L’opération "El Dorado Canyon" menée par les Etats-Unis en 1986 sur la Libye permet d’en juger.

    La zone d’exclusion aérienne est une option tactique, mais où est l’horizon stratégique ? Une telle opération pourrait effectivement entraîner un gel des forces belligérantes et les sanctuariser. Nous aurons gagné un statu quo incertain. Sur quoi pourrait-il déboucher ? Une partition provisoire du pays entre la Tripolitaine, sous contrôle du clan Kadhafi, et la capitale de la Cyrénaïque, Benghazi, où s’affaire une improbable rébellion dépourvue de tout commandement unifié. Et après donc ? Officiellement, il s’agit de permettre aux insurgés de se désenclaver et de reprendre l’initiative.

    On sait que des livraisons d’armes légères via l’Egypte se font déjà depuis plusieurs jours. Mais qui sont ces rebelles ? Quel est le programme du Conseil national de transition ? Gageons là encore que les services français maîtrisent parfaitement les dynamiques politiques et tribales de la rébellion…

    Et après ? Entreprendre une opération au sol, suivie d’une énième séquence de nation building ? Rebâtir l’Etat libyen pour l’adapter aux canons de la mondialisation libérale euraméricaine ? Placer à la tête de la monarchie un Karzaï bis dans la personne d’Idriss II Senoussis ? Cristalliser contre l’envahisseur occidental les forces en présence et faire rebasculer la Jamahiriya dans le terrorisme ? La France et les Etats-Unis assurent qu’un déploiement terrestre n’est absolument pas à l’ordre du jour. La résolution 1973 est néanmoins assez ambiguë pour laisser l’option ouverte. De fait, la destruction, dimanche, autour de Benghazi, de chars de l’armée libyenne, qui ne sont pas des armes antiaériennes, la rend déjà caduque.

    Sans déploiement au sol, la seule option pour se débarrasser définitivement de Kadhafi serait de planifier et d’épauler une offensive de la rébellion d’abord sur les terminaux pétroliers, puis sur Tripoli avec…l’appui de l’aviation et des forces spéciales occidentales.

    La "légitimité morale" d’une telle intervention ne peut en rien fonder sa légitimité stratégique. Tout semble se passer comme si le gouvernement français avait voulu engager une contre-séquence pour compenser ses errements vis-à-vis des révolutions tunisienne et égyptienne et pour rédimer les ridicules de sa diplomatie. Peut-être aurait-il été inspiré de faire preuve de la même prudence cynique dans la gestion du dossier libyen. De fait, en durcissant trop tôt sa position et en prenant la tête de la cabale, Sarkozy a fini par se priver de toute alternative, peut-être trop vite persuadé que le régime Kadhafi allait s’effondrer de lui-même. Erreur manifeste. Le chantage auquel s’est livré le Guide en menaçant d’exproprier les compagnies pétrolières occidentales et de les remplacer par des sociétés indiennes et chinoises a également dû précipiter l’affaire.

    Espérons que notre stratège en chef ne s’appelle pas BHL, auquel cas il faut nous attendre à de cinglantes et pathétiques déconvenues.

    Georges-Henri BRICET DES VALLONS


    Chercheur 
    en science 
    politique, 
    spécialiste 
    des questions 
    de défense


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  • LIBYE : MICHEL COLLON DIT LA VERITE SUR LES FRAPPES...

     


    LIBYE : MICHEL COLLON DIT LA VERITE SUR LES... por streettelevirtuellecompt3


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  • Cinq remarques sur l’intervention contre la Libye

    1. Humanitaire, mon œil !

    Vous croyez aux raisons humanitaires ? Obama, Cameron et Sarko sauveurs des Libyens alors qu’ils envoient des troupes saoudiennes massacrer les démocrates du Bahrein ? L’Occident soucieux de démocratie alors qu’il protège la répression du dictateur au Yemen ?

    Vous croyez que Bernard-Henri Lévy se soucie vraiment de « sauver des Arabes », lui qui applaudissait aux bombardements sur les civils de Gaza ? « Le plus remarquable dans l’affaire, le vrai sujet d’étonnement, ce n’est pas la « brutalité » d’Israël. C’est, à la lettre, sa longue retenue » avait-il affirmé.

    2. Qui a le droit de « changer de régime » ?

    Le peuple libyen mérite certainement un meilleur leader qu’un dictateur qui a rempli les comptes suisses de toute sa famille. Kadhafi a aussi soutenu quelques dictateurs africains détestés. D’un autre côté, il a fermement soutenu les Palestiniens et nationalisé le pétrole pour assurer des services sociaux à sa population. Le contraire de Moubarak et Ben Ali. Et c’est pour ça que l’Empire voudrait le remplacer par une parfaite marionnette.

    Si demain, les Libyens étaient dirigés par un Chavez ou un Evo Morales, pour une véritable démocratie avec une justice sociale, qui n’applaudirait pas ? Mais si c’est pour le remplacer par des agents US comme Karzaï ou Al-Maliki et plonger ce pays dans le chaos pour des décennies comme l’Irak et l’Afghanistan... Comment appeler ça un progrès ?

    Chaque peuple a le droit de se débarrasser de dirigeants qui ne lui conviennent pas, mais ce droit n’appartient pas aux grandes puissances impériales : USA, France et Grande-Bretagne. Celles-ci ne poursuivent que leurs intérêts propres. En fait, les intérêts de leurs multinationales.

    3. Les buts cachés.

    S’il n’y avait pas de pétrole en Libye, jamais l’Occident ne serait intervenu. Il faut quand même rappeler que la plupart des dictateurs africains ont été mis en place et sont protégés par les Etats-Unis ou la France, ou les deux ensemble.

    Le véritable but de cette guerre, comme en Irak, c’est de conserver le contrôle du pétrole. A la fois source de profits énormes et instrument de chantage pour contrôler toutes les économies. En fait, les USA n’utilisent pas eux-mêmes le pétrole du Moyen-Orient, mais veulent contrôler l’or noir dans le monde entier. Comme instrument d’hégémonie.

    Pour garder ce contrôle, il leur faut absolument sauver Israël. Et pour ça, lui assurer un cordon protecteur de régimes arabes corrompus mais présentant trois qualités :

    * Dociles envers Washington * Conciliants avec Tel-Aviv * Refusant d’appliquer la volonté de leurs peuples de faire respecter les droits des Palestiniens.

    4. La « communauté internationale » existe-t-elle ?

    Manipulé par l’argent et les chantages des USA, l’ONU n’est pas démocratique et ne représente pas les peuples. Les grandes puissances (néo)coloniales - USA, France et Grande-Bretagne - prétendent parler au nom de la « communauté internationale ». Mais leur agression n’est soutenue ni par l’Allemagne, ni par la Russie, ni par la Chine. De plus, le Conseil de l’Europe avait exigé que l’Union africaine donne son acord, pour une intervention en Libye ; or, celle-ci a rejeté l’intervention.

    Et toute l’Amérique latine a soutenu l’idée d’une médiation lancée par Hugo Chavez. Pourquoi les Occidentaux ont-ils refusé ? Parce que ce qui les intéressait n’était pas de sauver des gens, mais de s’emparer du pétrole.

    En fait, les agresseurs sont une minorité. Comme par hasard, il s’agit des puissances les plus riches et les plus coloniales, et le terme « communauté internationale » est juste un terme de marketing. Car la politique des multinationales (vol des matières premières, surexploitation de la main d’œuvre, destruction de l’agriculture locale et des ressources naturelles, maintien de dictatures, provocation de guerres civiles) maintient dans la pauvreté une grande partie de l’humanité. Les intérêts sont donc entièrement opposés. Parler de « communauté internationale » est donc une imposture politique. Quand les médias reprennent cette expression, ils se rendent complices.

    Si un peuple est uni et déterminé contre un dictateur, il trouvera la force de le renverser. Mais s’il s’agit d’une guerre civile (et personne ne nie que Kadhafi a également des soutiens importants), la solution de ce conflit n’est pas dans l’agression par les grandes puissances. Partout où elles sont intervenues (Irak, Afghanistan, Yougoslavie), la situation s’est aggravée. Elles ne poursuivent que leurs intérêts indignes, et s’ils l’emportent, le peuple libyen sera appauvri et plus exploité.

    Dans le tiers monde, on comprend tout ceci beaucoup plus facilement. Mais dans les pays riches, non. Pourquoi ?

    5. Chaque guerre est précédée d’un grand médiamensonge.

    Même dans la gauche européenne, on constate une certaine confusion : intervenir ou pas ? L’argument – massue « Kadhafi bombarde les civils » a pourtant été démenti par des sources occidentales et des sources de l’opposition libyenne. Mais répété des centaines de fois, il finit par s’imposer.

    Etes-vous certains de savoir ce qui se passe vraiment en Libye ? Quand l’Empire décide une guerre, l’info qui provient de ses médias est-elle neutre ? N’est-il pas utile de se rappeler que chaque grande guerre a été précédée d’un grand médiamensonge pour faire basculer l’opinion ? Quand les USA ont attaqué le Vietnam, ils ont prétendu que celui-ci avait attaqué deux navires US. Faux, ont-ils reconnu des années plus tard. Quand ils ont attaqué l’Irak, ils ont invoqué le vol des couveuses, la présence d’Al-Qaida, les armes de destruction massive. Tout faux. Quand ils ont bombardé la Yougoslavie, ils ont parlé d’un génocide. Faux également. Quand ils ont envahi l’Afghanistan, ce fut en prétendant qu’il était responsable des attentats du 11 septembre. Bidon aussi.


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