• Billet d'Alain Soral

    L’Iran, démocratie fragile

    L’incroyable bordel qui a suivi la réélection sans surprise et prévisible du président sortant Mahmoud Amadinedjad, pour qui connaît la réalité sociologico-politique de l’Iran et les manipulations médiatiques occidentales… nous apprend trois choses :


    Un. La République islamique d’Iran est une vraie démocratie. Jamais aux États Unis d’Amérique, les élections volées, elles, deux fois par Georges Bush junior aux dépens d’Al Gore puis de John Kerry, n’auraient pu donner lieu à de telles contestations de rues…


    Deux. Comme tout régime authentiquement démocratique, la coalition au pouvoir en Iran est fragile, et l’on peut espérer que ce putsch raté – c’est l’intérêt des putschs ratés – permettra au pouvoir en place de faire le ménage et de se renforcer. L’indépendance iranienne, sa voix courageuse et dissidente sur la question de l’apartheid sioniste, étant nécessaire sinon vitale à l’équilibre et à l’honneur du monde libre – libre au sens du De Gaulle des années 64-67 et pas au sens de Jean-François Revel !


    Trois. Que ce soit à Paris (cérémonie du Fouquet’s), à Caracas (tentative de renversement d’Hugo Chavez) ou à Beyrouth (coalition Aoun-Hezbollah flouée de sa victoire en nombre de voix)… les bourgeoisies cosmopolites de tous les pays, qu’elles soient chrétiennes, mammonites ou chiites, sont toujours vendues aux puissance d’argent, traîtres à leur peuple et sionistes. Ce dont on doit conclure que toute souveraineté nationale et populaire passe toujours par leur mise au pas, et que, si l’on comprend bien qui a voté pour et qui a voté contre ici et là… ni Dieu ni Allah n’abolissent jamais totalement la lutte des classes !


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :