• C'est parti pour dix ans.

     

     
    On aura beau dire et redire que la France ne devait pas s'engager en Irak en 2014 dans une guerre qui n'est pas la sienne, au risque d'hériter en retour d'une guerre civile dans l'hexagone ; que cette terrible imprudence n'a fait que jeter inutilement de l'huile sur le feu ; qu'il fallait cesser, vu la situation, de promouvoir un discours officiel qui sert unilatéralement la cause sioniste ; qu'il fallait s'élever contre Israël lors de ses attaques inhumaines contre Gaza ; que la France devait rester fidèle à sa vocation de politique étrangère juste et équilibrée - cela ne servira de rien. 
    Pour la plupart des Français, ce qui va rester, ce sont les attentats d'aujourd'hui. On oubliera les causes, on ne verra que les conséquences immédiates. Comme d'habitude. 
    Il est vrai que ces conséquences ne sont pas minces. 
    Tout ceci n'est que le début d'une épidémie de maladie mentale de parts et d'autres.  
    On a franchi une étape. C'est parti pour au moins dix ans. En attendant, Valls a la toute-puissance. 
    On rappellera in fine que le gouvernement socialiste a soutenu en Syrie les groupes islamo-nihilistes. 

     
     
    Paul-Éric Blanrue

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