• Catastrophe de Deepwater : un autre scénario

    Catastrophe de Deepwater : un autre scénario

    Tout n’a peut être pas été dit sur la catastrophe du golfe du Mexique, et il est possible que toute la vérité n’ait pas été dite.<o:p></o:p>

    Officiellement l’accident serait du à une éruption soudaine d’hydrocarbures et de gaz, dans la nuit du 20 au 21 avril 2010. lien<o:p></o:p>

    Sur cette vidéo, on peut voir la plate forme sombrer.<o:p></o:p>

    Nombreux sont à penser qu’en fait, c’est en extrayant du pétrole qu’un accident serait arrivé.<o:p></o:p>

    Il n’en est rien.<o:p></o:p>

    La plate forme effectuait des forages très profonds, pour le compte de BP qui la louait pour 500 000 dollars par jour. lien<o:p></o:p>

    Or, il existe un autre point de vue, celui exprimé le 10 juin dernier par un certain Lindsey Williams.<o:p></o:p>

    Cet homme est aumônier, mais il est connu pour avoir donné une conférence en 2007 affirmant qu’il y a assez de pétrole sous Gull Island (Alaska) pour satisfaire les besoins énergétiques des USA pour les 2 siècles à venir. lien<o:p></o:p>

    Il raconte çà dans un livre « the energy non-crisis  ».<o:p></o:p>

    Il aurait eu ces informations pour avoir travaillé 3 ans en Alaska, au sein d’une compagnie pétrolière, étant même membre d’un conseil d’administration de cette compagnie. lien<o:p></o:p>

    Lindsey Williams a été prêtre baptiste pendant 28 ans et est allé en Alaska en tant que missionnaire. Il a été aumônier pour les travailleurs de la compagnie pétrolière « Trans-Alaska  » dès 1971. lien<o:p></o:p>

    Pour revenir à la catastrophe du golfe du Mexique, il a été interviewé par Alex Jones, sur la base d’informations qu’il tient de membres du personnel BP.<o:p></o:p>

    Alex Jones pense tenir l’un des plus beaux scoops de ces dernières années, et pour lui ce qui s’est passé dans le Golfe du Mexique est peut être la plus grande catastrophe de l’humanité depuis 9000 ans. lien<o:p></o:p>

    En effet, il n’y aurait pas que du pétrole qui sortirait du forage, mais aussi des gaz toxiques comme l’hydrogène sulfide à très haut niveau.<o:p></o:p>

    Ce serait pour ces raisons que la BP tente d’écarter les journalistes du lieu de l’accident. <o:p></o:p>

    On peut l’écouter sur cette vidéo.<o:p></o:p>

    Deux témoins travaillant pour la BP auraient dit à Lindsey Williams que cet accident est du à la profondeur hallucinante du forage.<o:p></o:p>

    Cette technique s’appelle « forage de grande profondeur  », et elle est fondée sur la théorie du pétrole abiotique.<o:p></o:p>

    Le pétrole abiotique est depuis longtemps sujet d’une polémique.<o:p></o:p>

    De nombreux scientifiques comme Gay-Lussac, ou Humboldt, avaient rejeté des le début du 19ème siècle l’idée que le pétrole provenait de la décomposition de la matière biologique, mais qu’il était plutôt une substance abiotique venant des grandes profondeurs. lien<o:p></o:p>

    Ce ne serait donc pas un carburant fossile.<o:p></o:p>

    Les scientifiques russes affirment que les réserves de grande profondeur se régénéreraient d’elles mêmes. lien<o:p></o:p>

    Il semble bien qu’en Russie on soit passé de la théorie à la pratique, et qu’au vu de l’assèchement des gisements pétroliers de petite profondeur, on soit allé le chercher plus profondément. <o:p></o:p>

    Les Russes ont effectué chez eux, sur terre, les forages de 310 puits d’une profondeur de 12000 pieds, (3657 mètres) afin de s’assurer une production suffisante de pétrole pour un siècle.<o:p></o:p>

    Sauf qu’ils ont préféré creuser ces puits sur terre, et non pas au fond de l’océan.<o:p></o:p>

    Ils sont aujourd’hui les champions du forage le plus profond, avec le forage sg3 avec un record de 12262 mètres effectué entre 1970 et 1989. lien<o:p></o:p>

    Toujours est-il qu’aujourd’hui la Russie a plusieurs longueurs d’avance sur ces concurrents en matière d’extraction du pétrole.<o:p></o:p>

    L’entreprise qui exploite le pétrole russe est la Yukos Oil, dont le propriétaire multimilliardaire, Mikhail Khodorkovsky a été mis en prison par Poutine, et la Russie en détiendrait aujourd’hui la majorité des actions.<o:p></o:p>

    Il est accusé d’avoir fraudé le fisc et condamné à payer 3,4 milliards de dollars. lien<o:p></o:p>

    L’affaire est aujourd’hui entre les mains de la cour européenne des droits de l’homme. lien<o:p></o:p>

    Lindsey William explique donc que BP aurait voulu copier les russes, et se lancer aussi dans des forages très profonds, mais en mer, et non sur terre, et il pense que le gouvernement américain n’aurait jamais du donner cette autorisation.<o:p></o:p>

    Le fond de l’océan est déjà à cet endroit de 1600 mètres. Or d’après Lindsey Williams, ils ont foré à 10 000 mètres de profondeur, et ils ont atteint une strate de pétrole à une telle pression que toutes les sécurités ont été soufflées.<o:p></o:p>

    Pour comparer, Lindsey Williams évoque la pression que l’on trouve à Prudo Bay, en Alaska, qui est de 1500 livres.<o:p></o:p>

    Or la pression qu’il y a pour le forage en golfe du Mexique était différente de ce que BP avait annoncé. Elle se situerait entre 20 000 livres et 70 000 livres et aucune technologie humaine ne peut contenir une telle pression.<o:p></o:p>

    Lorsque tous les systèmes de sécurité sont défaillants, il reste la valve de sécurité.<o:p></o:p>

    D’après le témoignage des deux ingénieurs de BP rapporté par Lindsey Williams, un ouvrier a dit : "la valve de sécurité à été arrachée".<o:p></o:p>

    L’explosion était inévitable.<o:p></o:p>

    Les forages de grande profondeur représentent 12% de la production offshore, et l’offshore a fourni 30% de la production de pétrole. lien<o:p></o:p>

    Il reste donc beaucoup d’inconnues dans ce drame.<o:p></o:p>

    Sur ce lien, on devine la difficulté de la situation.<o:p></o:p>

    A quelle profondeur BP a-t-il réellement creusé ?<o:p></o:p>

    Que s’est-il passé ?<o:p></o:p>

    A part la pollution que connait déjà le Golfe du Mexique, quels sont les autres risques qui menacent aujourd’hui ?<o:p></o:p>

    Ou se trouve la vérité ?<o:p></o:p>

    Bien malin qui pourrait le dire.<o:p></o:p>

    Car comme disait mon vieil ami africain :<o:p></o:p>

    « On n’interdit pas de boire à celui qui a creusé le puits ».<o:p></o:p>

    par olivier cabanel (son site) jeudi 17 juin 2010


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