• Une BCE en service commandé !

    Pour la première fois en près de trois ans, la BCE modifiera donc Jeudi (à la hausse) ses taux d’intérêts dans un contexte fort problématique pour certains pays de l’Union et alors qu’il devient évident qu’une politique monétaire commune à 17 nations est contre-nature. Comment imposer en effet un taux d’intérêt unique à des pays au cycle aussi divergent que l’Allemagne d’une part qui connaît une période d’expansion sans précédent et à des nations en pleine crise de leur dette souveraine ? Ce raffermissement de politique monétaire ne nuira-t-il pas encore davantage à la Grèce ou au Portugal sans vraiment se révéler efficace du point de vue de la lutte contre les pressions inflationnistes ? La hantise inflationniste des dirigeants de la BCE risque ainsi d’exacerber cette Europe à deux vitesses en infligeant des dommages potentiellement irrémédiables à ces nations sinistrées de l’Europe périphérique.

    La misérable croissance dont bénéficient ces pays étant effectivement appelée à être hypothéquée par des taux d’intérêts plus élevés alors même que les PIIGS doivent gérer des endettements records et que l’Irlande et l’Espagne se débattent pour émerger de leur bulle immobilière. Les seuls fondamentaux allemands – fussent-ils brillants avec une croissance de 3.6% en 2010 et attendue à 2.5% cette année – ne justifient nullement la remontée des taux car les données économiques des PIIGS restent dramatiques. Comment peut-on décemment négliger par exemple le taux de chômage espagnol supérieur à 20% ?

    Tout semble fait pour arranger les affaires de l’Allemagne et il semblerait bien que la BCE – établie à Francfort – soit en service commandé… N’avait-elle en effet pas attendu jusqu’à Décembre 2005 avant de remonter ses taux afin de ménager l’Allemagne dont la croissance n’était à l’époque que de 0.8% cette même année et ce en dépit de la surchauffe et – accessoirement – des bulles spéculatives touchant au même moment l’Irlande et l’Espagne dont les croissances respectives étaient de 6% et de 3.6% ? La situation est à l’opposé aujourd’hui mais le fait est que la BCE semble éternellement préoccupée par le seul contexte allemand puisqu’elle s’apprête à serrer la vis du crédit dans l’unique but de conjurer les pressions inflationnistes constituant un authentique cauchemar pour un pays hanté par Weimar…

    Il serait temps de constater l’échec de cette politique monétaire commune qui, outre son fiasco patent, s’est révélée un facteur de nuisance pour les petits pays européens. La règle de Taylor n’indique-t-elle pas que les taux d’intérêts en Allemagne devraient se situer autour de 4.5% … tandis que l’Espagne, le Portugal, l’Irlande et la Grèce devraient bénéficier, eux, de taux de – 4.6% ? C’est pourtant les problématiques allemandes qui ont été, qui sont et qui resteront prioritaires pour une BCE qui semble royalement ignorer que ces quatre nations représentent quand même un total de 17% du P.I.B. de l’Union Européenne.

    Que la Grèce, dont les déficits publics devraient grimper à 155% du P.I.B. à l’horizon 2014, doive s’acquitter d’un coût de financement en augmentation de 1.6% de son P.I.B. pour chaque majoration des taux d’un point de base importe peu après tout… Qui s’intéresse par ailleurs au niveau des endettements du secteur privé supérieurs à 200% du P.I.B. en Espagne, au Portugal ou en Irlande ? Et par quel de tour de passe passe la zone Euro parviendra-t-elle à lever les 147 milliards d’Euros dont elle a besoin cette année ?

    par Michel Santi (son site) jeudi 7 avril 2011


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  • Les Islandais refusent de payer pour les banques privées


    Crédits photo : HALLDOR KOLBEINS/AFP

    Le référendum sur l'indemnisation, à hauteur de 3,9 milliards d'euros, des victimes étrangères d'une banque en ligne islandaise, s'est soldé par un refus. Londres se dit déçu. La crise politique guette à Reykjavik.

    Après l'Irlande et le Portugal, l'Islande pourrait être le troisième pays à connaître une crise politique voire diplomatique majeure, directement issue de la crise économique et financière de 2007 et 2008. Samedi, les quelques 230.000 Islandais appelés aux urnes se sont en effet prononcés par référendum contre l'accord Icesave, du nom de la banque en ligne filiale de Landsbanski, la deuxième banque islandaise nationalisée en 2008 après avoir fait faillite.

    Comme le 6 mars 2010, date d'une première consultation, la question posait sur le remboursement à la Grande-Bretagne et aux Pays-Bas des indemnités versées à l'époque à leurs ressortissants victimes d'Icesave (environ 340.000 épargnants). Soit au total plus de 3,9 milliards d'euros. Un poids financier que les Islandais ont donc refusé d'assumer au vu des premiers résultats du référendum tenu samedi 9 avril.

    « Aucun problème pour régler nos dettes »

    Selon les chiffres presque définitifs, le non l'emporterait largement, avec 57,7% des votes, contre 42,3% des votants en faveur du oui. Certes, le rejet est beaucoup moins massif qu'il y a un an, les Islandais ayant été 92% à se prononcer contre la prise en charge par l'Etat des dommages internationaux causés par les banques privées. Toutefois, les conséquences semblent toutes aussi, voire plus, compliquées pour le gouvernement en place depuis 2008. L'Islande s'était en effet engagée en décembre dernier à rembourser aux Pays-Bas et à la Grande-Bretagne, la totalité des sommes avancées à leurs citoyens lésés. Le plan prévu courrait de 2016 à 2046.

    D'ores et déjà, et avant même les résultats définitifs du scrutin, le ministre néerlandais des Finances Kees Jan De Jager, s'est déclaré « très déçu » par la décision du peuple islandais de ne pas accepter l'accord conclu entre les trois pays pour tenter de régler une situation devenue quasiment inextricable. Car côté britannique et néerlandais, hors de question que l'affaire s'arrête là, les deux pays considérant désormais que le contentieux doit être porté devant la justice.

    A Londres et à la Haye, les ministres des Finances respectifs étudient les possibilités de recours en justice pour trancher le litige devant l'AELE (Association Européenne de Libre Echange). Une première procédure avait déjà été enclenchée par les Pays-Bas devant cette autorité, puis stoppée pour permettre aux trois pays de négocier directement des conditions d'un accord. Avec le refus du peuple islandais samedi « le stade des négociations est révolu » a précisé Niels Redeker, porte-parole du ministère néerlandais des Finances. Il fait ainsi écho au numéro deux anglais du Trésor, Danny Alexander, qui estime « décevant » que le règlement négocié avec l'Islande se soit soldé par un rejet.

    « Aucun problème pour régler nos dettes »

    Dès lors, l'AELE devrait reprendre dans les prochaines semaines le dossier en mains. Et l'Islande peut être inquiète car l'autorité avait déjà reconnu en 2010 que les sommes réclamées par les Pays-Bas à l'Islande leur était bien dues. L'arrivée du Royaume-Uni dans la procédure, qui étudiait dimanche les possibilités « de s'y associer », pourrait encore compliquer la tâche du gouvernement islandais. Car si celui-ci estime n'avoir « aucun problème pour régler ses dettes » selon les mots de Steingrimur Sigfusson, son ministre des finances , toujours est-il que les Islandais refusent toujours de payer l'ardoise des banques privées. Encore plus pour des citoyens étrangers. Difficile donc politiquement pour Reykjavik, d'honorer ses promesses après deux refus francs et massifs de ses concitoyens.

     

    note Webrunner : exemple à suivre


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  • L'Espagne ne demandera pas une aide

    Ouf ! nous voilà rassurés !
     
    Reuters
    07/04/2011 |

    L'Espagne n'aura pas besoin d'aide financière, a déclaré jeudi la ministre espagnole de l'Economie, qui espère que le recours du Portugal au soutien international permettra d'endiguer la contagion de la crise budgétaire à d'autres pays européens.

    Après la Grèce et l'Irlande, le Portugal a annoncé mercredi avoir l'intention de demander une assistance financière à l'Union européenne pour garantir le financement de son économie.

    Ce recours pourrait encourager les marchés à concentrer leur attention sur l'Espagne, qui s'efforce d'assainir ses finances publiques par d'importantes mesures d'austérité et de ranimer une économie sclérosée par le chômage.

    L'Espagne a émis jeudi pour 4,1 milliards d'euros de dette à trois ans, au milieu de sa fourchette d'objectif comprise entre 3,5 et 4,5 milliards, bénéficiant au passage de conditions de financement légèrement plus favorables qu'en mars.

    "(Le risque d'une propagation de la crise) est absolument à exclure (...) Cela fait un moment que les marchés savent que notre économie est bien plus compétitive", a dit la ministre de l'Economie Elena Salgado à la Cadena SER.

    Les investissements directs étrangers de l'Espagne au Portugal se sont élevés à environ 25 milliards d'euros en 2009, dernière année où les chiffres sont disponibles. Les banques espagnoles sont exposées à son voisin à hauteur de 68,7 milliards d'euros et détiennent environ un tiers de la dette étrangère du pays.

    Les investissements directs étrangers de l'Espagne au Portugal se sont élevés à environ 25 milliards d'euros en 2009, dernière année où les chiffres sont disponibles. Les banques espagnoles sont exposées à son voisin à hauteur de 68,7 milliards d'euros et détiennent environ un tiers de la dette étrangère du pays.


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  • Nouvelle barre symbolique pour l'or

     

    Le cours de l'or a enregistré mercredi un nouveau record historique, à plus de 1.460 dollars l'once, à la faveur d'une baisse du dollar, dans un marché inquiet de la crise des dettes publiques européennes et des tensions inflationnistes grandissantes. Vers 14H00 GMT (16H00 à Paris), le prix de l'once d'or s'est élevé jusqu'à 1.462,30 dollars sur le marché au comptant, un niveau jamais vu, surpassant le sommet de 1.457,45 dollars enregistré mardi.
    Libération
     

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  • Première hausse des taux depuis trois ans en zone euro

    Le taux d'intérêt directeur de la zone euro a été augmenté de 0,25 point, à 1,25%. La Banque centrale européenne veut ainsi contrer la remontée de l'inflation. Mais va pénaliser les pays fortement endettés.


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  • Le Portugal sollicite l'aide de l'Union européenne

    07/04/11 | 07:00 | mis à jour à 10:05 | Jessica Berthereau

    Après s'être obstiné à refuser ce scénario, le Premier ministre démissionnaire, José Socrates, a annoncé que le Portugal a déposé une demande officielle d'aide auprès de l'UE.

    Ce que le Premier ministre démissionnaire, José Socrates, qualifiait lundi encore de « scénario de dernier recours » est devenu une réalité hier soir. Le gouvernement portugais a « décidé aujourd'hui même d'adresser une demande d'assistance financière à la Commission », a annoncé José Socrates lors d'une allocution télévisée, tard hier soir. Quelques minutes après, Pedro Passos Coelho, le leader du Parti social-démocrate de centre droit, principal parti d'opposition, a affirmé son soutien au gouvernement démissionnaire.

    Le FMI prêt à apporter son appui

    A Bruxelles, la Commission a confirmé, dans un communiqué, que José Socrates avait informé « le président José Manuel Barroso de son intention de demander l'activation des mécanismes de soutien financier » de l'UE. La demande va être « examinée le plus rapidement possible », précise le communiqué. Elle sera sûrement sur la table des ministres des Finances européens qui se réunissent de façon informelle demain et samedi à Budapest. Dans la foulée, le FMI s'est déclaré hier soir « prêt à aider le Portugal »

    Note Webrunner : bientôt l'Espagne va elle aussi tomber dans les griffes du FMI . Le plan diabolique de l'Empire se déroule comme prévu, si le peuple ne se révolte pas.


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  • Irlande: les banques vont coûter 24 milliards de plus

    L'Expansion.com avec AFP - publié le 31/03/2011 à 18:50

    Le ministre des Finances n'a pas exclu de mettre les investisseurs privés à contribution. Les taux des obligations à 10 ans ont dépassé les 10%.

    Sselon les résultats des tests divulgués jeudi par la Banque centrale d'Irlande, quatre établissements ont besoin de 24 milliards d'euros de fonds propres.
    REUTERS/Cathal McNaughton

    Le ministre irlandais des Finances Michael Noonan a annoncé jeudi une "restructuration radicale du système bancaire" du pays et n'a pas exclu de mettre les investisseurs privés à contribution, après l'annonce que les banques avaient besoin d'une rallonge de 24 milliards d'euros.

    Les taux des obligations irlandaises à 10 ans ont dépassé jeudi les 10% pour la première fois depuis la création de la zone euro.

    "Le gouvernement annonce des décisions qui vont conduire à une restructuration radicale du secteur bancaire national, ramener à terme le secteur vers la viabilité et la rentabilité, et rompre enfin le cercle vicieux de la dépendance massive des banques à l'égard de l'Etat", a-t-il déclaré devant le Parlement.


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  • L'Espagne injecte 6 milliards dans ses caisses d'épargne

    Ecrit par
    Jessica BERTHEREAU
    Jessica BERTHEREAU
    Madrid
     

    L'addition s'alourdit de jour en jour pour l'Espagne. A l'heure actuelle, le pays pourrait injecter quelque 6 milliards d'euros dans ses caisses d'épargne. Dans un scénario pessimiste, la facture monterait jusqu'à 14,1 milliards d'euros, soit le montant total des besoins en capitaux des « cajas » définis par la Banque d'Espagne. Sur les 8 caisses qui doivent renforcer leur solvabilité, la moitié ont déjà admis qu'elles allaient - ou pourraient -recourir aux aides publiques du Fonds de restructuration bancaire (FROB). Mis en place en 2009, ce fonds a déjà octroyé 11,5 milliards d'euros et peut voir sa force de frappe amplifiée jusqu'à 99 milliards d'euros.

    Banco Base va faire appel au FROB pour se mettre en conformité avec les nouvelles exigences de la Banque d'Espagne (ratio de fonds propres de 10 %), a confirmé, hier aux « Echos », un porte-parole. Le groupe a besoin de 1,45 milliard d'euros. En fin de semaine dernière, CatalunyaCaixa et Novacaixagalicia, dont les besoins se montent respectivement à 1,7 et 2,6 milliards d'euros, avaient aussi annoncé qu'elles solliciteraient le FROB : la première pour la totalité de ses nécessités, la seconde pour une partie seulement. Enfin, la caisse catalane Unnim, à la recherche de 568 millions d'euros, a admis hier qu'elle aurait recours au FROB « si nécessaire ». C'est-à-dire si elle ne parvient pas à fusionner avec l'une de ses homologues, comme est en train de le faire Caja España-Duero avec Unicaja.

    L'entrée de l'Etat dans le capital des caisses ne se fera pas sans contrepartie. Les « cajas » devront obligatoirement se transformer en banques, par exemple en transférant leur activité financière à une banque dont elles seront actionnaires. Elles devront ensuite adopter des règles de meilleure gouvernance, comme la limitation de leur conseil d'administration à 15 personnes.

    Les entités financières déficitaires en fonds propres -4 banques et 8 caisses d'épargne -avaient jusqu'à hier pour présenter leur stratégie et leur calendrier de recapitalisation à la Banque d'Espagne. Le régulateur s'est donné jusqu'au 14 avril pour approuver les plans de refinancement de chaque entité ou « demander les modifications nécessaires » s'ils sont jugés insuffisants.

    Jessica Berthereau, Les Echos
    CORRESPONDANTE À MADRID
    Jessica Berthereau, Les Echos

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  • Dollar : ça y est, cette fois c’est vraiment la fin

    Préparez-vous à d’immenses changements car le monde de ces dix prochaines années sera également celui du règne de plusieurs devises qui supplanteront le billet vert et qui se livreront entre elles une compétition féroce. En fait, l’avancée des technologies et la volonté légitime d’accès au confort matériel permettra aussi à nombre de nations de seconde importance de commercer à l’aide de leur propre monnaie. Dans ce monde là – qui n’est pas celui de nos enfants mais qui sera le nôtre dès demain -, dans ce monde là donc, le gouvernement fédéral américain ne sera plus en mesure de financer à prix modique ses déficits.

    Car ce nouvel ordre mondial – marqué non par la multi latéralité mais bien par l’hyper latéralité – sera caractérisé par une appétit extrêmement amoindri envers les Bons du Trésor US qui ne se tailleront plus la part du lion dans les investissements institutionnels ni au sein des réserves des banques centrales. Le niveau de vie de l’Etat américain – et hélas mais par la force des choses de son citoyen – se retrouvera donc considérablement rogné du fait de financements toujours plus onéreux de leurs déficits commerciaux et budgétaires.

    Les Etats-Unis – qui auront perdu leur privilège exorbitant – devront ainsi – et à l’instar de chaque nation – mettre leurs mains dans le cambouis et s’atteler à relancer leurs exportations, seule solution pour attirer les devises et pour résorber leurs dettes… Le dollar sera bien-sûr appelé à se déprécier considérablement afin que les biens américains soient plus attractifs et ce dans un contexte où le peuple de ce pays n’a encore pas été préparé à ce déclassement monumental de son train de vie. L’élite des affaires et de la vie publique sera tout aussi prise au dépourvu du reste car elle sera contrainte de revoir en profondeur l’ensemble de sa stratégie de financement des entreprises et des Etats.

    Car la vie facile sera très prochainement à conjuguer au passé, cette vie où leur consommateur jouissait d’un pouvoir d’achat rendu excessivement avantageux par des entreprises étrangères soucieuses de dégager des profits en dollars afin de s’acquitter de dettes également en dollars… Cette conjoncture hautement enviable où le billet vert autorisait les entrepreneurs américains à réduire leurs charges tout en ignorant royalement tout risque de change appartiendra également au passé. Leur réveil n’en sera que plus pénible quand, se rendant compte que seule 9% de leur dette (privée et publique) est libellée dans une autre devise que le dollar, ils devront se résigner à s’endetter dans d’autres devises.

    Alors que les Etats-Unis d’Amérique en sont à leur second programme des « baisses de taux quantitatives » consistant à créer de la monnaie afin de stimuler leur économie, y a-t-il – ne serait-ce qu’une seule voix – qui s’élève pour mettre en garde ? Pour alerter par rapport à un fait cinglant et dévastateur : plus de 70% de ces papiers valeurs émis par la Trésorerie américaine ont été rachetés par la Réserve Fédérale ! C’est la planche à billets de la Fed qui tourne ainsi en boucle pour acquérir sa propre dette. Sachant que les étrangers, détenteurs des 30% restants, ne consentent à acheter les Bons du Trésor américains (qui ne produisent aucun intérêt) que grâce au statut du billet vert…

    Que se passera-t-il à fin Juin quand ces baisses de taux quantitatives devront se terminer ? Posons la question autrement : Qui achètera alors la dette américaine ?

    En réalité, à moins qu’elle ne se résolve à laisser les coûts de financements exploser, la Fed est aujourd’hui emmurée dans un tourbillon qui exige que, faute de preneurs étrangers, elle acquière encore et toujours plus de ces Bons du Trésor émis par le gouvernement de son pays… A l’image de la grenouille de La Fontaine, le bilan de la Réserve Fédérale est donc condamné à enfler toujours plus car elle se retrouvera progressivement quasiment seule intéressée (et contrainte) à financer les dettes de son pays.

    Que les apprentis sorciers pseudo keynésiens farouches partisans de la dépense publique et des stimuli à tous prix tremblent car, aujourd’hui, tout est consommé. Les coûts de financement de l’Etat américain et de ses déficits sont appelés à prendre leur envol. Accessoirement, le dollar est prêt à rendre l’âme.

    par Michel Santi (son site) mardi 29 mars 2011


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  • La FED est en faillite depuis le 6 janvier 2011...

    La Réserve fédérale américaine s’est placée sous la protection du Trésor. Ce dernier prendra désormais en charge les pertes de la Fed. Ce qui signifie que la banque centrale américaine n’est plus capable de faire face à ses engagements. En langage courant, cela s’appelle être en faillite.

    La raison de ce changement est toute simple : la Fed a acquis tellement de titres pourris de créances immobilières qu’une modeste baisse de ces derniers lui serait fatale. La seule solution consistait donc à trouver quelqu’un d’autre pour payer les pots cassés. Et qui a été l’heureux élu ? Le contribuable américain, bien sûr, par l’intermédiaire du département du Trésor US.

    Cette petite révolution annoncée le 6 janvier dernier, en toute discrétion bien sûr, nous rappelle les pires heures de la crise financière et le plan de sauvetage de Wall Street à 300 milliards de dollars de l’automne 2008. A l’époque, la plupart des banques commerciales avaient été sauvées de la faillite grâce à l’argent public.

    Pour ne parler que des mortgage-backed securities, les fameux MBS (des titres de créances adossées à des crédits immobiliers), la Fed en a acquis pour 1 250 milliards de dollars depuis le printemps 2008. Et, surtout, elle les a achetés à leur valeur nominale, et non à leur valeur de marché ; c’est comme si quelqu’un acceptait de payer le prix plein pour un lot de denrées avariées.

    La Fed a donc racheté aux banques qui étaient techniquement en faillite les créances pourries que personne ne voulait plus leur rembourser (ce qui allait les mettre sur la paille, justement). Comme personne ne voulait de ces instruments financiers, leur valeur a diminué, voire s’est évaporée pour certaines catégories, faute d’acheteur.

    1 dollar sur 40 en fonds propres

    La banque centrale américaine dispose de 50 milliards de dollars de fonds propres. Ses engagements liés aux MBS — de 1 250 milliards — représentent donc 23 fois ses fonds propres. Ou 40 fois si l’on compte les autres actifs financiers qu’elle a récupérés. Voilà un effet de levier qui aurait fait rêver plus d’un banquier quand tout allait bien !

    Bref : il suffit que son portefeuille de MBS perde plus de 4% de sa valeur pour que l’équivalent du capital de la Fed soit absorbé. Avec ses réserves, il suffirait probablement d’une baisse de 10% de la valeur des MBS pour que la Réserve fédérale soit à sec.

    Et 10%, nous y serons vite, à voir les prix immobilier qui n’ont pas beaucoup progressé depuis 2008, malgré le triplement de la masse monétaire. Les MBS ont de toute évidence déjà perdu plus de 10% de leur valeur. Et donc la Fed est déjà en état de faillite technique. Faillite virtuelle, car les pertes à venir sur ces actifs pourris seront transférées au Trésor US. Plus exactement converties en dette à long terme de la Fed envers le Trésor US. Ce qui revient au même.

    Finalement, la Fed a dû sauver un secteur financier plombé par ses excès. Mais la méthode utilisée a provoqué sa propre faillite. Comment avoir confiance dans le système après de tels événements ? Il ne faut pas s’étonner que l’or vienne de toucher un nouveau record, à plus de 1 400 $ l’once. Il ne faudra pas s’étonner non plus si le métal jaune aligne bientôt les records. Nous profiterons de ces turpitudes étatiques par le biais de nos investissements aurifères.

    MoneyWeek


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  • Quand les Britanniques défilent contre l'austérité

    Source : La Tribune.fr - 26/03/2011 | 17:20 - 381 mots  | 
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    Plusieurs centaines de milliers de Britanniques ont manifesté, samedi dans le centre de Londres, pour protester contre la politique d'austérité du gouvernement Cameron. Il s'agit de la plus forte mobilisation en vingt ans.


    Les syndicats britanniques ont gagné leur pari. Plusieurs centaines de milliers de Britanniques ont défilé, samedi à Londres, pour protester contre la politique d'extrême rigueur du gouvernement. Ce succès traduit la colère croissante de l'opinion contre les coupes claires dans les dépenses de l'Etat, les réductions d'emplois dans la fonction publique, les augmentations d'impôts et la réforme des retraites annoncés par le Premier ministre David Cameron. Celui-ci affirme qu'il ne cédera pas et se dit soutenu par une partie de l'opinion et les institutions économiques internationales.

    L'objectif prioritaire de la coalition entre les conservateurs et les libéraux démocrates, au pouvoir depuis un peu moins d'un an, est en effet de résorber le déficit budgétaire de la Grande-Bretagne, actuellement de l'ordre de 10% du PIB, afin de protéger la note souveraine AAA du pays sur les marchés de la dette. Le vice-Premier ministre Nick Clegg a d'ailleurs sommé les syndicats, samedi, de dire quelles solutions ils proposaient pour réduire ces déficits. " Les gens qui protestent à cor et à cri contre le gouvernement doivent apporter des réponses et dire ce qu'ils feraient ", a dit Clegg dans une interview à Reuters.

    THÉRAPIE DE CHOC

    Mais les syndicats estiment eux que la cure d'austérité va trop loin (90 milliards d'euros d'ici 2015), qu'elle est trop rapide et, surtout, doutent des vertus de cette thérapie de choc qui, estiment-ils, menace la croissance future et risque de déclasser des millions de Britanniques alors que le chômage est déjà à son plus haut depuis 1994. La manifestation londonnienne, plus vaste mouvement social depuis deux décennies, rappelle celles qu'on déjà connues de nombreux pays européens, soumis au même régime de rigueur depuis la crise financière de 2008-2009, et qui ont fait l'expérience de mobilisations massives de l'opinion contre la baisse des dépenses publiques.

    Comme le redaoutait les autorités, le rassemblement a dégénéré, malgré une forte présence policière. Des échauffourées ont eu lieu à Oxford Street, l'une des grandes artères commerçants de la capitale britannique, à l'instar de ce qui s'était produit en décembre lorsque des manifestations étudiantes contre la hausse des frais d'inscription universitaire avaient provoqué les pires émeutes que Londres ait connues en plusieurs décennies. Ces derniers jours, des veilles Internet indiquaient que des groupuscules et organisations anarchistes préparaient des opérations coup de poing, notamment dans les hauts lieux touristiques de la capitale britannique comme Trafalgar Square ou Piccadilly Circus.


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  • Entrevue avec Michel Drac

     


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  • Moody's s'en prend aux banques espagnoles

    L'Expansion.com avec AFP - publié le 24/03/2011 à 08:00

    L'agence de notation a décidé de baisser d'au moins un cran la note de 30 établissements bancaires, conséquence directe selon elle de la dégradation de la note souveraine de l'Espagne.

    Le 7 World Trade Center, adresse du quartier général de l'agence de notation Moody's à New York.
    Jessica Rinaldi / Reuters

    L'agence de notation financière Moody's a annoncé jeudi qu'elle abaissait d'un cran ou plus les notes de 30 banques espagnoles. Les raisons de cette décision sont "la combinaison de pressions financières intensifiées sur la dette souveraine [du pays] et de nombreuses banques faibles", "la perte de poids de nombreuses banques petites et régionales alors que le secteur se consolide" et "un environnement moins favorable aux banques à l'avenir en Europe". En revanche, les notes des trois plus grosses banques espagnoles, Santander, BBVA et La Caixa, sont confirmées par Moody's.

    Sur les 30 banques dont la note sur leur dette et leurs activités de dépôt est dégradée jeudi, 15 voient leur note abaissée de deux crans et cinq reculent de trois à quatre crans. La perspective est pour la plupart négative, "ce qui reflète la perspective négative sur la note souveraine [de l'Espagne] et la perspective négative sur les profils de crédit de chaque banque, en raison d'un environnement opérationnel compliqué en Espagne".

    Moody's avait abaissé le 10 mars à "Aa2" contre "Aa1" auparavant la note souveraine de l'Espagne, avec perspective négative, se disant toujours sceptique sur la capacité du pays à redresser ses finances et s'inquiétant du coût de la restructuration bancaire.


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  • Alain Cotta : la sortie de l'Euro est prévue


    Alain Cotta : "L'euro est condamné" por taike-eilee

    Dans la suite de son intervention sur Radio-Notre-Dame, Alain Cotta décrit son expérience au sein de la Commission Trilatérale, fondée par David Rockefeller et Henry Kissinger, avant d’évoquer la sortie de l’euro, qui gagne de plus en plus les esprits parmi les politiques, même s’ils pratiquent encore le double langage, dans les médias et en privé.


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  • La banqueroute ou la guerre ?

    Article placé le 23 mar 2011, par Flash

    C’est connu depuis la nuit des temps : rien de tel qu’une bonne guerre pour relancer l’économie. De là à se demander si notre amour soudain pour les Libyens est vraiment désintéressé, il n’y a que l’amble d’un Cheval de Troie…

    L’année avait plutôt bien commencé puis, très vite, les choses ont tourné à l’aigre. D’abord le cataclysme au Japon, dont les fragrances radioactives ne tarderont plus à nous rattraper, puis maintenant la Libye, pour laquelle l’Occident feint de découvrir que le “Guide suprême” n’est pas seulement un priapique cocaïnomane, mais aussi un dictateur sanguinaire. Depuis la Suisse, cela donne envie de rire, quoique la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, doive plutôt grimacer en se souvenant combien son pays était isolé, il y a encore une année, alors qu’il avait affaire aux menaces de Kadhafi suite à l’arrestation de son ivrogne de fils à Genève quelques mois auparavant. Un Kadhafi qu’il était alors de bon ton de soutenir dans la communauté internationale, et peut-être même, pour le président Sarkozy, d’en obtenir le soutien financier pour sa campagne électorale.

    Mais l’amiral Mullen, chef d’état-major US, a déjà prévenu, à moins qu’il s’agisse de préparer le terrain : « On ne sait pas où l’on met les pieds, et le conflit pourrait bien s’enliser », tout en essayant de nous rassurer : « Notre objectif n’est pas de chasser Kadhafi du pouvoir. »(1) On imagine bien en effet qu’une opération baptisée Aube de l’Odyssée cache des objectifs un peu plus considérables que de mettre à la retraite l’instigateur des soirées Bunga-bunga [Silvio Berlusconi et ses partouzes NDLR].

    Thierry Meyssan voit assurément juste quand il écrit que « les frappes françaises sur la Libye ne sont pas une opération française, mais une sous-traitance placée sous l’autorité de l’US AfriCom. Elles n’ont pas pour objet de secourir les populations civiles libyennes, mais elles prétextent de la situation pour ouvrir la voie au débarquement des forces étatsuniennes sur le continent africain. »(2)

    Dans une récente analyse (3), Pierre Hillard nous rappelle que « les grands événements sont toujours le fruit des actions d’une élite » et que « les masses ont toujours été utilisées comme instrument en faveur d’une politique bien définie. » L’auteur de La marche irrésistible du Nouvel ordre mondial (4) explique comment la trame de fond à « l’origine de tous ces événements » réside dans le développement du Nouvel ordre mondial qui n’est plus seulement une idéologie, mais une mystique.

    Banqueroute des États-Unis

    Bill Gross, gestionnaire du plus important fonds d’investissement au monde, Pimco, a annoncé le 10 mars dernier qu’il s’était débarrassé de tous ses Bons du Trésor. Il faut se souvenir que les Bons du Trésor sont la plus grande bulle de ces cent dernières années. Ils sont considérés par les spéculateurs comme une assurance-vie gratuite et qui rapporte tout de suite et très gros.

    Depuis novembre 2010, la Fed a racheté auprès des banques d’affaires plus de 70 % des Bons du Trésor aux Etats-Unis. Elle continue d’en racheter mensuellement 100milliards et devrait, d’ici juin 2011, en détenir pour 800milliards de dollars.

    Si Pimco fait savoir aujourd’hui qu’il y a tout à perdre à collaborer avec l’État américain et qu’il convient de se débarrasser avec urgence des Bons du Trésor US, c’est qu’elle prévoit que les cours des obligations d’État US vont s’effondrer avant l’été prochain. Que cela entraînera une contraction de l’économie qui peut mener le pays à l’éclatement monétaire par l’hyperinflation, à la récession et au chômage de masse. En clair, la banqueroute des États-Unis.

    Barack Obama, Tim Geithner, son Secrétaire d’État aux Finances, et Ben Shalom Bernanke, le Directeur de la Fed, ont engraissé les banques et leur ont permis de fusionner, de s’agrandir afin de devenir “too big to fail ” (trop grande pour faire faillite). Les banques peut-être, les Etats-Unis c’est moins sûr. A moins que la guerre…

    Clovis Casadue, pour FLASH

    Publié  sur Mecanopolis avec l’aimable autorisation de Jean-Emile Néaumet, directeur de la rédaction.

    Reproduction libre avec indication des sources

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  • Jovanovic : Blythe Masters et la crise mondiale

    Pierre Jovanovic présente son dernier ouvrage : Blythe Masters. Il nous ouvre un voyage au coeur de la crise financière à travers le destin et les actes de Blythe Masters, Directrice financière à la JP Morgan et mère des crédit défault swap (CDO/CDS), ces armes financières de destruction massive.


    Pierre Jovanovic sur Blythe Masters et la crise... por antrax91-


    Pierre Jovanovic sur Blythe Masters et la crise... por antrax91-

    par Donatien jeudi 24 mars 2011

    la suite ici


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  • La situation financière du Portugal s'aggrave

    LISBONNE (AP) — Au lendemain de la démission du gouvernement de José Socrates, le Portugal a vu sa situation financière s'aggraver, jeudi avec une nouvelle hausse du coût du crédit, ce qui pourrait le conduire à demander une aide à l'instar de la Grèce et l'Irlande, plombées par la crise budgétaire qui frappe plusieurs pays européens.

    Les taux d'intérêt sur les bons du Trésor portugais à 10 ans ont atteint jeudi un record depuis l'instauration de l'euro, à 7,63%. Ce niveau n'est pas jugé viable par les analystes et pourrait forcer Lisbonne à faire appel à l'aide européenne pour se renflouer, après Athènes et Dublin.

    Au cours de l'année écoulée, les coûts de l'emprunt portugais ont grimpé régulièrement, les investisseurs réclamant un rendement de plus en plus fort au vu du risque pris pour lui prêter de l'argent.

    La crise a fait tomber mercredi soir le gouvernement. Le Premier ministre José Socrates a démissionné après que le rejet par les partis d'opposition de son dernier plan d'austérité destiné à réduire la dette portugaise lors d'un vote au Parlement. Des élections anticipées vont être convoquées d'ici juin.

    La crise intervient alors que les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se retrouvent ce jeudi à Bruxelles pour un sommet au cours duquel ils vont tenter de rassurer les marchés sur la santé économique et financière de la zone euro. AP

    source


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  • La Catalogne est la région la plus endettée d'Espagne

     

    La communauté autonome de Catalogne est la région la plus endettée d'Espagne avec près de 32 milliards d'euros, selon des données officielles publiées, vendredi, par la Banque centrale d'Espagne.

    La dette de cette région du nord-est de l'Espagne s'est élevée à fin 2010 à 31,886 milliards d'euros, soit 27,6% du montant global de la dette accumulée par les 17 Communautés autonomes (115,455 milliards d'euros), a précisé la Banque centrale espagnole, ajoutant que les régions de Valence et de Madrid occupent les 2ème et 3ème positions avec une dette respective de 17,600 et 13,492 milliards d'euros.

    Ces trois communautés accumulent à elles seules 54,5% de la dette globale du pays, soit 10,9% de leur PIB, a noté la même source, soulignant que le niveau d'endettement de l'ensemble des régions espagnoles a atteint un record historique en dépit de leur engagement d'instaurer une stabilité budgétaire.

    La Catalogne, longtemps considérée comme locomotive du développement de l'Espagne, est confrontée à une détérioration sans précédent de ses comptes publics. Elle a accusé en 2010 un déficit public de 3,9% du PIB contre un objectif initial de 2,4% du PIB.

    La note souveraine de sa dette à long terme a de nouveau été dégradée au début de la semaine par l'agence de notation financière internationale Moody's, passant de "A2" à "A3" assortie d'une perspective négative.

    Le président du gouvernement catalan, Artur Mas, avait déclaré récemment que la région doit emprunter cette année 11 milliards d'euros sur les marchés financiers internationaux pour faire face à ses "importantes difficultés" financières.

    MAP


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  • Pouvoir monétaire et pouvoir politique


    Entretien avec Etienne Chouard - 1 - l'argent... por culture-libre


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  • Japon : l’impact économique du séisme devrait être "considérable"

    La filière nucléaire nippone, qui assure entre 25% et 30% de la production électrique nationale, connaît quant à elle la plus grave crise de son histoire depuis qu’une explosion s’est produite samedi dans l’enceinte du réacteur N°1 d’une centrale de la préfecture de Fukushima (nord-est), déréglée par la violence du séisme.

    Une explosion menace aussi au réacteur N°3 de cette centrale, a prévenu dimanche M. Edano lors d’un point presse séparé.

    Au total, onze des cinquante réacteurs nucléaires du Japon, situés dans les zones les plus touchées, ont été arrêtés et le ministre de l’Industrie a appelé les entreprises à réduire leur consommation "au strict minimum", afin d’économiser les ressources.

    Il a ajouté que les autorités allaient procéder à des coupures d’électricité ciblées et par rotation, afin d’éviter un black-out.

    Nombre de firmes nippones ont par ailleurs cessé leur activité.

    Les principaux constructeurs d’automobiles -Toyota, Nissan, Honda, Mitsubishi Motors et Suzuki- ont ainsi annoncé la suspension de l’ensemble de leur production au Japon pour lundi.

    Cet arrêt des chaînes de production concerne non seulement les usines situées dans les zones touchées par le séisme mais aussi les autres sites du Japon.

    Ces entreprises fonctionnent en effet en flux tendu et une rupture d’approvisionnement de la part d’un fournisseur peut empêcher une usine de montage de fonctionner.


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