• Des vaccins pour protéger des complications de la grippe A

    Des vaccins pour protéger des complications de la grippe A

    Par Louise Cuneo

    Des vaccins pour protéger des complications de la grippe A

    Des vaccins permettent de protéger des complications de la grippe A. © SIPA

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    Ce sont des vaccins facultatifs. Seuls les carnets de santé les plus récents consacrent une demi-page aux vaccinations contre les "infections invasives à pneumocoque". Pourtant, ils pourraient s'avérer très utiles dans la lutte contre la grippe A : les vaccins antipneumococciques seraient le meilleur moyen de lutter contre ces complications.

    Car la grippe A entraîne fréquemment des infections pulmonaires à pneumocoque, notamment chez les nourrissons ou chez les personnes âgées. Ces infections peuvent déboucher sur une angine, une otite, une pneumonie, une septicémie, une méningite, et même parfois sur une détresse respiratoire aiguë (DRA) nécessitant une hospitalisation.

    Des vaccins antipneumococciques existent. Le vaccin "polyosidique 23-valent", dit Pneumo 23, est destiné aux adultes et aux enfants à partir de 5 ans, et est tout particulièrement prescrit aux malades présentant certaines pathologies chroniques ou des antécédents d'infections respiratoires. Le second vaccin, le "conjugué heptavalent", commercialisé sous le nom de "Prevenar", est destiné aux enfants de moins de 2 ans. "Ces deux vaccins font l'objet de recommandations inscrites au calendrier vaccinal", comme l'explique une directive de la Direction générale de la santé (DGS) adressée aux médecins en juillet. "La grippe étant un facteur de risque de surinfection pulmonaire bactérienne, la situation épidémiologique actuelle due au virus grippal A(H1N1) rend encore plus d'actualité l'application des recommandations", précise la DGS.

    "Dans l'état actuel des choses, ce n'est pas la grippe A en elle-même, qui est dangereuse, mais ses conséquences. Pour des personnes sans facteur de risque, cette grippe peut simplement se traduire par une forte fièvre et quelques jours au lit", confirme le docteur Florence Maout, ancien chef de clinique des Hôpitaux de Paris. "Mais en revanche, les risques de surinfection sont importants, en particulier chez les enfants, et c'est de cela qu'il faut préserver les malades atteints de la grippe A". Et de rappeler : "Les séquelles des personnes touchées par une méningite à pneumocoque sont gravissimes : 10 % sont atteintes de surdité, 10 % de cessité et 10 % en meurent. Il est indispensable de vacciner les enfants de moins de trois ans avec le Prevenar, mais aussi de les préserver des méningites à haemophilus, prévenues par les vaccins pentavalents et recommandés à partir de deux mois. Quant aux plus grands, c'est de la méningite à méningocoques C qu'il faut les protéger". Des gestes simples pour que la grippe A ne soit qu'un mauvais souvenir.

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