• La Terre Folle ?

    Eruptions volcaniques, tsunamis, tremblements de terre, incendies, tornades…
    Cette multiplication de phénomènes naturels, à laquelle s’ajoutent les catastrophes provoquées par les erreurs humaines : Deepwater, Tchernobyl, n’est elle que provisoire ?
     
    On se souvient que des chercheurs de l’université catholique de Louvain avaient établi un bilan des catastrophes naturelles connues depuis les années 50.
    Les graphiques réalisés permettent de constater leur accroissement exponentiel. lien
     
    En 2009, notre planète a connu 245 catastrophes, concernant 58 millions d’humains, provoquant la disparition de 8000 d’entre eux, pour un cout de 14,5 milliards d’euros. lien
    Comme le dit Debarati Guha Sapir, directrice du CRED (Centre de Recherche sur l’Epidémiologie des Désastres) de l’Université Catholique de Louvain  : « ces deux dernières décennies, les phénomènes climatiques extrêmes ont plus que doublés ».
    Le travail minutieux des chercheurs ne laisse aucun doute. lien
    Les inondations viennent en tête avec 34%, suivies par les tempêtes (25,7%), les épidémies (14%), les séismes (8%) les incendies (3,5%), les éruptions volcaniques (1,6%) et les tsunamis (0,5%).
    Ils ont aussi constaté que paradoxalement le nombre de personnes tuées avait diminué plus que de moitié, alors que le nombre de personnes touchées par ces catastrophes avait été multiplié par 5.
     
    L’année 2010, pourtant à peine à sa moitié, bat tous les records. lien
    Bien évidement, ce n’est pas la première fois que notre planète connait des bouleversements géologiques, mais force est de constater l’accroissement exponentiel de ceux-ci depuis quelques décennies.
    Aujourd’hui, la Russie vire au rouge. lien
    Les énormes incendies, provoqués par la canicule qui règne en Russie, commencent par inquiéter le reste de l’Europe, craignant soit un accident du type « Tchernobyl », soit une contamination provoquée par la pollution radioactive ancienne, portée par les flammes et la fumée, au delà des frontières russes. lien
    On sait maintenant que 39 km2 de forêts contaminées ont été touchées par les incendies.
    Pour Roland Desbordes, président de la CRIIRAD, « les incendies peuvent rendre dangereux plusieurs sites nucléaires, notamment s’ils bloquent leur alimentation électrique(…) un incendie, en détruisant les lignes de haute tension, peut interrompre l’alimentation électrique d’un site, mettant en péril son système de refroidissement ».
    Il ajoute : « l’incendie pourrait remettre en suspension dans l’air des particules radioactives contenues dans la terre et les arbres (…) il n’y a pas de raison de s’alarmer, mais il faut être vigilant ». lien
    200 000 hectares sont partis en fumée en une petite semaine, malgré les 165 000 personnes engagées dans la lutte pour éteindre les 612 foyers dénombrés. lien
    52 personnes sont officiellement décédées, mais c’est oublier que 5000 autres sont morts suite à la canicule, et que 2000 maisons ont été détruites par les flammes. lien
    Cout évalué du désastre entre 5 et 11 milliards d’euros. lien
    Les inondations au Pakistan (déjà 1600 morts), les glissements de terrain en Chine, (700 morts, 1000 disparus) et les 630 000 tonnes de pétrole dispersé de Deepwater, évoluant par 900 mètres de profondeur, complètent ce tableau déjà peu engageant.
    Le poumon planétaire est affaibli par la déforestation d’Amazonie dont la disparition est programmée pour 2030. lien
    Cette forêt de 6,7 millions de km2 avait déjà perdu au mois d’aout 2008 765 km2 de bois, et on déplore en vingt ans la disparition d’un demi million de km2 de forêt amazonienne, soit la superficie de la France.
    Dans un excellent documentaire sur « France 5  » le 1 août 2010, (Le Tour du Monde en 90 minutes) on découvrait la triste réalité de la disparition programmée des forêts anciennes.
    Notre Terre a mis 55 millions d’années à les fabriquer et nous les avons supprimées en 5 siècles.
    Nick Watts, réalisateur de ce film, nous explique comment, à chaque nouveau passage de la station spatiale internationale, toutes les 90 minutes, nous perdons 220 hectares de forêts, l’équivalent de 300 terrains de foot.
    Toutes les 90 minutes, 54 millions de m3 d’eau issue de la fonte des glaces, se précipitent dans l’Océan.
    Dans le même laps de temps, 273 000 tonnes de déchets s’entassent, et 5 millions de tonnes de dioxyde de carbone sont rejetés. lien
    45 866 tonnes de charbon sont brûlées en Chine, 350 000 tonnes de minerais de fer sont extraites en Australie.
    Les incendies monstrueux de Russie ne vont rien arranger.
    La multiplication des catastrophes, en augmentation exponentielle, est-elle à mettre en parallèle avec la théorie de Wilfried Otto Schumann ?
    On se souvient qu’il avait affirmé en 1957 que les vibrations magnétiques de la terre, décrites dans sa théorie de la résonance, multiplieraient d’autant les bouleversements climatiques.
    Cette résonance est présentée par les géophysiciens comme « le battement de cœur de la terre  ».
    Il s’agit d’un phénomène atmosphérique naturel et permanent qui se propage autour de la terre sous la forme d’une onde radioélectrique évoqué déjà par Nikola Tesla.
    C’est d’ailleurs ce que les Russes et Américains ont étudié pour mettre en place le système HAARP. lien
    En activant les électrons qui composent les différentes couches de l’atmosphère jusqu’à en modifier la densité, ces chercheurs ont découvert la possibilité de modifier le climat. lien
     
    Mais revenons à nos catastrophes.
    Ces catastrophes, recensées par les chercheurs de Louvain, mises en graphique démontrent une convergence avec l’augmentation du taux hertzien de notre planète, dont W.O. Schumann disait que, partant de 7,8 Hz il atteindrait 13 Hz. lien
    En effet, cette fréquence hertzienne s’est accélérée à partir de 1980, d’abord lentement, puis de plus en plus vite à partir de 1997.
    Nous avons aujourd’hui passé le seuil des 12 Hz. lien
    La tentation est grande d’établir une autre convergence avec la théorie ancienne des mayas, qui annonçaient la fin du cycle terrestre en décembre 2012.
    La fin de ce cycle marqué par l’alignement galactique, (précession des équinoxe) qui a lieu tous les 25920 ans (lien) est un concept défendu entre autres par l’astrophysicien Jean Pierre Petit ou le physicien Jean Pierre Garnier Malet, connu pour sa théorie du dédoublement.
    On constate aussi qu’il y a  75 000 ans, (soit trois cycles) l’éruption d’un hyper volcan, le Toba, a fait disparaitre 99% de la vie sur notre planète. (lien) tout comme l’extinction de masse qu’à connu la planète, il y a 250 millions d’années (10 000 fois le cycle). lien
     
    On ne peut qu’espérer que tous ces chercheurs et théoriciens s’inquiètent sans raison, et que l’actualité de 2012 sera seulement monopolisée par l’élection présidentielle française, car comme aime bien dire mon vieil ami africain :
    « La forêt qui pousse fait moins de bruit que l’arbre qui tombe ».
     

    par olivier cabanel (son site) jeudi 12 août 2010


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  • Les incendies en Russie posent un réel danger nucléaire
     
     

    PARIS — Les incendies en Russie peuvent rendre dangereux plusieurs sites nucléaires, notamment s'ils bloquent leur alimentation électrique, avertit Roland Desbordes, président de la Criirad (Commission de recherche et d?information indépendantes sur la radioactivité).

    Q: Les incendies en Russie menacent au moins trois sites nucléaires, Maïak, Snejinsk et Sarov. Quel danger cela représente-t-il ?

    R: Les autorités russes disent avoir évacué les armes nucléaires, ce qui est relativement facile, car elles sont mobiles. Mais qu'en est-il des déchets nucléaires, des matériaux radioactifs entreposés dans des cuves, piscines ou fosses plus ou moins sécurisés ?

    Un incendie, en détruisant des lignes de haute tension, peut interrompre l'alimentation électrique d'un site, mettant en péril son système de refroidissement. Des groupes électrogènes doivent alors prendre le relais, mais peuvent-ils résister à un incendie? Le risque incendie dans les centrales nucléaires est généralement évalué par anticipation d'un feu qui vient de l'intérieur, plutôt que de l'extérieur.

    Il existe aussi le risque de démarrer une réaction en chaîne non contrôlée, si on ne respecte pas des règles de répartition des matières fissiles. Ça s'est passé à Tokaï-Mura au Japon, avec de faibles quantités de matières nucléaires. Or en Russie, il s'agit de sites de production quasi industrielle.

    C'est difficile d'évaluer le risque, car on ne connaît pas les quantités de matières nucléaires, les conditions dans lesquelles elles sont stockées.

    Si le système de refroidissement d'une cuve tombe en panne, on peut avoir un accident très grave. L'explosion d'une cuve de stockage de déchets hautement radioactifs, justement à Maïak en 1957, a provoqué le plus grave accident sur un site nucléaire en dehors de Tchernobyl: les cultures ont été interdites sur plus de 100.000 hectares, des centaines de milliers de personnes contaminées et une trentaine de villages rasés.

    Q: Ces sites sont-ils sûrs?

    R: On ne sait que ce que la Russie veut bien dire sur ces installations : il existe sur son territoire quantité de sites nucléaires auxquels les étrangers n'ont pas accès. D'ailleurs, on a découvert l'existence de Sarov à la fin des années 80, quand les Soviétiques ont publié des statistiques sur les ordures ménagères. On y trouvait les déchets ménagers d'une ville de 80.000 habitants, alors qu'il n'y avait rien sur la carte!

    Q: Y a-t-il un risque de dispersion de particules radioactives?

    R: L'an dernier la Criirad s'est rendue dans les environs de Maïak. Tout l'environnement, même éloigné du site, est encore hautement contaminé. Un incendie pourrait remettre en suspension dans l'air les particules radioactives contenues dans la terre et les arbres. Leur altitude et la direction des vents détermineraient jusqu'où elles pourraient retomber. On ne peut pas dire que le risque qu'elles touchent la France est nul. Il n'y a pas de raison de s'alarmer, mais il faut être vigilant.

    Propos recueillis par Catherine Fay de Lestrac


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  • Fumées à Moscou : les risques pour la santé de la population

    Par Tristan Vey
    09/08/2010 |
    Les autorités russes ont simplement appelé les moscovites à rester chez eux. Les risques sanitaires pour les populations fragiles sont pourtant réels.
    Les autorités russes ont simplement appelé les moscovites à rester chez eux. Les risques sanitaires pour les populations fragiles sont pourtant réels. Crédits photo : REUTERS

    Alors que la forte hausse du taux de mortalité à Moscou est due principalement à des hyperthermies, les fumées représentent surtout un risque pour la santé des personnes souffrant de problèmes cardiaques ou respiratoires.

    L'ambiance est irrespirable à Moscou. Depuis bientôt une semaine, les fumées des feux de forêts et de tourbières qui dévastent la région stagnent sur la ville. Hier, vers midi, le site officiel Mosecomonitoring mesurait des teneurs en monoxyde de carbone entre quatre et cinq fois plus importantes que le seuil d'alerte adopté par l'Union européenne pour l'air ambiant extérieur. Les particules en suspension dans l'air de moins de 10 microns de diamètres (PS 10) étaient 18 fois plus élevées que le niveau maximal recommandé en Europe. Enfin l'air de la capitale russe était trois fois plus chargé que d'ordinaire en hydrocarbures divers et variés.


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  • Moscou en feu, Poutine l’incendiaire

     

     

     


    Moscou et Saint-Petersbourg asphyxiées. Des hectares de forêts grillées, des incendies durent depuis des semaines et des autorités qui ne font rien.
     
    Ce matin Michael Thebault recevait, dans le 7/9 de France Inter, Anne Mendras, politologue, Anne Nivat, journaliste (au téléphone). Dans la vidéo du bas écoutez les explications d’Anne Mendras et vous comprendrez ce qui se passe en Russie aujourd’hui...
     
    par Bob34 lundi 9 août 2010

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  • La catastrophe n'a pas uniquement des causes naturelles

    06.08.10 | 14h47 • Mis à jour le 07.08.10 | 08h06

    Pour l'historienne Marie-Hélène Mandrillon, spécialiste de l'environnement russe, ingénieur au CNRS et enseignante à l'Ecole des hautes études en sciences sociales,"la catastrophe n'a pas uniquement des causes naturelles".

    La réforme du code forestier, décidée en 2007 par Vladimir Poutine, est mise en cause pour expliquer l'ampleur des incendies en Russie. Est-ce justifié ?

    C'est exact, mais la modification du code forestier n'a été que la dernière étape de la disparition de la fonction de protection de la forêt en Russie. L'URSS comptait un corps de forestiers nombreux, spécialisé, compétent. Avec l'implosion du régime et la crise économique qui a suivi, le moyen trouvé pour assurer leur subsistance a été de les autoriser à vendre le bois qu'ils coupaient. Cette fonction a vite pris le pas sur les autres.

    Dès 1990, plus personne sur le terrain ne s'est préoccupé de protection, d'entretien. La suppression du ministère de l'environnement en 2000 et le rattachement, en 2004, de l'agence fédérale de la forêt au ministère des ressources naturelles, chargé de l'exploitation et non de la protection de l'environnement, ont entériné cette évolution. En quoi le nouveau code forestier a-t-il aggravé les choses ?

    Avec ce code, la fonction de protection de la forêt disparaît complètement. Aucun moyen humain ou technique n'y est plus rattaché. Ce n'est plus une mission fédérale, il n'y a plus de gestion centralisée : la protection revient aux régions, avec des problèmes de moyens et de coordination lorsqu'un feu passe d'une région à l'autre. Cette décentralisation pose d'autant plus problème qu'il n'y a pas en Russie centrale de culture de la lutte anti-incendie. Contrairement aux régions d'Extrême-Orient, les forêts n'y sont pas considérées comme d'une grande valeur marchande ou stratégique.


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  • Du colza OGM dans la nature !

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    Par Claire Peltier, Futura-Sciences <script type="text/javascript"> var addthis_pub="futurasci"; var addthis_language = "fr"; var addthis_header_color = "#ffffff"; var addthis_header_background = "#000000"; var addthis_options = 'facebook, email, twitter, favorites, digg, delicious, myspace, google, live, technorati, linkedin, more'; var addthis_localize = { email_caption: "Email", more: "autres...", email: "Email"}; </script>Bookmark and Share<script type="text/javascript" src="http://s7.addthis.com/js/200/addthis_widget.js"></script>

    Les plantes génétiquement modifiées sont d’ores et déjà dans nos assiettes, qu’on le veuille ou non. Elles seraient aussi désormais au bord des routes, au moins aux Etats-Unis, par manque de contrôle de leur dissémination. Une mauvaise nouvelle pour les protecteurs de l’environnement.

    Les organismes génétiquement modifiés, ou OGM, sont aujourd’hui couramment cultivés pour l’industrie agro-alimentaire. Depuis le milieu des années 1990, où les premières plantes OGM ont été commercialisées, les scientifiques n’ont cessé d’essayer d'améliorer le patrimoine génétique des plantes agronomiques. Résistance aux insectes, aux herbicides, à la sécheresse… beaucoup de gènes d’origine bactérienne ou autre ont ainsi été transférés au maïs, au soja ou encore au colza.

    Pourtant, les OGM n'ont pas que des avantages. En effet, les transgènes introduits dans les plantes expriment des protéines a priori inoffensives pour notre organisme, mais la modification d’un seul gène peut entraîner une modification globale de l’expression des gènes de la plante. Un tel processus peut mener à des conséquences inattendues, potentiellement dangereuses. Les anti-OGM mettent le doigt sur une trop faible recherche de ces risques potentiels, et surtout sur le manque de recul des scientifiques et des producteurs. De plus, les gènes de résistance pourraient être transmis aux bactéries, accentuant le phénomène de résistance aux antibiotiques, déjà problématique.

    Dans ces conditions, les cultures devraient être contrôlées pour éviter toute dissémination vers des champs non-OGM. La propagation des graines dans des zones sauvages pourrait avoir des conséquences néfastes sur la biodiversité de ces régions car les OGM plus résistants pourraient prendre le dessus. Mais il semble vain d'éviter la dissémination des cultures lorsque des champs entiers de plantes OGM sont soumis aux vents et aux insectes et que les semences sont transportées par camions à travers le pays.

    Brassica napus, nom scientifique du colza, est une plante cultivée en agriculture pour la production d'huile extraite des graines. Plusieurs types de colza génétiquement modifié ont été retrouvés au bord des routes américaines.
    Brassica napus, nom scientifique du colza, est une plante cultivée en agriculture pour la production d'huile extraite des graines. Plusieurs types de colza génétiquement modifié ont été retrouvés au bord des routes américaines. © Wikimedia Commons

    Seulement au bord des routes ?

    En effet, au congrès international de l’Ecological Society of America, des scientifiques de l'Université de l'Arkansas ont démontré la présence de plantes OGM dans des zones non cultivées des Etats-Unis. Faut-il vraiment s’en étonner puisque d’après l’Isaaa (International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications), ce pays arrive en tête des pays producteurs de plantes OGM avec 64 millions d’hectares de culture (50% de la production mondiale) devant le Brésil et l’Argentine (chacun 21 millions d’hectares).

    De telles découvertes avaient déjà été faites aux alentours des champs d’OGM, mais la nouveauté ici c’est que les plantes ont été retrouvées très loin des cultures d’où elles semblent provenir. Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe de chercheurs a réalisé entre le 4 juin et le 23 juillet 2010 des prélèvements de plantes Brassica napus (le colza) sur 288 sites le long d’une route de l'état du Dakota du Nord, séparés d’une distance de 8 kilomètres.

    Près de la moitié des sites analysés contenaient des plantes appartenant à l’espèce B. napus. Parmi ces plantes, une majorité impressionnante (80%) exprimait des protéines de résistance aux herbicides. La moitié d’entre elles exprimaient le gène développé par le groupe Monsanto (résistance au glyphosate) et l’autre moitié (résistance au gluphosinate) le gène issu des laboratoires Bayer. Deux des plantes analysées exprimaient même les deux gènes, une combinaison qui n'a pas été créée en laboratoire, indiquant que le transfert des gènes a eu lieu dans la nature.

    Les Etats-Unis ne sont pas les premiers à mettre en évidence la dissémination des plantes OGM : le Canada, le Royaume-Uni et le Japon l’avaient déjà constatée. L’origine de la dissémination provient probablement d’une chute de graines d’un camion lors de leur transport.

    Les scientifiques avouent un biais dans l’étude puisqu’ils ne se sont intéressés qu’aux bords des routes où circulent les camions emplis de graines OGM. Le résultat n’est donc pas nécessairement représentatif de la présence globale des OGM dans les régions non cultivées des Etats-Unis. Toutefois, ces résultats démontrent l’inefficacité des moyens mis en œuvre pour éviter la propagation des OGM et surtout un croisement possible des plantes OGM entre elles.


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  • Russie. Le spectre du nuage nucléaire

     

    video liée :Previsions Webbot du 21 juin 2010

    Le front des incendies se déplace vers le sud./Photo AFP
    Le front des incendies se déplace vers le sud./Photo AFP
    Le front des incendies se déplace vers le sud./Photo AFP
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    La Russie continue de brûler et la propagation des incendies vers le sud, notamment vers la région de Tchernobyl, inquiète les spécialistes. Dans le cadre de sa mission de surveillance permanente de la radioactivité dans l'environnement l'IRSN a annoncé, hier, porter une attention toute particulière au suivi des particules qui pourraient atteindre la France ». Se faisant, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire pose deux questions : « si ces incendies touchent des territoires contaminés, les particules radioactives remises en suspension lors de la combustion du bois peuvent-elle toucher l'Hexagone ? Ces incendies menacent-ils la sûreté de certaines installations nucléaires russes ? » Sur ce dernier point, c'est ce que semble sous-entendre l'association écologiste Robin des Bois qui hier mettait en garde contre le danger de retombées radioactives notamment à proximité du site secret Arzamas 16, qui abrite depuis 1946 un centre russe d'expérimentations et d'activités nucléaires.


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  • Les barrages chinois tuent le Mékong

     

    Cette année, la situation du fleuve Mékong est extrêmement problématique. Depuis plus de 50 ans, son niveau n’a jamais été aussi bas.

    Les barrages chinois tuent le Mékong

    Beaucoup se retourne vers le gouvernement chinois, leur réclamant des explications. Cependant, le vice-ministre des affaires étrangères, Song Tao, lors du sommet sur la commission sur le fleuve Mékong qui a eu lieu la semaine dernière, a rejeté toutes les accusations dont la Chine a fait l’objet :

    « Les statistiques montrent que la récente sécheresse qui a frappé l’ensemble du bassin est attribuable au temps extrêmement sec ; le déclin du niveau des eaux du Mékong n’a rien à voir avec le développement de projets hydroélectriques ».

    Le Mékong a toujours été le lieu de conflit entre la Chine et ses pays voisins. Prenant sa source au Tibet, il traverse toute la Chine avant de desservir la Birmanie, le Laos, la Thailande, le Cambodge et enfin le Vietnam.
    Il y a une vingtaine d’année, les chinois ont entamé le début d’un grand chantier d’installation de barrages tout au long du fleuve. A l’époque, personne n’a perçu les conséquences que cela allait engendrer. Actuellement, la Chine possède 4 barrages et en projette quatre supplémentaires. Ayant pris conscience de la situation, et inquiets de cette politique d’aménagement du fleuve, les pays en amont de la Chine ont fondé en 1995, la Mekong River Commission qui prône le ‘developpement durable’ autour de ce fleuve qui fait vivre plus de 60 millions de fleuve en dehors du territoire chinois. Pékin, qui a décidé ne n’être que ‘partenaire’ dans cette agence intergouvernementale, est en position de force étant donné qu’il n’existe aucune législation internationale sur l’utilisation des fleuves transfrontaliers. De fait, elle entend bien utiliser cette ressource comme bon lui semble.

    Face à la situation actuelle du Mékong, c’est le ‘changement climatique’ qu’elle tient responsable. Même si on constate des
    ‘conditions naturelles exceptionnelles’ on peut s’interroger sur les incidences des actions chinoises.
    Un rapport des Nations Unies et de l’Institut asiatique de technologie rendu public l’année dernière estime que ces constructions « risquent, à terme, de mettre sérieusement en péril le Mékong et ses richesses naturelles ».

    On comprend alors l’inquiétude des voisins. Le Bangkok Post déclarait dans son éditorial : « Les barrages chinois tuent le Mékong ».
    Pour montrer leur bonne foi, Pékin s’est engagé à donner des informations sur les barrages et en particulier sur la situation du fleuve sur le territoire chinois. La Mekong River Commission s’est félicité de cette décision, la qualifiant de « pas en avant significatif ».
     
    Source image : http://www.cyberpresse.ca

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    La marée noire en Chine prend de l’ampleur

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    La marée noire provoquée par l’explosion puis l’incendie de deux oléoducs à Dalian, dans le nord-est de la Chine, la semaine dernière, est de plus en plus vaste. Les nappes de pétroles couvrent désormais des centaines de km2. 1,5 millions de litres de pétroles auraient déjà été déversés dans la Mer Jaune.

    Dans les eaux de Dalian, premier port pétrolier de Chine, dans la région de Liaoning (nord-est), c’est la mobilisation générale. Les bateaux de pêche et toutes sortes d’embarcations tentent de juguler la pollution, qui continue à s’étendre dans le golfe de Corée.

    Selon les autorités, 1.500 tonnes de pétrole, soit 1,5 millions de litres, se sont déversées dans la Mer Jaune. Officiellement, les nappes couvrent 435 km2, mais le journal Shenyang Evening News estime plutôt l’étendue de pétrole à 946 km2 et s’étend sur 90 km de long.
    Les barrages, les bateaux, la mousse chimique et les 23 tonnes de bactéries mangeuses de pétrole n’ont pas pu venir à bout de la pollution, qui progresse. Il faudra au moins deux semaines pour la maîtriser. Les autorités chinoises ont beau souligner que l’ampleur de la marée noire n’a rien à voir avec celle du golfe du Mexique, la catastrophe commence à tourner au désastre. Et selon certains scientifiques, son impact sur sur la vie marine et les habitants de la région pourrait durer dix ans.

    La marée noire a été provoquée par l’explosion puis l’incendie de deux oléoducs utilisés pour vider un tanker vendredi dernier. Et elle pose de graves questions sur la fiabilité des infrastructures pétrolières chinoises. La société qui gère les oléoducs concernés avait été prévenue en début d’année des risques liés à la vétusté de ses installations et certaines sont même inscrites sur une liste noire d’installations à risques.


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  • Les abeilles : une mort pas si mystérieuse que ça !

    "Sur le plateau [de Millevaches], comme sur toute la planète les abeilles s’éteignent par milliard. Une hécatombe inquiétante qui fait suite à une série d’épisodes dévastateurs au cours des 10 dernières années.
     
    Longtemps considérées comme mystérieuse, une des principales raisons de cette mortalité est aujourd’hui évidente : les pesticides.
     
    Témoignages de trois apiculteurs désemparés par cette situation dont on sous estime les conséquences." (une vidéo de Télé Millevaches).
     
    Ce sujet commence à partir de 12 minutes 50 environ.

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  • L'économie mondiale produit chaque année 5 000 marées noires

    Le 20 avril, l'explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon a été le début d'une marée noire historique, la plus importante jamais survenue aux Etats-Unis. A elle seule, la plateforme contenait 2,6 millions de litres de pétrole et extrayait plus 1,2 millions de litres par jour. Les fuites provoquées par l'explosion laissent s'échapper tous les jours entre 20 000 et 40 000 barils soit 3,1 à 6,3 millions de litres. Pour le moment, 200 millions de litres de pétrole (quatre fois plus que l'Exxon-Valdez) ont été déversés dans un rayon de 320 km. Avec un tel débit, la nappe pétrolière atteindra Washington d'ici la fin de l'année.

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    Aucune des solutions mises en œuvre pour arrêter les fuites n'a marché. Les solutions de secours qui consistent à brûler et à disperser le pétrole, ou à encadrer la nappe à l'aide de bouées se sont révélées insuffisantes. Les solutions de géo-ingénierie, qui vont de l'installation d'une cloche de confinement à la création d'une île artificielle flottante pour protéger les côtes en passant par l'injection d'une forme de boue pour boucher le trou n'ont pu empêcher la fuite. Ce sont finalement des solutions moins techniques comme le pompage direct du pétrole ou la création d'un puits de secours pour l'intercepter qui sont finalement les plus efficaces. Au final, le coût de la marée noire pour la société est estimé à 10 milliards de dollars, dont 2,3 milliards pour BP.

    La catastrophe de Deepwater Horizon révèle d'abord notre dépendance au pétrole. Face à l'épuisement des ressources pétrolières, le forage en eaux profondes (à plus de mille mètres de profondeur) s'avère être une solution de plus en plus classique : il représente 12 % de la production totale de pétrole. Le golfe du Mexique est une des zones qui a connu la plus grande augmentation du nombre de forages en eaux profondes depuis les années 1990 – le nombre de barils produits a été multiplié par quarante en vingt ans – parfois au mépris du principe de précaution.

    LES BÉNÉFICES D'UNE CROISSANCE "VERTE"

    La marée noire montre ensuite la nécessité d'investir dans les énergies propres. Non pas en raison de son impact évident sur le développement environnemental et économique de la zone "contaminée", mais plutôt parce que son bilan carbone est très limité au regard de celui des industries manufacturières. Ainsi, le monde entier produit chaque année 8 milliards de tonnes de carbone, 5 000 fois plus que la composition en carbone de la combustion de 50 000 barils de pétrole. Autrement dit, nous émettons chaque année et sans aucune émotion autant de carbone que 5 000 marées noires.

    Nous connaissons l'appréhension des Etats-Unis pour les politiques énergétiques "propres". Les Etats-Unis n'ont pas signé les accords de Kyoto pour sauvegarder leur mode de vie et l'Etat fédéral ne peut se passer des recettes fiscales liées à l'industrie pétrolière. Il semble cependant que la marée noire ait eu l'effet bénéfique d'ouvrir les yeux de l'opinion américaine sur les bénéfices d'une croissance "verte". C'est une bonne nouvelle car nous ne pouvons nous passer des investissements et des talents entrepreneuriaux de la première économie du monde dans ce domaine. Prions pour que l'impulsion soit forte.

    Simon Porcher, économiste et maître de conférences à Sciences Po


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  • vibro-wind


    Nous pouvons constater que l’ère des records de taille d’éolienne est déjà probablement derrière nous. Après l’éolienne de 126m de haut, les recherches portent de plus en plus sur le design des éoliennes existantes : éoliennes capables de tourner et « voir » le vent venir pour optimiser leur rendement, collerettes installées à leur base pour faire remonter les vents vers les pâles, et même plus récemment l’invention d’une peinture effet « peau de requin » qui améliore la productivité des éoliennes.
    Une nouvelle innovation qui nous vient du groupe de recherche Vibro-Wind de la prestigieuse Cornell University tente de maîtriser l’énergie du vent de manière moins coûteuse et plus efficace que les éoliennes, en transformant les vibrations du vent en électricité (Treehugger).

    C’est grâce à un financement de 100 000$ de l’une des branches de l’université que le groupe a créé ce panneau « vibro-wind ». Il s’agit d’un panneau sur lequel des oscillateurs en mousse ou en polystyrène convertissent les vibrations du vent en courant électrique. Ceci grâce à un transducteur piézo électrique, un composant en céramique de polymère qui libère des électrons une fois mis en mouvement.


    Comparativement aux éoliennes, le dispositif ne nécessite pas autant d’espace qu’une éolienne et est bien moins cher à construire. Si les éoliennes se sont récemment mis à conquérir l’espace urbain (avec les éoliennes verticales, ou encore ces alvéoles éoliennes intégrées aux nouveaux gratte-ciel), la solution proposée par l’équipe de Cornell mérite que l’on s’y intéresse, l’énergie des vibrations est également étudiée dans les stades et les foules qui pourraient produire par leur mouvement une énergie renouvelable d’origine humaine.


    TechnoPropres

    par Ecoloteky (son site) lundi 5 juillet 2010


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  • Marée noire en Mer Rouge

    Des Egyptiens nettoient les côtes de la mer Rouge, à Hurghada, le 
20 juin 2010.

    Des Egyptiens nettoient les côtes de la mer Rouge, à Hurghada, le 20 juin 2010. AFP

    PLANETE – Une plateforme pétrolière au large de Hurghada est en cause...

    Après le golfe du Mexique, l’Egypte. Depuis plus d’une semaine, une plateforme pétrolière au large de la station balnéaire d’Hurghada, dans la Mer Rouge, fuit discrètement mais sûrement: plus de 160 kms de côte auraient déjà été atteints. La fuite, arrêtée la semaine dernière, a repris de plus belle ce mardi.

    Silence des autorités

    Le gouvernement égyptien, redoutant que la marée noire ne nuise à la saison touristique sur cette côte connue pour ses sites de plongée, est resté silencieux pendant plusieurs jours. Les seules déclarations officielles ont eu pour but de rassurer sur l’ampleur des dégâts: les membres du gouvernement ont assuré que la fuite était contrôlée et que les plages seraient rapidement nettoyées.

    Du côté des exploitants de la plateforme, la compagnie pétrolière égyptienne Geisum Oil, on fait profil bas. Ayant reçu l’interdiction de parler aux médias, des employés ont témoigné anonymement pour préciser que la fuite avait lieu sur la plateforme offshore de Jebel al-Zayt.

    Vie marine et tourisme en danger

    Les associations environnementales craignent le pire pour la vie marine. Des zones protégées ont été gravement touchées: «Toute la vie marine devrait être sérieusement affectée. Des oiseaux et des tortues marines recouverts de pétrole ont déjà été retrouvés» explique Ahmed el-Droubi, biologiste à l’Association pour la protection et la préservation de l’environnement d’Hurghada.

    Selon le gouvernement égyptien, les hôteliers de la côte d’Hurghada ne se sont pas plaints, pour l’instant, du pétrole qui arrive sur leurs côtes. Trop occupés sans doute à nettoyer les plages avant l’arrivée des estivants.

    Audrey Chauvet
     
    Note Webrunner : je n'ose pas imaginer ce qui se passerait si l'Iran est attaqué....

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  • USA – Une maladie mystérieuse frappe la végétation

    Par fonzibrain

    Voici une affaire que les médias alignés peinent à relayer et qui pourtant inquiète les habitants de plusieurs comtés aux Etats-Unis, dans la vallée du Mississipi : Une mysterieuse maladie attaque la végétation en provoquant des tâches blanchâtres ou jaunâtres sur le feuillage (voir vidéo ci-dessous).

    Contrairement aux maladies « normales », cette maladie-là semble s’attaquer à toutes les familles de végétations : céréales cultivées, mais aussi arbres, arbustes, herbes et jardins, fleurs…

    Pour le moment, cette maladie reste un mystère mais l’affaire a éclaté fin mai début juin et s’avère donc très récente

    Des centaines d’hectares seraient contaminés en divers endroits de la vallée du Mississipi au nord de Memphis (Tenessee).

    Il ne semble pas que des parasites ou des insectes ni même des champignons soient à l’origine de cette maladie, car des champs abrevés de pesticides et de fongicides sont touchés de la même manière que les cultures biologiques.

    Différentes hypothèses sont avancées, mais la plupart des autochtones pensent que cette maladie pourrait provenir du ciel et s’intéressent à de possibles Chemtrails ou de possibles « pluies toxiques ».

    Certains se demandent si cette contamination massive ne pourrait être liée aux produits chimiques déversés par milliers de tonnes dans le Golfe du Mexique par BP et l’administration US d’Obama…

    Des oiseaux morts retrouvés dans plusieurs nids inquiètent également la population locale, sans qu’elle sache à cette heure si un lien de cause à effet peut être établi…

    L’Observatoire francophone du Nouvel Ordre Mondial suivra l’évolution de cette affaire, la maladie pour le moins étrange et peu courante pouvant aussi bien dégénérer… que disparaitre sans bruit, comme elle est arrivée.
    http://911nwo.info/


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  • La leçon de Tchernobyl

    Depuis la catastrophe, le site contaminé il y a 24 ans est devenu un laboratoire grandeur nature où quelques scientifiques audacieux, mènent des analyses sur place faisant d’étranges découvertes.
     
    En effet, lors d’un documentaire récent d’Arte, (Tchernobyl, une histoire naturelle, réalisé par Luc Riolon) des chercheurs installés à proximité de « la foret rouge » de Tchernobyl vont de surprises en surprises. vidéo
    Cette zone a été totalement dévastée lors de l’explosion du réacteur n°4, et tout ce qui y vivait est mort quasi instantanément : des mammifères, aux insectes, en passant par les plantes et les arbres.
    Les 135 000 habitants qui y habitaient ont été évacués et ne sont jamais revenus y vivre.
    Pourtant, depuis quelques années, alors que la radioactivité y est toujours importante (des milliers de fois supérieure à la normale), la vie semble y reprendre ses droits.
    Bien sûr, certaines espèces de plantes ont pris le dessus sur d’autres, comme par exemple les bouleaux qui ont supplantés les conifères.
    La réponse serait-elle au niveau de l’ADN ?
    En effet, la chaine ADN du bouleau est différente de celle des conifères. lien
    Les scientifiques remarquent une explosion de la vie animale, sangliers, élans, chevreuils, et biches, castors, ours, loups…
    Les animaux mangent sans conséquence apparente tout ce qui leur est proposé par la nature, malgré la radioactivité importante présente dans les feuilles des arbres, les plantes, l’air, l’eau et la terre.
    Les chercheurs ont capturé des milliers de souris, et n’en ont pas vu une seule qui présente la moindre anomalie de croissance ou de nécrose.
    Ils ont cependant constaté des anomalies de développement des cellules, mais aussi qu’elles possèdent des systèmes de défense qui compensent ces anomalies.
    Sauf pour les hirondelles lesquelles subissent un vieillissement anormal, une baisse de fertilité, et des anomalies sur la taille des ailes.
    Ils supposent que cette différence viendrait du fait de leur migration, laquelle aurait épuisé une bonne partie de leur stock d’antioxydants.
    Pourtant des expériences menées entre des souris de laboratoire et des souris « de Tchernobyl » ouvrirait une autre piste : les faibles doses reçues en continu, permettrait aux souris de Tchernobyl de résister mieux que les autres aux radiations.
    De plus, cette exposition continue aux radiations pourrait permettre aux animaux de mieux résister aux autres poisons chimiques.
    Il faut bien sûr employer le conditionnel.
    Une autre surprise les attendait.
    Quelques temps après la catastrophe, des chevaux de Przewalskii lien avaient été introduits (ainsi que des chevaux domestiques) dans la zone interdite.
    Ce sont ces fameux chevaux que l’on découvre sur les peintures rupestres, celles des grottes de Lascaux par exemple.
    Ce cheval « primitif » était présent sur la planète il y a 700 000 ans. lien
    Il n’en restait il y a peu que 1600 dans le monde entier, dont certains en captivité.
    Contre toute attente, les chevaux de Przewalskii ont résisté sans problème et se sont même multipliés.
    Comment expliquer cela ?
    Les chromosomes en seraient-ils la cause ?
    En effet, le cheval de Przewlaskii a 66 chromosomes, c’est-à-dire deux de plus que notre cheval domestique.
    Cela aurait-il un rapport ?
    La chèvre possède 60 chromosomes, le chevreuil quant à lui, en possède 70, mais une espèce sibérienne (Capréolus Pyrargus) en aurait de un à quatorze de plus. lien
    Plus près de nous, le chimpanzé ou le gorille possèdent 48 chromosomes, tout comme nos lointains ancêtres, les Paninés, alors que l’homme n’en possède que 46. lien
    Allons plus loin, les néandertaliens ont une similarité génétique identique à l’homme à 99,5%. lien
    L’homme préhistorique résisterait-il plus facilement que nous au danger nucléaire ?
    Les espèces sauvages sont-elles plus adaptées que les espèces domestiques, à la pollution radioactive ?
    Ou cela vient-il du fait que les prédateurs se sont occupés des animaux les plus faibles, et ont, en quelque sorte « rétabli l’équilibre ».
    On n’est sûr de rien.
    Cette affaire de chromosomes pourrait intéresser quelques scientifiques « apprentis sorciers » comme le docteur Craig Venter. lien
    Ce biologiste et homme d’affaire américain a été le premier à décrypter le génome humain et vient d’insuffler la vie à une créature terrestre.
    Son équipe est parvenue à synthétiser un ADN artificiel qu’elle a injecté dans une autre bactérie à la place de son propre génome.
    Le nouvel être hybride s’est mis à vivre, et commence maintenant à se reproduire en permettant de donner la vie à une bactérie qu’il a baptisée « Mycoplasma mycoides JCVI-syn1.0  », laquelle se reproduit toute seule. lien
    Cette naissance exceptionnelle, ou monstrueuse, selon les avis, s’est produite au milieu du mois d’avril dernier.
    L’homme est-il en train de se prendre pour Dieu ?
    Çà y ressemble, mais si la réponse à la lutte contre la pollution radioactive était de l’ordre de la chaine ADN, ce ne serait pas surprenant qu’un scientifique tente un jour de la modifier.
    Le plus sage ne serait-il pas de tout faire pour qu’une catastrophe comme celle de Tchernobyl ne se reproduise ?
    Or, en multipliant la construction de réacteurs nucléaires, à l’évidence nous n’en prenons pas le chemin.
    Même si les nucléocrates martèlent avec obstination que la catastrophe de Tchernobyl ne peut plus se reproduire, on ne peut qu’émettre des doutes légitimes sur ces affirmations.
    Le pire n’est jamais certain. lien
    Trois allemands sur quatre sont inquiets. lien
    Dans le monde entier, les accidents se multiplient :
    Au Japon après l’incendie dans le surgénérateur de Monju en 1995, la fuite radioactive à Tôkal-mura en 1999 (2 ouvriers morts, évacuation de centaines de personnes), la fuite radioactive à Mihama en 2004 (5 ouvriers morts), et le séisme de Kashiwazaki-Kariwa en 2007, il n’y a plus que 27% des hommes et 9% des femmes à penser que l’énergie nucléaire est nécessaire. lien
    En France, on a décidé de prolonger la vie des réacteurs en rafistolant le matériel usagé, (lien) et au vue des derniers exercices de sécurité, on est en droit de s’inquiéter pour la suite des évènements.
    A lire sur ce lien diverses péripéties qu’ont connu les habitants, et les techniciens de la centrale de Fessenheim, et qui ne sont pas rassurants.
    Malgré toutes les précautions prises, (lien) nous savons que les centrales nucléaires ne sont pas à l’abri d’une attaque terroriste, et que les sites ne résisteraient pas à la chute d’un avion de ligne. lien
    Un sondage récent fait apparaitre que 97% des français sont favorables au développement des énergies renouvelables. lien
    Pourquoi ne pas se tourner dés maintenant vers les énergies propres et renouvelables, suivant l’exemple des pays modernes, plutôt que de continuer sur cette voie suicidaire et hasardeuse, où tous les apprentis sorciers du monde tentent de nous entraîner ?
    Car comme disait mon vieil ami africain :
    « Le lion dort avec ses dents ».
     

    par olivier cabanel (son site) mardi 1er juin 2010


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  • Faut-il craindre une "tempête noire" ?

    Les météorologues s'inquiètent d'une possible combinaison de la marée noire et des ouragans à venir.

    La saison des cyclones 
inquiète les météorologues et les chercheurs américains.

    La saison des cyclones inquiète les météorologues et les chercheurs américains.

    Photo : AFP

    Alors que les tentatives de BP pour endiguer la marée noire sont pour l’heure restées vaines, la saison des ouragans qui débute mardi fait craindre une nouvelle catastrophe pour les côtes du Golfe du Mexique.

    Les météorologues sont inquiets. Selon les prévisions de l’Administration américaine fédérale océanique et atmosphérique (NOAA) la saison des ouragans (1er juin - 30 novembre) pourrait être l'une des "plus actives jamais connues".

    Entre 14 et 23 tempêtes tropicales pourraient se former. Trois à sept d'entre elles pourraient se transformer en ouragans majeurs de catégorie 3 avec des vents à plus de 175 km/h.

    Les experts estiment à 70 % la probabilité que ces projections se réalisent. En effet, le Golfe du Mexique et ses eaux chaudes constituent une véritable autoroute pour les cyclones, qui s'y forment ou y prennent une ampleur importante, avant de se déplacer vers le nord ou l'ouest en direction de la côte. C’est sur ce chemin, emprunté par les plus violents ouragans de l'histoire, Camille en 1969 et Katrina en 2005, que l'on trouve désormais la fuite de pétrole à l'origine de la marée noire.

    Une possible combinaison aux conséquences dramatiques
    C'est la possible combinaison entre les ouragans et le pétrole qui est au coeur des préoccupations. Des vents violents et de larges vagues pourraient projeter le pétrole sur les côtes, à l'intérieur des terres, dans les estuaires et les zones humides sur des dizaines de kilomètres carrés.

    Si le scénario catastrophe de la "tempête noire" venait à se produire, les conséquences sur le long terme pourraient être désastreuses. Poussé dans les marécages des villes comme la Nouvelle-Orléans, le pétrole pourrait alors empêcher "le travail" des étendues marécageuses de la région qui jouaient jusqu'alors un rôle de ralentisseur naturel et minimisaient l'impact des ouragans. Sans barrière naturelle, certaines zones pourraient se retrouver beaucoup plus exposées aux tornades.

    Un scénario qui reste cependant hypothétique et très difficile à prévoir pour les météorologues; le seul précédent remontant à l'été 1979, quand les ouragans ont entravé la lutte contre la marée noire provoquée par une plate-forme mexicaine, Ixtoc 1, au large de la péninsule du Yucatan. L'ouragan Henri avait endommagé une tête de puits de 310 tonnes destinée à combler la fuite, la pire de toute l'histoire avec près de 530 millions de litres de pétrole déversés dans la mer.

    "Un ouragan pourrait diluer le pétrole"
    "Ce qui inquiète la plupart d'entre nous, c'est qu'un ouragan emmène le pétrole dans des endroits qui ne seraient pas sinon touchés durement, comme la péninsule de Floride et le Texas", résume Gregory Stone, directeur des études côtières à l'Université de Louisiane. Un ouragan de la puissance de Katrina serait "le pire des scénarios", estime Doug Inkley, chercheur à la Fédération nationale de la flore et la faune. "Cela étoufferait la végétation, on aurait des oiseaux et autres animaux mazoutés à grande échelle. Il est virtuellement impossible de nettoyer ce pétrole".

    Quant à Joe Bastardi, spécialiste des ouragans de la société de prévisions météo AccuWeather qui estime difficile de prévoir ce qui pourrait se passer, il nuance ces prévisions dramatiques : un ouragan pourrait également "contribuer à diluer le pétrole et le disperser, réduisant sa présence à des concentrations beaucoup moins dommageables que celles rencontrées actuellement".

     
     

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  • Marée noire - BP n'a pas cessé de mentir
     
    La pire tragédie écologique qui ait frappé les Etats-Unis est la conséquence d'une série de fautes évitables. 

    La marée noire dans le Golfe du Mexique La marée noire dans le Golfe du Mexique © AFP « Le pire est à venir. » Cette prédiction, qui date de dimanche, n’émane pas du leader d’une secte apocalyptique, mais d’un proche de Barack Obama lorsqu’il évoque le « plus gros désastre environnemental qu’aient jamais connu les Etats-Unis. Depuis 40 jours, donc, un « poison noir et visqueux » jaillit par 1.600 mètres de fond à un débit quotidien de 2 à 3 millions de litres, souille déjà les côtes de la Louisiane et menace les côtes de quatre autres Etats américains. Et depuis l’échec du colmatage de la dernière chance avoué hier par BP, on sait que le pétrole pourrait s’échapper des fonds marins à ce rythme pendant des mois encore ! Selon les spécialistes, la nappe souterraine est suffisamment importante pour s’échapper des années avant de se tarir. Un pur cauchemar.

    Et comme toujours en Amérique, ce ne sont pas seulement la mort des onze ouvriers engloutis dans l’explosion de la plate-forme pétrolière et les pleurs de leurs proches qui révoltent, ou encore la catastrophe écologique majeure annoncée, mais bien le sentiment qu’ont les citoyens d’avoir été trompés, trahis. Car cette catastrophe planétaire est doublée d’un scandale planétaire.

    Depuis plus d’un mois, il ne se passe pas un seul jour sans que l’on apprenne de terribles vérités qui avaient été jusque-là volontairement cachées. Oui cette catastrophe était prévisible, oui une forme d’inconscience et le culte d’une productivité aveugle l’ont même préparée, oui BP a tenté de minimiser les dégâts, oui, le pétrole jaillit dans des quantités cinq fois plus importantes qu’on ne nous l’a d’abord dit, oui les tentatives de colmatage et de mise sous cloche, relayées à grands renforts de spectacle médiatique, étaient probablement condamnées d’avance, oui les familles des victimes pensent qu’on a joué avec leur vie, et oui BP n’aura jamais les moyens de réparer l’irréparable et de « payer » pour sa faute.

    En attendant, la colère et la frustration des riverains du golfe du Mexique et des autorités locales grandissent à l’égard de la compagnie pétrolière ainsi que du gouvernement fédéral, qu’ils jugent insuffisamment mobilisés pour sauver leurs côtes en les protégeant par des digues de sable.

    Très critiqué lui aussi pour sa passivité supposée, Obama a déclaré que la poursuite de la fuite était une « agression contre les riverains du Golfe, leur gagne-pain et un patrimoine naturel qui nous appartient tous. C’est rageant et cela brise le cœur », a-t-il assuré.

    Cette fois-ci, le célèbre « Yes, we can ! » (Oui, on peut le faire), d’Obama est une formule morte, tout comme le golfe du Mexique à jamais défiguré.

    Mensonges, erreurs et imprévisions

    Des conditions de sécurité non respectées
    Une série d’erreurs et de consignes de sécurité non respectées par BP a provoqué la marée noire qui souille le golfe du Mexique depuis cinq semaines. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Mike Williams, le technicien en charge de l’électronique sur la plate-forme Deepwater, lors d’une interview pour la chaîne CBS. Selon lui, BP exerçait depuis plusieurs mois des pressions pour accélérer les travaux en cours sur le site, ignorant les consignes de sécurité. Car chaque journée de retard coûtait 820.000 € à la compagnie. Ainsi, lorsque, quatre semaines avant l’accident du 20 avril, un incident a endommagé le système anti-explosion, celui-ci n’a pas été réparé. Et selon Mike Williams, le jour de l’explosion, un manager de BP aurait demandé d’accélérer la mise en route du puits et de renoncer à un cimentage final.

    Des signes avant-coureurs ignorés
    L’explosion a été précédée de trois signes avertissant de l’imminence d’un danger ignoré par BP, ont révélé la semaine dernière des élus américains, citant un rapport interne à BP. Le premier avertissement est arrivé « 51 minutes avant l’explosion, lorsque la quantité de liquides sortant du puits est devenue plus importante que celle pompée à l’intérieur du puits ». Dix minutes plus tard, un autre signal s’est déclenché. Bien qu’il ait été fermé pour effectuer un test, « le puits a continué à s’écouler et la pression dans le conduit de forage a augmenté de façon inattendue ». Enfin, le dernier avertissement est intervenu 18 minutes avant l’accident, ont précisé les parlementaires américains Henry Waxman et Bart Stupak. Ces accusations n’ont pas été démenties par BP. Le directeur général de la compagnie, Tony Hayward, a reconnu que « sept défaillances » étaient apparues avant l’explosion de la plate-forme, sans toutefois préciser s’il s’agissait d’erreurs humaines ou de problèmes techniques.

    L’ampleur de la catastrophe minimisée
    Il est légitime de se demander si BP « a vraiment été complètement honnête sur l’ampleur des dégâts. Il pourrait être dans son intérêt de minimiser les dégâts », a déclaré jeudi Barack Obama. Le président américain a ajouté que son gouvernement allait vérifier les dires du géant britannique. Car depuis l’explosion de la plate-forme, les déclarations de BP sont systématiquement remises en question par les experts. Si la compagnie pétrolière estime que 800.000 litres de brut s’échappent quotidiennement du puits, les experts du gouvernement américains tablent sur 2 à 3 millions de litres. En outre, le 20 mai, BP annonçait pomper 5.000 barils de brut par jour grâce au système de tube mis en place. Quatre jours plus tard, la compagnie est revenue sur ces chiffres et a avoué n’avoir récupéré qu’entre 1.360 et 3.000 barils par jour.

    Des désillusions successives
    « Le pétrole à l’origine de la marée noire dans le golfe du Mexique a cessé de couler grâce à une opération de colmatage du puits lancée mercredi », avait affirmé le commandant des gardes-côtes américains, l’amiral Thad Allen. Une déclaration prématurée au vu de l’échec retentissant de la dernière tentative de contenir la fuite. En effet, tout comme avaient échoué les tentatives précédentes de bloquer la fuite de pétrole sous un dôme ou de siphonner le brut jaillissant au fond de l’océan à haute pression, l’opération « Top kill » visant à projeter des boues de forage directement dans le puits endommagé pour le boucher a échoué. La compagnie pétrolière envisage déjà un nouveau dispositif qui pourrait être à l’œuvre d’ici quatre à cinq jours. « Nous pensons qu’il capturera la majorité du pétrole s’il fonctionne », a déclaré hier Doug Suttles, directeur des opérations de BP. Mais son optimisme a aussitôt été tempéré par le gouvernement américain. Celui-ci redoute en effet que la fuite ne dure jusqu’au mois d’août.

    . Le PDG de BP, Tony Hayward : “Et bien la solution ultime repose sur les puits secondaires, il n’y a aucun doute là-dessus et ce sera en août. En attendant nous devons continuer à contenir la fuite sous-marine, à empêcher l’expansion du pétrole à la surface et à défendre la côte ces prochains mois.”

    Il s’agit très certainement du plus gros désastre environnemental qu’aient jamais connu les Etats-Unis. Et la colère et la frustration des riverains du golfe du Mexique et des autorités locales continue de grandir. Ils étaient plus de 500 à manifester dans le vieux carré de la Nouvelle Orléans hier. Ces personnes jugent que la compagnie pétrolière et le gouvernement fédéral ne sont pas suffisamment mobilisés pour sauver les côtes.

    Abattu et critiqué, le président Obama a demandé le triplement des effectifs en charge des opérations de nettoyage.


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  • Marée noire - "C’est un massacre"
     
    Olivier Brochenin, consul général de France à La Nouvelle-Orléans, revient sur la marée noire qui souille les cotes sud des Etats-Unis. 

    France-Soir. Vous vous êtes rendu à Grand Isle la semaine dernière à l’occasion de la visite du président Barack Obama, qu’avez-vous constaté ?
    Olivier Brochenin.
    J’ai vu des plages souillées par des boulettes de mazout, mais l’étendue totale des dégâts est encore difficile à appréhender car la marée noire va et vient en fonction des déplacements de la nappe de pétrole flottante. Les pêcheurs découvrent de nouvelles zones infectées tous les jours. La majorité de la côte de Louisiane est marécageuse : une fois que cette zone est souillée, il est quasiment impossible de la nettoyer. Chaque centimètre carré de végétation est imbibé de façon irréversible. Toute la vie microbienne et aquatique est touchée, le plancton qui alimente les poissons ne peut pas survivre. Pour empêcher la nappe de recouvrir les marécages de façon irréversible, les autorités vont construire des digues artificielles qui devraient protéger 70 km de côtes.

    F.-S. Peut-on s’attendre à des dégâts plus importants ?
    O. B.
    Oui, car la plus grande partie de la nappe est encore en mer. C’est une catastrophe qui se déroule au ralenti : il suffit d’une marée ou d’une tempête pour que le pétrole recouvre les marécages. En plus, la période n’est pas favorable car nous entrons en saison cyclonique.

    F.-S. Quel est l’impact de la marée noire sur la vie animale ?
    O. B.
    Des centaines d’oiseaux ont été souillés, en particulier des pélicans. Des dauphins, des marsouins et des tortues sont morts par dizaines. Et encore, il ne s’agit que de la partie la plus visible : on ne peut pas voir les milliers d’écrevisses, de crevettes et d’huîtres qui sont recouvertes par le pétrole sous la mer. C’est un massacre. Plus de 20 % des zones de pêche sont déjà interdites à la récolte dans le golfe américain. Les conséquences sont nationales, puisque la Louisiane produit 40 % des fruits de mer consommés aux Etats-Unis. Cette activité représente plusieurs centaines de millions de dollars de chiffre d’affaires. On estime que 3.500 emplois sont directement menacés dans la région.

    F.-S. Quel est l’état d’esprit des habitants ?
    O. B.
    Au début, ils ont surtout ressenti de la tristesse car 11 personnes sont décédées. Ensuite, il a fallu au moins une dizaine de jours pour prendre conscience de l’ampleur des dégâts. Aujourd’hui, les habitants ressentent beaucoup de frustration, de la colère et parfois du découragement, car cette catastrophe intervient seulement 5 ans après Katrina. Les Louisianais attendent de façon très forte que les autorités montrent qu’elles contrôlent la situation.


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  • 4 alternatives au "Top kill" de BP

    Par Cécile Pinault, publié le 31/05/2010 à 13:30

     
    La marée noire est la pire qu'ont connue les Etats-Unis.

    Win McNamee/Getty Images/AFP

    La marée noire est la pire qu'ont connue les Etats-Unis.

    L'opération "Top kill" de colmatage de la fuite de pétrole a échoué ce samedi. BP poursuit la mise au point d'autres techniques de réparation. Le point sur les options qu'il reste à la compagnie pétrolière.

    Le succès aura été de courte durée. Alors que jeudi, BP avait annoncé que l'opération Top Kill avait été menée à bien, le colmatage du puits de forage a finalement échoué ce samedi. Même si cette mesure avait suscité beaucoup d'espoir, BP avait envisagé d'autres solutions de secours.

    "On n'a pas privilégié une solution particulière", affirme Jean-Nicolas Cloué, responsable de la communication à BP France, ajoutant que la compagnie pétrolière n'est pas la seule à prendre les décisions, mais qu'elle coopère avec la profession pétrolière et les autorités américaines.

    Le tube de pompage. Il continue sa collecte de pétrole. Dans une vidéo montrant les efforts de BP, Kent Wells, l'un des vice président du groupe, indique qu'environ 2000 barils par jours ont été pompés depuis sa mise en place (contre les 5000 annoncés le 20 mai).

    Schéma des différentes possibilités imaginées pour endiguer la 
fuite.

    © BP p.l.c

    Schéma des différentes possibilités imaginées pour endiguer la fuite.

    Un second "couvercle" amélioré. Cette nouvelle version a intégré un système d'injection de méthanol, pour empêcher la formation des cristaux d'hydrocarbure. (Ces cristaux avaient provoqué l'échec de la première version du couvercle le 8 mai). Il s'agirait là d'option temporaire, permettant de collecter plus de pétrole que le tube de pompage ne le fait actuellement.

    Forer des puits de secours. Ce serait l'option la plus sûre. Le forage de deux de ces puits a déjà commencé, mais l'opération devrait prendre 3 mois en tout.

    Placer un deuxième bloc d'obturation de puits (BOP) au-dessus de l'actuel. Le BOP est un système de vannes qui permet la collecte du pétrole venant du puits posé sur le sol marin. C'est cette pièce qui est défaillante et libère le pétrole dans la mer.

    41 jours après de début de la catastrophe, la quantité de brut échappé du puits est gigantesque. La marée noire qui affecte les plages américaines est la pire que les Etats-Unis aient connue jusqu'à présent.


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  • Le colmatage du puits de pétrole a échoué en Louisiane
     
    LEMONDE.FR | 30.05.10 | 08h08


    a dernière tentative de colmatage de la fuite de pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique est un échec, a annoncé le groupe pétrolier BP dans la nuit de samedi 29 à dimanche 30 mai. Les experts de la compagnie pétrolière avaient d'abord cru à un succès de l'opération "top kill", avant de constater dans la nuit que le pétrole continue de s'échapper dans la mer par centaines de milliers de litres. Ils annoncent à présent leur intention de se tourner vers une nouvelle méthode pour mettre fin à la fuite.

     

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    "Après trois jours entiers de tentative, nous avons été dans l'incapacité de contenir la fuite", a reconnu l'officier directeur d'exploitation de BP, Doug Suttles, lors d'un point de presse. Le président américain Barack Obama a de son côté exprimé son inquiétude après l'annonce de l'échec et mis en garde contre les risques de la nouvelle option. "Alors que nous avons d'abord reçu des retours positifs sur l'opération, il apparaît clairement maintenant que cela n'a pas marché", a déclaré M. Obama dans un communiqué, après s'être entretenu avec de hauts responsables sur la situation dans le golfe du Mexique.

    Tous les espoirs portent désormais sur l'installation d'un nouveau dispositif prévoyant de sectionner les pipelines endommagés et d'y ajuster une structure permettant de capturer le pétrole puis de le siphonner jusqu'à un navire en surface. "Ce dispositif n'est pas sans risque et n'a jamais été expérimenté auparavant à cette profondeur" de 1 500 mètres, a rappelé le président américain. L'ancienne option, qui était déjà hautement délicate et sans précédent à cette profondeur, consistait à envoyer dans le puits un mélange d'eau et de matières solides. Une fois le flux de pétrole stoppé grâce à cette "boue", il s'agissait de cimenter la source. Peine perdue, les ingénieurs n'ont pas réussi à inverser la pression dans le puits.


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