• ’’Les océans sont dans un bien pire état que les gens ne le pensent’’

    Un panel d’experts du Programme International sur l’Etat de l’Océan (International Programme on the State of the Ocean - IPSO) avertit dans un nouveau rapport que nos océans sont dans un bien pire état qu’on ne le pensait et que "nous sommes en train d’entrer dans une phase d’extinction d’espèces marines sans précédent dans l’histoire humaine".

    Selon le rapport, plusieurs espèces de poissons sont déjà menacées par la surpêche, mais cela arrive à un rythme plus rapide qu’on ne le pensait initialement.

    "L’acidification des océans, le réchauffement climatique, la pollution locale et la surpêche agissent ensemble pour augmenter la menace qui pèse sur les récifs coralliens, tant et si bien que près des trois quarts de ces récifs sont en risque de sévère déclin aujourd’hui".

    Des polluants, par exemple, se fixent sur la surface de petites particules de plastique que l’on retrouve maintenant sur le fond des océans. Cela augmente la quantité de polluants absorbés par les poissons vivant au fond des mers.

    Ces particules de plastique contribuent aussi au transport des micro-algues d’un endroit à un autre, augmentant la probabilité de survenance d’une pollution toxique lorsque ces micro-algues se mettent à proliférer, ce qui est favorisé par l’apport des nutriments provenant de l’agriculture.

    "Si vous regardez presque tout, que ce soit les pêcheries dans les zones tempérées, ou les récifs coralliens, ou la glace de la mer Arctique, tout ceci est en train de changer, mais à un rythme bien plus rapide que ce que nous avions pensé", conlut Ove Hoegh-Guldberg, un specialiste du corail de l’Université du Queensland en Australie.


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  • Du poison dans les vignes

    si les videos ne fonctionnent pas, cliquer sur les liens au-dessous


    Du poison dans les vignes (1ère partie) por rikiai
    Du poison dans les vignes (2è partie) por rikiai


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  • AREVA Solar va installer la plus grande centrale solaire thermique d'Australie

     

    AREVA Solar, une filiale du groupe nucléaire français Areva à annoncé avoir remporté un projet pour une centrale thermique de 44MW en Australie. Le projet sera une extension d'une centrale à charbon de 750MW, et est destiné à rendre plus propre cet ancien générateur.


    Le projet porté par Areva est à l'heure actuelle la plus grande augmentation de capacité verte d'une centrale conventionnelle. Le projet se trouve à Queensland, Australie.

    Un grand projet pour Areva
    Il s'agit d'un contrat d'environ 80 millions d'euros qui sera financé par la compagnie d'électricité locale et l'état Australien. Areva installera 44MW de capteurs solaires à réflecteurs Fresnel linéaires (dérivés des centrales à capteurs cylindro-paraboliques).

    Le fluide calo-porteur chauffé par le soleil ira ensuite alimenter la centrale thermique, tout comme le ferait le fluide chauffé par la combustion du charbon. Dans ce projet, utiliser une centrale existante pour créer un parc solaire thermique diminue grandement le coût global d'installation (pas de centrale thermique à reconstruire).

    Areva : entre nucléaire et solaire
    Acteur principal des énergies en général, Areva a développé le solaire thermique à l'étranger. Le savoir faire de l'entreprise française est aujourd'hui reconnus dans les domaines des centrales à miroirs fresnels. L'entreprise se fixe comme objectif de multiplier les projets d'extensions propres de centrales à charbon et au gaz existantes.

    Si Areva s'est développé dans le solaire, c'est qu'elle estime que l'énergie solaire sera dans le futur une énergie incontournable et inépuisable. Au délà de l'aspect écologique, c'est aussi l'aspect financier qui permet à de tels projets de voir le jour. Les solutions d'Areva sont en effet rentables et compétitives, en plus d'être relativement faciles à mettre en place sur des centrales polluantes déjà existantes.

    note Webrunner : hélas, ce n'est pas en France !


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  • La véritable autonomie énergétique

    Contrairement à ce que nombre de dirigeants et leaders politiques nous répètent, l’indépendance énergétique de la France n’est pas assurée. Il n’y a, en vérité, d’ailleurs aucune volonté de l’acquérir. Ni pour le nucléaire, fer de lance de notre infrastructure électrique ; ni pour les carburants causes chroniques des crises qui secouent nos pays développés depuis 35ans. L’argument de l’indépendance énergétique est pourtant l’un des premiers avancé lorsqu’il s’agit de défendre la filière de l’atome dans l’hexagone.

    Les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima n’ont jamais entamé ce raisonnement pourtant totalement invraisemblable. Je vais vous le démontrer. Le nucléaire n’est pas une énergie d’avenir.

    La France ne dispose pas de gisement d’Uranium sur son sol.

    L’énergie nucléaire reste une ressource fossile dont l’utilisation demeure bornée dans le temps par le fait même qu’elle n’est pas renouvelable. Un conflit, un évènement géopolitique ou une catastrophe naturelle, par nature inattendu pourrait remettre en cause notre approvisionnement.

    Le nucléaire pollue...

    Le fait que son exploitation ne produise pas de CO2 n’en fait pas (loin s’en faut) une énergie propre* puisque les déchets qu’elle crée (incluant sa propre structure) nécessite un confinement allant parfois jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’années et même plus...

    ... Pour longtemps !

    Aucune société humaine n’a su se maintenir aussi longtemps. L’avenir incertain de ces déchets hypothèque donc les générations futures jusqu’à leur innocuité complète. Si l’on prend l’exemple d’une particule de césium rejetée en grande quantité lors de l’accident de Fukushima, il s’agirait d’une durée de 26.000 ans. C’est un peut comme si les magdaléniens nous laissaient vider leurs poubelles. C’est une image.

    Le nucléaire est vulnérable.

    La moindre faille dans la chaine d’exploitation du minerai s’avère immédiatement catastrophique. Le manque d’eau à l’occasion d’une canicule peut engendrer des dégâts aussi redoutables qu’une vague de 20 mètres qui submerge les installations. Une légère imprudence comme, par exemple le passage d’un convoi à proximité de lieux habités peut entrainer conséquences graves en termes de santé publique.

    L’installation en infrastructure du réseau électrique est vulnérable en son centre contrairement à une structure décentralisée. Un attentat ciblé pourrait, immobiliser une très grande partie de notre économie. L’exemple du Japon, sur ce point peut nous donner une idée de ce qui pourrait nous attendre.

    Personne ne sait actuellement démanteler une centrale nucléaire.

    Depuis plus de 25 ans, Brennilis, une toute petite centrale, au cœur de la Bretagne est l’objet d’une expérience unique au monde : Le démantèlement d’une centrale nucléaire. On aurait pu imaginer que cette étape capitale de la vie d’un bâtiment aussi dangereux aurait été planifiée comme il se doit et prévu de longue date. Il n’en est rien. En l’absence de solutions, les scientifiques et ingénieurs de l’époque ont tout simplement fait le pari que leurs enfants sauraient le faire. 35 ans plus tard, nous en sommes quasiment au même point. Les enfants destinés à démonter les installations sont devenus adultes mais ils devraient mettre leur vie et celle de leurs descendants en jeu pour solder le forfait de leurs parents. Quoi qu’il arrive et quelque soit le scénario, il faut démonter le réacteur et çà c’est long et extrêmement mortel. Ce n’est ni plus ni moins qu’un attentat à la vie et aux générations futures. Pire qu’un crime contre l’humanité.

    Je ne suis pas contre le nucléaire.

    Pour autant, voyez-vous, je suis profondément pro-nucléaire. Cette énergie est la plus miraculeuse qui soit, d’une longévité et d’une régularité rare, d’une puissance inégalée et quasiment inépuisable. En fait, sans elle, il n’y aurait tout simplement pas de vie sur cette planète. C’est dire combien elle est aussi quasiment renouvelable. Oui mais voilà, la centrale se trouve à 150 millions de kilomètres d’ici. Moi, çà me va bien mieux que d’habiter à 300 kilomètres de Golfech, Pierrelatte ou Fessenheim. Qu’en dites-vous ? D’autant que le soleil ne se contente pas de m’apporter la lumière et de la chaleur. A lui seul, il met en mouvement ma planète toute entière : La mer, les vents et la Terre elle-même dansent autour depuis la nuit des temps au bénéfice de tout ce qui vit. Une infime partie de toute cette énergie suffirait à combler les besoins de tous jusqu’à la fin des temps et vous savez-quoi ? C’est gratuit.

    Si tout le monde peut puiser de l’énergie où mettrons-nous le compteur ?

    Nicolas Tesla, inventeur de génie avait découvert le moyen d’établir un système de transmission d’énergie sans fil afin que l’on puisse disposer d’énergie électrique en n’importe quel point du globe. Quand Tesla présenta son projet à Morgan (JP) celui-ci refusa de le financer au prétexte que si tout le monde pouvait puiser de l’énergie partout la question était « où mettre le compteur ? ». Stanley Meyers, l’inventeur du moteur à eau a rencontré un destin plus tragique encore en 1998.

    La véritable autonomie énergétique.

    J’ai toujours eu du mal à comprendre qu’il ait été possible d’imposer en Suisse pendant la guerre froide, la construction systématique d’abris antiatomiques, et qu’il soit impossible d’imposer l’autonomie énergétique de tous les bâtiments à construire où à rénover ?

    L’autonomie énergétique ne signifie pas forcement l’installation d’équipements coûteux sur le toit et dans la cave. L’autonomie énergétique pourrait se décliner de différentes façons selon les circonstances et les ressources locales. Bien sur, Le solaire passif, le photovoltaïque, la géothermie, l’incinération de déchets, l’éolien, l’hydrolienne, la biomasse l’isolation, HHO et j’en passe sont des options valables mais elles n’ont pas vocation à être multipliées au-delà de ce que la nécessité exige. Le cas par cas. Voilà la force du postulat.

    Tantôt le raccordement à un groupement ou à un réseau communal pourrait mutualiser la fourniture des services communs comme l’éclairage public, le chauffage des bâtiments, Les véhicules de service.

    Tantôt l’installation au particulier ou au collectif (syndic) s’imposerait. La cotisation volontaire d’un citadin ne disposant pas d’installation autonome auprès qu’un collectif rural muni de moyens de productions permettrait au premier de participer au développement et à la réorganisation des réseaux d’énergie tout en se voyant rétrocédés une partie de sa facture d’énergie classique.

    Bref, Il y a beaucoup de systèmes à inventer. C’est en s’adaptant que nous parviendrons à surmonter l’écueil majeur que représente le parc nucléaire dans notre paysage Français, le plus dense au monde après celui des États-Unis.

    C’est de cette façon que les pays en voie de développement ainsi que les plus pauvres rattraperont leur retard. Il n’y a pas d’autre choix que d’apprendre à obéir et à respecter la nature pour la domestiquer.

    Les avantages des réseaux décentralisés face aux infrastructures des opérateurs électriques sont indéniables. Intégrer cette problématique à vos projets futurs, se constituer en associations pour réfléchir au niveau local à la faisabilité de ce type de projet est devenu une évidence. C’est le moment. Pour que le nucléaire ne soit, pour les générations futures, qu’une lointaine étape historique et archaïque de la révolution d’un monde uni et sain.

     

    par Edward Lyle Brill (son site) samedi 14 mai 2011


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  • La marée noire silencieuse

    11 mai 2011 El País Madrid
    Le rocher de Gibraltar vu depuis l'enclave espagnole de Ceuta, de l'autre côté du Détroit.

    Le rocher de Gibraltar vu depuis l'enclave espagnole de Ceuta, de l'autre côté du Détroit.

    Largement pratiqué et encouragé par les autorités du Rocher, le bunkering ou soutage est à l’origine d’une vaste pollution dans le détroit de Gibraltar. Et les appels de Madrid au respect des règles européennes en la matière tombent dans le vide.

    Le vent du détroit apporte à Punta Europa, à l'extrême sud du rocher de Gibraltar, des relents d'œuf pourri. Ils proviennent des bateaux ancrés dans la baie d'Algésiras et reliés entre eux par de gros tuyaux. "C'est l'odeur du gaz qui se libère quand les pétroliers transvasent le mazout dans les bateaux. Elle est pénétrante et désagréable, mais ils disent que ce n'est pas nocif", explique un habitant du Rocher.

    Avec sa raffinerie, son industrie chimique, sa centrale thermique et sa base de sous-marins britanniques, la baie d'Algésiras est une véritable bombe environnementale. C’est l'endroit d'Europe où il y a le plus grand risque de déversements d'hydrocarbures et le quatrième centre mondial de "bunkering", ou soutage (transfert de carburant entre navires).

    Une grande station-service entre l'Atlantique et la Méditerranée

    Plus de 106 000 bateaux, dont 5 000 pétroliers (soit 10% du trafic mondial) traversent chaque année le détroit de Gibraltar. "Ce que nous avons ici, c'est une marée noire silencieuse de déversements continuels", constate Patricia Navarro, procureur chargée des questions d'environnement à Cadix.

    Une énorme quantité d'hydrocarbures a été déversée à l'occasion des accidents survenus dans la baie, mais les fuites pendant le soutage provoqueraient encore plus de dégâts. "En matière de pollution, Gibraltar agit de façon complètement irresponsable". Ici, le principe 'pollueur-payeur' ne s'applique pas", s'insurge Mme Navarro. C'est comme si le Rocher criait aux quatre vents et sur toutes les mers d'Europe : "Venez et voyez, nous vendons le mazout de soute 20% moins cher, et de bateau à bateau. C'est ça, Gibraltar : une grande station-service entre l'Atlantique et la Méditerranée."

    L'effet d'appel a été indéniable. Il y a dix ans, le volume de mazout transvasé dans la baie n'atteignait pas le million de tonnes. Fin 2009, il avait largement quintuplé. Selon Greenpeace, deux tiers du mazout sont transvasés dans les eaux de Gibraltar et le reste dans les eaux espagnoles. Des dizaines de bateaux ravitailleurs pouvant contenir jusqu'à 300 000 tonnes de carburant viennent chaque jour mouiller l'ancre dans ce secteur.

    Un coup d'œil sur localizatodo.com [un site qui permet de localiser les bateaux et les avions dans les eaux et le ciel espagnol en temps réel] montre que la baie d'Algésiras est devenue un refuge pour l'interminable cohorte de navires qui défilent dans le Détroit. On peut généralement voir quelques bateaux isolés et navigant seuls qui viennent de l'est en longeant la côte à vitesse réduite.

    "Le grand problème de la pollution dans la baie, c'est Gibraltar"

    En fait, ils font la queue devant les stations-service flottantes et, en attendant, ils se promènent dans les eaux espagnoles et gibraltariennes en utilisant ce que l'on appelle dans le jargon de la mer le "droit de passage inoffensif", c'est-à-dire le droit de traverser les eaux d'un autre pays si la navigation se fait rapidement, sans marquer d'arrêt et sans préjudice pour le pays. Vu les effets du soutage, on doute que ces bateaux ne causent aucun préjudice aux villes d'Algésiras, La Línea et San Roque, déjà très touchées par la pollution industrielle.

    Mais comme le signale le procureur général d'Algésiras, Juan Cisneros, chaque fois qu'un patrouilleur de la Guardia Civil s'approche des navires qui pratiquent le "passage inoffensif", un bateau britannique vient leur bloquer le passage. M. Cisneros affirme que, selon le traité d'Utrecht, Gibraltar n'a pas d'eaux territoriales, mais la colonie agit comme si elle en avait et les autorités espagnoles tolèrent cette attitude dans la pratique.

    "Le grand problème de la pollution dans la baie, c'est Gibraltar", insiste-t-il, "parce que le contrôle exercé sur le territoire espagnol est plus strict. Gibraltar n'impose pas de sanctions aux bateaux qui ne respectent pas les normes européennes pour la même raison qu'il n'impose pas de sanction au blanchiment d'argent : parce que c'est son fonds de commerce." Pour lui, il vaudrait mieux traiter directement avec Londres parce que,"au moins, on pourrait l'interpeller dans le cadre communautaire".

    Aucune collaboration environnementale

    La réponse du premier ministre de Gibraltar, Peter Caruana, se résume à l'idée que le soutage présente certes davantage de risques que les installations terrestres mais que le Rocher "respecte scrupuleusement les lois" internationales et européennes. Selon lui, les accusations espagnoles sont un prétexte pour revendiquer la souveraineté de Gibraltar.

    L'UE n'a pas interdit le soutage, mais elle exige qu'il respecte rigoureusement les règles de sécurité établies dans ce domaine. C'est sur ce point et sur le manque de collaboration judiciaire que les autorités du Rocher s'opposent aux procureurs espagnols chargés des questions environnementales.

    Les autorités de Gibraltar envisagent d'aménager une autre zone à l'est du Rocher pour augmenter les ventes de mazout. Le fait que cette zone appartienne au Parc naturel du Détroit et qu'elle abrite des espèces protégées ne semble pas les gêner. "Comme ils ont envie de porter leur capacité d'approvisionnement à 400 000 tonnes, ils veulent construire une nouvelle digue en s'inspirant du système hollandais consistant à gagner de l'espace sur la mer", explique Antonio Muñoz Secilla, de l'association écologiste Verdemar.

    Pour lui, les initiatives de Gibraltar font partie du jeu joué par la colonie pour avoir plus d'espace, plus de bateaux et plus d'activités commerciales et pour consolider une souveraineté maritime qu'elle s'est attribuée et que l'Espagne ne reconnaît pas.

    Faute de collaboration environnementale entre les autorités gibraltariennes et espagnoles, les associations écologistes AGADEN et Ecologistas en Acción-Verdemar ont resserré les liens avec leurs camarades de Gibraltar. Tous disent que de part et d'autre de la frontière, les intérêts économiques et politiques l'emportent sur les problèmes des gens.

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    Marée noire BP : le milliard de litres de pétrole dispersé correspond à ce que les Etats-Unis consomment en 7 heures

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    Le 20 avril 2010 survenait la plus importante marée noire de l'histoire des Etats-Unis alors qu'une plate-forme pétrolière exploitée par BP explosait dans le Golfe du Mexique.


    Mais finalement, aujourd'hui, où en sommes-nous ? Les médias n'ont cessé d'en parler le temps que la fuite soit colmatée, une opération qui aura tout de même nécessité 87 jours, et depuis, plus rien à l'horizon à part quelques informations sur les conséquences économiques que l'événement aura engendré pour BP. Chris Harmon, un infographiste américain, a souhaité prendre la mesure de ce qui s'était vraiment passé et a centralisé les données officielles pour mettre en lumière l'importance de notre dépendance


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  • Des bébés albatros gavés de plastique par leurs parents !

    Par Mylène Bertaux, Futura-Sciences
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    Les îles Midway sont le théâtre d'un véritable drame ignoré de tous. Tous ? Pas si sûr. La pollution des océans est une priorité pour le PNUE. Cependant, ses effets dévastateurs sont souvent considérés comme éloignés du grand public. C'est le triste exemple des bébés albatros, sous l'objectif de Chris Jordan, que nous vous proposons en image.

    Les îles Midway sont un petit atoll d'une superficie de 6,2 km2, situé dans l'océan Pacifique nord. Il est à environ un tiers de la distance séparant Honolulu de Tokyo. L'archipel, ainsi que les eaux environnantes, fait partie du refuge faunique national de l'Atoll-Midway, une des composantes du site du patrimoine mondial et monument national marin de Papahānaumokuākea.

    Cet atoll est fréquenté par des albatros, une espèce menacée. Le plus incroyable, c'est que cette île est l'une des plus éloignées des terres (à plus de 2.000 miles marins du continent le plus proche) et pourtant, c'est bien à cause de l'Homme et de la pollution de masse que les albatros meurent d'inanition après avoir ingéré parfois plusieurs dizaines d'objets en plastique. Les parents pensent qu'il s'agit de nourriture et donnent la bécquée aux petits. Le plastique ne peut être digéré par les sucs digestifs, ni sortir de l'estomac des poussins. Ils en meurent.

    Cadavre d'albatros
    Ces trois clichés ont été pris sans qu'aucun élément n'ait été ajouté ou déplacé.

    Ces trois clichés ont été pris sans qu'aucun élément n'ait été ajouté ou déplacé. © Chris Jordan

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  • Gaz de schiste : Expert géologue-pétrolier...


    Gaz de schiste : Expert géologue-pétrolier... por rikiai


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  • Comment le lobby nucléaire torpille les énergies renouvelables en France


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  • Gaz de shiste : le désastre


    DANGER - Gaz De Schiste. 1/7 (Doc CHOC) por kodemon2


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  • Un trou record dans la couche d'ozone

    La détérioration de la couche d'ozone en Arctique aura des conséquences en Europe.

    La détérioration de la couche d'ozone en Arctique aura des conséquences en Europe. Photo : Nasa Goddard/flickr.com

    La couche d'ozone a diminué de 40% dans l'Arctique cet hiver. Les UV seront plus nocifs en Europe

    L'épaisseur de la couche d'ozone a diminué de 40% entre le début de l'hiver et le mois de mars en Arctique, selon l'Observatoire météorologique mondial (OMM). Cette perte, attestée par des observations au sol et en ballon-sonde, constitue un record : le précédent montrait une diminution de 30% seulement au cours de l'hiver.

     

    62°23′30″N 145°09′00″O / 62.39167, -145.15

    HAARP, vue sur le Mont Sanford

    Le projet High Frequency Active Auroral Research Program, abrégé en HAARP, est un programme américain à la fois scientifique et militaire de recherche sur l'ionosphère. Ses activités dépendent de la base aérienne de Kirtland AFB et sont financées conjointement par l'armée de l'air et la marine des États-Unis, ses activités scientifiques étant gérées par l'Université d'Alaska et sa mise en oeuvre par le laboratoire Phillips de l'US Air Force et l'Office of Naval Research [1] .

    Les installations du HAARP utilisent notamment la technologie IRI (ionospheric research instrument) et des techniques radioélectriques afin de comprendre les mécanismes complexes qui gouvernent l'ionosphère, région de la haute atmosphère. Un des objectifs, par excitation via des ondes haute fréquence (HF), est d'étudier l'impact de l'ionosphère sur les communications longues distances.

    L'installation utilise un réseau d'antennes phasées comportant 180 antennes dipôle. La puissance rayonnée est de 3,6 MW PEP [2] pour une puissance ERP (puissance irradiée) maximale allant de 420 à 3800 MW, selon la fréquence (respectivement de 2,75 à 9,5 MHz) [3]. La gamme de fréquence HF utilisable sur cette installation s'étendant en effet de 2,75 à 10 MHz. Occasionnellement les radioamateurs sont amenés à participer à ce projet en communiquant des rapports d'écoute lors de tests effectués sur 3.3, 3.39 et 6.99 MHz.


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  • L'agroécologie permettrait de doubler la production agricole en 10 ans

    (selon l'ONU)

    Comment "nourrir 9 milliards d'êtres humains en 2050" ? La réponse coule de source, pour le rapporteur spécial de l'ONU, Olivier De Schutter : en laissant tomber l'agriculture intensive au profit de l'agroécologie. Une technique qui "cherche à améliorer la durabilité des écosystèmes en imitant la nature plutôt que l'industrie"...

    Agroécologie ONU

    L'agroécologie est une pratique agronomique raisonnée associant un travail du sol respectueux, une fertilisation et des traitements phytosanitaires naturels, une sélection variétale réfléchie et des rotations de cultures régulières, une optimisation des ressources en eau par stockage naturel, la lutte contre l'érosion par l'instauration de haies et l'association des cultures et des forêts... Objectif affiché : la réduction voire la suppression du recours aux intrants chimiques (engrais et pesticides).

    Jusqu'à présent, cette pratique était décriée par les tenants de l'industrie, qui la décrivaient comme une "agriculture pour riches" faisant baisser les rendements et augmentant de fait la pénurie alimentaire à l'échelle mondiale. Tout faux ! Selon l'ONU, qui s'est fondé sur l'analyse exhaustive des dernières études scientifiques, l'agroécologie pourrait doubler la production alimentaire des régions les plus vulnérables en à peine 10 ans, tout en réduisant la pauvreté rurale et en apportant des solutions aux problèmes écologiques actuels.

    L'agroécologie, technique la plus efficace

    "Si nous voulons nourrir 9 milliards de personnes en 2050, il est urgent d'adopter les techniques agricoles les plus efficaces", a expliqué, le 8 mars dernier, le Rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter. "Et les preuves scientifiques actuelles démontrent que les méthodes agroécologiques sont plus efficaces que le recours aux engrais chimiques pour stimuler la production alimentaire dans les régions difficiles où se concentre la faim".

    Quelques exemples. "À ce jour, les projets agroécologiques menés dans 57 pays en développement ont entraîné une augmentation de rendement moyenne de 80% pour les récoltes, avec un gain moyen de 116% pour tous les projets menés en Afrique". "De récents projets menés dans 20 pays africains ont même démontré un doublement des rendements des cultures sur une période de 3 à 10 ans" a déclaré Olivier De Schutter. Le rapport souligne en outre que les projets agroécologiques menés en Indonésie, au Vietnam et au Bangladesh ont réduit de 92% l'utilisation d'insecticides pour le riz, permettant aux agriculteurs pauvres de faire d'importantes économies financières.

    Les Etats doivent s'y mettre

    "Les États et les donateurs ont ici un rôle clé à jouer. Les entreprises privées n'investiront ni leur temps ni leur argent dans des pratiques qui ne peuvent être récompensées par des brevets et qui n'ouvrent pas de marchés pour des produits chimiques ou des semences améliorées". Olivier De Schutter exhorte donc les États à soutenir les organisations paysannes, qui sont un maillon essentiel dans l'identification et la diffusion des meilleures pratiques agroécologiques. "On sait aujourd'hui que soutenir l'organisation sociale a autant d'impact que la distribution d'engrais. Lorsqu'ils travaillent ensemble, les paysans et les scientifiques sont une source importante de pratiques innovantes"...

    (sources: srfood.org, srfood.org, srfood.org)

       
     

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  • VOUS POUVEZ TELECHARGER LE FICHIER DU CRIIRAD ICI :

    partage pdf: 11_03_23_Volet1.pdf


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  • Carte de contamination des sols aprés Tchernobyl


    Sur ce lien du CRIIRAD, on peut constater que la contamination radioactive par le nuage de Tchernobyl est très variable d'un endroit à l'autre, sur de faibles distances. D'où l'importance d'effectuer des mesures ponctuelles dela radioactivité dans ce genre de pollution.

    - Etat de la contamination des sols en césium 137 (situation en 2000) :
    ....... Cartes de France
    ....... Présentation synthétique

    ....... Contribution du laboratoire de la CRIIRAD à la réalisation de l'atlas


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  • Nuage radioactif en France
     
    Depuis le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, les experts de la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité sont sur le pont. Et bien plus encore aujourd'hui, au moment de l'arrivée du nuage radioactif sur la France. D'après Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire à la Criirad, les risques "seraient minimes".
    Mais ils peuvent être plus importants après le passage du nuage que pendant ce passage. "Nous n'écartons pas, non plus, un risque de contamination dans l'alimentation, notamment dans le lait, comme cela a été le cas en France, après Tchernobyl".

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  • Simulation de la dispersion du nuage radioactif par le CMRS de Toulouse

     

    simulation ici


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  • Lot : ça sent le schiste !

    voir aussi : ici

    Après l'annonce d'un permis exclusif pour la recherche de gaz de schiste sur le Larzac, coté Aveyron, accordé à une société américaine, c'est au tour du département du Lot d’être victime de l’appétit vorace des sociétés pétrolières. Une demande de permis d'exploration a en effet été exprimée par la société anglaise 3Legs Oil and Gaz pour un site de 5.710 km² sur Cahors. La demande a été mise en concurrence (Journal Officiel du 24 août 2010), mais aucun autre concurrent ne s’étant manifester sur ce secteur, c’est bien cette société britannique qui remporte le droit de recherche du gaz de schiste sur notre département, et éventuellement d’en assurer l’extraction.

    Qu’est ce que le gaz de schiste, comment l’exploite t-on, quels sont les enjeux pour l’environnement ? Autant de question auxquelles nous allons tenter de répondre au travers de ce dossier. La diminution des ressources pétrolières poussent les multinationales de l’énergie à exploiter des gisements qui étaient encore non rentables il y a quelques années et à développer des techniques d’extraction nouvelles. Peu importe que l’exploitation de nouveau gisements, à l’aide de ces techniques extrêmement polluantes et dangereuses pour la santé publique fassent aujourd’hui polémique en Amérique du Nord, puisqu’il y a énormément d’argent en jeu. Peu importe que le gouvernement français nous ait « enfumé » avec le grenelle de l’environnement, puisqu’il n’en reste presque rien aujourd’hui, et qu’avant son départ du ministère, Jean-Louis Borloo a signé les permis d’explorer et livré une partie du territoire national aux marché financiers.

    Nous vous laissons donc découvrir ce dossier. Il est urgent de réagir. Plusieurs réunions publiques ont déjà eu lieu dans le Larzac et José Bové est même revenu du parlement européen pour se saisir de la lutte citoyenne et environnementale qui va s’engager. Un collectif citoyen lotois se forme et va tenter d’informer, dans un premier temps, les élus de notre département sur l’urgence de la situation. Nous avons contacté la préfecture du Lot, qui doit nous informer des procédures qui seront suivies et du calendrier prévisible. La société 3 Legs Oil and Gaz, quant à elle, reste sourde à nos demandes de renseignements… Si vous souhaitez vous aussi agir, rejoignez le collectif qui se forme. Les taches ne manquent pas, informations, réunions publiques, déplacement, site internet, etc. Si vous n’avez pas de temps disponible pour participer à ce mouvement citoyen mais un peu de sous d’avance, vous pouvez le soutenir financièrement !

    la suite ici


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  • Marée noire : catastrophe écologique en Norvège

     

    Marée noire : catastrophe écologique en Norvège

    monde

    Les autorités norvégiennes tentent d’enrayer une importante fuite de mazout provenant d’un bateau. Le pétrole a déjà atteint la côte sud du pays et notamment l‘île d’Aker.

    Un porte-conteneur islandais, le Godafoss, s’est échoué jeudi soir au coeur du seul parc naturel marin de la Norvège.

    Deux lignes de barrages flottants ont été mises en place autour du navire. Plusieurs bateaux anti-pollution sont à pied d’oeuvre et des remorqueurs vont tenter de dégager le porte-conteneur.

    “Tous ici à Hvaler nous nous attendions à ce que cela se produise. Maintenant c’est fait, et c’est vraiment une tragédie”, explique un habitant dépité mais pas surpris.

    Selon l’organisme chargé de la protection du littoral, le porte-conteneur Godafoss contiendrait quelque 800 tonnes de fioul.

    D’après Stockholm, la nappe pourrait atteindre les côtes suédoises.

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  • BP s’installe en Arctique

    Environnement | Aurelie Martin | 9 février 2011 à 9 h 30 min


     
     

    Suite à l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique, en avril 2010, BP a décidé d’installer des plateformes pétrolières dans la mer de Kara, au nord de la Sibérie, dans l’Arctique. Une décision largement contestée par les mouvements écologistes.

    Dernier refuge des ours polaires, morses, baleines blanches et d’importantes espèces de poissons, comme le flétan, le capelan et la morue, l’Arctique est l’un des rares environnements de la surface terrestre tenu intact. Environnement d’autant plus fragile qu’il convient de le protéger et de le conserver, selon les écologistes. Egalement, de par sa position isolée, l’Arctique est encore plus exposé aux catastrophes écologiques que le reste du monde. D’où l’indignation de nombreux organismes tels que Les Amis de la Terre, WWF ou Greenpeace face à la décision de BP d’explorer les gisements de l’Arctique russe selon un accord avec le pétrolier russe Rosneft.

    Un danger pour l’Arctique

    Selon WWF au Royaume-Uni, les plans anti-marée noire dans l’Arctique sont encore moins adaptés qu’ils ne l’étaient dans le golfe du Mexique. Il y a moins de matériel de lutte contre les marées noires et moins de bateaux pour récupérer le pétrole flottant à la surface de l’eau. Dans cette lancée, Greenpeace a signalé récemment qu’il faudrait neuf mois pour réparer les dégâts d’une marée noire dans la mer de Kara. Ainsi, l’organisation entend lutter activement pour la protection des ressources de l’Arctique. Enfin, WWF pense que les incessants relevés sismiques des deux compagnies ont causé des nuisances sonores aux cent trente dernières baleines grises de la côte ouest du Pacifique. Les écologistes s’étaient déjà plaints des activités conjointes de BP et de Rosneft au large de l’île de Sakhaline, dans le Pacifique Nord.

    BP ou le «Bolchoï Petrol»

    Il y a quelques années, en promettant d’aller «au-delà du pétrole», BP se présentait comme la compagnie pétrolière la plus écologique. Mais au vu des répercussions de ses opérations dans le golfe du Mexique, la décision de forage en fait aujourd’hui l’ennemi numéro un de l’environnement. Les coûts de nettoyage générés par la marée noire au large des côtes américano-mexicaines devraient ainsi s’élever à 40 milliards de dollars. Surtout, face à la colère suscitée par la catastrophe, BP se tourne désormais vers l’est pour creuser de nouveaux puits. De fait, l’accord entre le pétrolier et le géant russe du pétrole Rosneft, détenu par l’Etat, prévoit un montant de 6 milliards d’euros d’échange d’actions entre les deux partenaires. Selon un consortium, tous les projets pétroliers en Ukraine et en Russie doivent se dérouler avec la participation d’AAR, une autre société pétrolière. Cette dernière vient pourtant de déclarer son intention de bloquer l’accord entre BP et Rosnef. Selon, le parlementaire américain Ed Markey, réclamant une révision de l’accord, «même après la plus grande marée noire de l’histoire des Etats-Unis qui coûtera peut-être des milliards de dollars d’amende, il semble que l’ours russe continue à faire confiance à BP». «Les initiales BP signifiaient autrefois British Petroleum. Avec cet accord, elles sont devenues synonymes de Bolchoï Petroleum», a-t-il observé. BP poursuit également, en collaboration avec Husky Energy, un projet de 2,5 milliards de dollars à Alberta, au Canada. Les deux partenaires extraient du pétrole de gisements de sables bitumeux, une opération difficile qui génère d’importantes émissions de gaz à effet de serre.

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