• Egypte : l’armée demande aux manifestants de rentrer chez eux

    Egypte : l’armée demande aux manifestants de rentrer chez eux

     

    Finies les manifestations, fermez le ban. L’armée, après avoir assisté dans une bienveillante passivité à "la marche du million" hier, sonne la fin de la révolte. Un porte-parole ce matin a déclaré à la télévision que les exigences de la foule avaient été "entendues" et qu’il fallait maintenant reprendre "une vie normale".
    Le couvre-feu a été allégé ce matin au Caire et dans les autres grandes villes. Et l’accès à internet en partie rétabli.

    Des milliers de manifestants sont encore réunis ce matin, place Tahrir, au centre du Caire. Au lendemain de la manifestation monstre qui a marqué le point d’orgue d’une semaine de révolte en Égypte. Et surtout après l’appel de l’armée à mettre fin à ces rassemblements.

     
    France Info - Militaire en position devant la pyramide de Gizeh, près du Caire

    Militaire en position devant la pyramide de Gizeh, près du Caire
    © AFP/Marco Longari

     

    Un porte-parole militaire a pourtant lu un communiqué à la télévision demandant à la population de rentrer chez elle. Mais il est difficile de savoir à l’heure qu’il est si cet appel sera entendu.
    Cette nuit, après l’intervention télévisée du raïs, des poignées de manifestants ont dormi sur la place emblématique de la contestation, en plein cœur du Caire. Et ce matin, d’autres les ont rejoint pour entonner leurs slogans devenus habituels réclamant le départ "immédiat" d’Hosni Moubarak. "Le président est très têtu, mais nous sommes plus têtus que lui. Nous ne quitterons pas la place", déclarait hier un leader de la contestation .

    Le couvre-feu en tout cas vient d’être allégé dans la capitale et les autres grandes villes. Et selon des témoins sur place, l’accès à internet a été en partie rétabli, après plus de cinq jours de coupure.

    Rappel de la fin de l'article de Thierry Messan :

    "En définitive, l’Empire anglo-saxon reste arrimé aux principes qu’il a fixé en 1945 : il est favorable aux démocraties qui font « le bon choix » (celui de la servilité), il est est opposé aux peuples qui font « le mauvais » (celui de l’indépendance). Par conséquent, s’ils le jugent nécessaire, Washington et Londres soutiendront sans état d’âme un bain de sang en Egypte, pourvu que le militaire qui l’emporte sur les autres s’engage à pérenniser le statu quo international."


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