• Faire le plein avec du vide

    Faire le plein avec du vide

    On appelle çà « l’énergie du vide ».

    Nombreux sont ceux qui caressent le rêve de pouvoir se passer de l’essence et de faire le plein de leur réservoir avec l’eau du robinet.

    Stanley A. Meyer est attablé dans un bistrot de Grove City avec son frère jumeau, Stephen, et deux investisseurs belges.

    Il lève son verre de jus de canneberge, trinque, boit, et soudain se prend la gorge, se lève en titubant, sort, vomit et meurt dans les bras de son frère en lui disant : « ils m’ont empoisonné ».

    Mais qui est Stanley Meyer ?

    Il sera pourtant célèbre un jour ou l’autre, car son invention va peut-être révolutionner la planète.

    Il a inventé le moteur à eau.

    Ne souriez pas, cette invention lui a manifestement couté la vie.

    Et pourtant, Stanley Meyer était un physicien amateur américain, ingénieur en électricité,  doublé d’un inventeur génial.

    Il s’est battu pendant 15 ans pour que l’on s’intéresse à son invention.

    Avant de s’intéresser au moteur à eau, il avait participé au projet Gemini, pour la Nasa, ainsi qu’au concept EBED pour le projet « guerre des étoiles » et en 1993 a été élu « inventeur de l’année » dans le Whos’Who de 1993. lien

    Que l’on comprenne bien : il ne s’agit pas du moteur « Pantone  » qui est seulement une amélioration du moteur diésel actuel et dont l’invention mérite le détour.

    Pour faire simple, le moteur Pantone propose d’intégrer de l’eau dans le fuel, en modifiant l’alimentation en air.

    Cela permet d’économiser un tiers de carburant, ce qui par les temps qui courent est plutôt une bonne nouvelle.

    Et puis, cela réduit considérablement la pollution.

    Il y a par contre un « hic », les assurances ne reconnaissent pas ce procédé.

    On est en droit de se demander pourquoi ?

    Hélas, il faut être un peu « bricoleur » pour en profiter, car il semble qu’il n’y ait pas encore d’industriel qui se soit décidé à le produire en série.

    Sur ce lien, tout ce que vous pouvez savoir sur ce moteur ingénieux pour vous y mettre éventuellement à votre tour.

    Une démonstration vidéo est visible sur ce lien.

    Jean Pierre Petit, le physicien bien connu, explique sur cette vidéo le principe de fonctionnement de ce moteur.

    Mais revenons à Stan Meyer.

    Il était intéressé par une technique « d’électrolyse froide », qu’il appelait « électrolyse inversée ».

    Au lieu d’utiliser une basse tension et une haute intensité, ce qui est le cas de l’électrolyse normale, il faisait exactement le contraire, afin d’extraire de l’eau son hydrogène, puis de l’utiliser comme carburant.

    Pour ses premières expériences, il utilisait un petit container en plexiglas, pourvu de barres métalliques.

    Il alimentait l’installation avec un courant de moins d’un demi-ampère, pour une fréquence de 20 000 hertz par seconde.

    Le résultat, selon lui, avait dépassé toutes ses espérances, produisant ainsi plus d’énergie qu’il en consomme, et de l’hydrogène capable de fondre l’acier, alors que l’eau du container en plexiglas restait parfaitement froide.

    Son système fonctionne pendant une demi-heure, et il obtient un rendement supérieur à 1700% par rapport à celui de l’électrolyse classique.

    Son invention est donc un « séparateur d’eau » qui fractionne l’eau en oxygène et hydrogène.

    Le docteur Keith Hindley lui a rendu visite avec une douzaine de collègues pour voir comment fonctionnait son appareil.

    Meyer leur a fait une démonstration, faisant remplir par Hindley, sa petite cuve de plexiglas avec de l’eau du robinet, branchant ensuite l’installation.

     Le docteur Hindley témoigne :

    « Presque instantanément, trois mâchoires de serrage sont tombées, à cause du débit avec lequel le gaz se déversait. C’était tout à fait surprenant ».

    Le gaz qui se dégage immédiatement est évidemment de l’hydrogène et en l’allumant Meyer produit une flamme dont la température est si élevée qu’elle peut découper du métal.

    Stanley a rencontré beaucoup de difficultés, et par trois fois à tenté de lancer commercialement son appareil, organisant des conférences de presse, invitant des journalistes techniques, mais à chaque fois, on s’est moqué de lui.

    Il ne s’est pas découragé pour autant.

    Un jour, il se décide d’aller à Washington emportant avec lui son invention et obtient qu’un ingénieur constate que celle-ci permet bel et bien la production d’hydrogène.

    Celui-ci, naturellement sceptique, voyant brusquement l’énorme quantité d’hydrogène qui est produit par la machine, sort affolé dans le couloir, hurlant : « éteignez vos cigarettes, il y a de l’hydrogène dans le bâtiment ! »

    Malgré cela l’institut de la propriété industrielle américain a attendu trois ans avant de lui accorder un brevet.

    Meyer a ensuite déposé son brevet en Europe et au Japon.

    Sur ce lien, on peut découvrir le détail des brevets déposés par Meyer, et ici les plans de ses brevets en format PDF.

    Mais pour lui, ce n’est que la première étape, et il veut faire fonctionner une automobile avec son « moteur à eau ».

    Des sources contradictoires sont propagées au sujet de cette voiture, qui pour certains était une arnaque, et pour d’autres une réalité.

    Mais Stan Meyer est mort.

    Eugène Mallove, rédacteur en chef de « Infinite Energy  » raconte :

    En 1996, il à perdu un procès devant le tribunal de l’Ohio, dans lequel il était accusé de fraude.

    Or les plaignants étaient des investisseurs d’un programme de carburant concurrent, et l’un d’eux avait même tenté de prendre le contrôle de l’entreprise de Meyer. (WFC-Water Fuel Cell).

    Meyer avait déposé un recours contre le juge de cette cour, et il attendait la réponse du tribunal. lien

    D’autre part, Il a affirmé qu’on lui avait offert d’énormes sommes d’argent pour détruire son invention.

    Il était convaincu qu’il y avait un complot contre lui.

    On peut comprendre son inquiétude, car il est évident qu’une invention de cette nature représenterait une menace pour tous ceux qui vivent de l’industrie pétrolifère, en mettant une énergie gratuite à la portée de tous, et provoquant la faillite de milliers d’entreprises.

    Un certain 21 mars 1998, accompagné de son frère et de deux investisseurs belges, il trinquait avec ceux-ci dans un bistrot de Grove City.

    Son frère témoigne : (lien)

    « Stanley a pris une gorgée de jus de canneberge. Puis il saisit son cou, se lève, et court vers la porte, tombe à genoux, et vomit.

    J’ai couru vers lui et lui demande : « quel est le problème ? »

    Il m’a dit : « ils m’ont empoisonné », et il est mort ».

    Au terme d’une enquête de 3 mois, la justice a conclu que sa mort était due à une rupture d’anévrisme.

    Le lendemain, son frère a revu les 2 personnes qui étaient avec eux la veille, et il leur a confirmé que Stan était mort.

    « Ils n’ont rien répondu, n’ont pas posé la moindre question, ni proposé la moindre condoléance, et je n’ai jamais su la vérité sur ces deux hommes ».

    Qui croire ?

    Avant de disparaitre, il aurait installé son dispositif de moteur à hydrogène sur un buggy.

    Sur cette vidéo, on peut voir son buggy rouler, et sur ce lien, le container en plexiglas alimenter en hydrogène le buggy.

    Paul Czysz, professeur en aéronautique à St Louis, ancien chercheur de la Nasa affirme qu’un contrat avait été passé entre celle-ci et Meyer.

    Plusieurs témoignages de scientifiques au sujet de l’invention de Stan Meyer sont sur ce lien.

    Depuis de nombreux chercheurs, tel Dan Danforth, Marcia Thompson,  et surement d’autres ont repris les recherches dans ce domaine. Lien et lien

    Avant Stan Meyer, Alexandre Tchernovsky, mort subitement en 1992, travaillait sur ce qu’il appelait déjà « l’énergie du vide », et avait mis au point un appareil produisant 5 fois plus d’énergie qu’il n’en consommait, suivi dans ces expériences par Hal Puthoff qui lui appelle çà « énergie au zéro absolu ». vidéo

    Plus près de nous, un retraité américain, John Kanzius, prétend avoir découvert le moyen de produire de l’hydrogène à partir d’eau de mer.

    Dans un tube à essai, il verse de l’eau salée, bouche le tube par un rouleau de papier, et soumet l’installation à un rayonnement de micro-ondes.

    Un physicien, Rustum Roy, a assisté à l’expérience et confirmé qu’instantanément le papier s’était enflammé, dégageant une chaleur importante.

    Selon lui, les radiofréquences brisent les liaisons entre les molécules d’eau et les sels présents, en libérant de l’hydrogène. vidéo

    Le moteur à eau sera-t-il demain une réalité, ou restera-t-il définitivement un vieux rêve impossible ? L’avenir nous le dira.

    Car comme aime dire mon vieil ami africain :

    «  La gueule d’un canon est moins dangereuse que la bouche d’un calomniateur  ».

    Autre références : Air et Cosmos, n° 1756 juin 2000

    L’image illustrant l’article provient de « nuage-egaun.spaces »

    par olivier cabanel (son site) mercredi 5 janvier 2011


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :