•  

    France Info - Les dessous de table du Siècle


    France Info - Les dessous de table du Siècle
    Cargado por jackyshow38. - Vídeos de noticias del mundo entero.


    votre commentaire
  • Frère Méluche
     
                                  
     

    votre commentaire
  • L’imminente destruction de la France sous l’empire franc-maçon matérialiste

    « Que vous soyez blanc, jaune ou noir, nos temples vous sont ouverts, à la seule condition toutefois , qu’au dessus de vos croyances et de vos convictions, que nous admettons et que nous respectons, vous partagiez notre croyance millénaire et traditionnelle en l’existence de la perfection ». Ainsi fut présentée la Franc-Maçonnerie par le Grand Maître de la Grande Loge de France en 1959, il y a un demi-siècle (1). Des obédiences qui entendent placer la « perfection » au dessus de toute conviction, et c’est tout à leur honneur, devaient être des parangons de vertu. Les années ont passé depuis cette déclaration, et plus encore depuis la constitution d’Anderson. Ceux qui se situaient « au-dessus de toutes croyances », les frères de ladite Franc-Maçonnerie, ont été tachés par quelques « affaires » ; rien de bien grave, selon eux, quelques moutons noirs, vite écartés … Mais ces petites taches s’estompent pour devenir insignifiantes derrière ce fond obscur que l’histoire officielle n’a jamais dévoilé. Peut-être même toutes ces petites magouilles fraternelles eurent-elles intérêt à apparaître de temps à autre, pour détourner l’attention, et pour masquer les abysses qui les génèrent … Chroniques d’un pouvoir sombre qui détruit la France de longue date…

    Les 120.000 francs-maçons qui dirigent la France, ou l’architecture administrative selon le compas et l’équerre

    « Je sais comment on s’élève dans le monde ; en foulant à chaque marche quelque chose de sacré. » Henry de Montherlant

    120.000 maçons, c’est le chiffre avancé par le mensuel « Capital » (1). S’il n’y a pas 120.000 postes clés, il y a 120.000 mailles d’un réseau d’influence qui recouvre l’ensemble du système décisionnaire français. Certes les lois se votent selon un principe législatif sur lequel l’emprise maçonnique n’est pas démontrée, mais leurs applications, leurs non-applications, leurs contournements, leurs interprétations sont, au même titre que les renvois d’ascenseur propriétaires, aux mains de postes clés occupés majoritairement par des maçons aidés de suppôts, maçons également, qui leur déblaient le terrain, au titre de la réciprocité. Un gros et très influent corps électoral dans les municipales, qui nécessite une maintenance quotidienne.

    Selon Capital, les loges ont envahi tous les appareils d’état, ministères et administrations, organismes de haute finance, syndicats, enseignement, multinationales … Aucune décision importante en France ne se prend sans la divine bénédiction, la pression, ou l’influence d’un bienveillant frère. Les fraternelles, ces associations corporatistes indépendantes des conflits d’obédience, érigées pour la ressource du carnet d’adresse, ou les « club 50 », interdits en théorie par le GODF, mais présents dans 45 villes, servant aux petits soins des carrières de l’élite, remplacent avantageusement, par des passe-droits du sceau du grand architecte, les réseaux sociaux populaires. Comme le « Club 50″ de Poitiers, « une trentaine de membres parmi les plus influents de la ville » (2), très actif malgré l’interdiction de façade du Grand Orient.

    C’est toute une liste multipolaire de réseaux d’influences que la mensuelle avance, segmentée selon les loges. 50.000 initiés au GODF (hôpitaux, enseignement, syndicats), 40.000 initiés à la GLNF (CCI, CGPME, magistrature), 30.000 à la GLDF (médecins, avocats, pharmaciens, journalistes). A commencer par le glaive et la balance, le ministère le plus sensible, censé donner l’exemple en matière d’indépendance : « 2 fraternelles, 400 membres au dîner du palais à Paris, comprenant juges, procureurs, avocats, comptent les plus prestigieuses superstars du barreau, sans parler de la chancellerie : Jean-Claude Marin, procureur de la république au TGI, Jean-Claude Magendie, premier président de la cour d’appel, Jean-Louis Nadal, procureur à la cour de cassation. Qui n’a pas entendu parler du procureur Montgolfier, ou du juge d’instruction Jean-Paul Renard, à Nice ? A Nancy, c’est à l’abbaye des prémontrés que se tient le dîner mensuel du club 50 local, le cercle Lothaire, et on y trouvait Philippe Vivier, ancien président du tribunal de commerce ». Que de passe-droits, de fonctions incompatibles et d’équations insolubles, imaginables par la simple théorie, au sein d’un tribunal, quand on sait que les frères ont fait voeux d’entraide …

    A Toulouse, ce sont deux anciens présidents de tribunal, Joël Bobin et Joël Fiorenzo, appartenant respectivement au GO et à la GLNF, qui ont été dans l’obligation de démissionner, suite à un scandale judiciaire. Disculpés, ils n’en ont pas moins contribué à renforcer les suspicions sur un malaise persistant : « Le tribunal de commerce de Toulouse n’a pas échappé à la suspicion généralisée qui vise depuis maintenant quelques années la justice commerciale. Même si la démission, lundi 27 mars, de Joël Bobin, président du tribunal de commerce est motivée par une deuxième mise en examen qui n’a aucun rapport direct avec ses fonctions de magistrat consulaire, cet événement accentue le malaise d’une institution dont le fonctionnement est de plus en plus souvent remis en cause. […] Dans cette institution, où les juges sont des chefs d’entreprises cooptés par leurs pairs, la vie et la mort des entreprises en redressement ou liquidation judiciaires peuvent résulter parfois d’arrangements à la limite de la légalité. Syndics, avocats d’affaires, juges, mandataires… les circuits opaques de la justice commerciale sont régulièrement dénoncés par les petits commerçants et les entrepreneurs qui ne comprennent pas toujours les décisions qui leur sont imposées et dénoncent le « dépeçage » de leurs biens. » (3)

    Banques et assurances, qui n’en croquent pas moins, peuvent aussi se vanter d’être aux premières loges, pour faire un jeu de mots malsain : Michel Baroin et Jean-Louis Pétriat (GMF), Charles Mihaud et Michel Sorbier (resp. ex-président du directoire et président de la fédération nationale de la Caisse d’épargne) : « Les mutuelles et les banques coopératives, inventions maçonniques, sont presque des chasses gardées, tout comme le secteur du bâtiment » (4). Mais la banque championne toute catégorie dans l’essaimage des frères restera sans conteste le crédit agricole. Que les néophytes se reportent à l’étude de Sophie Coignard qui parle « d’état dans l’état » : « Elle détaille la longue guerre entre maçons et « indépendantistes » qui ravage le Crédit agricole durant les années 1980 : les premiers perdent, de justesse, malgré le soutien du nouveau directeur général, Jean-Paul Huchon. La banque verte multiplie, selon l’auteur, les affaires impliquant des maçons au sein du Crédit agricole : celle de la caisse de l’Yonne, toujours pas jugée, alors que plainte a été déposée contre le directeur en… 1993 ; celle de la Martinique-Guyane, achevée en mai 2008 par un protocole d’accord alors que son directeur devait 11 millions d’euros à la banque » (5)

    Grandes entreprises sont également des chasses gardées, comme le remarque Challenges : « Les voies de certaines nominations sont parfois impénétrables. Le 11 juin, un communiqué révélait le nom du nouveau directeur général délégué d’Eutelsat Communications, premier opérateur européen de services par satellite : Michel de Rosen, HEC et énarque de 58 ans. Une surprise, car deux semaines plus tôt, c’est un autre nom qui circulait, celui de Christian Pinon, polytechnicien de 54 ans, PDG de GlobeCast, filiale de France Télécom. Pourquoi ce revirement ? « Pour le comprendre, il faut être initié, ironise un fin connaisseur du secteur. Michel de Rosen avait la faveur du président d’Eutelsat, Giuliano Berretta, qui n’est pas franc-maçon. Christian Pinon était soutenu par les réseaux maçonniques. Dans la galaxie télécoms-espace, les maçons forment une famille : Marcel Roulet [DG, puis PDG de France Télécom, de 1986 à 1995], le grand-père ; Didier Lombard [actuel PDG], le père ; Thierry Breton [ex- PDG], le fils ; Michel Combes (Vodafone), Jean-Yves Le Gall (Arianespace), Frank Dangeard et Charles Dehelly (tous deux ex-Thomson), les petits-fils. » [...] Un homme d’affaires évoque, lui, les manoeuvres récentes de quelques « initiés » pour trouver un poste à Christian Streiff, sans emploi depuis son départ de Peugeot Citroën : « Serge Michel [82 ans, conseiller discret de patrons du CAC 40] a demandé à Henri Proglio [PDG de Veolia Environnement] de donner un coup de main à Streiff. » Bel exemple de solidarité maçonnique. Hélas, aucun des trois acteurs concernés ne le confirmera. En théorie, selon les grands maîtres des obédiences (fédérations de Loges), unanimes sur cette question, les frères sont tenus de se dévoiler « quand ils le peuvent ». Mais, jusqu’à présent, à l’exception de Patrick Le Lay, l’ancien PDG de TF 1, aucune personnalité du CAC 40 n’a encore osé faire son coming out. Inutile de compter sur les « enfants de la veuve » pour un éventuel outing. Par serment, ils s’interdisent de dévoiler l’appartenance de leurs frères et soeurs » (4)

    Les mairies, elles aussi, sont bien fournies en compas et équerres. En 2009, Jean-Marc Ayrault, député-maire PS de Nantes, a tenté de faire passer une subvention municipale de 400.000 euros aux deux loges locales. Le contentement des frères est, semble-t-il, très recherché. La mairie de Lille, du temps de Maurois comptait environ 50 frères. Depuis Martine Aubry, l’effectif s’est étoffé de nombreuses pointures, comme Alain Cacheux, député et vice-président de la communauté urbaine. Lyon, oppidum maçonnique, ne cache même pas l’influence de ses frères dans les affaires municipales : « Gérard Collomb n’a jamais dissimulé son appartenance au Grand-Orient. Mais le sénateur-maire de Lyon a préféré se faire initier à Paris. Nombre de ses adjoints fréquentent, eux, les loges lyonnaises et n’en font pas non plus mystère : Thierry Braillard, Jean-Louis Touraine, Jean-Michel Daclin… Dans le précédent mandat, Yvon Deschamps, grand argentier du PS départemental et alors adjoint aux finances, se montrait actif rue Garibaldi, le siège lyonnais du GO. Il se dit même que M. Deschamps a joué un rôle actif lors de l’élection de Gérard Collomb à la tête de la Communauté urbaine en 2001 en réunissant les frères de certains groupes politiques » (6)

    L’exécutif, qui selon Le Monde du 20 octobre 2009, « estime pouvoir décider de tout et tout seul » (7), est un modèle de tour d’ivoire grouillant de frères. Selon Pierre Marion, ancien patron de la DGSE ; « Le jeune patron du syndicat de policiers Synergie confie aussi son expérience : « Je reçois beaucoup de lettres marquées des trois points, ou qui se terminent par « fraternellement », et certains me serrent bizarrement la main lorsqu’ils me disent bonjour. » « Les commissaires eux-mêmes ne sont pas en reste [...] puisque, selon les estimations, 1 commissaire sur 4 est franc-maçon. [...] « Tout le monde parle de la proportion de francs-maçons chez les commissaires, plaisante l’un d’entre eux. Mais personne ne s’est jamais interrogé sur ce ratio chez les contrôleurs généraux, le grade supérieur. Là, je pense qu’on tourne à plus de 50 %. » (8)

    « Une affirmation que tente de relativiser un des plus connus d’entre eux, Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient et super-conseiller de Nicolas Sarkozy, notamment en matière de sécurité intérieure. En décembre 2007, il déclare à l’auteur : « Ce gouvernement est le plus a-maçonnique qui soit, puisque nous sommes à zéro franc-maçon. Même sous le gouvernement du maréchal Pétain à Vichy, il y en avait, hélas. » » (7). Certes Alain Bauer a parfaitement raison, sauf qu’il omet de préciser qu’il n’y a nul besoin d’être au gouvernement pour être influent, un simple coup de fil maçonnique suffit, par exemple pour la nomination d’un patron d’une grande administration française, comme le rappelle Le Point (9) :

    « « Jamais je n’aurais pensé que les francs-maçons étaient aussi puissants ! » Cette réflexion effarée de Jean-Pierre Raffarin vient d’un épisode vécu lorsqu’il était Premier ministre. Il en garde un très mauvais souvenir : la mobilisation fraternelle l’a en effet empêché, malgré tous ses efforts, de nommer à la tête d’EDF, bastion franc-maçon, l’ancien ministre Francis Mer à la place de François Roussely, qui admet être proche des frères pour les avoir beaucoup fréquentés. Pour le défendre, un déluge de coups de téléphone s’abat sur Matignon. Il y avait tous les jours un appel de Bauer et un autre d’Henri Proglio, patron de Veolia, qui dément très mollement être initié. La bataille dure des semaines. Pour finir, les ligueurs ne sauvent pas Roussely, mais ont la peau de Mer. Raffarin en tremble encore »

    Quelques membres du gouvernement suffisent d’ailleurs amplement, comme par exemple Guéant, cité par le Point : « Le cabinet du président de la République aussi compte plusieurs personnalités qui ont fréquenté les loges, à commencer par son plus proche collaborateur, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant ». Quel hasard que ce soit ce même Guéant qui mette tant d’ardeur a vouloir museler la presse par les voies dures, le dépôt de plainte, à défaut d’arguments convaincants : « Mediapart avait cité Guéant comme étant chargé des opérations de surveillance de certains journalistes qui enquêtent sur l’affaire Bettencourt, dans laquelle le nom du ministre du Travail, Eric Woerth, est cité » (10)

    Certes, le gouvernement du président ne peut être taxé d’appartenance aux loges – quelques représentants et beaucoup de pions y suffisent – mais si Nicolas Sarkozy semble entretenir un profil incompatible au parcours maçonnique, il n’en distribue pas moins les largesses nécessaires à la progression des loges. Si la rumeur publique a tendance à clamer qu’il n’est pas franc-maçon, il n’en demeure pas moins que, selon Sophie Coignard (11), il est totalement immergé dans le milieu maçon (Il épouse la nièce de son mentor en 1982, le maçon Achille Peretti), milieu avec lequel il entretient d’étroits rapports, et peut signer occasionnellement de 3 points, notamment dans les courriers destinés aux syndicats policiers. Après Balladur, c’est par le milieu maçonnique, très dense à Neuilly, qu’il entamera sa remontée :

    « Pendant sa traversée du désert, après la défaite d’Edouard Balladur, Nicolas Sarkozy a fréquenté, comme intervenant extérieur, plusieurs loges de Neuilly, dont La Lumière, celle de l’ancien sénateur Henri Caillavet, une des figures les plus marquantes du Grand Orient. Certains croient se souvenir de quelques appels du pied du maire de Neuilly, redevenu avocat, après la répudiation chiraquienne, pour approfondir les relations et aller plus loin si affinités. Ils assurent ne pas avoir donné suite, car Nicolas Sarkozy, déjà à l’époque, n’avait pas le profil pour recevoir la lumière. Il n’est pas interdit de voir dans cette évocation une sorte de rêve rétrospectif. Cependant, à défaut d’avoir expérimenté personnellement le cabinet de réflexion préalable au passage sous le bandeau, Sarkozy sait appliquer aux frères le traitement « segmenté » qu’il réserve à toutes les « communautés ». Cette vision de la société, où l’on ne s’adresse pas à l’ensemble des citoyens mais à chacun de ses sous-ensembles, marque très fortement sa communication avec les maçons. ». Une course aux échalotes maçonniques sans laquelle aucune présidence de la république n’est envisageable : « C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République que les deux principaux candidats ont autant de francs-maçons dans leur entourage le plus proche » (8).

    Des archives bien encombrantes

    Mais les gamelles maçonnes ne datent pas d’hier. On peut remonter loin, très loin, à commencer par Vichy, pour commencer au plus près. C’est un dossier spécial de Science & Avenir (1) qui le révèle : Quand les russes récupérèrent en Allemagne, en 1945, les archives maçonniques et les dossiers noirs de l’occupation que les allemands avaient saisis en France et rapatriés chez eux, ils distillèrent la restitution pendant des décennies. Les premiers documents furent envoyés au général De Gaulle en 1966 sous forme de 193 cartons, le reste s’étalait sur les décennies suivantes :

    « Depuis 1994, une partie de ces documents sont revenus en France. Mais étrangement, « nous n’avons pas localisé la totalité des fonds publics » s’étonne Sophie Coeuré (2). Avec l’application du délai de protection de 60 ans, ils devraient pourtant être accessibles à partir de 2003. Soit 40.000 dossiers appartenant au 2° bureau, les fonds de la sûreté générale du ministère de l’intérieur, qui se trouvent aux archives contemporaines de Fontainebleau, représentent 10.000 cartons, 600.000 dossiers individuels ! 2 millions de noms. Pour être fichés, les français l’étaient ! Cette surabondance d’information révèle les pratiques de l’administration française de l’époque [...] Les archives de la préfecture de police ont été directement restituées à celle-ci, contrairement à la loi de 1979 sur les devoirs de l’administration envers les archives publiques. Des dossiers de la gendarmerie figuraient parmi les listes d’inventaires, et on n’en trouverait plus trace. Revenus de Russie, ou perdus en route ? La DGSE aurait-elle fait son shopping avant les historiens ? »

    Le fichage fut-il une pratique maçonnique ? Il faut remonter à la création de la laïcité pour mesurer les pratiques maçonnes. Quoi de plus naturel que de se créer du champ libre, de se dégager de l’ennemi héréditaire qu’était le catholicisme romain ? La république va donc servir de paravent, et la sempiternelle devise nationale « Liberté Egalité fraternité » deviendra l’étendard des libérateurs. La laïcité devient le bouillon de culture idéal dans lequel la franc-maçonnerie entend évoluer. Le journal poursuit :

    « En ouvrant les cartons soviétiques, nous avons été surpris par le ton très virulent et lyrique employé par les maçons pour défendre cette valeur [la laïcité républicaine] … Citons notamment une lettre d’Anatole France : « Nous combattons enfin notre inique organisation sociale parce que, jeunes, nous sommes épris de liberté, de vérité, de fraternité, parce que notre société est bâtie sur la servitude, sur le mensonge, sur la haine ». »

    C’est sur ce principe, qui fomentait depuis la fin du XIX° siècle, qu’Emile Combes (soutenu par Jean Jaurès) instaura le délit d’opinion par une circulaire du 20 juin 1902. L’affaire des fiches allait être lancée : les militaires pouvant être de connivence avec les réactionnaires voient leur nom apparaître sur des listes du gouvernement républicain : « Les purges et les discriminations combiennes affectent l’administration et l’éducation ; elles affectent aussi l’armée. Officiellement depuis mai 1904, mais sans doute depuis plus longtemps, le général Louis André, de l’état-major du ministre de la guerre, faisait établir des fiches sur les opinions et la vie privée des officiers [...] Vingt cinq mille fiches sont ainsi établies par les Francs-Maçons du Grand Orient de France, pour le compte du Ministère [...] 6 avril 1904 : « … Je vous envoie inclus la liste des officiers (capitaines et lieutenants) qui sont inscrits au tableau d’avancement et sur lesquels nous n’avons pas de renseignements. Le Ministre donnant un tour de faveur aux officiers républicains qui sont inscrits au tableau, il y a grand intérêt à ce que nous soyons fixés sur les sentiments politiques de chacun… ». L’histoire ne dit pas combien de soldats ont été inutilement sacrifiés dix ans plus tard, pendant la guerre 14-18, par des officiers incompétents qui tenaient leur grade de leurs amitiés politiques. » (3) Le capitaine Mollin, franc-maçon et gendre d’Anatole France, avec la bénédiction du Grand Orient, collectera les informations à destination du ministère de la guerre (10).

    Si la disparition de certaines archives sensibles venues de Russie, concernant la seconde guerre mondiale, laisse à penser qu’on pourrait retrouver le même type de pratiques de fichage systématique opérées par les francs-maçons, on se heurtera à l’argument généralement développé par ces communautés à avoir souffert de l’exposition au génocide. Victimes de déportations, oui, certainement ils le furent, au titre de résistants, ou pour leur origine juive. Mais la résistance maçonne reste largement discutable. Si, effectivement, les frères étaient soupçonnés par le régime allemand de collusion avec la résistance, voire de soutenir la communauté juive ainsi que la haute finance anglaise, comme le soulignait Céline dans ses 3 pamphlets interdits, il n’en demeure pas moins que bon nombre d’entres eux cédèrent à la tentation, par conviction ou instinct de survie, d’apporter leur contribution au pouvoir allemand :

    « Pétain s’entoure de Francs-maçons connus : Camille Chautemps, François Casseigne, Ludovic-Oscar Frossard. Le maire de Vichy est confirmé dans ses fonctions ; il est pourtant Franc-maçon. Les Francs-maçons sont présents dans toute la presse collaborationniste : Emile Perrin, Alexandre Zévaes, Eugène Frot, Emile Périn, François Chasseigne, Raymond Froideval, Armand Charpentier à l’Oeuvre, Eugène Gerber, Jacques La Brède, René Martel à Paris-Soir, Marcelle Capy à Germinal, Emile Roche, Guy Zucarelli, René Brunet, Jean-Michel Renaitour aux Nouveaux Temps, Jean de la Hire au Matin, Georges Dumoulin, Charles Dhooghe, Paul Perrin à La France Socialiste. Curieusement, la loi du 13 août 1940 interdisant les sociétés secrètes ne cite jamais explicitement les obédiences de la Franc-Maçonnerie. La loi du 10 novembre 1941 prévoyait de purger l’administration, mais elle fut rendue inefficace quelques mois plus tard. Quand Laval revint au pouvoir, en 1942, il mit à la tête de la commission spéciale un homme à lui, Maurice Reclus. Laval ne lui cacha pas son objectif. Il fallait faire régner dans la commission « un esprit systématiquement libéral, en accordant toutes les dérogations possibles, en essayant de faire rentrer en masse les Maçons éliminés dans l’administration, la magistrature, l’armée, l’université. Dans ce sens-là, allez fort, aussi fort que vous voudrez ; je vous couvre entièrement par des instructions formelles ». » (4)

    Laval était le protégé d’Otto Abetz, ambassadeur allemand à Paris, qui intervint notamment en 1940 pour le tirer des griffes de son arrestation et le placer sous la protection de la police allemande à Paris. Nul ne saura si c’est par l’influence d’Abetz, membre de la loge Goethe de la GLF (5), que Laval ordonna la réintégration de la franc-maçonnerie quand il fut nommé chef du gouvernement en 1942. Certes, la franc-maçonnerie a souffert d’une forte propagande à son encontre, en dépit du fait que la seule maçonnerie interdite était celle jugée par le régime nazi trop proche de l’obédience juive, mais le bilan de sa persécution restera très limité, et elle reprend ses fonctions avec Laval : « Des affiches dénoncent l’emprise des francs-maçons sur les républicains, leur collusion avec les Anglo-Saxons, leurs liens avec les juifs [...] Parmi les 64 000 francs-maçons recensés par le Service des sociétés secrètes, 6 000 francs-maçons ont été inquiétés et près de 1 000 ont été déportés, souvent pour engagement dans la Résistance. Environ 500 francs-maçons ont été fusillés ou sont morts en déportation. L’ostracisme du gouvernement à Vichy a eu des effets divers sur lequel pèse encore le silence » (6). 500 victimes ! Un drame évidemment, mais en proportion cela fait moins de 1% de l’effectif, très largement instrumentalisé par la Franc-Maçonnerie d’aujourd’hui pour cultiver une position victimaire

    Si la participation au gouvernement de Vichy de la franc-maçonnerie française est établie, il restera certainement impossible de connaître le niveau de collaboration où elle s’est engagée. Toutefois certaines personnalités maçonnes apportent des éclaircissements très suggestifs :

    - Alexandre Zévaès (Alexandre Bourson), auteur de « Jean Jaurès en apôtre du rapprochement franco-allemand » (7), collaborateur au journal « l’oeuvre », journal clairement antisémite sous l’occupation, dirigé par Marcel Déat (fondateur du parti socialiste de France-Union Jean Jaurès, puis membre du Rassemblement National Populaire, un des 3 partis officiellement néo-nazis, nommé ministre du Travail et de la solidarité nationale du régime de Vichy en 44)

    - Georges Dumoulin, secrétaire CGT et de la SFIO (ancêtre du parti socialiste), également dirigeant du Rassemblement National Populaire, puis embauché en 44 par Déat au ministère du Travail et de la solidarité nationale du régime de Vichy

    - Jean Luchaire, placé par Abetz, directeur des « Nouveaux temps », journal à grand tirage pro-nazi, avec Guy Zucarelli comme rédacteur en chef, lui aussi maçon

    - Eugène Schueller, franc-maçon, membre de la Cagoule et du MSR (Mouvement social Révolutionnaire, proche du RPN de Déat), PDG de L’Oréal Monsavon, qui confia le magazine « Votre Beauté » à un certain François Mitterrand (8). Schueller sortira blanchi en dépit de son activisme collaborationniste en raison de puissants appuis politiques (dont André Bettencourt et François Mitterrand). « L’Oréal a ainsi « recyclé » plusieurs anciens cagoulards. Le passé resurgit : celui de Schueller et, plus tard, celui de son gendre, André Bettencourt, dont on exhumera en 1994 des écrits antisémites parus dans La Terre française, l’hebdomadaire de la Propaganda Staffel » (9).

    40 ans après Emile Combes, la pratique du fichage n’avait pas disparu dans la franc-maçonnerie : » L’Affaire des Fiches eut aussi des retombées tardives. Si Pétain demanda ardemment dès août 1940, bien avant le statut des juifs, la loi sur la dissolution des sociétés secrètes (c’est à dire l’interdiction de la Franc-Maçonnerie), c’est parce qu’il avait toujours pensé que son avancement avait été retardé à cause de sa fiche. Cet être mesquin et vindicatif portera toujours une haine inexpugnable à la Franc-Maçonnerie et aux francs-maçons dont il supervisa personnellement les persécutions sous le régime collaborationniste de Vichy. La fiche du colonel Pétain, rédigé par le capitaine Pasquier alors que le futur Maréchal commandait le 104ème de ligne est ainsi rédigée : « Passé à l’école de Guerre. Inconnu, mais des renseignements nouveaux et sérieux le donnent comme professant des idées nationalistes et cléricales ». On ne pouvait voir plus clair que le frère Pasquier » (10)

    Naturellement, tous les francs-maçons n’étaient pas collaborateurs, loin s’en faut. Le résistant Jean Zay, condamné par le gouvernement de Vichy comme franc-maçon, juif, anti-hitlérien, finira, en héros de guerre, lâchement abattu en forêt par des conspirateurs à la solde de Laval … qui avait remis la franc-maçonnerie en place : petits meurtres dans la fraternité ! Mais les différentes destinations que prirent les fragments divergents de la franc-maçonnerie après son éclatement en 1940 montrent que les obédiences mènent à tout, et que, in fine, la philosophie maçonnique est une espèce de pâte à modeler protéiforme qui s’interprète comme bon semble, au gré humoral de ses pratiquants et selon leurs opportunités. Une subjectivité si large donnant lieu à des interprétations si extrêmes laisse songeur.

    La synarchie d’empire, un concept dévoyé

    2 millions de noms fichés, selon Sophie Coeuré, c’est une oeuvre considérable, qui n’a rien à envier, toute proportion gardée, aux écoutes que Mitterrand avait généralisées. Selon l’historienne Annie Lacroix-Riz, qui s’appuit sur la consultation d’archives récemment publiques (1), « … une partie des élites françaises a mis en application le slogan bien connu « plutôt Hitler que le Front populaire »" (2). On comprend mieux cette collaboration active, ce fichage démesuré, quand on sait que le front populaire devait être évité à tout prix. Mais la maçonnerie d’époque inventa, ou prorogea, une troisième voie : fondée sur une groupe dissident de l’Action Française (qui compte dans ses rangs l’ennemi viscéral des maçons, Charles Maurras), se crée une officine plus radicale, « La Cagoule » (l’appellation fait référence à un cérémonial comparable au Klu Klux Klan), fondée par Eugène Deloncle, et à l’origine de la dynastie Bettencourt. Cette troisième voie prendra le nom de MSE (Mouvement Synarchique d’Empire) et sera popularisée par le Dr Henri Martin, et qui posa un rapport sur le bureau de Pétain indiquant que le MSE est le bras armé de « La Cagoule » :

    « Leurs buts auraient été de faire échec à la révolution nationale mise en place par Pétain, contrôler l’industrie par le biais de groupes financiers internationaux et protéger les intérêts juifs et anglo-saxons. La note va circuler non seulement à Vichy, mais également à Washington, Londres et Berlin. En juillet, le « Rapport Chavin » présente le complot synarchique comme une tentative du capitalisme international pour « assujettir les économies des différents pays à un contrôle unique exercé par certains groupes de la haute banque »Selon A.G. Michel, le « Pacte synarchiste révolutionnaire pour l’empire français » fut rédigé en 1936 et est devenu un agenda politique réel à partir de 1945 à la conférence de Yalta. Ses mots d’ordres seraient ceux qu’ont propagés en France la franc-maçonnerie laïciste et socialiste du Grand Orient de France, tels que l’on peut en faire la synthèse en prenant connaissance des textes publiés lors de leur convents » (3)

    Selon le document intitulé « Pacte synarchique », après la mort de Jean Coutrot, membre du Groupe X-Crise, conclusion fut tirée que le MSE, fondé en 1922, fut le bras armé de La Cagoule sous Vichy (4). Ce qui présuppose que l’activisme du MSE, virulent bien avant la guerre, fit traîner la savate au gouvernement français durant cette période, aux fins de précipiter la défaite française. C’est le montage d’un vaste consortium industriel et financier qui était en gestation avec l’Allemagne, principalement dirigé par la banque Worms et le Groupe X-Crise, suivant l’idée sous-jacente qu’Hitler représentait une alternative solide au communisme, croquemitaine absolu depuis la révolution russe de 1917 (5). L’idée était, selon Ulmann et Azeau, « l’instauration en Europe d’un ordre nouveau, un ordre synarchique qui ne serait pas celui d’Hitler, ni de Mussolini, tombé au rang de faire valoir du Führer, mais l’ordre européen de von Papen et de Goering, celui de Lord Halifax, de Pierre-Etienne Flandin, de Ciano, de Franco ».

    L’oligarchie financière craignait par dessus tout la mise en place du plan Lautenbach par Von Schleicher, juste nommé chancelier, en coordination avec le New Deal de Roosevelt. Une catastrophe en perspective, une relance de l’économie par l’investissement et le crédit, alors que Schacht prévoyait la planche à billets et la conquête militaire : « L’oligarchie financière américaine, anglaise et allemande redoubla alors ses efforts pour obtenir la tête du chancelier [Von Schleicher] [...] Il fallait par conséquent agir rapidement. Une manoeuvre organisée par Schacht, impliquant le baron Schröder, von Papen et le fils du président von Hindenburg, Oskar, allait finir par convaincre le Président de congédier von Schleicher et de nommer Hitler à la chancellerie » (6). Schacht avait organisé le plan Young, après l’échec du plan Dawes (en raison de l’alourdissement de la dette allemande), que Lazard Brothers supervisait depuis l’Angleterre, en collaboration avec la J.P. Morgan, destiné à provoquer l’effondrement de l’Allemagne, plan sur le dos duquel s’engraissaient les banquiers. La Reichbank, constituée d’intérêts privés, vit sa direction prise par Schacht (jusque peu après la crise de 29, quand l’atmosphère devint chaude, puis après la prise de pouvoir d’Hitler), Schacht placé par Montagu Norman, qui dirigea la Banque d’Angleterre pendant un quart de siècle, Schacht approché depuis le traité de Versailles par un avocat américain de Wall Street, John Foster Dulles, émissaire du CFR (Council on Foreign Relations), qui fit l’intermédiaire avec la J.P. Morgan

    La City ayant placé son pion Schacht à la tête des finances nazies, elle s’employa à ériger l’opacité de la finance internationale. Le Mécène de Schacht, Montagu Norman, fut l’artisan de la création des banques centrales, et notamment de la BRI (Banque des règlements internationaux), oeuvre de la FED américaine, privée elle aussi, et de la Banque d’Angleterre, dans le but de faciliter les transactions financières que la J.P. Morgan avait monté sous le nom du plan Young (ndlr : on constatera qu’encore et surtout à ce jour, dans toute son opacité, la BRI reste fédératrice des politiques bancaires (elles-mêmes à l’origine des mesures d’austérité), la dernière décision effective étant « Bâle III » (7) ). Schacht finira par imposer l’austérité populaire drastique qu’il défendait bec et ongle, au profit de la militarisation de l’Allemagne, et la BRI passera à travers Bretton Woods sans encombre, soutenue par les réseaux d’influence qui l’ont créée. Wall Street ne perdit pas une miette de ce chaos européen, après s’être gavé des montages financiers de la J.P. Morgan qui suivirent le traité de Versailles, divers scandales firent surface, comme la présence importante d’Henry Ford dans l’actionnariat d’IG Farben, ce géant de la chimie nazie, tristement célèbre pour sa production de Zyklon B, destiné aux camps d’exterminations. Henry Ford (décoré de la croix de l’aigle allemand par le régime nazi), qui avait déjà financé le national-socialisme à l’arrivée d’Hitler au pouvoir, s’était aussi illustré en finançant l’industrie automobile de Staline. D’autres figures importantes furent dénoncées dans cette participation au régime nazi via Farben : Paul Walburg, un banquier qui fut artisan actif dans la construction de la FED, également membre du CFR, Walter C. Teagle qui collabora, dans le domaine de la chimie, avec Farben, par l’intermédiaire de la Standard Oil dans des recherches de pointes. I.G. Farben & American I.G. étaient sous le contrôle de la FED (C.E. Mitchell, W. Teagle, P.M. Warburg), de Ford, de la Bank of Manhattan (Rockefeller), et de la Standard Oil (8).

    L’oligarchie financière et industrielle avait déjà placé son emprise en Allemagne bien avant la prise de pouvoir d’Hitler, raison pour laquelle, d’ailleurs, elle ne pouvait laisser faire Von Schleicher, et raison pour laquelle elle fit tout pour propulser Hitler au pouvoir. Le financier Averell Harriman avait créé une filiale en Allemagne en 1922 (date de la création du MSE), puis un consortium à New York avec Fritz Thyssen, qui sera financier d’Hitler, la Union Banking. C’est à la tête du holding Harriman que sera nommé président un certain Prescott Bush, grand père de G.W. Bush. Harriman et Lazard travaillèrent étroitement avec Worms en France (Mines, finances, immobilier), qui possédait, selon Annie Lacroix-Riz, plus de la moitié de l’industrie française. La banque Worms étant « l’un des paniers où la Synarchie avait déposé quelques-uns de ses fruits mûrs » (9)

    Si Vichy fut le creuset de l’oligarchie synarchique, elle fut également le creuset du frère ennemi, le planisme qui, s’il partait de l’idée de se détacher du marxisme, en appelait toutefois à l’économie mixte, matérialisée par une nationalisation des finances et de l’industrie, ce qui n’était pas pour séduire Worms et ses partenaires de Wall Street et de la City. Cette dissidence du SFIO, partagée par le syndicalisme dur et incarnée par Marcel Déat, sera largement collaborationniste. Sous l’impulsion d’une tentative d’unification des planistes (néo-socialistes) et des « planistes d’ingénieurs », incarnés initialement par le groupe X-Crise des polytechniciens, par le biais du plan du 9 juillet 1934, ce rassemblement inconciliable cède rapidement de part le caractère trop corporatiste du groupe X-Crise, jugé trop bourgeois par les ouvriers. L’artisan du plan du 9 juillet, Jean Coutrot, polytechnicien et membre du X-crise, est retrouvé mort en 1941. Déat crie au loup, il avait déjà dénoncé Darlan, à la tête de Vichy en 41, comme représentant attitré de Worms, il est vrai que Coutrot avait obtenu des appuis de Maud’hui de la banque Worms : « Son suicide provoque un vaste mouvement de dénonciation du « complot synarchique ». Coutrot est suspecté d’être le Grand maître d’une société secrète, le Mouvement synarchique de l’Empire. L’ »œuvre » martèle son message : les synarques contrôlent Darlan et sabotent la Révolution nationale » (10)

    Les synarques avaient joué en maîtres : en s’associant avec les planistes, ils mettaient dans leur poche les néo-socialistes. Le plan du 9 juillet s’inscrivait dans une réforme constitutionnelle visant à affaiblir le parlement pour instaurer un régime corporatiste. Ce n’est pas pour rien que les polytechniciens étaient les instigateurs du X-Crise, car le pacte synarchique prévoyait précisément : « 429 — Le rang du capital, dans l’ordre de subordination et dans l’ordre des avantages compatibles avec l’entreprise synarchisée, ne peut être que le quatrième, après le technicien, le travailleur et la république (impériale, nationale, régionale, communale, syndicale et corporative). » (PSR, voir annexe) Le technicien comme sommet pyramidal, voilà la pierre angulaire du X-Crise, oeuvre polytechnique, et les raisons de sa lutte pour imposer l’ordre synarchique. Le travailleur, qu’ils avaient rallié un temps en fusionnant avec les planistes, était en second, mais en ratissant large, la réforme constitutionnelle devenait possible. Le retour de Laval au pouvoir contraria leur plan quelques temps, mais l’architecte Coutrot était de toute façon mort, et Laval n’était pas synarchiste. Même si Laval s’entoura précipitamment de francs-maçons, l’oligarchie ne lui pardonnera rien en 45, sa collaboration trop étroite avec Hitler et pas assez constructive avec la troisième voie fut sanctionnée sans égards. Fin 42, alors que Stalingrad marque un tournant dans la guerre, de nombreux analystes avaient déjà prévu la défaite d’Hitler. L’organisation des « ratlines », plans d’évacuation des nazis et collaborateurs trop virulents, les nombreux retournements de veste, ou tentatives, en faveur de la résistance, s’expliquent à partir de 1942 de cette manière. La nomination massive de francs-maçons en 1942 en est une conséquence. Les Etats-Unis iront ensuite recycler de nombreux nazis (11)

    Worms et son Holding furent le terreau des services secrets britanniques en France ; selon Ulmann, le Grand Orient anglais a joué un rôle essentiel dans l’émergence du synarchisme de Vichy (12), ainsi que la société fabienne (installée depuis en France en 2007 avec la bénédiction de la classe politique française, sous l’appellation « Ecole d’économie de Paris ») qui apparaît dans le plan du 9 juillet 1934, la plus belle concrétisation du mouvement synarchique durant l’avant-guerre. La Synarchie de Saint-Yves d’Alveydre se retrouve au ban des accusés. Mais après examen approfondi, on a du mal à penser que le pacte synarchique trouve ses origines dans la synarchie de Saint Yves d’Alveydre, qui dit, dans l’archéomètre : « Il ne s’agit ni de détruire ni de conserver au-dessus des Etats et de leurs chefs un ordre social quelconque puisqu’il n’y en a pas : il faut le créer. Il faut former, au dessus de nos nations, de nos gouvernements, quelle que soit leur forme, un gouvernement général, purement initiatique, émané de nos nations mêmes, consacrant tout ce qui constitue leur vie intérieure ». « Purement initiatique », à entendre au sens théologique du terme. Saint Yves d’Alveydre, chrétien, profondément croyant, voyait une initiation théologique au sommet pyramidal, alors que le pacte synarchique y place le technicien, si l’on se réfère au paragraphe 429. Par quel tour de passe-passe la théocratie serait devenue technocratie, si ce n’est par l’intervention du Saint-Esprit maçon anglo-saxon, si l’hypothèse de Ulmann & Azeau concernant l’implication du GO britannique est exacte ? Une escroquerie purement sémantique, qui a conservé le mot « Synarchie », mais qui en a totalement dénaturé le contenu.

    La mention des techniciens au sommet pyramidal dans le pacte synarchique doit être comprise comme une opération de séduction du patronat français opérée par les rédacteurs du pacte, ce pourquoi les polytechniciens du X-Crise ratissaient large et organisait des réunions ouvertes aux non-polytechniciens, mais toujours « personnalités techniciennes ». L’expertise, par le biais du corporatisme, était appelée à remplacer le politique, jugé trop incompétent. L’appât est de taille, outre le pouvoir, ce sera le côté humaniste qui prendra les polytechniciens dans le sens du poil, une carotte idéaliste qui mettrait fin à des millénaires d’exploitation de l’homme par l’homme, comme le stipule le paragraphe 418 du pacte synarchique : » — Une démocratie économique n’est réelle que si elle satisfait synarchiquement aux conditions suivantes : ― a) fonder l’économie sur la satisfaction des besoins de tous et non plus sur la recherche sordide du profit ; ― b) supprimer en droit et rendre impossible en fait toute exploitation de l’homme par l’homme, de même que toute exploitation de l’homme par l’État ; ― c) faciliter l’accession à la propriété réelle de tous ceux qui la désirent, sous condition de gestion directe, soit sous forme personnelle, soit sous forme communautaire ; ― d) aider à la disparition rapide de la condition prolétarienne considérée comme dégradante parce qu’esclavageante en tout état de cause ; ― e) faire servir autant que possible au bien commun et au progrès social des privilèges de fait que constituent la richesse, même légitimement acquise, et le contrôle, même relatif, des moyens de produire. ».

    Voilà comment il suffisait de présenter la synarchie d’empire, notamment aux polytechniciens, et encore aujourd’hui le discours fait mouche : « Comment pourrait-on qualifier cet « État ingénieur à la française » tel qu’il apparaît dans le projet d’X-Crise ? Opposé au libéralisme pur, c’est un État dont l’action dans la sphère économique doit 1/ se fonder sur des principes qui se veulent scientifiques, c’est-à-dire tirés des modèles de la physique maîtrisés par les Polytechniciens ; 2/ être mue par des valeurs morales humanistes » (13). Il n’en fallait pas moins à de nombreux analystes pour voir dans le pétainisme le tremplin idéal à imposer la droite capitaliste qui s’était déjà positionnée dans l’Allemagne d’avant-guerre : « Pour de nombreux auteurs, Georges Valois, Charles Dumas, Pierre Hervé, Roger Mennevée, plus près de nous, Ulmann et Azeau, et beaucoup d’autres, la synarchie n’est pas un sabotage de l’action de Pétain, au contraire, elle est l’explication du fait que Pétain ait pris le pouvoir au bénéfice d’une classe bourgeoise qui prend sa revanche sur le Front Populaire. Cad la Synarchie s’identifie à toute la période d’avant-guerre, et devient le synonyme des efforts de la droite capitaliste pour instaurer un fascisme à la française » (14). Restait à trouver le bouc émissaire sur le dos duquel on allait installer cette synarchie là.

    Le martinisme mis en accusation, petit croche-pieds entre écoles d’initiés Synarchie … Synarchie … Synarchie … d’empire, ou pas, peu importe, il fallait un coupable, tout le monde allait se rabattre sur Saint-Yves d’Alveydre et ses successeurs ! C’est lui qui avait inventé le mot ! Pourtant Saint-Yves était étranger à toute obédience maçonnique, tout mouvement mystique, et son association posthume au martinisme n’était que l’oeuvre de Papus qui allait réinventer le mouvement, sur lequel Guénon eut d’ailleurs des mots extrêmement sévères (1). L’action de Saint-Yves, concernant la synarchie, auprès des « souverains » de son époque, qui s’était d’ailleurs soldée par un retentissant échec, était officielle. Comme il le dit lui- même : « Je ne fais ni ne veut faire partie d’aucune société secrète ni d’aucune petite église que ce soit, car j’en crois le temps absolument passé, et la synarchie en elle-même est une oeuvre de plein soleil et d’intégralité cyclique » (2).

    Le martinisme n’est pas une doctrine aisément identifiable, et ceux qui se lancèrent à la simplifier ne rencontrèrent que des déconvenues. Le martinisme est plutôt une sorte d’OVNI et correspond plus justement à une nébuleuse inconstante de courants très disparates, voire antagonistes, comme l’annonça le premier schisme dont il souffrit, la scission entre martininésisme et martinisme. Saint-Martin le reconnut lui même à la fin de sa vie, dans une lettre au Baron de Liebisdorf en 1796 : « Mr Pasqually avait la clef active de ce que notre cher Boehme expose dans ses théories, mais qu’il ne nous croyait pas en état de porter encore ces hautes vérités » (3). Le disciple renégat s’était en effet tourné vers la « clef de Boehme » que prétendait détenir Rodolphe de Salzmann, attaché à la mystique allemande, et en relation avec Eckarthausen et Lavater. Saint-Martin bouda copieusement les loges martinésistes depuis 1777, loges qui partirent à la dérive dans les décennies qui suivirent la mort de Pasqually pour finir par être absorbées par le Grand Orient en 1811, qui avait été jusque là le frère ennemi. Ainsi on peut dire, stricto sensu, que le martinisme n’existe pas : « Saint-Martin ne fonda jamais aucun ordre ; il n’eut jamais cette prétention, et le nom de martinistes désigne simplement ceux qui avaient adopté une manière de voir conforme à la sienne, tendant plutôt à s’affranchir du dogmatisme rituélique des loges et à le rejeter comme inutile » (4).

    Le Grand Orient, que l’on a vu très impliqué dans l’émergence du synarchisme de Vichy, pouvait donc naturellement créer ce bouc émissaire naturel, d’une part parce que le martinisme, au sens originel, n’existait pas, et ensuite pour régler ses comptes avec le martinésisme qui avait osé le défier à la fin du XVIII° : « La propagande de Saint-Martin échoua près des loges de Paris et de Versailles, mais lorsqu’en 1778, ces loges eurent vu leurs frères de Lyon se tourner définitivement vers le rite templier allemand de la stricte observance, et le grand maître Willermoz prendre la succession du grand maître provincial Pierre d’Aumont, successeur de Jacques Molay, elles songèrent à fusionner avec les loges Philalèthes qui, depuis 1773, travaillaient d’après les données de Martinès et de Swedenborg, et dans les chapitres secrets desquels n’était admis aucun officier du Grand Orient » (5)

    La manoeuvre de mise en accusation était encore plus facile depuis que le concept de Martinisme devint encore plus diffus, au début XX°, et depuis que celui-ci avait récupéré, par un malheureux concours de circonstances, le concept synarchique, qui n’est ni présent dans l’ouvre de Pasqually, ni dans celle de Saint-Martin. Willermoz, qui affirma à sa mort « qu’il n’existe plus de Réau-Croix,et que leur transmission s’est interrompue », et qui avait orienté le martinisme dans le rituel très chrétien du RER, y ayant adjoint quelques éléments mineurs des Elus-Coëns, n’était pas pour autant « un héritier de Martinès [...] qui était juif, et qui voulait restaurer le sacerdoce juif dans la maçonnerie intérieure, tout en étant foncièrement opposé au sacerdoce chrétien » (6). C’est Papus qui allait étoffer la nébuleuse en créant la composante que le Grand Orient allait, un demi-siècle plus tard, indirectement accuser. Après près d’un siècle de sommeil, l’ordre martiniste renaît de ses cendres par Papus, en publiant son premier manifeste en 1889, et rayonne jusqu’en Russie, avant de se disperser à nouveau trente ans plus tard, d’une part, vers une tendance plus maçonnique, avec Jean Bricaud, d’autre part plus papusienne, avec P.A. Chaboseau, et enfin plus Alveydrique, celle qui nous intéresse, créée en 1920 par Victor Blanchard, et nommée Ordre Martisniste Synarchique, deux ans avant la création du Mouvement Synarchique d’Empire, dont le créateur nous est inconnu. C’est ces deux ans de battement qui allaient tant faire souffrir le martinisme, tant ce terme devenait fourre-tout, et tant il se mariait bien avec l’oeuvre de Saint-Yves d’Alveydre que Papus avait arraché des limbes pour promouvoir aux premières loges.

    C’est René Guénon qui mettra un terme à la polémique en 1949, dénonçant l’escroquerie grossière : « La Synarchie, selon ce dernier [Saint-Yves d’Alveydre], n’a assurément rien de commun avec ce qui a fait tant de bruit en ces dernières années et à quoi il semble bien que ses promoteurs aient donné le même nom, tout exprès pour créer certaines confusions, en quoi ils n’ont d’ailleurs que trop bien réussi, car les livres et les articles publiés à ce propos ont répandu dans le public toute sorte d’erreurs grossières sur Saint-Yves et sur son oeuvre« .(7) Le pauvre SaintYves, qui déjà n’avait pas trouvé écho en son temps, doit passer son temps à se retourner dans sa tombe.

    Faut-il s’étendre sur les divergences structurelles entre la synarchie de Saint-Yves d’Alveydre et le pacte synarchique révolutionnaire, qui n’ont de commun que l’appellation ? L’avis de Guénon sur ce point est très significatif. Dans une revue publiée par lui-même, « La Gnose » en 1911, où il publiait sous le pseudonyme de Palingénius, on peut lire : « le principe de l’institution des castes, sur laquelle repose toute société établie synarchiquement, est en accord avec les règles organiques et harmoniques de notre univers. La caste [au sens antique] est déterminée pour chaque individu pas sa nature propre, cad l’ensemble des qualités potentielles qu’il apporte en naissant, et qui passeront en acte dans le cours de son existence terrestre« . (8) La dynamique du PSR, si elle reprend l’idée de caste, passe avec légèreté d’une structure de castes érigées selon des prédispositions naturelles et innées à une structure de castes selon une division corporatiste sociale, selon le paragraphe 146 : « Les professions reconnues et organisées, seuls facteurs d’activité civique populaire, sont distribuées synarchiquement suivant leur principe basique et leur nature pour constituer : ― L’Ordre économique, ― l’Ordre politique, ― l’Ordre culturel, ― l’Ordre impérial »

    Contrairement au PSR, la synarchie de Saint-Yves d’Alveydre est d’essence chrétienne, au sens initiatique, et cette notion lui est si fondamentale qu’il fait de la confession juive une obédience qui, s’il la voit subordonnée au christianisme, reste à ses yeux essentielle : « C’est ainsi que je leur démontre [aux juifs], appuyé sur l’histoire du monde et de la leur, que la Synarchie, le Gouvernement arbitral, trinitaire, tiré des profondeurs de l’initiation de Moïse et de Jésus, est la promesse même des Israélites, comme la nôtre, et le triomphe même d’Israël par la Chrétienté [...] Je tiens à dire que je n’écris nullement pour ceux auxquels suffit la forme d’enseignement primaire qu’a revêtue le judéo-christianisme, grâce aux talmudistes et aux théologiens chrétiens [...] Mais Moïse comme Jésus nous a légué une promesse d’ordre social dont l’accomplissement prophétique vise nos temps [...] Ce qui importe, c’est que dans l’état social européen, dans cette universelle église laïque, non constituée encore, mais en avance de moralité et d’intellectualité sur ses directions politiques et sacerdotales, Israël, couvert par Jésus-Christ, son souverain pontife et le nôtre, est encore plus chez lui que chez nous, en Europe même, et cela de part les droits les plus sacrés. Il importe donc au premier chef, que le christianise s’accomplisse socialement, de haut en bas, par la reconnaissance des trois grands ordres sociaux institués par Moïse, par la synarchie ». (9) Il faudra être maître funambule pour réconcilier cette vision avec la technocratie du Pacte Synarchique Révolutionnaire qui, il faut bien le reconnaître, se situe à des années-lumière.

    Le martinisme, quelle que soit la variante à laquelle on se réfère, n’a jamais rien eu à voir, de près ou de loin, avec tout ce panier de crabes de Vichy. Le martinisme fut victime de la malheureuse appellation de Victor Blanchard, l’ordre martiniste synarchique, qui, comble de tout, fut créé 2 ans avant le Mouvement Synarchique Révolutionnaire. Toutes les analyses, qui font remonter la Synarchie, au sens du MSR, à Blanchard, Papus, Saint-Martin ou Martinès de Pasqually se sont laissé piéger par la surface sémantique et n’ont probablement pas eu la moindre connaissance des doctrines correspondantes. Cette idée machiavélique, de reprendre le mot Synarchie dans le Pacte Synarchique Révolutionnaire, est plutôt à mettre sur le compte du Grand Orient britannique, qui tirait à l’époque toutes les ficelles par l’intermédiaire de Worms, et bien que cela soit particulièrement difficile à démontrer, l’association coule de source.

    Responsabilités maçonniques majeures

    Le Pacte Synarchique Révolutionnaire, associé au projet polytechnicien X-Crise, jeta les principes de la mondialisation, en entendant promouvoir la Société Des Nations, créée 3 ans avant le Mouvement Synarchique d’Empire, et en définissant, par le biais des paragraphes 592 et 593, « Les cinq fédérations impériales du monde actuel, déjà formées ou en formation, comme base d’une Société Universelle des Nations » (1). Les bases de la mondialisation sont posées, et c’est, encore une fois, le Grand Orient que l’on retrouve en coulisses, par l’intermédiaire de Léon Bourgeois, premier président de la Société des Nations, et récompensé par le prix Nobel de la paix, l’année suivante (où l’on voit que l’escroquerie du prix Nobel de la paix, criarde avec Obama, ne date pas d’hier). La SDN, ébauche de l’ONU, fut soutenue par Elihu Root (lui aussi prix Nobel de la paix), qui fut, de 1919 à 1921 le principal artisan de la fondation du CFR, dont on a vu le rôle actif dans ses collusions avec le régime nazi (John Foster Dulles, secrétaire d’état en 1953, Paul Walburg, artisan de la FED, Averell Harriman, à l’origine de la dynastie Bush, dont la Union Banking fut fermée (seulement en 1951 !) en tant qu’organisation nazie), et dont on a vu les protagonistes n’être même pas inquiétés par Nuremberg et plutôt promus à un brillant avenir.

    S’est-on imaginé que le X-Crise n’est plus qu’une vieille relique historique ? Qu’on se détrompe, nos amis polytechniciens ont fait en 2005 de ce prototype une version revue et améliorée, rebaptisée X-Sursaut. Si l’analyse de X-Sursaut semble parfaitement louable – dénoncer l’incompétence de l’état – son objectif n’en demeure pas moins la mise en place d’un système décisionnaire fondé sur une technocratie (gérée par les polytechniciens eux-mêmes), et, qui plus est, d’une technocratie foncièrement libérale dont les règles seraient assimilables à la gestion d’une entreprise privée : « On retrouve là quelques éléments caractéristiques de l’approche à X-Crise. La conférence de Yann Duchesne (X77) s’appuie sur son ouvrage, France S.A., paru en 2002. L’idée de l’ex-directeur du cabinet de consultants McKinsey consiste à appliquer à la France le regard et les méthodes de management d’un dirigeant d’entreprise. Le diagnostic sur l’état de la France est conforme à celui annoncé par Lévy-Lambert dans la profession de foi d’X-Sursaut [...] « Comme première explication, on peut incriminer des sur-réglementations sectorielles et une charge financière de l’État étouffante » [...] Pour réagir, il faut engager quatre grands chantiers, selon Duchesne, qui tous tournent autour d’une vision libérale de l’économie. Le premier est une véritable révolution culturelle, selon l’auteur, puisque « l’État doit être géré comme une entreprise privée, ce qui conduit à l’externalisation de nombreuses activités. L’évaluation des agents publics heurte une culture imprégnée depuis des décennies » [...] » (2). Cette démence du « tout-capitaliste » ferait bien d’écouter le sage Paul Jorion, qui dit à raison « L’état-providence est ce qui permet de rendre supportable le capitalisme », et qu’elle écoute son superbe historique des révolutions, liées à la divergence des 2 concepts (3). Certes l’état-providence est d’une telle incompétence qu’il est à refonder, mais de là à mettre le seul profit en maître d’oeuvre …

    Une « révolution culturelle », Mr Duchesne n’aurait pas pu mieux choisir sa formule, n’est-on pas exactement dans l’esprit de X-Crise, dans la Synarchie d’Empire, colportée précisément par le Mouvement Synarchique Révolutionnaire, qui 70 ans plus tard, tente une nouvelle percée en ayant été soigneusement rebaptisé X-Sursaut, et dépouillé de toute connotation synarchiste ? On n’éveille pas l’attention, on évite soigneusement le mot Synarchie. Sauf qu’à la différence de la collaboration entre les polytechniciens de l’époque et le gouvernement de l’époque, la collaboration actuelle, ou, pour mieux dire, l’asservissement temporaire des polytechniciens aux politiques, caresse l’idée d’une privatisation générale des administrations, selon le modèle américain, privatisation qui matérialiserait ce vieux rêve de Synarchie d’Empire où ils se tailleraient la part du lion. La vassalisation de notre président français, Mr Sarkozy, aux Etats-Unis, qui en vénère le modèle, engage d’ailleurs déjà en ce sens. On pourrait dire que le projet de Synarchie actuel est bien plus avancé que son prototype de Vichy. A cet égard, on comprendra mieux la position d’un Attali, farouche partisan du traité de Lisbonne, imposé de manière dictatoriale, traité dont on sait qu’il est la charpente d’une dictature politique bien plus globale … Préfiguration d’une future société technicienne. Ou la position d’un Jancovici qui nous explique, du haut de sa technicité, tout comme Attali, que nous sommes tous coupables de réchauffer la planète et que le salut du citoyen réside dans l’acquittement d’une taxe Energie … Le propos ici n’étant pas de dénigrer le corps des polytechniciens, dont les compétences sont hors de doute, mais de regretter amèrement que tant de capacités soient mises au service d’une politique à orientation dictatoriale, comme le fait Attali, trahi par son admiration de Delors, depuis Mitterrand, et, bien pire, que le dessein dudit corps réside dans la mise en place d’une dictature privatisée, basé sur un terrorisme du rendement.

    Les rapprochements entre les polytechniciens et la franc-maçonnerie ne sont un secret pour personne, une tradition qui date de l’empire, et qui commença par Gaspard Monge, fondateur de l’école polytechnique, et initié à la loge « L’Union Parfaite du Corps Royal du Génie ». Plus récemment, on trouve par exemple : Christian Pinon, « soutenu par les réseaux maçonniques », Guy Worms, ancien collaborateur de Bérégovoy, auteur du fameux « rapport Worms » dénonçant les magouilles de ses frères du Grand Orient, excédé par les pratiques du milieu. Des appartenances au milieu maçon très souvent ignorées d’ailleurs, secret fraternel oblige, et extensibles à l’ensemble des grandes écoles françaises, ces réputés corps d’élite. Une opacité maçonnique qui est telle, notamment au Grand Orient, que les frères eux-mêmes la dénoncent, comme Hughes Forestier, qui publie « frères à abattre », un maçon intègre, on en trouve, ou Worms, qui, en ayant déposé une plainte maçonnique contre le trésorier, se vit infliger une « Suspension à titre conservatoire » (4), Worms, un autre maçon intègre. Le propos n’étant pas ici de faire le procès des systèmes de croyances propres à la maçonnerie, ni de lui reprocher de faire main basse sur les élites françaises, mais de dénoncer sa participation active depuis plusieurs décennies à la faillite de la France tout en s’engraissant démesurément au passage.

    Le contre-pouvoir eût été pour elle la moindre des positions à prendre, conformément à la manière même dont se définit la franc-maçonnerie : » « association essentiellement philosophique et philanthropique », comme un « système de morale illustré par des symboles » « , pour reprendre la formule de Wikipédia. Mais plutôt que le contre-pouvoir, c’est, pour le moins, la voie de la complicité active avec les instances gouvernementales que les frères ont choisi, si ce n’est l’acte organisé du dépeçage du patrimoine public français. Moralité maçonnique !? L’image et les symboles deviennent burlesques et font franchement rire, car, sans même parler des « affaires », il sera difficile d’expliquer qu’en dirigeant la haute finance, les banques, les compagnies d’assurances, les administrations, les appareils législatifs et judiciaires, la FM ait appuyé, ou, dans le meilleur des cas, laisser passer, sans même alerter quiconque, toutes les étapes qui depuis 40 ans mènent le pays au mur. Comme par exemple, pour faire court et simple, la « loi Pompidou-Rotschild » du 3 janvier 1973, qui oblige la Banque de France à s’endetter sur les marchés privés, loi qui est responsable de l’endettement astronomique de la France, le contribuable ne remboursant que les intérêts (privés !). Comme la loi du 24 janvier 1984, votée sous Mitterrand par le franc-maçon, membre de la trilatérale et fondateur du think tank « Notre Europe » Jacques Delors (tant adulé par Attali), Jacques Delors père d’une certaine Martine Aubry (membre du groupe « Le Siècle »), une mesure de pointe en avance de 15 ans sur l’abrogation du Glass-Steagall américain en 1999, qui supprima la distinction entre banque de dépôt et banque d’investissement. Cette mesure, qui permit à n’importe quelle de nos banques « d’investir » (lire « jouer au casino »), commença par donner lieu à toute une série de scandales bancaires, comme celui du Crédit Lyonnais, 200 milliards de francs à lui seul aux frais du contribuable. Des amuse-gueules, ces petites affaires, un tour de chauffe des années 90, en comparaison de ce qui allait venir, les expositions bancaires des filiales en Europe et aux Etats-Unis, des centaines de milliards d’Euros « d’investissements » pyramidaux masqués en CDS et autres actifs toxiques, planqués dans des changements de norme comptable modifiés à la va-vite pour l’occasion, mais d’une radioactivité croissante même dissimulés sous le tapis ; « investissements » qui pour l’instant coûtent aux français la bagatelle de 40 milliards d’euros de capitalisation et 320 milliards de garantie, conformément au plan de sauvetage des banques de 2008, le pire restant à venir, que ce soit pour sauver les PIIGS (en réalité les banques exposées dans ces pays), ou que ce soit les mesures d’austérités en cours et à venir destinées à « rassurer les marchés ».

    Tout ce hold-up organisé, le plus grand de tous les temps, la Franc-Maçonnerie, investie dans tous les postes clés financiers, législatifs, administratifs, ou très proche d’eux, parée des meilleures élites françaises, par appartenance ou par influence, ne pourra pas dire qu’elle ne savait pas, et ne pourra pas se cacher derrière la naïveté. Même si tous les francs-maçons ne sont pas à mettre dans le même sac, puisque bon nombre d’entre eux s’insurgèrent contre leur propre pratique, et même si des légions de non-maçons participèrent aussi à cette orgie, il s’agit bel et bien d’un complot maçon contre le peuple français, les traces de sa préparation se retrouvant facilement, comme l’indique l’ébauche du précédent paragraphe. Que ce complot ne soit qu’une partie d’une internationale synarchique plus vaste encore, dont la naissance fut conjointe au CFR, et qui traîne un triste cursus depuis la seconde guerre mondiale, sans parler d’avant, comme cela a été montré dans les précédents chapitres, n’est pas l’objet de cet article, qui reste dans le cadre de la spécificité française.

    Le lecteur commettrait une grave erreur en pensant que le présent exposé est un procès de la Franc-Maçonnerie. Loin s’en faut. Tout être humain a le droit, que dis-je, le devoir, d’accéder à la Connaissance, visible et invisible, par respect pour notre héritage grec, où Aristote professait la métaphysique, et par nécessité de compréhension de notre culture judéo-chrétienne. La source égyptienne est manifeste dans cette racine bicéphale, Moïse, Platon et Pythagore ayant été instruits au pays des pyramides. L’objet de cet article est de dénoncer, non pas la Franc-Maçonnerie traditionnelle et pourvue de ses valeurs humaines originales, mais la Franc-Maçonnerie particulière, représentée par tout un éventail de loges, qui a rompu avec ses principes fondateurs pour avoir créé une immense usine corporatiste à développer des intérêts personnels et matériels, au prix du vol massif et organisé des français, et de l’établissement d’une société totalitaire, dont la construction est déjà très avancée.

    Dans le décret du 12 mai 5822 (1822), encore valable, on voit comme règle du Rite Ecossais en France : « La maçonnerie, connue sous la dénomination d’art royal, est une association d’hommes réunis dans la vue de se rendre utiles à leurs semblables considérés individuellement [...] Toute société secrète qui s’occupe de spéculations politiques ou religieuses est, par ce fait, étrangère à l’association maçonnique, et même en opposition avec ses principes » (5). Napoléon Bonaparte lui-même avait pris conscience de ne pas avoir été digne de son titre de maçon : « J’ai consumé ma vie en des mouvements continuels qui ne m’ont pas permis de remplir mes devoirs d’initiés à la secte des Egyptiens ». Napoléon fut initié au Caire à la « loge Isis », et sa filiation importera en France le rite Memphis (6). Il avait fini par faire amende honorable. On comprendra facilement pourquoi, au contraire, les dizaines de milliers de frères actuels, concernés par la mise à sac directe ou indirecte du pays, ne font pas de même : tous accrochés à des intérêts matériels, vénaux, à marcher sur les cadavres, prisonniers d’une fuite en avant qu’ils ont mis eux-mêmes en place, tous n’ont plus de maçonnique que le nom et la parure, dévalorisant au passage (aux yeux profanes qui n’ont plus guère envie de faire le discernement, on les comprend) la rare tradition ayant conservé ses objectifs authentiques, quelle qu’en soit sa forme ou sa dénomination, qu’elle soit franc-maçonne, rosicrucienne, hermétique, alchimique ou gnostique. Au contraire, cette franc-maçonnerie politique et matérialiste, qui participe à son profit à la décomposition de la société, est devenue néfaste tant sur le plan profane que sur le plan sacré.

    A défaut de finaliser la construction du temple interrompue par l’assassinat d’Hiram, la Franc-Maçonnerie incriminée, telle que définie dans le présent article, est sur le point de finaliser la construction du plus grand système pyramidal de tous les temps, un ensemble de montages financiers justement nommé bulles, gonflées à partir d’une pompe à vide dans des proportions gargantuesques. Cette pyramide, qui n’est pas sans rappeler Babel, toujours plus haute aux fins de maintenir les assises matérielles d’une minorité qui entend représenter Dieu, est systématiquement facturée aux citoyens à un rythme où les échéances deviennent exponentielles, rendant la vie quotidienne irrespirable. L’illusion ne pouvant être maintenue plus longtemps, l’ensemble est amené à s’effondrer à brève échéance, apportant, dans le meilleur des cas, son lot de dictatures, comme l’annonce l’exploitation de la fable Al-Qaïda, sur laquelle le silence maçonnique est révélateur, et dans le pire, un chaos qui sera une première pour l’humanité … L’humanité, un concept bien oublié par les frères.

    John Lloyds, pour Mecanopolis, le 20 novembre 2010

    Reproduction autorisée avec indication des sources

    Références et liens :

    Introduction

    (1) Cité par Paul Naudon, la franc-maçonnerie et le divin

    Les 120.000 francs-maçons qui dirigent la France

    (1) Capital Janvier 2010, voir aussi http://www.capital.fr/a-la-une/doss...

    (2) http://www.lexpress.fr/region/les-f...

    (3) http://www.ladepeche.fr/article/200...

    (4) Challenges, http://www.gadlu.info/franc-maconne...

    (5) http://www.pressafrik.com/Enquete-L...

    (6) http://www.leprogres.fr/fr/region/l...

    (7) http://www.lemonde.fr/societe/artic...

    (8) http://www.lepoint.fr/actualites-po...

    (9) http://www.lepoint.fr/archives/arti...

    (10) http://www.liberation.fr/societe/01...

    (11) http://www.gadlu.info/nicolas-sarko...

    Des archives bien encombrantes

    (1) Science et Avenir, Février 2003

    (2) Sophie Coeuré, de l’ombre à la lumière, les archives françaises de retour de Moscou, D. Monier, 2003

    (3) http://www.contreculture.org/AG%20C...

    (4) http://www.contreculture.org/AT_Fra...

    (5) Jean-André Faucher, Histoire de la Grande Loge de France, Éditions Albatros, 1981

    (6) http://www.come4news.com/index.php?...

    (7) http://www.contreculture.org/AT_bet...

    (8) Contribution à l’histoire des francs-maçons sous l’Occupation, Duquesne Diffusion,voir http://anti-mythes.blogspot.com/200...

    (9) http://www.monde-diplomatique.fr/20...

    (10) http://www.jlturbet.net/article-218...

    La synarchie d’empire, un concept dévoyé

    (1) Annie Lacroix-Riz, Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 30, éd. Armand Colin

    (2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Synarchie

    (3) Ibid

    (4) http://en.wikipedia.org/wiki/Synarchism

    (5) Ibid

    (6) http://infoguerilla.fr/?p=2874

    (7) http://www.swissinfo.ch/fre/Dossier...

    (8) http://www.reformed-theology.org/ht...

    (9) André Ulmann & Henri Azeau, Synarchie et Pouvoir, Julliard

    (10) Marcel Déat, Mémoires politiques, http://www.voltairenet.org/article1...

    (11) http://www.lemonde.fr/ameriques/art...

    (12) André Ulmann & Henri Azeau, ibid

    (13) http://matisse.univ-paris1.fr/collo...

    (14) Jean Saunier, Saint-Yves d’Alveydre, Dervy 1981

    Le martinisme mis en accusation, petits croche-pieds entre écoles d’initiés.

    (1) « C’est vers 1887 que le Dr Gérard d’Encausse, sous le nom de Papus, reprit cette dénomination [occultisme], en s’efforçant de grouper autour de lui tous ceux qui avaient des tendances analogues. telle est la genèse de l’occultisme français, dont on a dit parfois qu’il n’était en sorte que du papusisme, et cela est vrai à plus d’un égard, car une bonne partie de ses théories ne sont effectivement que l’oeuvre d’une fantaisie individuelle ; il en est même qui s’expliquent par le désir d’opposer à la fausse tradition orientale des théosophistes, une tradition occidentale non moins imaginaire » René Guénon, l’erreur spirite

    (2) Saint-Yves d’Alveydre, Mission des juifs, Dorbon Aîné

    (3) Introduction anonyme (Un chevalier de la Rose Croissante) in Pasqually, traité de la réintégration des êtres, éd. traditionnelles, 1988

    (4) Ibid.

    (5) Ibid.

    (6) Jean Chopitel & Christiane Gobry, René Guénon, Ed. Le mercure dauphinois, 2010

    (7) René Guénon, Comptes rendus, éd. traditionnelles, Paris 1973

    (8) René Guénon et l’archéomètre, Bruno Happel, Guy Trédaniel 1996

    (9) Saint-Yves d’Alveydre, Missions des juifs, Dorbon Aîné

    Responsabilités maçonniques majeures

    (1) « (592) — Cette structure synarchique pyramidale implique la complète formation des cinq grandes fédérations impériales (ou Sociétés mineures de Nations) déjà constituées ou en voie de constitution dans le monde moderne : ― la Société mineure des Nations britanniques, ― la Société mineure des Nations pan-américaines, ― la Société mineure des Nations pan-eurasiennes de l’U. R.S.S., ― la Société mineure des Nations pan-eurafricaines, ― et la Société mineure des Nations pan-asiatiques. (593) — L’affermissement systématique de cette quintuple base impériale, définie sous nos yeux par un processus historique évident, pourra seule permettre : ― une réelle encore que relative stabilisation des forces politiques en présence dans le monde, ― la limitation des expansions violentes des impérialismes, ― la clarification, préalable à toute question d’ordre général, des problèmes intéressant la Société Universelle des Nations, ― enfin un rappel juridique plus efficace du respect mutuel des Peuples et du pacte de paix des États, alors librement conclu »

    (2) http://matisse.univ-paris1.fr/collo...

    (3) http://www.dailymotion.com/video/xf...

    (4) http://www.lexpress.fr/actualite/so...

    (5) Jean-Pierre Bayard, Symbolisme maçonnique traditionnel, édimat 1982, 4° éd. remaniée et augmentée.

    (6) Robert Ambelain, franc-maçonnerie d’autrefois


    votre commentaire
  • La République maçonnique


    Le Siècle, club des élites françaises.
    Cargado por 54fiorentino54.


    votre commentaire

  • Le Gabon Maçonnique

    Après la mort de son père Omar Bongo (vous souvenez-vous de l’affaire ELF ?), c’est Ali Bongo, son fils, qui prend le pouvoir dans son pays. Tout comme son père, ne doutons pas de son sincère engagements dans la Franc-Maconnerie. Pour la Franc-Maconnerie, c’est encore quelques décennies de contrôle et d’opportunité dans ce pays qui est assuré. La corruption a de beaux jours devant elle...

     
     

    1 commentaire
  • Méluche est la supercherie du ‘Siècle’

    articles ou videos liés : La mascarade démocratique

                                               Méli-Mélench’

                                               Chez Drucker, Mélenchon a pris le PC par les sentiments

                                              

    Jean-Luc Mélenchon continue son numéro de claquettes pour tenter de faire croire qu’il est un “petit” en lutte contre les “importants“, qui doivent “tous s’en aller“. A ce détail près : Mélenchon est ancien ministre et ancien sénateur (pendant respectivement 2 ans et 18 ans).

    Jean-Luc Mélenchon a trouvé un nouveau moyen de faire parler de lui : estimant sans doute que l’insulte envers les journalistes ne payait plus, le voilà qui se met à fustiger les puissants qui se réunissent au sein du club Le Siècle :


    Mélenchon prétend dans cette vidéo ne pas avoir entendu parler du club ‘Le Siècle’ avant que Pierre Carles ne lui en parle. Mensonge ou incompétence ? L’existence du club Le Siècle est en effet abondamment documentée : • la presse en a souvent parlé (presse spécialisée, d’extrême-droite, islamiste, le site de Ségolène Royal), bien avant le documentaire de Pierre Carles ; • Martine Aubry en a parlé publiquement en 2008 à la télévision :


    • Les collègues de J.L. Mélenchon, alors qu’il était membre du PS, sont nombreux à faire partie de ce club très select. Ils étaient même ministres, en même temps que lui, du gouvernement Jospin. On pense notamment à Martine Aubry, Jean-Pierre Chevènement, Laurent Fabius — qui faisait campagne avec Melenchon contre le traité de Maastricht — Elisabeth Guigou, Bernard Kouchner, ou Hubert Védrine. Sans oublier Dominique Strauss-Kahn.

    J.L. Mélenchon ne s’est donc — semble-t-il — pas senti trop mal à l’aise à l’époque en présence des membres de l’oligarchie qu’il fustige aujourd’hui par opportunisme, en voulant se donner des airs de Chavez ou de Fidel Castro. Combien de temps ses partisans mettront-ils à le réaliser ?

     


    Mélenchon attaque Le Siècle !
    Cargado por Douglas_Barr. - Vídeos de noticias del mundo entero.
    Martine Aubry parle du Siècle
    Cargado por oligarchie. - Las últimas noticias en video.


    votre commentaire
  • Histoire du "Siècle"


    votre commentaire
  • B'nai B'rith (2)

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
    (Redirigé depuis B’nai B’rith)
    Aller à : Navigation, rechercher
    Certificat de membre du B'nai B'rith, 1876

    L'Ordre indépendant du B'nai B'rith (בני ברית) (de l'hébreu : « Les fils de l'Alliance ») est la plus vieille organisation juive toujours en activité dans le monde. Calquée sur les organisations maçonniques, elle a été fondée à New York, le 13 octobre 1843, par douze personnes, dont Henry Jones et deux frères, juifs émigrés d'Allemagne, qui avaient appartenu à la Société des Frères (Brüder Bund) qui joua un certain rôle dans l'élaboration de la Première Internationale (Association internationale des travailleurs).

    Sommaire

    [modifier] Description et buts

    L'organisation, qui a affirmé très tôt l'unité du peuple juif, est engagée dans une grande variété de services communautaires et d'activités de soutien, incluant la promotion des droits pour les communautés juives, l'assistance aux hôpitaux et aux victimes de catastrophes naturelles, la remise de bourses d'études aux étudiants juifs et la lutte contre l'antisémitisme à travers sa Ligue anti-diffamation (Anti-Defamation League). Le BB agit aussi en tant qu’organisation non gouvernementale et intervient à l’ONU, à l’Unesco, au Mercosur et au Conseil de l’Europe. L'organisation est exclusivement réservée aux israélites et comprend plus de 500 000 frères et sœurs dans une cinquantaine de pays[1].

    [modifier] Actions

    En plus de ses activités caritatives, le B'nai B'rith soutient la politique et la pérennité de l'État d'Israël et le mouvement sioniste. En 2002, il a créé avec le AIPAC une initiative nommée BBYO 4 Israel.

    Jusqu'en 2001, B'nai B'rith a financé le B'nai B'rith Youth Organization (BBYO), l'Organisation de la jeunesse du B'nai Brith, lequel est désormais le BBYO, Inc. BBYO est le groupe de jeunes juifs (collégiens et lycéens) le plus ancien, et est parent avec l'organisation Aleph Zadik Aleph (AZA), une fraternité, et les B'nai B'rith Girls (BBG), les Filles B'nai B'rith, une sororité.

    [modifier] B'nai Brith aux États-Unis

    Médaille de la Constitution Grand Lodge LOBB

    Le 10 décembre 1992, puis le 8 avril 1993, les locaux de la Ligue anti-diffamation du b'naï b'rith à San Francisco et à Los Angeles sont perquisitionnés simultanément par le FBI qui prouvera en vue des documents saisis que cette organisation liée au B'naï B'rith a constitué depuis au moins les années 70 un très vaste réseau d'espionnage via sa section de recherche documentaire[2].[réf. insuffisante]

    [modifier] B'nai Brith au Canada

    La section canadienne de B'nai Brith (l'orthographe utilisée par cette section ne comporte pas d'apostrophe dans le mot «Brith») a été fondée en 1875 et est la plus vieille organisation juive du pays. Ces dernières années, il concurrence le Congrès juif canadien pour être « la voix » de la communauté juive du Canada, ainsi que l'organe le plus conservateur des deux, particulièrement dans sa publication Jewish Tribune, qui est plus ouvertement de droite que le modéré Canadian Jewish News, plus proche du Congrès juif canadien. B'nai Brith Canada est aussi vu comme plus près du Likoud quant à son point de vue sur Israël et le sionisme que le Congrès, ce dernier étant officiellement non-partisan sur la politique israélienne. Quant à la politique canadienne, quoique les deux organisations soient officiellement non-partisanes, plusieurs anciens membre de l'exécutif du Congrès, comme l'ancien président Irwin Cotler, ont été candidats pour le Parti libéral du Canada. Cependant, d'autres pencheraient plutôt pour le Parti conservateur du Canada, comme le directeur exécutif du B'nai Brith, Frank Dimant, qui a déjà été candidat pour l'Alliance canadienne aux élections fédérales de 2000.

    B'nai Brith Canada s’est opposée au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) quand ce dernier a annoncé qu’il rendrait disponible le signal d’Al-Jazira en territoire canadien, et a obtenu gain de cause malgré la présence de 150 000 arabophones du Canada.

    Il s'est aussi opposé à la venue de Dieudonné à un spectacle au Québec[3]. L'organisation se rétractera par la suite.

    B'nai B'rith en France

    Le B'nai B'rith France existe depuis 1932 et constitue la section la plus importante du District européen, forte d'une soixantaine de cellules réparties dans cinq régions: Île-de-France - Provence Midi Pyrénées - Côte d'Azur - Est - Rhône-Alpes. Elle a son siège à Paris. Le Bnai Brith est membre du Conseil représentatif des institutions juives de France. Le B'nai B'rith France participe activement aux principaux événements qui concernent la vie juive en France. L'ancien président de la LICRA (1968-1993) Jean Pierre-Bloch en a été le président de 1974 à 1981. Ce dernier a remis la médaille d'or du B'nai B'rith au président du Sénat et candidat malheureux à la présidence de la République Alain Poher en 1979.

    • ses combats : lutte contre l’antisémitisme, défense du sionisme, défense des Droits de l’Homme et fraternité, lutte contre l’enseignement de la haine, cultiver la Mémoire.
    • ses actions : Printemps des Droits de l’Homme et de la Fraternité, Fête des Lumières contre l’Obscurantisme, Collectif Agir Ensemble (avec Ni putes ni soumises, SOS Racisme, Berbères de France, UEJF, Conseil représentatif des associations noires de France, Amitiés judéo-noires, Amitités Judéo-musulmanes, Amitiés Judéo-chrétiennes…), Universités d’été, Salon des écrivains, Journée Européenne de la Culture Juive (Portes ouvertes sur le Patrimoine juif), Remise du Prix des Droits de l’Homme.

    Le 26 mars 1986, le journal Le Monde révéla que le B'naï B'rith France aurait organisé des réunions avec des politiciens français de droite où ceux-ci s'engagèrent à ne passer aucune alliance avec le Front national[4]. Ce qui fut dénoncé par le journal de tendance nationaliste Présent[5].

    En France, la B'nai B'rith est composée de 63 loges :

    Le B'nai B'rith n'autorisant pas les visites d'autres loges, n'est pas considéré comme loge maçonnique par les trois grands obédiences françaises (GO, GLF, GNLF), et est critiqué par certains en tant que secte politico-religieuse.

    [modifier] Les Membres célèbres

    [modifier] Les médailles d’or du B'nai B'rith

    [modifier] Voir aussi

    [modifier] Liens externes

    Commons-logo.svg

    Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur B'nai B'rith.

    [modifier] Notes et références

    1. Encyclopaedia Judaica, 1970
    2. Emmanuel Ratier (présente), Mystères et secrets du B'naï B'rith, éditeur FACTA, p. 239
    3. http://lesogres.info/IMG/jpg/lettrebnaibrith.jpg
    4. Le Monde, 26 mars 1986, Inquiétude dans la communauté juive
    5. Brochure du journal Présent (quotidien), Ce que l'on vous cache, sous-titré : Qui a imposé ce diktat : ne s'allier en aucun cas au Front national, première édition 1986, par Jean Madiran
    Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/B%27nai_B%27rith ».

    votre commentaire
  • Les secrets d'affaires des Bettencourt avec Madoff et BNP Paribas

    En charge des investigations sur le volet français de la fraude Madoff, le juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke va entendre comme témoin Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. Mediapart a conduit une enquête sur les connexions entre les deux affaires. Elle met en lumière des liens anciens entre Madoff et la famille Bettencourt, et un comportement intrigant de BNP Paribas.

    article lié : Mossad et filières judeo-maçonniques


    votre commentaire
  • Marcel Vervloesem : le chasseur de pédophiles se meurt en prison

     
     
    Le reportage est une explication de l’affaire de pédophilie appelée "CD de ZANDVOORT" dénoncée par Marcel Verveloesem. Cette affaire a été baclée et tout a été fait pour protéger les pédophiles à partir du moment ou des notables et même des proches de la famille royale belge ont été inquiétés.
     
    Mais ce n’est pas tout, Marcel Verveloesem est maintenant en train de mourir en prison, il a été accusé de pédophilie lorsqu’il commençait de trop déranger et il sera même accusé de violer la vie privée pour avoir diffusé des photos censurées des tortures des enfants devant l’absence de réaction de la justice qui ne se souçiait pas du tout de sauver la vie des enfants.
     
    Les médias se contenteront de répéter la version officielle des institutions et chargeront Marcel, se faisant ainsi les complices de ces crimes. Les possibles ramifications avec d’autres grandes affaires de pédophilie comme Marc Dutroux ou Marion ne seront jamais explorées, de même que d’autres victimes seront persécutées et mises en prison après avoir voulu protéger les enfants.
     
    Voir tout le reportage :
     
    Télécharger ce reportage :

    votre commentaire
  • ReOpen Dutroux

    article lié : Belgique maçonnique : interview d’un lecteur belge

     

     

    Dossier de 1235 pages sur les auditions et proçès verbaux censurés jusqu’à lors. Le site internet Wikileaks a mis en ligne il y a déjà plus d’un an ce dossier...

    C’est le Figaro et bien d’autres qui ont alerté l’opinion publique sur cela il y a quelques jours.

    http://www.lefigaro.fr/international/2010/08/25/01003-20100825ARTFIG00328-affaire-dutroux-wikileaks-provoque-l-emoi-en-belgique.php
     
    Procès verbaux et auditions réalisés dans le cadre de l’enquête :
     
    ou
     
    Cette nouvelle fait suite au reportage de Stan Maillaud diffusé récemment sur internet.
    Reportage amateur de plus de 3 heures sur les réseaux pédocriminels européens.
     
    "Les réseaux de l’horreur"
     
     
    par nigari jeudi 2 septembre 2010
     
     
    par Jean-Fred (xxx.xxx.xxx.61) 2 septembre 14:38

     

    J’avais écrit un billet à Agoravox à ce sujet le 24 juillet 2007, mais il avait été refusé car il manqué d’informations :/

    Choqué, dégouté, écœuré, voilà les mots qui me viennent à la bouche après avoir parcours quelques pages web autour des affaires de disparitions et de pédophilies.

    Tout commence par le visionnage d’un reportage diffusé en 1999 sur France 3 au sujet d’un père pédophile dans la région parisienne avec ses deux enfants : Pierre 5 ans et Marie 8 ans au moment des faits qui débute en 1994.Au fur et à mesure du reportage, l’horreur ne cesse de croître jusqu’à atteindre son paroxysme lorsque l’on apprend que la fillette aurait vu des têtes d’enfants en feu accrochés à des pics, ainsi que des mains d’enfants dans des bocaux. La fillette aurait assistée à des tortures d’enfants puis à leur exécution en leur tranchant la tête. La juge d’instruction à l’époque ne prend pas en considération les dires de l’enfant prétextant que même une secte ne serait pas capable de commettre de telles atrocités. Selon les dires des médecins qui ont suivi les deux enfants pendant plusieurs années, des enfants de cet âge ne sont pas capables d’inventer pareil mensonge, c’est selon eux « inimaginable ».Les deux médecins ont souhaité être entendus par la juge d’instruction mais elle n’a jamais accepté.

    De quel droit un juge d’instruction peut-il balayer d’un coup les affirmations d’une enfant lorsque les faits racontés sont aussi graves ?

    De quel droit un juge d’instruction peut-il refuser d’entendre des médecins qui ont suivi les enfants pendant plusieurs années ?

    Ce reportage navigue d’horreur en horreur, plus rien ne semble empêcher les bourreaux de cette secte de commettre leurs crimes. Lors d’une confrontation entre le père et la fille, la juge d’instruction demande à l’enfant de s’agenouiller devant son père afin de vérifier si sa taille permettrait de lui faire une fellation. Un non lieu est prononcé à l’issue du procès, la juge d’instruction considérant qu’il n’y avait pas d’éléments à charge. Par la suite, la mère décide de faire appel de la décision en comptant sur une association de défense des enfants qui détient des informations à Lausanne en Suisses. Un autre cas d’abus sexuel sur deux autres enfants présentant des faits similaires (les abuseurs sont reconnus par les enfants) est rapporté et l’on tente de rouvrir le dossier pour fait nouveau. Les faits rapportés se seraient déroulés en région parisienne tout comme pour Marie et Pierre, les sévices subis par les enfants racontés par la petite Sylvie (4 ans au moment des faits) sont similaires avec torture et sacrifice d’enfants, mais la justice conclue que les deux dossiers ne peuvent être rapprochés et l’appel est rejeté. Après le refus du pourvoit en appel, la mère est de nouveau obligé de présenter ses enfants à leur père et préfère partir à l’étranger tout comme la maman de la petite Sylvie. 

    Après ce reportage, un débat télévisé nous montre qu’un chef de la brigade des mineurs préfère s’occuper de la petite pédophilie quotidienne et laisser de côté les réseaux pédophiles car il n’a pas de preuves !! Il est pourtant de son devoir de faire des enquêtes selon les dires du procureur invité sur le plateau, il ne doit pas attendre que des faits lui soient rapportés pour effectuer une enquête. Le débat télévisé nous apprend que des cassettes montrant la torture d’enfants puis leur exécution circuleraient en France et se revendraient entre 10 000 et 20 000 francs Suisses. Le procureur avoue avoir entendue parler de charnier d’enfants sans pourtant en avoir la preuve.

    En continuant ma lecture sur le sujet, je lis l’affaire des dossiers X (affaire Dutroux) via la préface du livre « Silence on tue des enfants » de Régina Louf. Les horreurs qui sont décrites dans cette préface dont elle a été victime montrent énormément de similitudes avec les témoignages de Pierre, Marie et Sylvie. Elle aussi aurait assisté à des tortures et des sacrifices commis par une secte, elle raconte par exemple la torture et le meurtre d’une fille (Véronique D.), de Christine Van Hees 16 ans en 1984, de Carine Dellaert, Katrien De Cuyper 15 ans en 1991.

    Cette femme nous dit aussi que des enfants pouvaient être violés par des animaux, les vidéos pédophiles qui circulent actuellement prouvent ces choses là d’après elle. Les experts et psychiatres qui se sont entretenus avec Régina ont conclu qu’elle n’était ni folle ni mythomane.

    Pourquoi les citoyens n’ont jamais été informés publiquement du contenu des vidéos pédophiles trouvées dans ces affaires ? Est-ce parce que leur contenu est trop choquant pour la population ?

     Affaires sur les disparitions : 

    En me renseignant sur les disparitions je lis qu’un brigadier de Police Mr Marc Silva enquêtant sur la disparition d’une petite fillette (Estelle Mouzin 9 ans) et d’un petit garçon (Léo Balley 6 ans) s’est heurté à des documents secrets défenses.

    Comment la disparition d’un enfant peut-elle amener à des documents secrets défenses ?

    A cette époque en août 2003, le résultat de ses investigations (71 feuillets) aurait été transmis au ministre de l’intérieur et au garde des sceaux. Par la suite, victime de harcèlements et de menaces de mort, le brigadier s’est s’exilé en Angleterre de peur d’être assassiné à son tour. Sa famille vit encore à cause des résultats de son enquête un véritable calvaire

    Je poursuis ma lecture et tombe sur l’affaire des disparues de l’Yonne (affaire Emile Louis), le gendarme Christian Jambert chargé de l’enquête à l’époque fini par en être écarté et retrouvé mort. L’autopsie a révélé la présence de deux balles dans la tête, pourtant la thèse du suicide est retenue.

    Viens enfin l’affaire Patrice Alègre via une vidéo témoignage des enfants (Diane et Charles) du juge Roche, il aurait été assassiné par les mêmes personnes avec qui il aurait torturé et tué des individus en toute impunité. Patrice Alègre ne serait qu’un bouc émissaire qui aurait permis à des « élites » d’assouvir leurs désirs morbides et pédophiles. Il aurait en quelque sorte fait le « sale boulot » en kidnappant des enfants, des SDF, des sans papiers (immigrés), des prostitués, des personnes qui auraient rompu tout lien social avec leur famille.

    Pendant 10 ans à l’époque de Patrice Alègre, plus de 190 personnes dans les alentours de Toulouse sont mortes sans explications plausibles avec des enquêtes qui ont piétiné de bout en bout pour finir dans les oubliettes. La plupart de ces morts seraient des "suicides" avec des enquêtes toujours menés avec les mêmes experts. Pour eux, il s’agit d’une secte présidé par une élite locale avec notamment la complicité de haut fonctionnaires, ces pratiques sectaires se dérouleraient un peu partout en France et en Europe.

    L’objectif de ces personnes serait selon Charles tout comme le témoignage de Régina Louf de se prendre pour des Dieux en commettant les atrocités les plus indescriptibles. Comme disait Jean-Paul Sartre dans le livre « Le Diable et le bon Dieu », la seule façon pour l’Homme d’inventer est de faire le mal car le bien est déjà fait.

    Aujourd’hui encore, il existe l’association Stop à l’oubli qui tente de faire toute la lumière sur ces affaires oubliées par tous. 

    Après avoir parcouru un bon nombre de pages, voici l’analyse qui n’engage que la parole du simple citoyen que je suis : 

    - Les victimes décrivent des scènes violentes impliquant parfois des personnalités importantes

    - Les gendarmes chargés des enquêtes sont avertis qu’ils vont avoir des problèmes importants : c’est le cas du gendarme Roussel dans l’affaire Alègre, des gendarmes interrogeant Régina Louf, du policier Marc De Silva, du gendarme Christian Jambert retrouvé décédé par la suite.

    Les enquêteurs et/ou magistrats finissent par être écartés et les affaires débouchent sur un non lieu toujours mené par les mêmes inspecteurs selon Charles.

    - Le juge Connerotte véritable héros dans l’affaire Dutroux finit par être dessaisit.

    - le procureur général de Toulouse dans l’affaire de Patrice Alègre a été remplacé sur décision du garde des sceaux dont les pouvoirs n’ont eu de cesse de s’accroître. Le syndicat de la magistrature dénonce cette décision.

    On finit toujours par trouvé un bouc émissaire, ces tueurs en série auraient toujours agit seul et n’auraient jamais bénéficié d’aide :

    - Dans l’affaire Dutroux, le juge Connerotte dénonce les "manipulations" et omissions de la gendarmerie belge

    - Dans l’affaire Alègre, le substitut du procureur de Toulouse Marc Bourragué finit par avoué qu’il avait pris l’apéritif avec Patrice Alègre à son domicile de Launaguet en 1992.

    Je sais que toutes ces accusations sont très graves et l’on pourrait m’accuser en diffamation, mais il me semble que bon nombre de personnes ont tenté de tirer la sonnette d’alarme et rien n’a été fait car certaines personnes très influentes ou leurs proches sont mises en causes.

    Il est facile pour les hommes de pouvoir de détruire la vie d’un simple citoyen (voir le témoignage de Marc De Silva et de Régina Louf), défendre ses droits à ce niveau me paraît encore aujourd’hui impossible, seul internet permettra peut être un jour de faire toute la lumière sur ces affaires.

    Tous ces scandales passés, plus personne n’en parle comme si le problème avait été réglé car la justice a rendu son verdict. Il me semble pourtant que seul les boucs émissaires ont été condamnés, les membres de ces sectes ayant commis ces atrocités et qui doivent sûrement continuer en toute impunité, seront-ils un jour jugés ?

    Tout comme les affaires de corruptions, d’abus de pouvoir nous le montrent, le pouvoir pervertit l’homme, aucun homme n’échappe à cette règle (Qui peut se prétendre incorruptible face à la tentation ?)

    La justice tout comme la Police doit rendre des comptes auprès des citoyens, eux aussi peuvent se rendre coupable de complicité, des sanctions doivent être prononcées. 

    Comment pouvons-nous aujourd’hui en toute quiétude faire confiance à une justice corrompue au service de nos « élites » ?

    Je ne dis pas que toute la justice est corrompue, mais comme le souligne Charles dans la vidéo, il suffit de quelques personnes bien placées pour que l’ensemble d’une institution soit viciée.

    Pour information en 2004, le ministère de l’intérieur a enregistré 773 disparitions inquiétantes de mineurs.

    Pour télécharger le reportage de FR3 dans son intégralité (1h30) et son trailer (25 min) :

    http://bboydragon.skyrock.com/70.html


    votre commentaire
  • Réseaux pédophiles

     


    votre commentaire
  • Belgique maçonnique : interview d’un lecteur belge

    Le site internet maçonnique le plus lu par les francophones n’est pas Français mais Belge : hiram.be ! Cela n’est évidemment pas dû au hasard … L’auteur de ce site, un dénommé Jiri Pragman, avait moyennement apprécié notre image qui illustrait un article à propos de la Belgique maçonnique peu de temps avant que notre précédent hébergeur nous censure (chose qui avait évidemment réjouit hiram.be) …

    Ce 28 Juillet dernier, le site a mis en ligne la couverture d’un magasine belge, Le Soir. On y voit la photo du président du premier parti de Belgique à coté d’une équerre et d’un compas. Le titre : Nos premiers ministres franc-maçons … VOIR : http://www.hiram.be/Les-premiers-mi...

    Nous avons contacté un lecteur belge qui s’est empresser d’acheter la revue (qu’il nous affirme être de gauche) afin qu’il nous donne un peu plus d’informations … Alors, la Belgique, un pays maçonnique ou pas ? Hier matin, notre ami nous a accordé un tchat sur internet … Attention, il ne s’agit pas d’un grand expert de la franc-maçonnerie mais d’un Belge Catholique lambda qui n’en reste pas moins les pieds sur terres. Tout ce qu’il dit est apparemment avéré, il ne s’agit pas du genre de fantasmes ultra-conspirationnistes que nous dénonçons parfois sur le site …

    Les Intransigeants : Salut J. Pourrais-tu nous donner quelques informations sur toi ?

    J. : J’ai une vingtaine d’années, je sors de l’université et je suis un lecteur et intervenant inconditionnel des Intransigeants. . j’aimerais dire avant de commencer l’interview que si des franc macons belges la lisent par la suite, aucun d’eux ne contestera les informations que je vais vous donner. Ils apprécieront moins que je ne parle pas d’eux en bien car ces gens n’ont pas l’impression de faire le mal. Les franc macons se donnent pour but d’améliorer la société et l’humanité à leur façon mais je crois que la plupart ignorent les bêtises qu’ils font. En ce qui concerne toute la problématique autour de la franc maconnerie, c’est aux intransigeants à en parler mais pas à moi. Moi je donne juste la situation en Belgique car je m’y intéresse un peu.

    Les Intransigeants : Ok … D’après toi, peut-on considérer la Belgique comme un “pays maçonnique” ou pas ?

    J. : historiquement, institutionnellement, quantitativement, philosophiquement, c’est une évidence. Tous les belges un minimum renseignés le savent. La plupart n’en ont rien à faire mais ils le savent le premier Roi des Belges, Léopold 1er, était déjà symboliquement franc-maçon. Le pouvoir maçonnique s’est bien maintenu en Belgique et il va de soi que la situation est bien plus grave qu’en France. On vous bat en matière de densités de franc-maçons dans nos institutions importantes mais rassurez-vous, vous nous rattrapez avec l’imposant pouvoir sioniste en France.

    Les Intransigeants : As-tu déjà été confronté à ce réseau ?

    J. : oui, à commencer en tant qu’universitaire. Je dois dire que j’étais pourtant dans une grande université dite neutre ou pluraliste. A Bruxelles, l’université est d’origine maçonnique et ne s’en cache pas. A Louvain, l’université est d’origine catholique mais elle ne l’est plus que par le nom. Dans mon université, à l’origine, c’est un mix de tolérance entre la libre pensée chère à la franc maçonnerie et le catholicisme. Vous devinez quel camp a gagné la bataille Lors de ma première année universitaire, après enquête et révélations de certains de leurs confrères, j’ai découvert que la moitié de mes professeurs étaient franc maçons ou extrêmement impliqués chez eux, dans leurs maisons d’éditions et réseaux d’associations. Ils insistaient beaucoup sur les idées maçonniques durant les cours en utilisant bien le jargon des loges Lors d’un examen oral, l’un d’eux s’est carrément présenté à moi avec sur sa chemise un pentacle se trouvant sur le portail d’une loge maconnique qui ne se trouve pas très loin de mes facultés et de mon kot. Ils diffusaient aussi leur revue sans dire leur nom partout dans l’unif. Je répète qu’il s’agit d’une unif neutre, je ne vous parle pas des unif dites libres, c’est à dire maçonniques.

    Les Intransigeants : As-tu eu tout de même des professeurs Catholiques dans ton université “neutre” ?

    J. : Je ne me souviens pas d’un professeur qui n’ai pas insulté l’Eglise catholiques et ses valeurs. A part un peut être qui a été très critique par rapport à la question maçonnique mais je ne citerais pas son nom ni l’intitulé de son court.

    Les Intransigeants : As-tu lu le dossier du magazine dont nous avons parlé ?

    J. : il ne s’agit pas d’un dossier mais d’un simple article qui minimise les faits par rapport à ce que je vais vous révéler. Il explique qu’Elio Di Rupo, président gay du Parti Socialiste, pourrait être prochainement le troisième premier ministre franc maçon. C’est faux, c’est à reformuler : Elio Di Rupo pourrait devenir le troisième premier ministre à ne pas cacher son appartenance à la maçonnerie. Il est évident que ce ne sera pas le troisième maçon, il y en a d’autres ! l’article, après avoir révélé plusieurs noms de nos politiciens que nous savions déjà franc maçons parce qu’ils ne s’en cachent pas, cite le nom de Guy Verhofstadt sans préciser d’appartenance. Il s’agit de l’un de nos derniers premiers ministres qui a travaillé à ce mandat durant presque dix ans, de 99 à 2008, ce qui n’est pas rien. Il est maintenant député européen. Cet homme appartient à une famille flamande très branchée libre-examinisme, libre-pensée. Son frère s’est beaucoup attaqué à l’Eglise, notamment à Pie XII, au nom de ces mêmes valeurs. Quand on ne fait que fréquenter ces gens là, travailler avec ces gens là, quand on vit das ce monde là, quand on est issus d’une famille qui se dit “librex”, qu’on ne vienne pas nous dire qu’on en est pas. C’est un politicien qui n’a pas encore levé le voile sur son appartenance mais c’est un secret de polichinelle.

    Les Intransigeants : Il faut donc tirer les chiffres vers le haut …

    J. : le nombre de franc macs ? Oui, il faut toujours tirer les chiffres vers le gaut quand on a affaire à la franc maconnerie. Officiellement ils sont 25 000 En Belgique.Les règles maçonniques de bases sont qu’un membre a interdiction formelle de révéler l’appartenance d’un “frère” dans cette fraternité. Par contre un membre a le droit d’avouer cette appartenance de lui même mais comme règne la politique du secret combien le font ?

    Les Intransigeants : Y a t-il beaucoup de loges en Belgique ?

    J. : nous avons quatre grandes obédiences : Grand Orient de Belgique, Grande loge de Belgique, Grande loge mixte du droit humain et la Grande Loge Féminine de Belgique et d’autres plus petites ! il y a des “ateliers” officiels et d’autres plus secrets. J’en connais quelques uns, j’ai déjà pénétré dans des établissements pour certaines raisons mais pas dans l’endroit en damier où ils se réunissent pour leur discussion. Les gens qui s’y rendent appartiennent à l’élite de ma ville. après bruxelles, Liège et le Hainaut sont bien infestés. Namur aussi, c’est une ville plus petite mais très militante au niveau maçonnique avec les structures comme le centre d’action laique et d’autres assocs

    liège par exemple, toutes obédiences confondues, comprendrait une vingtaine de loges où se cotoyent des profs d’unifs, des politiciens, des médecins, des hauts fonctionnaires, de avocats, des architectes, hautes professions libérales, des hauts représentants des syndicats très puissants en belgique, des chefs d’entreprises … Il suffit de vous renseigner. Je pense aussi qu’à bruxelles et d’autres villes il y a pas mal de flics. Comme tu me l’as dis, la police parisienne est infestée à mort et je pense que c’est pareil dans notre capitale

    Les Intransigeants : Tu parles beaucoup d’associations, peux tu nous en dire plus ?

    J. : la franc maconnerie a dans ses bras armés tout plein d’associations dont elle cache à peine les avoir créé, je pense par exemple au centre d’action laique ou à la ligue des droits de l’homme. Il y en a plein d’autres c’est via ces associations que certaines loges implantent des idées dans la tête de la popullations avant et après avoir fait passer des lois folles et anti-familles comme l’adoption par des parents homosexuels. ce sont des associations très présentes sur le terrain qui donnent beaucoup de cadeaux, créent des spectacles et autres évenements pseudos culturels, maisons de jeunes ….. ces organisations sont tellement populaires que j’ai vu à charleroi un panneau d’indication sur la route indiquant le siège du centre d’action laique avec le logo et tout ! comme s’il s’agissait d’un aéroport ou d’une gare !

    Les Intransigeants : Qu’en est-il des médias ?

    J. : je ne suis pas trop renseigné mais c’est évident qu’ils possèdent des pions là aussi. La RTBF est une télévision publique par exemple, ce sont les politiques qui s’en occupent et vous avez compris que beaucoup de politiciens belges sont franc macons. Dans le privé comme la chaine RTL TVI, j’ignore la proportion, je n’ai qu’un présentateur en tête. par contre nous avons beaucoup de [sionistes] derrière nos médias belges, à commencer dans la régie et les principaux actionnaires mais je songe aussi à la presse.

    Les Intransigeants ! : Certains disent que les partis politiques de Belgique arrivent à faire des coalitions impossibles grâce à la franc-maçonnerie … Peux-tu nous en dire plus ?

    J. : je ne sais pas, nous avons beaucoup de problèmes communautaires avec les flamands en Belgique et je ne suis pas sûr qu’il y ai autant de franc-maçons en Flandre qu’en Belgique francophone. Je ne sais pas comment ça va marcher mais il est évident qu’Elio Di Rupo peut jouer sur ses “relations” maçonniques pour essayer de créer quelque chose de stable pour ce qui est des coalitions entre francophones, c’est peut être moins difficile quand on sait que les deux premiers grands parti MR et PS sont infestés de franc macons, surtout dans les dirigeants et ceux qui possedent des portes feuilles ministrériels importants (hasard), bougmestres, échevins etc .. Les deux autres grands partis ECOLO et CDH : ecolo possède des franc macons mais moins, le CDH pas beaucoup mais le CDH est l’idiot utile du jeu, il possède les mêmes valeurs et les mêmes idées que les autres.

    Les Intransigeants : Pourrais-tu révéler quelques noms à nos lecteurs belges ?

    J. : je vais juste retaper les noms qui sont écrits dans LE SOIR MAGAZINE pour éviter d’être accusé de diffamation. On peut le faire car il s’agit de franc macons qui ont avoué au grand jour leur secret ! Ce sera donc une petite liste car la plupart ne le font pas. Les belges qui liront cet article seront étonnés de voir qu’il s’agit de politiciens très importants et très connus chez nous

    Elio Di Rupo, Michel Daerden, Philippe Busquin, Guy Spitaels, Guy Coëme, Philippe Moureaux, Charles Picqué, Louis Michel, Jacques Simonet, Hervé Hasquin … André Cools, assassiné, était fm. Jean Gol qui s’appellait en réalité Jean Golstein était fm.

    un vieil article du 12/12/2003 de la dernière heure signale aussi : Laurette Onkelinx, André Flahaut, Jean-Claude Van Cauwenberghe dont on connait les magouilles, Daniel Ducarme, Richard Miller, Marion Lemesre, Henri Simons …

    à propos de magouilles, je suppose que vous savez en France que les scandales financiers, corruptions et autres, sont nombreux chez nous …… je ne me risquerais pas à parler des affaires de pédophilies mais tout le monde sait qu’il y a des réseaux et des hommes de pouvoir en belgique derrière. Tout le monde le sait mais tout le monde se tait ……

    Les Intransigeants : Merci pour toutes ces informations … A bientôt … Fraternellement !

    J. : à bientôt mon Frère. Juste une chose encore ! je tiens à dire aussi que peu importe le nombre de FM, de loges, de structures d’associations, de politiciens parmi eux et dans les autres grands fonctions, leur réussite c’est avant tout d’avoir gagné la bataille des idées. Même s’il disparaissent un jour, ils ont gagné la bataille des idées mais on sait tous qui gagnera le combat final.


    votre commentaire
  • Trafic d'influence

     

    video déjà postée, mais censurée sur dailymotion...je la remets donc en ligne

     


    votre commentaire
  •  Mossad et filières judéo-maçonniques

     

    Plus de 20 M€ de préjudice pour le fisc français ! Après huit années d’instruction, 45 prévenus devront répondre, devant le tribunal correctionnel de Rennes, à partir de demain, et pour trois mois, d’une gigantesque fraude à la TVA. En toile de fond, notamment : milieu des affaires et franc-maçonnerie.

    Des chefs d’entreprise et des P-DG, des gérants de sociétés, des experts-comptables, mais aussi un concierge, un VRP, une vendeuse, des retraités, l’ancien chauffeur d’Alfred Sirven… En tout, 45 personnes sont poursuivies pour avoir participé, à des degrés divers, à une gigantesque fraude à la TVA, entre 1995 et 1999.

    L’escroquerie, qui a été partiellement évaluée (plus de 20 M€), avait été dénoncée par un chef d’entreprise nantais. Ouverte à Nantes, l’instruction avait ensuite été confiée à la toute nouvelle juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Rennes, en 2005. Il a finalement fallu huit ans d’enquête pour faire (en partie) la lumière sur cette arnaque.

    Dans une loge de la GLNF
    Cette escroquerie en bande organisée serait née, et aurait prospéré, au sein d’une loge de la GLNF, à laquelle appartenaient de hauts fonctionnaires. Grâce à certaines entreprises spécialement recrutées, ou créées pour l’occasion, à une banque très bienveillante, avec des complicités dans les ports du Havre, de Dunkerque, de Nantes et de Brest (*), les prévenus étaient parvenus à mettre en place une véritable machine à déclarer des ventes fictives… et à récupérer la TVA que rembourse l’État français, dès lors que ces marchandises sont destinées à l’export au sein de l’Union européenne.

    Un homme est soupçonné d’avoir organisé cette arnaque : Rubens Levy, un homme d’affaires du Havre. «Il a reconnu y avoir participé, mais a toujours nié en être l’inventeur et le principal bénéficiaire, insiste son avocat, Me Thierry Fillion. D’ailleurs, au cours de l’instruction, il est volontairement revenu d’Israël, pays dont on ne peut pas être extradé, pour s’expliquer…».

    Services secrets et financement de partis
    L’instruction a permis de retrouver la trace d’une partie de l’argent indûment perçu. Celui-ci alimentait le train de vie fastueux des principaux prévenus : achats de Ferrari, Porsche (…), bateaux mouillant à Saint-Tropez et Monte-Carlo, montres de marque (…), achat de vins prestigieux, d’œuvres d’art, séjours dans des clubs Med ou des hôtels de luxe…

    Les enquêteurs n’ont pas pu remonter jusqu’à la destination finale d’importantes sommes d’argent qui transitaient par des paradis fiscaux. À plusieurs reprises, se dessine la piste de l’implication de services secrets de pays étrangers. En filigrane, de fortes suspicions de financement de partis politiques. On trouve aussi la trace d’un décès suspect, d’un enlèvement accompagné de tortures (non-lieu), et nombre de faux et parfois vrais-faux papiers : passeports, cartes de police et passeports diplomatiques…

    Le procès qui s’ouvre demain à Rennes permettra-t-il d’en savoir plus ? Il y a quelques années, l’un des principaux prévenus, Hocine Sahir, homme d’affaires algérien, promettait «des noms et des chiffres précis». Aujourd’hui, plusieurs sources évoquent «des pressions». Et un procès sous tension.
    le telegramme

    Tout les ingrédients sont présent, que des malsains qui volent la France, et qui disent oeuvrer pour la République !!!!!

    Il n’y a pas trop d’info sur le net, c’est assez bizarre…

    Allez savoir ou est allé l’argent, ça ne m’étonne guère qu’il y ait un levy dans l’affaire !
    Encore un financement criminel des services de renseignements israéliens, madoff n’était que le plus gros, j’ai entendu un canadien expliquer cela sur dailymotion, je ne me souviens plus de son nom.Il expliquait les liens avec une branche spécifique du mossad qui recueille de l’argent et l’investit dans des sociétés de haute technologie, souvent dans l’informatique.

    Enfin bref, la GLNF et d’autres mafieux se sont gavés sur le dos des français, et personne n’en parle, un scandale de plus…


    VOIR AUSSI : Bernie la Malice


    2 commentaires
  • Irak: le retour de la franc-maçonnerie

    Nation Arabe :: Lundi, 1 février 2010 :: Gilles Munier

    Irak: le retour de la franc-maçonnerie

    Présente dans le pays dès la fin du 19ème siècle, au sein des organisations secrètes qui ourdissaient le renversement du sultan ottoman Abdul Hamid II, elle s’est véritablement implantée en Mésopotamie pendant l’occupation du pays par les Britanniques. Interdite après la révolution républicaine du 14 juillet 1958 pour collaboration avec l’ennemi, accusée d’espionnage, elle est réapparue plus ou moins ouvertement depuis avril 2003 à l’initiative des loges militaires étatsuniennes, anglaises, voire italiennes, ou des opposants regroupés par la CIA dans le Congrès National Irakien d’Ahmed Chalabi.

    L’effondrement de l’Empire Ottoman sous les coups de boutoirs des Jeunes-Turcs et de leur Comité Union et Progrès – dont les dirigeants étaient liés au Grand Orient de France (GODF) ou à celui d’Italie – projeta la Mésopotamie dans l’orbite britannique. La franc-maçonnerie qui y aurait été introduite par Youssef al-Hajj, un journaliste libanais, futur Grand maître régional, s’y est développée dès la Première guerre mondiale à l’initiative des loges de l’Armée des Indes. La première, dite Mesopotamia 3820, date de 1917, celle de Bagdad, de 1919. Dans les années 50, neuf loges opéraient en Irak pour le compte de la Grande Loge d’Angleterre, plus la Loge Faïha de rite écossais. Son interdiction, suite à l’abolition de la monarchie par le général Kassem, fut criminalisée en 1975 par le Parlement irakien qui vota une loi l’assimilant à une organisation sioniste, et on n’entendit plus parler des francs-maçons irakiens ensuite, si ce n’est parmi les monarchistes réfugiés à Londres.

    Lorsque George Bush père – ancien directeur de la CIA, Souverain Grand Inspecteur Général (33°degré du Rite écossais ancien et accepté) – prit la décision d’attaquer l’Irak, il allait de soi que la franc-maçonnerie serait aussi de la partie, mais il fallu attendre la dernière guerre du Golfe pour que ses activités publiques soient connues.

    Une loge dans un attaché case !

    En décembre 2006, Richard Filippi, membre de la Loge du roi Salomon, a raconté dans la revue maçonnique Philaleths, sa première rencontre avec un franc-maçon irakien. C’était en 2001, dans un ascenseur, lors d’un stage de formation organisé en Floride, pour étudier les relations que devaient entretenir les civils et les militaires dans un pays « libéré ». Des membres du Congrès National Irakien y participaient. Parmi eux, le lieutenant-colonel kurde Yarab, un opposant réfugié aux Etats-Unis après la Première guerre du Golfe. Au cours d’une pause, l’homme avait pris l’ascenseur avec lui, bloqué l’appareil entre deux étages, et lui avait demandé: « Vous êtes l’un d’entre eux, n’est ce pas ? ». Il avait d’abord cru avoir à faire à un dingue. Ce n’est que lorsque le Kurde a montré sa main droite et le signe dessiné qu’il comprit. Il répondit « Oui », à tout hasard. Yarab, enthousiaste, lui dit : « Moi aussi, frère ! ». Alors, ils devinrent comme des amis d’enfance, dit Filippi. Yarab lui apprit qu’il y avait encore des francs-maçons en Irak, même s’il n’y avait pas de loge. Son grand-père, ancien colonel, en était un.

    La première manifestation visible de la franc-maçonnerie en Irak depuis son interdiction fut la création de la Loge Terre, Air et Mer n°1 par la Grande Loge de New York, en mai 2005. Sur la base de Balad, près de Ramadi, le major Walter, son grand maître, remercia le « Grand Architecte de l’Univers » pour cet événement qui permettrait peut être, dit-il, de faire « sortir une loge irakienne de la clandestinité ». Il attend toujours ! Emulation oblige, La Lumière du Nord annonça que le « frère .˙. » Sam Lee – de la Loge Maître de Hiram 40, de Caroline du Nord – organisait des réunions maçonniques sous la tente, en plein désert. Et, dans la foulée la Grande loge du Nebraska lança le programme « Une loge dans un attaché case » (!), celle du Massachusetts, l’opération Masonic Troop Support Program, tandis qu’à Bagdad, la Loge militaire Euphrate 152 se mobilisait pour lutter contre le suicide dans les forces armées. Aujourd’hui, il n’est pas rare qu’un « frère .˙. » muté dans une base en Irak ou en Afghanistan s’enquiert sur Internet pour savoir s’il y a un temple maçonnique. A lui ensuite de vérifier si la loge dont il dépend aux Etats-Unis reconnaît l’obédience qui y opère. La plupart des grandes loges sudistes, par exemple, pratique toujours la ségrégation et refuse de reconnaître celle de Prince Hall, la franc-maçonnerie noire.

    Les sectes islamiques en ligne de mire

    Les anciens opposants à Saddam Hussein étant trop discrédités pour recruter de nouveaux membres, les maçons étrangers approchent les « kolabos » de tous poils, militaires ou tribaux, ou potentiels : les universitaires et les notables religieux avec une prédilection pour les cheikhs des confréries soufies et des sectes chiites, en raison des concordances entre leurs rituels et secrets et ceux des obédiences maçonniques*. Les loges mères américaines espèrent attirer des nationalistes modérés proches de la résistance, comme la CIA a recruté des membres d’Al-Qaïda en Mésopotamie pour ses milices tribales. Pour les patriotes irakiens, le scénario est cousu de fil blanc. Il est en tous points identique à celui joué par la franc-maçonnerie à l’époque coloniale. Les loges s’investissent d’abord dans l’aide à l’émigration et dans l’action humanitaire, puis elles se transforment en laboratoire d’idées permettant de reconstruire la société sur des bases conformes aux intérêts de l’occupant. Le magazine Freemason Today décrivait fin 2005 les distributions de crayons et de cahiers à colorier, à Bassora, par des francs-maçons écossais et anglais poursuivis par des enfants criant : « Mister, donne moi un dollar ». Le journaliste ne cachait pas que les « frères .˙. » étaient aussi reçus par des jets de pierres. Il ne fait aucun doute que les franc-maçons irakiens devenus opérationnels risqueront, eux, tout simplement leur vie.

    En 1964, conscient des menaces qui pesaient déjà sur les francs-maçons arabes, le Grand maître jordanien Fahmi Sidqi al-Amari parlait franchement d’instrumentalisation des loges par les occidentaux et Israël, expliquant à la convention mondiale de la maçonnerie, que « la maçonnerie est plurielle ; les impérialistes l’utilisent dans leur but, les sionistes dans le leur ». Même si, à la différence des francs- maçonneries anglo-saxonnes, le Grand Orient de France s’est opposé à la dernière guerre du Golfe, c’était pour proposer de « chasser Saddam Hussein par d’autres moyens ». L’obédience française qui a joué un rôle dans l’essor des mouvements indépendantistes arabes dans l’Empire ottoman, est dénoncée, depuis, pour son athéisme. Au Proche-Orient, par les temps qui courent, c’est rédhibitoire.

    * Lire Secrets initiatiques en Islam et rituels maçonniques, Jean-Marc Aractingi et Christian Lochon (L’Harmattan, 2008).

    Appendice : La franc-maçonnerie arabe

    La franc-maçonnerie est interdite dans les pays arabes, à quelques exceptions près. En Jordanie, depuis la mort du roi Hussein qui en était membre, elle adopte un profil bas. Elle est tolérée au Maroc avec des loges affiliées à la Grande Loge Nationale de France, et demeure très active au Liban où la plupart des obédiences occidentales sont représentées. En Egypte, proscrite par le Président Gamal Abdel Nasser après l’expédition de Suez, elle serait en voie de reconstitution. Bien que l’influent Institut de Droit Islamique de La Mecque ait émis une fatwa, en juillet 1978, déclarant que la franc-maçonnerie est « un danger pour les musulmans », et traité ses membres de « mécréants », plusieurs loges opèrent en Arabie Saoudite – la plus connue est l’Etoile de l’Est – sur les bases militaires américaines, ce qui est également le cas au Koweït et au Bahreïn.

    Afique-Asie – Janvier 2010


    votre commentaire
  • Le grand Orient en trans’

    Franche-maçonne

    <script type="text/javascript"></script>

    " Duas habet et bene pendentes". Traduction, elles sont deux et bien pendantes. Vérifié sur le Pape lors de sa nomination, le rite pourra désormais servir d’exemple à la franc-maçonnerie. Car une femme compte parmi ses rangs.

    Pour la première fois de son histoire, le Grand Orient de France (GODF) compte une femme dans ses rangs. Lui qui, jusqu’alors, ne tolérait pas la mixité. Une révolution pour les frères du GODF ? Pas si sûr. Car Olivia Chaumont, initiée dans les temples dès 1992, était encore un homme il y a peu. Un transsexuel au Grand Orient ! Voilà une situation cocasse pour l’obédience, qui l’année dernière lors de son assemblée générale, avait renouvelé son opposition à la féminisation de l’entre-soi.

    Dans un communiqué interne que Bakchich s’est procuré, Pierre Lambicchi, Grand Maître du GODF explique cette nouvelle tolérance : « Nous ne pouvons que manifester toute notre fraternité et toute notre compréhension face à cette épreuve. » Un bel exemple d’ouverture d’esprit tempérée par le même Lambicchi dans l’Express : « Pour nous, même si elle est juridiquement devenue femme, il a été initié comme frère et reste génétiquement un homme. » De la tolérance, mais pas trop. Il ne s’agirait pas de rouvrir tout de suite le débat pénible sur la misogynie, présumée bien sûr, des francs-maçons.


    votre commentaire
  • Quand les Francs-Maçons règlent leurs comptes

    Maintes fois mis en examen au cours de sa vie, ce charmeur opiniâtre à la voix doucereuse, père de neuf enfants, était toujours passé jusqu'à présent au travers des mailles de la justice. Désormais, le sénateur Gaston Flosse, homme fort de la Polynésie française pendant une trentaine d'années, est rattrapé par une affaire de détournements de fonds et de corruption. Le bureau du Sénat a décidé mardi la levée de son immunité parlementaire. Cette levée a été décidée "pour autorisation de placement en détention provisoire", a précisé Jean-Léonce Dupont, vice-président centriste du Sénat, lors d'une conférence de presse à l'issue du bureau.

    C'est la troisième fois que le bureau du Sénat devait se prononcer sur une demande de levée d'immunité parlementaire concernant l'élu, une nouvelle requête du procureur de la République ayant été transmise à la Haute-assemblée le 14 octobre par le cabinet de la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie. Le bureau du Sénat avait déjà décidé, le 22 juillet, une levée partielle de l'immunité du sénateur de Polynésie sans aller jusqu'à une levée totale en attendant que le juge d'instruction de Papeete chargé de l'affaire ait "exercé l'ensemble des pouvoirs mis à sa disposition, notamment la mise en examen". Le Sénat avait ainsi autorisé une garde à vue de 48 heures de l'élu, mais avait rejeté les autres demandes coercitives du juge d'instruction Philippe Stelmach. Ce qui avait tout de même permis aux enquêteurs de Nanterre de l'auditionner pendant onze heures.

    Une justice de plus en plus pressante depuis le départ de Chirac

    Saisi par la ministre de la Justice, le Conseil constitutionnel avait également refusé de se prononcer sur la déchéance du mandat parlementaire de Gaston Flosse. En raison d'un pourvoi en cassation, l'arrêt de la cour d'appel de Papeete du 24 septembre 2009 visant Flosse "n'était pas devenu définitif, condition nécessaire pour que la déchéance puisse être constatée", avaient expliqué les sages. Désormais, la protection dont bénéficiait l'élu est donc tombée, avec la levée de son immunité.

    Le dossier porte sur des opérations de corruption présumée d'un montant de plusieurs millions d'euros en marge de la vente d'espaces publicitaires destinés notamment à des annuaires de l'Office des postes et télécommunications (OPT) de Polynésie. Ce proche de Jacques Chirac est soupçonné d'avoir bénéficié pendant 10 ans pour lui-même et son parti, le Tahoera'a Huiraatira, de versements d'anciens responsables de l'OPT et du groupe 2H, chargé de la publicité.

    Depuis le départ de Jacques Chirac de l'Elysée au printemps 2007, les sollicitations judiciaires se sont faites plus pressantes. Le 25 septembre, il a été condamné en appel à un an de prison avec sursis et an d'inéligibilité dans une autre affaire portant sur le détournement de 19.000 euros de fonds publics pour l'organisation d'une soirée électorale en 2004.


    votre commentaire
  • LES RIPOUX

    Plus de 20M€ de préjudice pour le fisc français! Après huit années d'instruction, 45 prévenus devront répondre, devant le tribunal correctionnel de Rennes, à partir d'aujourd'hui, et pour trois mois, d'une gigantesque fraude à la TVA. En toile de fond, notamment: milieu des affaires et franc-maçonnerie.

    <script type="text/javascript">// <![CDATA[ OAS_AD('Position1'); // ]]></script>

    Des chefs d'entreprise et des P-DG, des gérants de sociétés, des experts-comptables, mais aussi un concierge, un VRP, une vendeuse, des retraités, l'ancien chauffeur d'AlfredSirven... En tout, 45 personnes sont poursuivies pour avoir participé, à des degrés divers, à une gigantesque fraude à la TVA, entre1995 et1999. L'escroquerie, qui a été partiellement évaluée (plus de 20M€), avait été dénoncée par un chef d'entreprise nantais. Ouverte à Nantes, l'instruction avait ensuite été confiée à la toute nouvelle juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Rennes, en 2005. Il a finalement fallu huit ans d'enquête pour faire (en partie) la lumière sur cette arnaque.

    Dans une loge de la GLNF

    Cette escroquerie en bande organisée serait née, et aurait prospéré, au sein d'une loge de la GLNF, à laquelle appartenaient de hauts fonctionnaires. Grâce à certaines entreprises spécialement recrutées, ou créées pour l'occasion, à une banque très bienveillante, avec des complicités dans les ports duHavre, de Dunkerque, de Nantes et de Brest (*), les prévenus étaient parvenus à mettre en place une véritable machine à déclarer des ventes fictives... et à récupérer la TVA que rembourse l'État français, dès lors que ces marchandises sont destinées à l'export au sein de l'Union européenne. Un homme est soupçonné d'avoir organisé cette arnaque: RubensLevy, un homme d'affaires duHavre. «Il a reconnu y avoir participé, mais a toujours nié en être l'inventeur et le principal bénéficiaire, insiste son avocat, MeThierry Fillion. D'ailleurs, au cours de l'instruction, il est volontairement revenu d'Israël, pays dont on ne peut pas être extradé, pour s'expliquer...».

    Services secrets et financement de partis

    L'instruction a permis de retrouver la trace d'une partie de l'argent indûment perçu. Celui-ci alimentait le train de vie fastueux des principaux prévenus: achats de Ferrari, Porsche (...), bateaux mouillant à Saint-Tropez et Monte-Carlo, montres de marque (...), achat de vins prestigieux, d'oeuvres d'art, séjours dans des clubs Med ou des hôtels de luxe... Les enquêteurs n'ont pas pu remonter jusqu'à la destination finale d'importantes sommes d'argent qui transitaient par des paradis fiscaux. À plusieurs reprises, se dessine la piste de l'implication de services secrets de pays étrangers. En filigrane, de fortes suspicions de financement de partis politiques. On trouve aussi la trace d'un décès suspect, d'un enlèvement accompagné de tortures (non-lieu), et nombre de faux et parfois vrais-faux papiers: passeports, cartes de police et passeports diplomatiques... Le procès qui s'ouvre aujourd'hui à Rennes permettra-t-il d'en savoir plus? Il y a quelques années, l'un des principaux prévenus, HocineSahir, homme d'affaires algérien, promettait «des noms et des chiffres précis». Aujourd'hui, plusieurs sources évoquent «des pressions». Et un procès sous tension.


    votre commentaire
  • Observez la main droite de Nicolas Sarkosy. N'y reconnaissez-vous pas des symboles?voir aussi Dark side of Madonna

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique