• Selon les armées russes, les Etats Unis ont provoqué le tremblement de terre à Haiti

    Sur le fondement d’une étude des armées russes, le président du Venezuela, Hugo Chávez Frías, a accusé les Etats-Unis d’avoir provoqué la série de tremblement de terre de la semaine dernière aux Caraïbes, dont celui qui a dévasté Haïti. Avec ses homologues bolivien et nicaraguayen, il a demandé la convocation en urgence du Conseil de sécurité pour examiner ces données et l’invasion « humanitaire » d’Haïti par les troupes états-uniennes.

     
    Vendredi 22 Janvier 2010

     

    Le président Obama annonçant l’aide humanitaire à Haïti
    Le président Obama annonçant l’aide humanitaire à Haïti
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    Un rapport de la flotte russe du Nord [transmis au gouvernement du Venezuela] indiquerait que le séisme qui a dévasté Haïti est clairement « le résultat d’un essai par l’US Navy de son arme sismique ».
    La Flotte du Nord observe les mouvements et activités navales états-uniennes dans les Caraïbes depuis 2008, lorsque les Etats-Unis annoncèrent leur intention de reconstituer la Quatrième flotte dissoute en 1950. La Russie y avait répondu un an plus tard en reprenant dans cette région les exercices de sa flotte constituée autour du croiseur atomique lance-missiles Pierre le Grand, interrompus depuis la fin de la Guerre froide.
    Depuis la fin des années 70, les Etats-Unis ont considérablement avancé leurs recherches sur les armes sismiques. Selon ce rapport, ils utilisent désormais des générateurs impulsionnels, à plasma et à résonance combinés à des bombes à onde de choc [1]
    Le rapport compare deux expériences conduites par la marine états-unienne la semaine dernière : un tremblement de terre de magnitude 6,5 alentour de la ville d’Eureka en Californie, qui n’a pas fait de victimes, et celui des Caraïbes qui a fait au moins 140 000 morts.
    Ainsi que l’indique le rapport, il est plus que probable que l’US Navy avait une pleine connaissance des dommages que cette expérience était susceptible de causer à Haïti. C’est pourquoi, la Navy avait positionné à l’avance sur l’île le général P. K. Keen, commandant en second du SouthCom (Commandement du Sud), pour superviser les opérations de secours prévisibles.
    Concernant l’objectif final de ces expérimentations, indique le rapport, il s’agit de la planification de la destruction de l’Iran par une série de tremblement de terre afin de neutraliser l’actuel gouvernement islamique.
    Selon le rapport, le système expérimental des Etats-Unis (High frequency active auroral research program, dit « HAARP ») permet également de créer des anomalies climatiques afin de provoquer des inondations, des sécheresses et des ouragans [2]
    Selon un rapport précédent, les données disponibles coïncident avec celles du tremblement de terre de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter survenu au Sichuan (Chine), le 12 mai 2008, également causé par des ondes électro-magnétiques HAARP.
    On observe une corrélation entre les activités sismiques et la ionosphère, caractéristique de HAARP :
    1. Les tremblements de terre dans lesquels la profondeur est linéairement identique dans la même faille, sont provoqués par une projection linéaire de fréquences induites.
    2. Des satellites coordonnés permettent d’engendrer des projections concentrées de fréquences dans des points déterminés (des Hippocampes).
    3. Un diagramme montre que des tremblements de terre considérés comme artificiels se propagent linéairement à la même profondeur

    Localisation Date Profondeur
    Venezuela 8 janvier 2010 10 km
    Honduras 11 janvier 2010 10 km
    Haïti 12 janvier 2010 10 km

    Les répliques ont également été observées aux environ de 10 km de profondeur.
    Après le tremblement de terre, le Pentagone a annoncé que le navire hôpital USNS Comfort, qui se trouvait ancré à Baltimore, a rappelé son équipage et fait cap vers Haïti, bien qu’il puisse s’écouler quelques jours jusqu’à l’arrivée du bateau. L’amiral Mike Mullen, chef d’état-major interarmes, a déclaré que les Forces armées des États-Unis préparaient une réponse d’urgence au désastre.
    Le général Douglas Fraser, commandant en chef du SouthCom, a indiqué que des bâtiments des Gardes-côtes et de la Navy ont été dépêchés sur place, bien qu’ils aient du matériel et des hélicoptères en nombre limité. Le porte-avions polyvalent USS Carl Vinson a été envoyé de Norfolk (Virginie) avec une dotation complète d’avions et d’hélicoptères. Il est arrivé à Haïti le 14 janvier après-midi, a ajouté Fraser. Des groupes additionnels d’hélicoptères se joindront au Carl Vinson, a t-il poursuivi.
    L’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), intervenait déjà à Haïti avant le séisme.
    Le président Obama a été informé du tremblement de terre à 17 h 52, le 12 janvier, et a ordonné le secours au personnel de son ambassade et l’aide humanitaire nécessaire à la population.
    Conformément au rapport russe, le département d’État, l’USAID et le SouthCom ont débuté l’invasion humanitaire en déployant 10 000 soldats et contractants, à la place de l’ONU, pour contrôler le territoire haïtien après le « tremblement de terre dévastateur expérimental ».

    voir aussi :Un fort séisme frappe le nord de la Californie

    Ici, video de Chavez accusant les USA d'avoir provoqué le tremblement de terre

    Ici reportage sur les armes climatiques


    2 commentaires
  • Haïti: expulsion de journalistes étrangers par les GI's (médias)

     
    Jeudi 21 Janvier 2010
     
    Les militaires américains ont exigé, sans fournir d'explications, que tous les journalistes étrangers couvrant les événements en Haïti quittent jeudi l'aéroport de Port-au-Prince avant 8h00 heure locale (13 h00 GMT), rapportent les médias européens.

    L'aéroport de la capitale haïtienne, complètement détruite par un séisme dévastateur, abrite un groupe international de journalistes et de militants d'organisations humanitaires.

    L'aéroport, dont une seule piste d'envol et d'atterrissage est actuellement en service, est entièrement contrôlé par les forces aériennes des Etats-Unis.

    Le quotidien britannique Telegraph a annoncé mercredi que les militaires américains ne laissaient pas passer l'aide humanitaire envoyée par les pays étrangers aux sinistrés haïtiens.

    L'ONG internationale "Les médecins sans frontières" a pour sa part déclaré que les Américains avaient empêché l'atterrissage d'un avion transportant un hôpital mobile. Les pilotes ont été obligés de se poser en République dominicaine, ce qui a retardé de près de 24 heures l'arrivée de la cargaison sur place.

    Après que les militaires américains eurent interdit l'atterrissage d'un avion français avec une cargaison humanitaire à bord, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a émis des critiques au sujet du comportement des Etats-Unis en Haïti. Evoquant le rôle de Washington dans ce pays meurtri, le secrétaire d'Etat français à la coopération Alain Joyandet a martelé: "Il s'agit d'aider Haïti, pas d'occuper Haïti".

    Près de 12.000 militaires américains ont été déployés sur l'île depuis le séisme. Selon les médias, d'ici la fin de la semaine, leur nombre sera porté à 16.000 personnes. Le Pentagone explique cette décision par la situation en Haïti.

    L'augmentation de la présence américaine dans la région ne manque pas d'inquiéter les Etats d'Amérique latine qui considèrent cette tendance comme une menace à leur sécurité nationale.

    Le président bolivien Evo Morales a déclaré mercredi que son gouvernement exigerait la convocation d'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'ONU afin de dénoncer "l'occupation militaire d'Haïti par les Etats-Unis".

    "La situation est très dangereuse: on trouve des bases militaires des Etats-Unis en Colombie, on constate leur présence militaire au Pérou et désormais en Haïti où ils augmentent leur contingent, sans aider les victimes ni sauver les malades et les blessés", a fait remarquer le vice-président bolivien Alvaro Garcia Linera, cité par l'agence espagnole EFE.

    Les gouvernements brésilien, vénézuélien, nicaraguayen et uruguayen ont également exprimé leur inquiétude au sujet des démarches de Washington.



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