• GAGA : le film


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  • Les vraies rumeurs du tout Paris / N°50

    On sait que les média anglo-saxons sont plus portés sur l’enquête que leurs homologues français, notamment en matière de mœurs. Car il faut vous dire / que chez ces gens-là / on n’a pas les mêmes mœurs / on n’a pas.

    En effet, Rosbifs et Ricains considèrent que le journaliste est là « pour porter la plume dans la plaie » (dixit Albert Londres – qui a un nom un peu rosbif si l’on y réfléchit bien et qui m’a toujours fait penser à un Jack London français, je viens seulement de comprendre pourquoi).
    En France, certains considèrent plutôt que le journaliste est là pour porter sa plume dans le cul, ce qui est plus pratique lorsqu’on veut faire partie d’une cour, surtout basse.

    moeurs.jpgPar ailleurs, Angliches et Yankees ont un rapport différent du nôtre à la vie privée, notamment en ce qui concerne la fesse des gens (avec ou sans plume).
    Pour eux, la fesse hors mariage est une chose sérieuse. Un président qui trompe sa femme dans le bureau ovale avec des cigares est un truc hyper grave qui mérite destitution. En revanche, un président qui trompe son peuple dans le même bureau avec des armes de destruction massive, ça mérite une réélection.

    Pourquoi ? Parce que la fesse, quand on est de tradition puritaine, c’est la pire des choses. C’est caca. D’ailleurs, si on pouvait s’en passer pour faire des enfants, ce serait mieux… mais bon.  
    Du coup, quand un type est présumé innocent de viol, il se fait attaquer par la justice et on le jette en pâture aux journalistes.
    En revanche, quand un type est présumé coupable du meurtre de 3000 personnes, il se fait attaquer par des phoques (seals), on le jette en pâture aux poissons.

    Bref, expliquer pourquoi les Anglo-saxons n’agissent pas comme nous, c’est difficultueux. Retenez juste qu’ils ne mettent pas la saleté au même endroit que nous. En France, quand il y a des rumeurs sur quelqu’un, c’est sale alors on ne touche pas. Aux Etats-Unis, quand il y a des rumeurs sur quelqu’un, surtout des rumeurs de fesse, c’est sale alors on nettoie. C’est du propre !

    En France, un homme politique qui a fait des trucs louches, on dit qu’il a des « dossiers ». Devant un tribunal, les « dossiers » deviennent des « casseroles » puis tout s’arrête et les casseroles deviennent des souvenirs. Par exemple DSK avait des « dossiers ». Un journaliste en avait parlé. Sauf qu’on n’est pas aux Ztazunis alors le journaliste s’est fait taper sur la plume.

    casserole-priority.jpg Mais moi, comme je ne suis pas journaliste (je suis r-humoriste), je peux colporter toutes les rumeurs que je veux. Ça tombe bien, j’en connais plein : de bonnes rumeurs pas vérifiées et qui le resteront longtemps. Des rumeurs que les journalistes qui fréquentent les cercles du pouvoir m’ont glissées à l’oreille pour bien montrer qu’ils les fréquentent mais qu’ils ne peuvent pas publier parce que la fesse des gens ne nous regarde pas - même quand ces gens-là nous montrent leur cul.

    Vous en voulez quelques unes ? Je vous préviens, hein, ce ne sont QUE des rumeurs. Mais bien indignes. En voici quatre, au pif. Chut :

    CommeDSKetChiracSarkoestungrosqueutardquiessaiedesautertoutcequibouge Carlaetluifontlitàpartdepuisledébutparcequ’illatrompesansarrêt
    Lacompagneélectoraleduprésidentafaitunef.i.v.pourtomberenceinte
    Chiracprenaitdelacocaïne
    JesuislefilsdeJoeDassin

    Et maintenant, il ne nous manque plus qu’un journaliste anglo-saxon pour vérifier. Quelqu’un aurait ça ?

    Les Blablas de la Blanche


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  • Tout est bon dans le DSK / N°49

    L’affaire DSK, voilà enfin un truc qui nous change du ronron de la France sous Nicolas 1er : enfin du vrai spectacle. Et puis surtout, enfin un scandale de gauche ! J’avais peur qu’on finisse par croire que j’étais un anti sarkozyste primaire alors que je suis parfaitement raisonné.

    th_Wolf1s.gifIls sont comme ça, aux USA, ils n’aiment que les GROS trucs. Les grosses ficelles. Les grosses guerres. Les gros miam miam. Ils aiment l’émotion, la vraie. Ils n’ont pas peur d’assassiner 10% de leurs présidents dans l’exercice de leurs fonctions* alors autant vous dire qu’ils ne vont pas se laisser impressionner par un petit Français du FMI porté sur la gaudriole… disons, non conventionnelle.

    *9.09 % pour être précis. Soit 4 présidents assassinés sur 44 – sans compter Obama (je plaisante).

    DSK est-il coupable ? S’agit-il d’une manœuvre pour se débarrasser d’un président du FMI gênant ? Ou d’un candidat à la présidentielle moins « américain » que l’autre ? Je n’en sais rien : il est présumé innocent, c’est tout ce qui compte.
    En même temps, une 1-femme 2-noire, 3-pauvre et 4-soubrette, ça doit être tentant quand on est un grand fauve. Et puis c'est "proche du peuple". Un peu trop, même.

    De toute façon, lui et moi, on n’est pas du même monde : d'abord, il est riche d’argent mais surtout, il est complètement malade, comme la quasi-totalité des gens qui insistent pour me représenter aux élections.
    Car il faut être insensé pour réclamer la charge du pouvoir et de ses responsabilités, non ? Les Grecs anciens le savaient bien : « le pouvoir, il ne faudrait jamais le donner à ceux qui le réclament. » Et ils avaient raison : quelle personne normalement constituée aurait envie de porter volontairement pendant 5 ans un sac à dos avec 60 millions de gens dedans, si ce n’est pour de mauvaises raisons ? Du coup, mon candidat idéal serait un type qui ne voudrait pas vraiment qu’on vote pour lui. Un type qui ferait ça à contrecœur, pour rendre service. Comme Nicolas Hulot, par exemple...

    Ceci étant, je voudrais adresser une supplique à nos pudibonds et gougnafiers cousins américains qui, une fois encore, n’ont rien compris à nos vieilles et belles traditions : mes chers amis yankees, vous pourriez quand même tenir compte de nos us et coutumes, eu égard à notre longue histoire et à nos liens d’amitié. On n’est pas comme vous : en France, il y a des gens auxquels on ne touche pas. Sinon, c’est malpoli. C’est dans notre éducation. Vous comprendrez quand vous aurez eu 2000 ans d’histoire, les gars.

    Nous, on préfère étouffer les affaires. S’arranger avec la justice. On repousse. On s’immunise. On s’arbitre. On se facilite. On se tient. C’est tacite. On ne moufte point. Nos journalistes sont courtois, eux. Surtout ceux qui veulent participer à la fête - pour ne pas dire à l’oligarchie, au système ou à la nomenclature. C’est notre côté Versailles, ça : nous, on fait popo derrière les portes. Ainsi, ça reste joli.
    Et puis en France, on s’en fout un peu de la vérité, de la liberté de la presse, tout ça. C’est fatigant, surtout avec tous les problèmes d’identité nationale qu’on a ces temps-ci.

    DSK, il avait déjà une petite réputation malsaine mais bon, tout le monde la connaissait alors à quoi bon en parler ? Ça intéresse les gens, ça ? Et puis, tant qu’on n’avait pas enquêté dessus, ça restait une réputation, justement. Des rumeurs infondées. Des médisances. D’indignes cochoncetés. Une présomption d'innocence.

    Mais maintenant, ça y est, c’est parti : vos journaux de cow-boys commencent à fouailler notre linge sale. Vous allez déterrer nos glands avec votre groin. Et notre identité nationale va encore en prendre un coup.

    C'est vous les cochons.

    Les Blablas de la Blanche


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  • Un homme capote : DSK

    Auteur de l'article

    Ariane Walter

    Ariane Walter

    Agrégée des Lettres dans une ancienne vie puis auteur dramatique dans une autre, puis romancière dans ma vie actuelle, puis amoureuse de la vie dans toutes mes vies. Je crois que j’en ai assez dit.

     Non, attendez, attendez ! C'est vraiment n'importe quoi cette histoire !

    DSK n'y est pour rien ! Il est complètement innocent !

    Le seul responsable est  l’Hôtel Sofitel !

    Que lis-je en effet sur la page de l'hôtel, un de mes préférés quand je vais à New-York, avec ses alléchantes promotions ?

    Cliquez sur ce lien :

    http://www.sofitel.com/fr/hotel-218...

     

    ...Allez à "Offres et packages » et là vous recliquez sur "Seasonal break"

    Que lisez-vous ?

    Une nuit offerte pour tout séjour de 4 nuits. Un cadeau gourmand et le départ tardif.

    Et voilà !

    Mettez-vous à la place de DSK. Comment comprenez-vous : cadeau gourmand ? On est quand même dans le monde des affaires ! Au Sofitel de New York ! C’est pas le Formule 1 de Puteaux ! Un cadeau gourmand, ça ne va pas être une coupe de fruits ! Cadeau gourmand, ça veut dire cadeau gourmand ! Ce n'est pas champagne et carré de chocolat ! Et cadeau gourmand + départ tardif, ça veut tout de même dire que tu t'es fatigué et que tu dois faire une sieste après. Non ?

    C'est ce que comprend ce malheureux DSK qui a l'habitude de ce service !

    Et il attend que le cadeau arrive. (Parce que ces cadeaux ça marche sur deux jambes avec des talons.)

    Il va donc prendre une douche, car les Français sont propres et du sexe sans douche juste avant c'est seulement bon pour les esquimaux !

    Et au moment où il entend la porte s'ouvrir, il sort nu.

    Normal.

    Pour évoquer la scène je veux avoir recours à Alfred de Musset dans ses vers célèbres :

    Nu comme un plat d'argent !

    Nu comme un mur d'église !

    Dans la fierté de sa virilité dressée !

    Il aperçoit la jeune femme. Elle est portoricaine !

    Quelle bonne idée ! West side story !! “I like to live in America !” Parfait ! Le FMI prédispose à une aide aux pays du tiers-monde.

    Certes elle est habillée en femme de chambre. Mais DSK pense que c'est un jeu ! Il y en a qui viennent en écolière, d’autres en dompteuse de lions et là, en femme de chambre. Classique.

    La preuve que DSK pense que c'est un service du Sofitel, c'est qu'il sort nu de sa salle de bains ! Or tout le monde sait que dans les films américains on sort de sa salle de bain avec une serviette autour des reins !

    Et là, comme il lui intime l'ordre d'être intime, elle se débat !

    Mais il pense que c'est un jeu pour l'exciter. Que c'est son rôle ! Et plus elle crie, plus elle se débat, plus il pense qu’elle est bonne !

    Il la traîne par les cheveux dans la salle de bains. Et là, il lui ordonne une « sodomy » , disent les Américains qui n’y connaissent rien et appellent sodomie tout ce qui dépasse le missionnaire et sa position . Ils aiment se faire peur, ces Américains.  Non ce n’est pas une sodomie, parce qu’une sodomie qui passe par la bouche c’est rare et profond ! Donc, non, c’est un inflation à la Dati que demande DSL à son cadeau gourmand qui se débat, Mmmmmmm, le griffe, Haaaaaaaa, le mord, Ohhhhh !!!, quelle diablesse , c’est le top cette fille !  Et tout à coup « Oupsssssss ! » c’est parti au moment où elle lui dit, jouant admirablement son rôle : « Je vais appeler la police !! » DSK adore ça car la dernière fois, dans une partie, qu’ une fille lui a dit : « J’appelle la police ! » trois filles avec des menottes sont arrivées et ça a été le cosmos !

    Quel pied, quel pied !

    (Cette rubrique politique, cette année, invite à une refonte totale du vocabulaire ! Il faut suivre !)

    DSK, après ce délicieux intermède, se prépare à prendre l’avion pour l’Europe où Angela Merkel l’attend. Heureusement que cette fille l’a détendu parce que la Merkel, bonjour !! Et les Grecs par-dessus le marché ! Mais quel métier de merde ! Heureusement qu’il y a des cadeaux gourmands pour faire passer la pilule !

    Il va prendre un avion. Fastoche. Il faut dire qu’il a un accord avec Air France. Il peut prendre un avion classe affaire, quand il veut.( Classe affaire car en seconde on n’arrive pas à le caser entre deux sièges.) C’est un type de billet spécial. De la même manière qu’il y a la zone « kiss and fly », lui son billet c’est « pipe and fly » !

     

    Bon. Cessons de plaisanter et soyons sérieux.

    Commençons par le commencement.

    Monsieur est président du FMI.

    Qu’est-ce que le FMI ?

    Il y en a qui en font des gorges chaudes. (pardon !)

    Un grand organisme international !

    On est fier qu’un Français le dirige !

    Et tu serais fier qu’un Français soit Al Capone, imbécile !

    Le FMI est cette organisation très sympa  qui prête de l’argent aux pauvres. Malheureusement il faut rembourser vite et pour ce faire ces malheureux pays doivent sacrifier  leur avenir en dévaluant et en fermant écoles et hôpitaux. Par l’oppression et la famine, le FMI a provoqué des centaines de millions de morts en un demi-siècle. Bien plus que les agressions militaires des États-Unis durant la même période.  Des « Prix Nobel » d’économie aussi divers que le néo-keynésien Joseph Stiglitz ou le libertarien Milton Friedman ont accusé le FMI d’être le grand organisateur des déséquilibres Nord-Sud. En effet, l’action principale du FMI aura été de financiariser l’économie mondiale, permettant ainsi aux spéculateurs du Nord de s’enrichir en exploitant le travail, plus encore que les ressources, des pays du Sud. S’il n’était la vénération que la société de consommation voue à ses banquiers, il y a longtemps que le FMI aurait été déclaré organisation criminelle.

    Houps !

    Il faut donc comprendre que l’homme que l’on met à la tête de ce monstre, si bien décrit par John Perkins dans son livre « Memoires d’un assassin économique », ne va pas être l’abbé Pierre. Il ne va fréquenter que des pourraves. Et ces gens-là ne sont pas des doux. Ou tu obéis ou on te fait gicler ! (Pardon !)

    Certains de ces vieux de 68, pour qui ce nom « parti socialiste » paraît encore un gage d’intérêt pour le peuple croyaient en DSK. Un puissant de ce temps ! « Oui, mais il est  rompu à la diplomatie, disaient-ils ! » Rompu à coup de barres de fer et de fric sur la morale, ça c’est sûr !

    Le FMI est un fonds mafieux international, tout simplement, qui marche avec l’argent de la drogue que les Zuniens font pousser partout. Ouvrez les yeux, bon sang ! On n’est plus chez Alice au pays des Merveilles ! Quand on tombe dans un puits, on ne rencontre plus de lapin. La bête a mué. C’est un loup !

    Et c’est cet homme qui allait arriver chez nous pour diriger notre pays !

    Mon Dieu, merci ! Porto-Rico ! Porto-Rico, je t’aime !

    Alors très sincèrement, que DSK ait fait le con ou qu’il ait été piégé par des copains mafieux qui lui en ont voulu pour telle ou telle manoeuvre financière, je m’en soucie autant que de mon premier chausson rose !

     

    Quel bonheur, mon dieu, mais quel bonheur ! On a souffert le martyre avec l'autre bling-bling, qu’est-ce qu’il nous aurait encore fait, celui-là de la même engeance ! Un copain de cette Condoleeza qui était aux affaires du temps du 11 septembre. Vous savez cette fameuse journée où 4 avions ont violé l’espace aérien des US pendant deux heures sans que rien ne se passe. Alors les viols impunis, ça suffit ! Oh ! Marianne, tu l’as échappé belle !

    Ouf ! Il n’y a aura pas pendant notre campagne de douce France, ce DSK de New York aux mœurs douteuses, envoyé de la finance internationale, patenté pour nous passer les fers.

    Certes il y en aura d’autres et je dirai même qu’il y en a un qui est bien en placé et qui fait tout ce qu’il peut, même engrosser sa femme, pour paraître fréquentable !

    Mais j’ai bon espoir.

    J’éprouve, ce qui est rare en cette période de perdition, un sentiment de propreté, de nettoyage, de vide bienfaisant. Comme si Fukushima avait été enfermé dans la boîte de Pandore ! (Aux dernières nouvelles ils veulent demander à Christo d’envelopper Fukushima. Bonne idée. Avec du plastique rose. Comme les idées !)

    Je suis sûre qu’un immense désir de simplicité, d’honnêteté, de désir d’échapper aux magouilles politicardes de plus en plus mensongères et tragiques de notre temps va se faire jour. Les citoyens se regroupent de plus en plus. C’est un vent de connaissance, de défense de la vie et de l’environnement qui est en train de naître, plus puissant que jamais grâce à internet.

    La disparition de DSK est un cri de brontosaure attaqué par des T.Rex.

    Nous, nous voulons que vienne le temps des hommes.

     

    Bref, deux morts ces derniers temps.

    Ben Laden et DSK.

    Dans les deux cas, on préfère ne pas avoir de photo.

     

     

    par Ariane Walter lundi 16 mai 2011


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  • La fonctionnaire


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  • Cours de géo de Duflot


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  • la propagande pour les nuls

    On parle beaucoup de la « réinsertion » des jeunes délinquants. Mais qu’en est-il de celle des vieux hommes politiques ? On leur reproche souvent d’être « coupés de la réalité » car, comme eux, ils vivent dans des zones de non-droit, possèdent leurs propres codes et leur propre langage.

    Le langage, justement : prenez, au hasard, un ministre du gouvernement Sarkozy et livrez-le à lui-même (la justice attendra), vous serez vite surpris de son incapacité totale à se réadapter.

     

    Le mieux, c'est de vous donner un exemple : imaginez un dialogue où sa femme vient d’apprendre par la presse qu'il a été surpris en charmante compagnie :

       

    Pour avoir la traduction simultanée, posez votre souris sur les mots soulignés sans cliquer.


    la femme : - Alors, comme ça, tu me trompes ?

    le ministre : - Ecoute, je vais te parler sans tabou : je suis victime d'un complot ! Je participe à un mouvement social !

    - Arrête tes mensonges, j'ai des preuves !

    - Tu me vidéo-protèges ou quoi ? Tu veux une intervention ? Je ne te fais pas de pédagogie, je fais campagne ! Si ça continue, je vais persévérer.

    - Tais-toi : il y a des photos dans le journal.

    - Ecoute, je me suis laissé entraîner par la libre concurrence. L’autre soir, on avait une réunion sur le principe de précaution à mon cercle de réflexion, "liberté et mérite" sur une ambition nouvelle pour la désinflation compétitive, les restructurations et les projets professionnels. Ensuite, c'est la démocratie : on a réformé le bar et on s’est tous mis un gros salaire différé.

    - Et après ?

    - C'est de la démagogie : j'ai dû prendre une décision difficile, je ne suis pas ton terroriste et puis j’ai quand même le privilège d’abattre l’hypocrisie.

    - Tu trouves que c'est bien de tromper sa femme ?

    - Heu, je ne souhaite pas répondre à cette question mais il faut respecter le deuil des familles , je suis multiréitérant mais je ne démissionnerai pas,

    - Et je peux savoir ce que tu as fait exactement ? Avec qui ?

    - j'ai pratiqué le dialogue social avec une stagiaire que j'ai prise avec courage et convivialité avant de réformer sa chambre et je suis reparti sans technique de surface.

    - Tu as couché avec une stagiaire ?!

    - Ecoute, tu sors les mots du contexte mais l’heure est au recueillement. S’il te plaît, j’ai fait preuve de bon sens, c’est vrai, et je ne suis qu’un exclu issu d’une professionnelle du sexe : je vis avec mon temps et je comprends ton immobilisme.

    - Salaud !

    - Mais il est temps de tourner la page, reste ma partenaire sociale et je fais campagne que j'ai changé : ne me fais pas de plan social et je ferai du développement durable ; on retournera au bord de la mer marcher main dans la main sur la prise d’otage.

     

    Je vous laisse conclure.

    les blablas de Lablanche


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  • Benureau bronzwilis.com

     


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  • Diminuer l'effet de la cafeïne

     


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  • Céline : « J’emmerde Serge Klarsfeld ! »

    Frédéric Mitterrand, l’homme par qui la Morale arrive, sous la pression amicale de Serge Klarsfeld, le chasseur de chasseurs de Juifs, a arraché Céline des célébrations nationales 2011. Céline, pour ceux qui connaissent, c’est le génie qui a écrit « Bagatelles pour un massacre », mais aussi l’auteur de cette chose pénible intitulée « Voyage au bout de la nuit ». Qui heureusement n’a pas trouvé son lectorat. Un truc chiant, mais chiant. Chiant comme un jour sans Thaï.


     

    Céline : « J’emmerde Serge Klarsfeld ! »
    Un siècle plus tard, donc, un ministre bien sous tous rapports sexuels vire du Panthéon littéraire le cadavre du meilleur écrivain du monde avant longtemps. On était habitués à ce que le monde marche sur la tête, mais là, genou à terre les gars, et big up à Thaïtouze 1er !

    A l’époque de la sortie de son livre « La mauvaise vie », Fredo avait été enseveli sous les critiques dithyrambiques, alors qu’il écrit étonnamment mal. Les affres rococo d’une bourgeoise molle, la purge infernale, d’une pédance cosmique…
    A ranger dans la case déjà bien remplie des mystères médiatico-mondains. Le réseau thaï a peut-être joué en souterrain ?

     

    Dans le genre délirant, on a le CRIF qui attaque Hessel pour prises de position propalestiniennes, ou antisraéliennes.
    Bientôt, ces paranoïaques procéduriers vont faire un procès à la Nation Française dans son ensemble pour « ultrasionisme trop mou », ou « léger doute sur la moralité des dirigeants israéliens ». On peut tout inventer, de nos jours, si on a à son service la batterie médiatique capable de transformer le Mensonge en Vérité. D’une seule voix, nos éditorialistes & leurs larbins (« La Presse ») sont capables de transformer la Saloperie en Morale, et la Morale en Saloperie.
    Notez que la machine à inverser fonctionne dans les deux sens.
    Hassan et Mahmoud font des blagues allemandes sur les Juifs
    Hassan et Mahmoud font des blagues allemandes sur les Juifs

     

    Vous remarquerez une autre chose, c’est la fonction croissante antisionisme = f(vieillesse).
    A = f(V)
    Des poids lourds de la politique, des Arts ou des Lettres, au crépuscule de leur vie, soudain se lâchent brutalement contre le sionisme. Comme le condamné à mort vide ses entrailles en montant à l’échafaud. Ce fut le cas de Mitterrand, de Barre, (bon ok, de Hitler si vous voulez) et maintenant de Hessel : « A 190 berges, qu’est-ce que j’ai à perdre, je vous pisse à la raie, salopes des médias ! »

    Bien sûr, Steph ne parle pas comme ça ; il s’exprime mieux que nous, qui sommes de basse extraction. Mais quand un Résistant, Déporté, Républicain, commence à dénoncer le lobby au pouvoir, ça donne des idées mauvaises.

     

    Boycotter Israël, non mais quelle idée ! Faut être un drôle de nazi pour penser à ça ! Et comme disait L’Organe (un webzine interdit de publicité ET de promotion) avec justesse, si tu boycottes les produits israéliens, tu regardes plus la télé, tu vas plus au ciné, t’écoutes plus la radio, tu lis plus la presse, tu vas plus à la banque ni à la Loge.
    Est-ce cela que tu as imaginé, Steph ?
    Comment qu’on va s’intoxiquer, après ? Qui c’est qui va nous faire croire en chœur que 3 gardiens de chèvres du Waziristan ont fait fondre deux tours jumelles un beau matin de septembre 2001 avec 3 coupe-papier ?
    Ben Laden et lieutenants, Afghanistan 2011, courtesy of US Army Satellite
    Ben Laden et lieutenants, Afghanistan 2011, courtesy of US Army Satellite

     

    Le degré de déliquescence atteint par le pays défrise même des zanarchistes comme nous.
    Nos vannes immondes d’il y a 5 ans n’arrivent même pas à la cheville de la réalité d’aujourd’hui.
    C’est comme si Bigard, perdu, jouait pour un public de gros porcs inchoquable.

    Bon, assez parlé d’Israël. Les Juifs, c’est fait ; les bicots (sans majuscule), c’est… ah merde, la Tunisie. Curieux que personne n’ait évoqué la guerre franco-américaine en Afrique. Que la France, guidée par une bande d’abrutis profonds accros au black, est en train de perdre. Alliot-Marie, sur ordre du président, qui mise son tapis, NOTRE tapis, sur Chiasseux 1er qui s’enfuit en avion avec une tonne d’or…
    Avant de monter dans son avion, le dictateur est fouillé par les autorités
    Avant de monter dans son avion, le dictateur est fouillé par les autorités

     

    Michèle, la reine du prono, carpette amorale et butée, pitre à look d’adjupette, dissimulatrice pathologique, serial étouffeuse d’affaires, ministre des Calculs Amoraux Et Perdants, louze totale à l’Intérieur et honte à l’international, fusion ultime de l’intérêt privé et de la courte vue, symbole de la magouille élite-élite par-dessus les peuples, perversion consciente de la démocratie, assassinat de l’esprit républicain.
    Tout ça pour UN poste.
    L’antimagination absolue au pouvoir.
    Une Benne Ali bien de chez nous.

     

     
    Serge Klarsfeldgrau

    Mur d'images des Invités 22 Nov [Fun] Onpc 220111 Ruquier
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  • Putain ! mais c'est pas vrai ? Je pars en vacances et quand je reviens, c'est le bordel ! Qu'est-ce que j'apprends ? Les Tunisiens ont viré Ben Ali et se sont libérés ? On ne peut vraiment pas vous confier quoi que ce soit, hein ! Je ne vous donnerai jamais mes enfants à garder, tiens !

     

    Alors maintenant c'est le foutoir de partout : en Algérie, en Egypte... Bravo ! Vous devriez bien savoir comment sont les peuples opprimés, pourtant : comme les enfants, justement. Vous leur donnez une miette, ils vous réclament le gâteau. Qu'est-ce qu'on va devenir si tout le monde commence à réclamer de la liberté ? Vous y avez songé, un peu ? 

     

    partage-richesses-copie-1.png Deux possibilités : soit vous êtes islamiste et vous voulez que ces pays basculent dans le fanatisme religieux, soit vous êtes anarchiste et vous voulez qu'ils basculent dans la démocratie.

    A la limite, je préfère la première solution, les islamistes, au moins, c'est pas avec leurs idées du moyen-âge qu'ils vont nous tailler des croupières - comme les Chinois (s'ils étaient devenus islamistes, ceux-là, on n'en serait pas là). Franchement, les islamistes, hein, quel danger ? Combien de divisions ? Deux HLM à New-York et trois attentats ! En 10 ans ? Franchement, en 14-18, il s'en mourait dix fois plus en trois minutes.

     

    Mais, l'anarchie, ça, non ! C'est mauvais pour le business. Les gens réclament des droits, ça piaille, ils veulent partager l'argent (et puis quoi, encore ?!), ils donnent leur avis et, immanquablement, c'est le bordel. Les Chinois l'ont bien compris. Alors pourquoi est-ce que tout le monde a critiqué Alliot-Marie, hein ? Vous êtes fous ou quoi ? Bien sûr qu'il fallait rétablir l'ordre. Et comment ! C'est pour ça qu'on n'a pas moufté, au gouvernement. On avait même autorisé la livraison de matériel à la police tunisienne.


    nicolas-sarkozy-zine-el-abidine-ben-ali-2011-1-14-15-11-1.jpgParce qu'avec Ben Ali, on savait à qui on avait à faire. Comme en Algérie, au Maroc, en Egypte et dans les autres colonies, là. Tandis qu'en démocratie, accroche-toi : les dirigeants changent tout le temps, il faut être discret en truquant les élections, la corruption coûte beaucoup plus cher bref, c'est la chienlit et c'est extrêmement désagréable. Et puis qui c'est qui va protéger nos frontières des hordes de pauvres qui vivent encore plus au sud ?


     Mais surtout, imaginez-vous si les gens commençaient à suivre l'exemple tunisien ici, en France. S'ils se mettaient à vouloir changer de régime, hein, vous y avez pensé ? Bon, c'est vrai, l'avantage c'est qu'ici, ils croient qu'ils sont déjà en démocratie : ils n'ont pas encore remarqué que c'était toujours nos candidats qui étaient élus mais enfin, on ne sait jamais.

    Et s'ils se mettaient à réfléchir tous seuls, hein ? Sans notre télé ? Et sans nos médias ? On tiendrait combien de temps, selon vous ? 

    Vous voudriez pas partager avec eux aussi, non, tant que vous y êtes ?!

    Apprentis sorciers !

    Les Blablas de la Blanche


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  • Juppé bat Mam au concours de la bourde fatale

      Mardi 18 janvier - 1h 41

    LCI. J'entends par hasard Alain Juppé dont l'intervention passe en boucle.

    La France , nous dit-on, reconnaît qu'elle a mis du temps avant de prendre la mesure du mécontentement populaire Tunisien. Elle envoie donc un messager pour faire son mea culpa.

    Enter Juppé.

    C'est un mea culpa du bout des lèvres. On le comprend. Ces Tunisiens, ce sont quand même des gens qui habitent loin. Une mer nous sépare. Nous n'avons chez eux aucune ambassade ou consulat. Aucun espion. Les touristes reviennent ravis. Alors évidemment ! Qui l'eût cru, qui l'eût dit !

    Et Juppé enchaîne.

    Le mot est juste d'ailleurs. On dirait qu'on l'a enchaîné. Qu'il est bondage pour arriver avec un air aussi coincé, visiblement gonflé par ce qu'il a à faire. S'excuser. Il n'a pas eu assez de malheurs dans sa vie ! Il n'a pas assez payé pour les autres ! Et là, encore une fois, ça lui tombe dessus ! Mais quel destin !

    Bon. Il parle donc la tête à moitié baissée, les yeux qui vont à gauche à droite. Il faudra lui donner des cours de discours. Surtout quand on ment. Ou quand on dit le contraire de ce qu'on pense. Hé oui ! Tout s'apprend ! Il a un supérieur plus doué.

    Donc quelques phrases vite jetées dont je retire la quintessence. La substantifique moëlle.
    Certes on a mis du temps à réagir mais la surprise a été totale. (L'effet pays lointain dont je parlais plus haut.) La Tunisie était un pays stable. (Les instables se retrouvant en prison) Avec une économie en plein développement. (A condition de payer la dîme ) Tout allait bien. Des gens bien. Qui recevaient bien. Sarkozy et DSK en particulier. La condition de la femme, chez eux était un exemple, avec en particulier Madame Trabelsi-Ali, et surtout...

    Et c'est là qu'on arrive au bouquet !

    Asseyez-vous. Ayez à proximité le numéro du samu. Ca va vous faire un choc.

    Comment un homme politique qui a l'habitude de parler, qui a tout de même dû préparer ces petits bouts de phrase, on ne lui a pas demandé grand chose, peut-il arriver à sortir une monstruosité pareille ? Attention il va nous pondre la perle du siècle !

    La Tunisie donc était un pays qui avait développé l'éducation puisque c'est une des raisons de la crise aujourd'hui, les diplômés ne trouvant pas de travail !

    On le voit, l'éducation n'est pas toujours une bonne chose. et s'il n'y a pas de boulot ça ne sert à rien de faire des diplômés ! C'est une des raisons de la crise ! L'éducation ! Car s'ils n'ont pas de travail mais pas de diplômes, ils font moins de bruit.Le pauvre gars qui s'est fait brûler parce qu'il avait des diplômes et qu'il vendait des légumes, s'il n'avait pas eu de diplômes, il aurait eu moins de regrets et il serait encore vivant !

    Ca ne sert à rien de faire des gens trop intelligents pour leur destin.

    Certains pensent peut-être que la révolte du Jasmin était due à la misère, à la gabegie d'une famille qui est partie avec une carlingue d'or. Mais non. Parce que si la jeunesse n'avait pas été éduquée, si elle n'avait pas eu des diplômes dont elle ne sait que faire, rien ne serait arrivé. Personne ne s'en serait aperçu. Ils auraient continué à se promener sur le dos de leurs ânes sans poser de problème à quiconque.

    Et voilà ! Ah ! cette jeunesse éduquée !

    On leur a appris à lire et à écrire ! Pire ! A utiliser des portables et des ordis . Ah ! Ils en ont eu de beaux Noëls ! Et maintenant, ils vous font tout péter, ils vous mettent la panique. ils n'ont le respect de rien ! Ni des affaires, ni du tourisme, avec tous ces gens coincés au bord de leur piscine, ni de l'ordre établi, ni du président bien-aimé ! Ni de notre président à nous qui était ami avec le leur, qu'on a même gardé de belles photos avec Carla !

     Juppé !

    "L'éducation, une des raisons de la crise !"

    Mam est battue !

    Si vite !

    Comme elle doit être déçue !

    Pourtant sa bourde était énorme !

    Mais il a fait mieux !

    Avec une facilité déconcertante ! On a même senti qu'il improvisait un peu ! Hélas !! il s'est laissé glisser, révélant le fond de sa pensée, pas très jolie. Pas parfumée au jasmin !

    (Je signale même que sur TF1 on a carrément censuré le passage.)

    On a vraiment une sacrée équipe en France !

    Démisssion ! Démisssion ! Minables ! Escrocs ! Menteurs !

    (Hé oui, moi aussi, j'ai fait des études et je fais partie de la clique qui ne sait pas se tenir.)

    On attend avec impatience la suite du concours. Qui va battre Juppé ? Ca va ëtre difficle. Mais bon. On nous aurait dit que Mam allait rétrograder on ne l'aurait pas cru.

    Tout va si vite en ce moment !

    Même nos coeurs qui battent plus vite.

    Merci la Tunisie !
     

    Le 21ème siècle sera le siècle des peuples ou il ne sera pas.

     

    http://www.rtl.fr/actualites/articl...
    extrait audio du discours de Juppé.

    (J'ai choisi une photo de jasmin plutôt qu'une photo de Juppé.)

    par Ariane Walter mardi 18 janvier 2011


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  • En taule, Wikileaks ! / N°78 source source

    Les Blablas de la Blanche

    Savoir des trucs, c’est pratique. Ça évite de se faire rouler. C’est pour ça que l’information vraie, c’est bien : ça permet de repérer les mensonges, de voir les choses en face. Ça peut même sauver des vies. Dans des situations d'extrême danger, en haute montagne ou chez belle maman, ça permet de prendre les bonnes décisions.


    Mais bon, l’information, c’est comme toutes les bonnes choses, hein, il ne faut pas en abuser. D’abord, c’est fatigant. Ça abime les rêves. Ça rend cynique, désabusé. Et puis s’informer, c’est chronophage, ça ne laisse pas beaucoup de temps de cerveau disponible pour d’autres activités plus intéressantes, comme le soda.


    Mais surtout, ça empêche certaines personnes de faire leur travail correctement. Et quand ce travail, ça consiste à mentir toute la journée, forcément, dévoiler la vérité c’est un peu gênant. Prenez les diplomates (qui trahissent tout excepté leurs émotions, dixit Victor Hugo). Un diplomate qui ne peut plus mentir, c'est comme, heu… un homme politique qui ne peut plus promettre.


    galilee.jpg C’est pour ça que, dans cette affaire de Wikileaks, moi, j’ai choisi mon camp : je suis contre. La vérité, hein, ça va bien cinq minutes ! J’ai pas que ça à faire : je bosse, moi, Monsieur. Quelle drôle d’idée aussi, de vouloir nous révéler toutes ces choses ? Qui nous a demandé notre avis ? Si on ne veut pas savoir, on a quand même le droit : on est encore en démocrassie, non ?


    Il n’y a qu’une chose que nul n’est sensé ignorer dans ce pays alors laissez-nous tranquilles ! Les Italiens, vous croyez qu’ils en voulaient de la vérité sur leur Berlusconi ? Et nous alors, on n’a peut être pas assez de problèmes avec notre Berluskozy ? Et Berluscoutine ? Et Blairlusconi ?

     

    Regardez les Américains, ils sont tellement persuadés qu’ils vivent dans le meilleur système, qu’ils ne se plaignent jamais. Normal, ils ne peuvent pas comparer : ils ignorent tout du reste du monde. Alors ils sont heureux et fiers avec un drapeau. Et plus ils ont les dents pourries, sans chômage, ni sécu, ni retraite dans un vieux mobile home et plus ils sont heureux et fiers avec un fusil : moins ils en savent, mieux ils se portent mal.


     

     

    Le bonheur, c'est pourtant simple : c'est ce qu'on ignore, par exemple : 

     

    mensonge.jpg 1-  que nous vivons sous le régime du « siob sed nibor » (prendre aux pauvres pour donner aux riches) Ce n’est pas du latin, c’est juste « Robin des Bois » à l’envers.

    2- que ceux qui nous dirigent, gauche, droite et apolitiques confondus, forment désormais une véritable oligarchie qui veille avant tout à ses propres intérêts - qu'elle transmettra ensuite à ses enfants.

    3- qu'on va se prendre le mur écologique à pleine vitesse si on continue à accélérer au lieu de freiner et à discuter au lieu de mettre nos ceintures.

    Et je ne vous parle même pas des banques ou de la finance.

     

    Franchement, la vérité, y'en a marre ! C'est pas rigolo ! Alors vos gueules, les journalistes ! Et en taule, Wikimachin ! Tout est de votre faute et vous allez finir par nous déprimer.

    Oui, ils nous mentent et ils nous font les poches pour se remplir les leurs... et alors ? C'est pas fait méchamment.

     

    Et puis de toute façon l'argent ne fait pas le bonheur.


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  • Anus horribilis

    source

    Lecture réservée aux hommes (aux vrais).

    L'autre jour, tandis que je baguenaudais sur le net à la recherche du temps perdu, je suis tombé sur un article scientifique qui a changé le cours de ma vie. Et risque de changer le cours de la vôtre. 

    Dans cet article, un monsieur très sérieux présentait les différentes facettes du plaisir masculin, comment ça marche, si c'est bon pour la santé, tout ça. Le début de l'article était fort intéressant et, avec un petit sourire bonasse, je m'identifiais parfaitement aux différents spécimens évoqués... quand soudain, voilà-t-y pas que le type s'en prit à ma prostate.

    Explication : mains michel ange l'homme a des orgasmes avec la prostate. Ok, bon. Sauf que ces orgasmes-là sont beaucoup plus forts et plus longs que les autres. D'accor... heu...non : comment ça, "les autres" ? Il y en a d'autres ?

    Mais oui, les autres, ce sont les orgasmes que l'on obtient avec le... la ... enfin... les orgasmes normaux, quoi. Masculins.

    Mais alors, l'orgasme prostatique, si c'est pas un orgasme normal, c'est quoi ?

    C'est simple : c'est un orgasme que l'on obtient en massant doucement la prostate. Cool ! J'adore les nouveautés, alors allons-y,  c'est parti mon kiki (si j'ose dire) : je vais te me la masser, moi, cette prostate... enfin, dès que je la trouve. Où te caches-tu, petite coquine ?

    Et alors là, comment vous dire ? Grosse déception : dans l'article, ils disaient que, pour atteindre la prostate, il faut passer par le... ahem... enfin... heu... disons... par derrière, quoi.  

    Toute une mythologie s'effondrait d'un coup sous la fine plume d'un journaliste qui violait tranquillement le fondement de mon identité sexuelle ! Ça veut dire, les gars, qu'on peut tous obtenir des orgasmes hyper puissants à condition de se mettre des... heu... (enfin, un seul suffit mais bon), disons... dans le... oui oui.

    Je ne vous fais pas un dessin, c'est horrible : ça voudrait dire que, nous, les hommes, les vrais, on est tous un peu des... ces sortes de gens contents qui... enfin, où on appuie avec les pieds quand on fait du vélo, quoi. Stupeur.

    Mère Nature, qui fait pourtant si bien les choses, aurait-elle fait en sorte que nous puissions avoir du plaisir contre-nature ? La sa-lo-pe.

    midi.-Eros-055.jpgÇa voudrait dire aussi que les homosexuels ne seraient pas si homosexuels que ça, finalement, puisque nous, les hétéros, le sommes aussi un peu (il ne faut jamais tourner le dos à l'homosexualité).

    En tout cas, voilà une découverte dont on ne mesure pas encore les catastrophiques conséquences. Et qui va radicalement changer la fesse du monde et la face de la virilité. C'est tout un pan du machisme patelin et des bonnes vieilles traditions qui meurt tragiquement avec cette révolution. Il faudra qu'on s'adapte ou qu'on soit balayés par le vent (hum... désolé) de l'histoire.

    Je vous suggère donc de taire à tout jamais cette abjecte nouvelle, de l'enterrer au plus intime de nous-même (re-désolé) puis d’oublier jusqu’à son existence. Gardons intact le fondement (là, j'ai fait exprès) de notre identité masculine.

    Parce que si, en plus des gonzesses, les pédés s'y mettent, je ne donne pas cher des privilèges qui nous restent.

    Alors chut.

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    Eric la Blanche


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  • Etudier plus pour gagner plus / N°66

    source

    Ça y est ! J'ai enfin un entretien pour un job dans un grand cabinet d'avocats. J'ai revêtu mes plus beaux habits propres et je me suis entraîné à avoir une tête de ouineur : c'est très facile, je me mets devant mon miroir, je ferme les yeux et je me concentre : "je suis Bernard Tapie ; je viens de recevoir 100 millions des caisses publiques." Je rouvre les yeux et voilà : je suis souriant, calme, félin, magnétique, comme si je venais de faire l'amour à plein de gens en même temps.

    challenges.jpeg J'arrive à l'entretien. Le type en face de moi a une tête de type qui fait passer des entretiens et j'ai du mal à l'imaginer en train de faire autre chose - comme l'amour avec Bernard Tapie, par exemple. Nous faisons un rapide survol de mon curriculum :

    Maîtrise de droit privé
    Certificat d'aptitude à la profession d'avocat
    DEA de Sciences Politiques avec mention (mémoire sur le Référendum du 27 avril 1969)
    Institut d'Études Politiques de Paris

    Il me dit : Bien ! Vous avez un excellent cursus cher monsieur, nous sommes très impressionnés. Brillant ! Vous êtes brillant. Je lui réponds : vous savez, c'est surtout que je suis un gros bosseur et puis j'aime apprendre. Les choses de l'esprit doivent guider l'action. L'intelligence dans l'action, c'est mon leitmotiv.

    - Est-ce que vous vous définirirez comme quelqu'un d'intelligent ? M'a-t-il demandé.

    - Oui, je pense qu'on peut dire ça, même si tout est relatif, bien sûr.

    - C'est excellent, nous avons besoin de gens comme vous, vous savez que nous sommes un cabinet sérieux, n'est-ce pas ?

    - Oui

    - Tellement sérieux, même, que je me demande ce qui me retient de vous mettre mon poing dans la gueule.

    J'étais en train de frétiller d'aise et j'avoue que cette dernière réplique jeta comme une ombre sur mon entretien.

    - Pardon ?

    - Vous êtes un cancre, monsieur, doublé d'un escroc. Nous avons vérifié toutes les informations portées sur votre Curriculum et presque tout est faux. Aucune trace de votre DEA de sciences politiques avec mention... les procès verbaux ont disparu, bizarre, non ?

    - Heu... ah ?

    - Aucune trace de votre diplôme de Science Po, vous vous êtes seulement inscrit...

    Merde, il avait tout vérifié, le con, j'étais fait comme un rat.

    - Et nous sommes remontés plus loin, jusqu'au bac : 7/20 à l'épreuve écrite de français et 12 à l'oral, 9/20 en philo, 8/20 en maths, 10/20 en anglais et 11/20 en économie : rattrappage. Vous avez redoublé votre sixième, un génie, vraiment.

    sarko.jpegLe type m'énervait alors je lui ai dit : cass'toi pov'con mais à ce moment là, il est devenu immense puis s'est transformé en grosse femme avec une énorme poitrine qui s'est mise à hurler :

    - Sale petit morveux, puisque c'est comme ça, tu seras puni : tu es privé de talonnettes jusqu'à nouvel ordre et tu vas devenir encoooore plus petiiiiiit et compleeeexé. Ouuuuuuh, la honte ! Elle m'a pressé entre ses seins jusqu'à m'étouffer et j'ai hurlé : nooooooooooon, pas ça, pas les talonneeeeeeeeeettes !

    Et je me suis réveillé en sursaut. Carla dormait toujours, dans la chambre, à côté. Ce n'était qu'un cauchemar. Je suis toujours Président de la République et demain, je prierai pour que l'opinion ne sache jamais que je suis soupçonné d'avoir grugé mes études.


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