• 29 femmes tunisiennes auraient été jetées à la mer. Réaction discrète des médias

    Vingt-neuf femmes tunisiennes en route pour Lampedusa ont-elles effectivement été jetées à l'eau de deux bateaux différents, afin de les délester, comme le relatent dans un très discret entrefilet les journaux " le Figaro " et " La Marseillaise " ? Et pourquoi cette information, si elle est avérée , suscite-t-elle une telle absence de réactions ? Examinons les faits.

    1°) Dans un article du " Figaro ", en date du 6 avril 2011 intitulé " à Vintimille, un " Sangatte " entre France et Italie " (1), le reporter, Vincent Xavier Morvan, au cours de son article, rapporte brèvement le récit de voyage de l'un des migrants, nommé Tarek, qui fait cette déclaration simultanément ahurissante et choquante  :  " Nous étions entassés à 150 dans un bateau prévu pour 60, explique le garçon. Au cours du trajet pour Lampedusa, douze filles ont été jetées à la mer. "

    2°) Dans un article de " la Marseillaise ", daté du 29 avril 2011 , intitulé " pas d'accueil pour les 200 tunisiens en exil ", le journaliste, Myriam Guillaume relate, sans s'étendre sur le sujet, l'entretien qu'elle a eu avec un autre migrant, Hamed, lequel déclare avoir vu « un zodiac virer 17 femmes par-dessus bord pour délester l’embarcation. Un ami a abandonné son frère en pleine mer car le capitaine le menaçait de le jeter à l’eau s’il récupérait ce frère tombé du bateau. »

     Curieusement, l'article du " Figaro " était consacré aux mesures humanitaires prises par le maire de Vintimille au sujet des réfugiés tunisiens, tandis que l'article de la " Marseillaise ", qui est un journal de gauche (3) , contrairement au " Figaro ", s'offusquait contre les conditions d'accueil des clandestins à Marseille.

    Ceci dénote un sens pour le moins curieux de la hiérarchie de l'information : le véritable sujet intéressant de ces deux reportages, à mon sens, était plutôt l'incroyable et effroyable affirmation selon laquelle les femmes embarquées dans ces bateaux en mauvais état de navigation serviraient de sacs de lest tout juste bons à être jetés à la mer au cas où la flottaison des embarcations qui les transportent le nécessiterait, ( on remarque que les hommes, eux, ne sont pas jetés à l'eau, on interdit seulement aux passagers de récupérer ceux qui y sont tombés...). Ce sujet est, à mon humble avis, d'un intérêt bien plus capital que le sujet " officiel " de chacun de ces articles, et aurait même mérité de faire la " une " de ces deux journaux, et d'être repris par l'ensemble des médias.

    Essayons de voir pourquoi il n'en a pas été ainsi.

    Plusieurs hypothèses sont possibles : 

    1°) Les événements allégués par ces deux immigrés clandestins sont peut-être complètement imaginaires. On se demande dans ce cas quel besoin avaient-ils de les raconter. En effet, la révélation de ces faits fait automatiquement peser sur eux le soupçon de complicité. S'agit-il de mythomanes ? Mais la mythomanie est une affection psychiatrique fort rare, qui a donc peut de chance d'être observée sur un si petit échantillon de personnes et cette hypothèse n'explique pas pourquoi ces deux mythomanes raconteraient des récits aussi analogues à plusieurs centaines de kilomètres l'un de l'autre.

    Racontent-ils ces histoires par vengeance, dans l'espoir que les passeurs, qui ont dû les exploiter lourdement sur le plan financier, se retrouvent avec une enquête de police sur le dos ? C'est également envisageable.

    Si les faits relatés sont imaginaires, quel besoin ont, dans ce cas, ces deux journalistes d'en parler dans leur article ? Evidemment, la vérification du caractère imaginaire ou non de cette histoire est des plus délicates. On aimerait supposer que les deux journalistes ont été recouper ces informations avec d'autres passagers des mêmes bateaux. Ce recoupement semble avoir été fait par le journaliste du " figaro " qui indique que " tous, exclusivement des hommes jeunes, plutôt pauvres et rarement francophones, racontent la même histoire " ( dans ce cas, cela ne plaide pas en faveur d'une histoire imaginaire ).

    Si les deux journalistes ont un gros doute quant à la réalité de l'histoire, ils ont tout intérêt à la raconter, comme ils l'ont fait, dans un entrefilet , dans l'espoir qu'elle passe inaperçue si elle est fausse . En effet, la divulgation de fausses nouvelles par un journaliste est passible de l'article 27 de la loi du 29 juillet 1881 (4) Par contre, au cas où elle s'avérerait exacte, la rétention de cette information pourrait être considérée comme une " non dénonciation de crimes ", ( article 434 1 du Code pénal ) (5) d'où l'intérêt d'en parler au moins un tout petit peu, ce qui, en outre, au cas où l'affaire finirait par s'ébruiter, leur permet de pouvoir claironner qu'ils étaient les premiers à avoir donné l'information !

    On peut également écarter, sans grand risque de se tromper, l'hypothèse selon laquelle les personnages de Tarek et Hamed soient des pures inventions journalistiques : que deux journalistes inventent la même histoire paraît aussi peu vraisemblable que la présence simultanée de deux mythomanes sur un petit nombre de passagers.

    2°) Les événements relatés par ces témoins sont réels.

    Mais dans ce cas, l'affaire est tellement énorme qu'on comprend mal pourquoi un journal aussi puissant que " le Figaro " n'a pas envoyé des enquêteurs en nombre pour essayer de reconstituer l'affaire et de vérifier l'existence de femmes disparues en mer auprès de leur famille tunisienne, ou des autorités de police tunisiennes.

    Dans l'hypothèse ou ces faits sont réels, on est quand même saisi d'étonnement. Chaque bateau ne devait pas avoir plus d'une dizaine de membres d'équipages, et probablement beaucoup moins pour le zodiac ( même si certains gros zodiacs ( 6 ) pourraient contenir 20 ou 30 passagers tassés comme des sardines ). Comment auraient-ils pu jeter respectivement douze et dix sept femmes à l'eau sans la complicité active et même l'assistance des passagers masculins, et sans qu'une révolte n'éclate parmi les passagers ? Cela paraît inconcevable ! 

    Evidemment, si les faits sont exacts, cela écornerait fortement la mythologie journalistique officielle qui voudrait que ces immigrés tunisiens et libyens, seraient de pauvres et honnêtes gens qui espèrent une vie meilleure en Europe, et principalement en France, et ne demandent qu'à travailler. S'ils laissent, sans réagir, balancer par dessus bord des femmes embarquées, sous prétexte de surcharge du navire, le capital sympathie qu'ils pourraient susciter risquerait de fondre comme neige au soleil. 

    En effet, depuis l'affaire du naufrage du Titanic, chacun sait que lorsque un navire est sur le point de sombrer, on applique le principe " les femmes et les enfants d'abord ", ces deux catégories de personnes étant à sauver en priorité, avant toutes les autres. La procédure contraire serait universellement considérée comme un acte de barbarie et comme un recul de la civilisation.

    On a donc l'impression que ces deux journalistes ont cherché à " noyer le poisson " de l'information capitale sous une information d'un intérêt mineur ( les sujets apparents de chacun de ces articles résumés par leur titre ). 

    Qu'est-ce qui pousse les journalistes du " Figaro " et de la "Marseilaise " à prendre cette information avec des pincettes et à en diluer soigneusement le signal dans des articles que l'on est tenté de lire en diagonale ?

    La crainte de divulguer une fausse nouvelle ou de dénoncer des crimes imaginaires ne semble habituellement pas gêner outre mesure les médias en général. 

    On se souvient qu'il y a quelques années, une fausse et grave accusation contre un restaurateur chinois, basée sur un témoignage plus que douteux et très indirect, avait immédiatement fait la une des médias, et avait mis ce restaurateur dans une situation très inconfortable (7) . On se souvient également de l'émission à charge d'une journaliste de FR 3 contre le vaccin destiné à prévenir l'hépatite B, journaliste qui, sans preuves convaincantes, avait accusé ce vaccin de donner la sclérose en plaques et s'était bien gardé de démentir la chose une fois que des études ultérieures eurent prouvé scientifiquement le contraire.

    On peut supposer que la divulgation de cette information douteuse comporte pour ces deux journaux un risque plus important que ceux mentionnés plus haut. Quel est ce risque ? Celui qui est bien plus à craindre de nos jours que les accusations de non dénonciation de crimes ou de divulgation de fausses nouvelles : l'accusation de racisme, de stigmatisation, de xénophobie ou même d'islamophobie. En effet, les protagonistes des faits supposés étant des passeurs et des réfugiés tunisiens, ce genre de critiques risquerait de survenir très rapidement. 

    Or, s'il s'avère en fin de compte que l'accusation grave formulée par ces deux clandestins tunisiens est imaginaire, une publicité trop importante donnée à cette affaire serait fort dommageable à un journal de gauche comme " la Marseillaise ", que certains commentateurs n'hésiteraient pas alors à accuser de " lepénisation ". On imagine que la rédaction de ce journal n'a pas envie de se retrouver avec une histoire de stigmatisation sur le dos.

    Cette accusation de racisme ou d'islamophobie serait malgré tout une casserole, même pour un journal de droite comme le " Figaro ". Par ailleurs, la ligne éditoriale du " Figaro "est très proche des intérêts du patronat. Or , celui-ci ne semble guère apprécier les restrictions à l'immigration que risque de créer l'afflux de clandestins tunisiens. En effet, les immigrés clandestins sont une manne pour le patronat qui y voit le moyen d'avoir de la main d'oeuvre peu regardante sur les conditions de travail, à un prix très inférieur à celui fixé par l'usage des conventions collectives. Jeter le soupçon, dans un article, sur cette main d'oeuvre à bas coût risquerait donc de ne pas faire les affaires du patronat.

    Une chose est certaine , c'est que personne n'a intérêt à enquêter sur cette affaire :

    - les journaux pour lesquels, comme on l'a vu, il y a plus d'ennuis à prévoir avec une telle enquête que de scoop à en tirer.

    - Le gouvernement provisoire tunisien, qui est bien trop content d'exporter ses chômeurs vers l'Union Européenne, pour s'inquiéter des conditions dans lesquelles cette exportation se fait. Par ailleurs, compte tenu des purges qui ont probablement eu lieu dans son appareil policier et judiciaire, la Tunisie n'a sans doute pas la possibilité matérielle d'enquêter sur ces hypothétiques crimes.

    - Le gouvernement italien a pour principale préoccupation de freiner l'immigration de clandestins, et de s'arranger pour qu'ils partent en France au plus vite s'ils arrivent à Lampedusa. Il ne va pas s'amuser à enquêter sur ce genre d'histoire, qui ne le concerne en rien.

    - Le gouvernement français n'a pas plus de raison d'enquêter que n'importe quel autre gouvernement de l'UE.

    - Les associations de défense des droits de l'homme sont en face d'un conflit d'intérêt : certes, elles sont censées défendre les droits des femmes, mais dans une affaire comme celle-ci, cette défense rentrerait en conflit avec une des raisons d'existence principales de ces associations, qui est de défendre l'immigration sans restrictions, et la régularisation de tous les clandestins. Ce principe " généreux " risquerait fort de se voir remis en question au cas où l'affaire se confirmerait.

     Reste à espérer que cette information soit fausse, car, dans le cas contraire, il est fort peu probable que justice soit un jour rendue à ces vingt-neuf femmes, dont la fin épouvantable, si elle est avérée, risque fort de passer par profits et pertes.

     

    Docdory

    (1) http://www.lefigaro.fr/internationa...

    (2) http://www.lamarseillaise.fr/soci-t...

    (3) http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Mar...)

    (4) http://www.legifrance.gouv.fr/affic...

    (5) http://www.easydroit.fr/codes-et-lo...

    (6) http://www.zodiacmarineusa.com/spor...

    ( 7) http://www.agoravox.fr/actualites/s...

    par docdory mardi 10 mai 2011


    votre commentaire
  • 23 000 visas Schengen pour les immigrés tunisiens à Lampedusa

    Nous venons d’apprendre selon des sources informées que les autorités italiennes ont finalement accepté d’abriter les immigrés tunisiens qui se sont afflués sur l’Ile de Lampedusa ces deux derniers mois.

    23 mille visas Schengen devront être délivrés aux immigrés tunisiens.

    Après concertation, la commission technique tuniso-italienne est parvenue à un accord bilatéral autorisant les immigrés tunisiens illégaux de rester sur le territoire italien avec un visa Schengen d’une validité de trois mois.

    La position tunisienne n’a pas été communiquée par la source.


    votre commentaire
  • Mayotte, un Lampedusa français

    par Bernard Lugan

    Ce 31 mars, l’île de Mayotte est devenue le cent unième département français. Un département qui vivra au rythme de l’islam, religion de la quasi-totalité d’une population dont plus de 60 % ne parlent que le malgache ou le swa­hili. Cette décision a pour origine une pro­messe électorale du candidat Sarkozy, appliquée par une loi organique et une loi ordinaire promulguées le 7 décembre 2010. À aucun moment, on n’a demandé aux Français s’ils voulaient de ce nouveau département peuplé de 200 000 musulmans et payer de leurs deniers le coût de cette insolite opération.

    C’est d’ailleurs parce que l’issue d’une telle consultation risquait d’aller dans un sens contraire à la volonté présidentielle que l’opération a été faite en cachette. En 1962, quand il fut décidé de donner l’indépendance à l’Algérie et donc d’amputer le territoire français des départements algériens, un référendum sollicita l’accord du peuple français  ; de même quand on changea le statut de la Nouvelle-Calédonie. Pour Mayotte, rien de semblable  : seuls les Mahorais ont été consultés par référendum. Le 29 mars 2009, ils ont ainsi répondu à 95 % “oui” à la départementalisation, 39 % du corps électoral s’étant abstenu.

    Les Français vont donc découvrir avec stupéfaction qu’à Mayotte, les fêtes musulmanes sont chômées, que les horaires de travail sont alignés sur ceux du ramadan et que leurs compatriotes mahorais qui le demanderont conserveront leur statut personnel, la justice devant alors leur être rendue par des magistrats français, non selon le droit français, mais conformément au droit coutumier  ! Certes, celui-ci est appelé à disparaître, mais de manière progressive, et qui sait combien de temps le droit français devra composer avec un statut personnel dérogatoire au code civil et à la laïcité, très proche de la charia, qui prévoit la polygamie ainsi que la répudiation des femmes  ? D’autant qu’à Mayotte, il n’y a ni état civil, ni cadastre  ; noms et dates de naissance y sont incertains, ce qui va évidemment favoriser l’obtention de faux papiers et donc l’immigration-naturalisation.

    Les Français vont rapidement constater que Mayotte est une pompe aspirante pour l’immigration régionale. L’immigration clandestine y est en effet considérable et in­contrôlée, puisque, pour une population estimée à 200 000 personnes, on compte au moins 60 000 clandestins. En 2010, le nombre des reconduites à la frontière y a atteint le chiffre effarant de 26 405, dont 6 000 enfants qu’il ne sera plus possible d’expulser après la départementalisation. Durant les vingt premiers jours de janvier 2011, 40 bâteaux ont été interceptées avec au total 2 000 personnes à bord.

    Les Comoriennes viennent accoucher à Mayotte d’enfants devenant automatiquement citoyens français, ce qui rend la famille inexpulsable. La maternité de Mamoudzou est ainsi la plus importante de France, avec 7 000 naissances annuelles, 65 à 75 % d’entre elles étant issues de l’immigration clandestine. Les avantages sociaux dont jouissent les Mahorais exercent déjà un attrait irrépressible pour les Comoriens  ; or, la départementalisation, qui va progressivement aligner les droits sociaux des Mahorais sur ceux des métropolitains, ne fera qu’augmenter cette attirance.

    À ces migrants de proximité s’ajoutent désormais ceux venant de la région des Grands Lacs et de toute l’Afrique orientale. Mayotte va donc servir de porte d’entrée vers la métropole, d’autant plus que les associations de soutien aux immigrés vont désormais y exiger le respect des procé­dures. Les expulsions de masse vont donc devenir impossibles. C’est donc un gigantesque Lampedusa que nos responsables politiques viennent de créer.

    Parlons vrai  : pour beaucoup, la départementalisation, c’est d’abord l’alignement sur les prestations sociales françaises, puis l’attente des retombées de la manne européenne dès que l’île sera devenue Rup (région ultrapériphérique). Déjà, les revendications se font jour parmi les fonctionnaires et les enseignants d’origine mahoraise, qui exigent la départementalisation du système éducatif au plus tard au mois d’avril, avec l’indexation des salaires, la prime de résidentialisation, comme pour leurs collègues métropolitains détachés, la titularisation des contractuels, la reconstitution des carrières pour l’intégration dans le corps des professeurs des écoles. À terme, le coût annuel de Mayotte pour la France est estimé à environ un milliard d’euros. Le seul budget de l’éducation dépasse les possibi-lités locales de financement. En 2010, 81 506 élèves, dont les clandestins, étaient ainsi scolarisés. Dans le seul domaine éducatif, l’effort annuel de l’État atteint déjà plus de 260 millions d’euros et les besoins ne feront que croître.

    L’idée de faire de Mayotte un département français est donc totalement irresponsable. D’autres solutions existaient pourtant, qui permettaient de sauvegarder les spécificités mahoraises et de garantir l’appartenance de l’île à la France. Désormais, il est trop tard.


    votre commentaire
  • Chronique d'un chaos annoncé

    Je pensais naïvement que la Tunisie avait été libérée de la tyrannie... Alors pourquoi les tunisiens s'expatrient ? Tout simplement parce qu'il y avait des accords avec l'ancien régime afin de freiner l'émigration vers l'europe. Nous allons avoir le même problème avec la Lybie et la Côte d'Ivoire....

    Maintenant, il n'y a plus de barrières et l'avenir en Europe s'annonce très sombre, pour eux et pour nous. Il suffit de regarder la video suivante  cote d'ivoire, poudriere identitaire  pour comprendre ce qu'il va se passer en Europe.

    J'aurais pu mettre cet article dans la rubrique NWO, car tout cela est voulu et programmé, afin de diluer les populations magréhbines dans la population européenne et de transformer les musulmans en bons connsommateurs, tout en faisant main basse sur les richesses du sous sol du magrehb. (voir la Politique Européenne de Voisinage ou PEV évoquée par Pierre Hillard) et éliminer en même temps les ennemis potentiels d'Israël.


    votre commentaire
  • La France a son Lampedusa, mais un Lampedusa à la puissance 10.

    L'Afrique Réelle N°15 - Mars 2011

     
     
     
    Editorial de Bernard Lugan :
     
    La France a son Lampedusa, mais un Lampedusa à la puissance 10.
     
    Pour la seule année 2010, 26 405 clandestins en furent expulsés, ce qui donne une idée du chiffre réel du nombre des arrivants... 
    Le nom de ce poste frontière submergé est Mayotte, petite île de l’océan indien qui, dans moins de trois semaines, juste après les élections cantonales, « en douce », sans que les Français aient été consultés, va devenir notre 101° département[1]. Par la décision de quelques politiciens irresponsables, toute l’Europe va désormais être accessible aux miséreux de l’océan indien, de l’Afrique orientale et de plus loin encore...
     
    Arc-boutés sur l’immédiat, les observateurs n’ont pas vu la portée des récents évènements de Côte d’Ivoire. Le ratissage des quartiers d’Abobo et de Treichville ou les tirs sur des femmes n’ont ainsi été traités que sous l’angle de l’émotionnel alors qu’il s’agit du déroulé d’une stratégie mûrement réfléchie par le camp de Laurent Gbagbo. Quelle est en effet la situation ?
    1) Comme je ne cesse de le dire depuis le premier jour, l’expédition de la CEDEAO est plus que jamais problématique ;
    2) Dans ces conditions, Alassane Ouattara est donc incapable de chasser Laurent Gbagbo du pouvoir ;
    3) Gbagbo sait qu’il ne tiendra jamais le nord et Ouattara est conscient qu’il ne s’imposera jamais au sud.
    Conclusion : la partition est donc consommée.
    Certes, mais pour Laurent Gbagbo, un gros problème demeure, celui des nordistes vivant dans le sud, notamment à Abidjan, ville qui a voté à 50% pour Alassane Ouattara. Sa priorité est donc de supprimer cette menace au coeur même de son pouvoir et c’est pourquoi, par la terreur il a entrepris de donner à la ville une plus grande homogénéité ethnique[2]. Son objectif étant d’éviter l’ouverture d’un front intérieur, tout le reste n’est qu’analyses superficielles et émois médiatiques.
     
    Le président Sarkozy a reconnu comme représentant du « Peuple libyen » une coalition tribale de Cyrénaïque s’étant donné le nom de Conseil National de l’Opposition.
    Cette reconnaissance précipitée est particulièrement insolite. En serrant longuement et ostensiblement la main des membres de la délégation du CNO, et cela alors que les marches du palais de l’Elysée étaient encore chaudes des pas du colonel Kadhafi, le président de la République n’a en effet pas reconnu l’ « opposition libyenne », mais les seuls représentants des tribus insurgées de Cyrénaïque ce qui, convenons-en, n’est pas exactement la même chose…
    En écoutant BHL et non les spécialistes de la région, le président Sarkozy a donc involontairement redonné vie au plan Bevin-Sforza rejeté par les Nations Unies en 1949. Ce plan proposait la création de deux Etats, la Tripolitaine, qui dispose aujourd’hui de l’essentiel des réserves gazières, et la Cyrénaïque qui produit l’essentiel du pétrole.
    Voilà donc la première étape de ce plan oublié désormais réalisée avec la reconnaissance par la France, suivie par l’UE, du gouvernement insurrectionnel de Cyrénaïque. Plus important encore, Paris a annoncé l’envoi d’un ambassadeur à Benghazi, capitale de cette même Cyrénaïque…
    A l’heure où ces lignes sont écrites (13 mars 2011), et comme la coalition des tribus de Tripolitaine semble se maintenir autour du colonel Kadhafi dont les forces paraissent avoir repris l’offensive, deux Etats existent donc sur les ruines de la défunte Libye : la Cyrénaïque - provisoirement ? - aux mains des insurgés, et la Tripolitaine.
    C’est à partir de cette donnée qu’il convient d’analyser la situation, tout le reste n’étant une fois encore que stérile bavardage, vaine gesticulation et soumission à la dictature de l’émotionnel.
     
    Bernard Lugan
     
    [1] Que Mayotte soit à la France, bien évidemment oui pour des raisons diverses, mais que Mayotte soit la France est une toute autre affaire et comme nous ne cessons de le dire dans les divers numéros de la revue, il y avait d’autres alternatives à la départementalisation.
    [2] Laurent Gbagbo ne fait que s’inspirer de ce qu’avaient fait avant lui les Bosniaques musulmans qui déserbisèrent Sarajevo par le massacre ou encore avant eux le FLN algérien quand il provoqua l’exode des Européens comme nous l’expliquons à l’intérieur de la revue.

    votre commentaire
  • A Lampedusa : les habitants se révoltent

    Selon des chiffres officiels italiens, les arrivées ces dernières semaines de candidats à l’immigration représentent plus du double de celles recensées à Lampedusa, un confetti de 20 km2 perdu au sud de la Sicile, pour toute l’année 2010.

    Trois embarcations transportant plus de 500 clandestins, parmi lesquels des femmes et des enfants, sont arrivées dimanche à Lampedusa, portant à 4.000 le nombre d’immigrés présents sur la petite île italienne au large de la Tunisie, a annoncé l’agence Ansa.

    Des habitants de l’île, exaspérés par la surpopulation du centre d’accueil, prévu normalement pour 800 personnes, ont bloqué le débarquement de tentes convoyées par ferry pour loger les immigrés.

    "Le gouvernement ne respecte pas le population et met en grave danger tous les citoyens de Lampedusa", a déclaré le maire de Lampedusa, Dino De Rubeis. "Il y a un risque d’affrontement avec les forces de l’ordre", a-t-il ajouté.

    "Le comportement de l’Etat est honteux, l’Italie accepte que ces milliers d’immigrés soient traités comme des bêtes et obligés de dormir sous la pluie, toute l’Italie devrait avoir honte", a-t-il dénoncé.

    La Croix-Rouge a de son côté dénoncé une situation "inacceptable" dans le centre d’accueil, où s’entassent les immigrés dans des conditions indécentes (absence de sanitaires en état de marche et de lits, promiscuité).

    "Il faut une réponse rapide parce que cette situation est inacceptable et il est inacceptable que des personnes passent la nuit dans ces conditions", a déclaré sur place un responsable de l’organisation, Francesco Roca.

    Selon des chiffres officiels italiens, les arrivées ces dernières semaines de candidats à l’immigration représentent plus du double de celles recensées à Lampedusa, un confetti de 20 km2 perdu au sud de la Sicile, pour toute l’année 2010.


    1 commentaire
  • Lampedusa : des habitants repoussent les migrants

    La tension monte à Lampedusa. Hier une centaine d’Italiens ont empêché l’accostage d’un bateau transportant 116 clandestins. “Dégagez, dégagez” lançaient-ils en direction du bateau qui a fini par rebrousser chemin. Mais malgré les manifestations, les vedettes des garde-côtes et des douanes ont finalement fait débarquer les 116 immigrés nord-africains ainsi que 400 autres grâce à deux cordons de protection policière. Le maire de la ville met en garde contre des risques de désordres sérieux dans l’île.

     

    Selon Euronews, "la population locale, 5000 habitants est débordée. 3000 immigrants survivent dans les centres de réfugiés dont la capacité maximale n’est que de 800 personnes. Le maire de Lampedusa parle de situation intenable et déplore le manque d’eau potable à venir. Selon le HCR, depuis la chute de Ben Ali, 10 000 tunisiens sont arrivés sur l‘île."


    votre commentaire
  • L’UE veut se préparer à un départ massif de Libyens de leur pays

    L’UE veut se préparer à un départ massif de Libyens de leur pays L’Union européenne a appelé jeudi la communauté internationale à se préparer à un départ massif de Libyens de leur pays, y compris par mer, face à l’avancée rapide des forces pro-Kadhafi vers Benghazi, fief de la rébellion.

    "Nous prions pour l’issue la meilleure possible mais nous devons être prêts au pire, un exode massif de réfugiés et de victimes" de la contre-offensive des forces armées du colonel Kadhafi, a estimé la commissaire européenne à l’aide humanitaire, Kristalina Georgieva, lors d’une conférence de presse.

    Alors que jusqu’ici, les personnes fuyant la Libye étaient pour l’essentiel des travailleurs étrangers cherchant à regagner leur pays, le nombre de Libyens parmi les réfugiés se présentant aux frontières tunisienne mais surtout égyptienne ne cesse de croître, a-t-elle dit.

    "Nous sommes arrivés au point où les conditions à Benghazi ont changé de manière significative, ce qui pose la question de savoir si nous ne devrions pas être prêts à évacuer les gens par mer à partir des zones vers lesquelles les combats se déplacent", a souligné Mme Georgieva.

    "Il est clair à présent que Benghazi est menacée" par les forces pro-Kadhafi, a-t-elle souligné.

    "Nous sommes prêts à relever le niveau de notre aide" aux réfugiés de Libye, a assuré la commissaire. Dans le même temps, "nous exhortons les autorités égyptiennes à aider ceux qui traversent la frontière" en provenance de Libye pour chercher un refuge, "et à améliorer les conditions" d’accueil des personnes déplacées.

    Les forces de Kadhafi sont aux portes de Benghazi, selon la télévision d’Etat libyenne, alors qu’un vote se prépare à l’ONU sur une zone d’exclusion aérienne visant à freiner la répression de la révolte.

    Depuis le 20 février, quelque 280.000 personnes ont fui la violence en Libye, dont plus de 151.000 personnes vers la Tunisie et 118.000 personnes vers l’Egypte, selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).


    votre commentaire
  • Immigration de peuplement : le sujet qui ne dit pas son nom

    Réflexions d’Hervé Juvin sur l’immigration de peuplement : au moment de rouvrir le débat sur l’identité nationale, au moment où se prépare l’élection présidentielle, il est clair que le sujet de l’immigration de peuplement redevient l’un des premiers sujets politiques et l’un des premiers sujets de débat français.

    Hervé Juvin est écrivain et conférencier. Auteur d'essais sur l'économie, la société et la mondialisation, il est spécialiste de la banque et des marchés financiers. Grand arpenteur du monde, il a publié plusieurs centaines d'articles, notamment dans Le Débat ( Gallimard), L'Expansion, Agir, et préside par ailleurs une société de conseil aux gouvernements, aux institutions et aux entreprises.


    Immigration de peuplement : le sujet qui ne dit... por realpolitiktv

    videos liées : Immigration : la convergence entre Soral et Kemi Seba

                             Le suicide démographique européen (rediff)


    votre commentaire
  • Immigration : la convergence entre Soral et Kemi Seba


    Soral: Kemi Seba et la sorie de l'indigénat (4/6) por FromDaWu


    3 commentaires
  • Marine Le Pen brandit ses chiffres de l'immigration

    Marine Le Pen a dénoncé samedi une "extraordinaire poussée" de l'immigration légale en France, s'attirant les foudres du ministère de l'Intérieur qui conteste les chiffres utilisés par la présidente du Front national. 

     

    En visite dans le Var pour soutenir les candidats du FN aux cantonales, Marine Le Pen a cité des chiffres qui lui auraient été fournis par des "hauts fonctionnaires patriotes" pour dénoncer l'échec de la politique d'immigration de Nicolas Sarkozy.

    Selon elle, la France a accordé 23.504 titres de séjour en janvier 2011, ce qui représenterait une hausse de 42,1% par rapport au mois de janvier l'an dernier.

    "C'est 75% de plus que sous (le Premier ministre socialiste) Lionel Jospin. Si on fait une projection sur l'année, on arrive à 300.000 cartes de séjour qui seront délivrées, un record qui n'a jamais été atteint", a dit Marine Le Pen lors d'un point presse.

    Selon la présidente du FN, le nombre de demandeurs d'asile a augmenté de 17,4% en janvier, celui des naturalisations de 19,4% alors que dans le même temps, le nombre de reconduites à la frontière aurait baissé de 8,3% et celui des démantèlements de filières clandestines de 17%.

    Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur dénonce des chiffres erronés, qui "ne reflètent pas une tendance et donne une fausse impression de la réalité".

    Selon la place Beauvau, le nombre de demandes d'asile ou de titres de séjour pour janvier 2011 ne sont pas encore connus.

    En ce qui concerne l'asile, le total des demandes enregistrées sur les deux premiers mois de l'année "n'est en hausse que de +2%" par rapport à la même période l'an dernier.


    votre commentaire
  • Bolkestein passe du plombier polonais au Juif conscient.

    Régis Soubrouillard - Marianne | Vendredi 10 Décembre 2010
     

    Après avoir lancé, en 2005, un appel vibrant aux plombiers polonais à se présenter en France pour travailler, l'ultra-libéral et ancien commissaire européen Frits Bolkestein a invité les juifs de son pays à quitter les Pays-Bas, invoquant l'incapacité du pays à les protéger des jeunes marocains anti-sémites.


     

    Frits Bolkestein
    Frits Bolkestein
    Jusqu’ici, Bolkestein désignait un projet de directive de loi européen visant à libéraliser le marché des européen des services. Ancien commissaire au marché intérieur, cet ultra-libéral néerlandais entendait réduire les formalités administratives entre états membres de l’Union.
    En théorie, rien d’inquiétant, dans les faits, la directive incluait la notion de « pays d’origine » tant décrié par les défenseurs du modèle social européen. Selon ce principe, si le prestataire étranger fournit ses services à distance, il sera payé aux conditions de son pays d’origine (salaire minimum, temps de travail, hygiène et sécurité). Un « libre marché » libéré de l’interventionnisme étatique et de toute forme de protectionnisme des industries locales.

    De là naquit la fameuse polémique du « plombier polonais » au printemps 2005, prolétaire des temps modernes et symbole du dumping social au sein de l’Union.
    Depuis lors, Bolkestein se faisait discret. N’y tenant plus, Frits est sorti du bois récemment. Et le Batave ne fait pas dans la dentelle.  Dans un livre consacré au judaïsme aux Pays-Bas écrit par le chercheur Manfred Gerstenfeld, un survivant de l’Holocauste, l’ex commissaire européen écrit : « Les juifs conscients doivent réaliser qu'il n'y a plus d'avenir aux Pays-Bas ».
    D'après le quotidien israélien Haaretz, Frits Bolkestein y dit avoir une confiance limitée dans la capacité du gouvernement à combattre l'antisémitisme, au vu des actes antisémites des dix dernières années aux Pays-Bas.

    L'alliance des ultra-libéraux et des populistes

    Frits Bolkestein leur conseille donc d'émigrer vers les Etats-Unis ou Israël. Le conseil s’adresse particulièrement aux « Juifs orthodoxes qui risquent d'être victimes d'un antisémitisme qui serait en expansion parmi les jeunes d'origine marocaine. Les juifs conscients doivent réaliser qu'il n'y a plus d'avenir aux Pays-Bas ». Le populiste Geert Wilders en a fait des gorges chaudes : « ce n’est pas aux Juifs mais aux Marocains antisémites de quitter le pays ».

    Des déclarations sur fond d’accord de coalition fragiles conclus entre le Parti VVD du libéral Mark Rutte et le Parti de la Liberté -anti islam- de Geert Wilders qui n'en finissent pas de faire des vagues. 
    Partisan de l’abolition des frontières, libéral et mondialiste à souhait, Bolkestein estime ainsi que « l’intégration des minorités est le problème le plus important qui se pose à l’Europe », constatant l'échec du multiculturalisme, il ne voit d'autre solution pour les juifs que de quitter l’Europe. Un appel à l'émigration en forme de refuge à l’intérieur des frontières protégées de la Terre promise. Paradoxal.

    votre commentaire
  • Aux Pays-Bas, Frits Bolkestein invite les "juifs conscients" à quitter le pays

    Le Néerlandais Frits Bolkestein est au cœur d’une vive polémique dans son pays pour avoir incité les "juifs conscients" à quitter les Pays-Bas où, selon lui, ils risquent d’être victimes d’un antisémitisme qui serait en expansion parmi les jeunes d’origine marocaine. "Les juifs conscients doivent réaliser qu’il n’y a plus d’avenir aux Pays-Bas", a affirmé l’ex-commissaire européen. M. Bolkestein leur conseille dès lors d’inciter leurs enfants à émigrer vers les Etats-Unis ou Israël.

    Lire la suite de l’article : http://www.lemonde.fr/europe/articl...


    votre commentaire
  • Le trou de la secu en 30 secondes

     


    votre commentaire
  • Le suicide démographique européen

     


    votre commentaire
  • Immigrés clandestins : prison ferme pour une élue française et son fils
    LEMONDE.FR avec AFP | 05.02.10 | 16h25 


    a conseillère municipale française Christiane Chocat a été condamnée à trois ans de prison, vendredi 5 février par un tribunal de Portsmouth, et son fils Benjamin à cinq ans, pour avoir aidé des immigrés clandestins à entrer au Royaume-Uni.

    Les deux accusés avaient plaidé coupable d'avoir fait illégalement entrer seize Vietnamiens sur le territoire britannique le 1er octobre. Ils n'ont donc pas fait l'objet d'un procès, comme le prévoit le système judiciaire britannique, et leur peine a été directement prononcée ce vendredi par le tribunal royal de Portsmouth.

     

    <script language="JavaScript">OAS_AD('Middle1');</script>
    Christiane Chocat, 51 ans, conseillère municipale à Lumigny-Nesles-Ormeaux en Seine-et-Marne, près de Paris, et son fils, Benjamin, 20 ans, avaient été interpellés dans le port de Portsmouth à leur descente du ferry en provenance de Cherbourg. Ils avaient été maintenus en détention depuis.

    Selon l'accusation, le fils était l'initiateur de l'opération : Mme Chocat "s'est impliquée en suivant un souhait mal avisé de prêter assistance à son fils", avait relevé le procureur Martyn Booth lors d'une audience préliminaire. "Elle a clairement joué un rôle en louant le véhicule."
    Les clandestins, treize hommes et trois femmes, étaient dissimulés derrière des boîtes de nouilles aux crevettes dans une fourgonnette de location. Ils avaient été renvoyés en France.

     


    votre commentaire