• L'"après-Zapatero" a commencé

    LEMONDE | 13.06.11 | 12h54  •  Mis à jour le 13.06.11 | 12h55

     

    Depuis près d'un mois, la presse internationale couvre les événements concernant "los indignados". Ce mouvement, né de façon spontanée à l'occasion d'un rassemblement de jeunes sur la Puerta del Sol à Madrid, le 15 mai, a essaimé ailleurs, en Espagne, en Europe et, plus récemment, en Turquie. De quoi se plaignent "los indignados" ? Du chômage qui frappe l'ensemble de l'Espagne et leur classe d'âge plus durement encore ; de la corruption de la classe politique, de droite comme de gauche ; du fait que la démocratie, telle qu'elle a été rétablie il y a trente-cinq ans sous la forme d'une monarchie parlementaire quasi fédérale, ne correspond pas à leurs attentes.

     

    Que réclament-ils ? Un changement de la loi électorale permettant aux plus petits partis de faire entendre leur voix, et du travail afin de pouvoir se construire une autonomie financière au lieu de rester chez leurs parents jusqu'à la trentaine passée, alors même que, du fait de l'éclatement de la bulle immobilière, plus d'un million de logements ne trouvent pas preneur. Sont-ils tous républicains ? Sont-ils tous de gauche ? Sont-ils tous jeunes ? On répondra prudemment : plutôt oui. Ils ne sont en tous les cas, dans leur grande majorité, ni partisans ni antisystème, et les différentes tentatives de récupération de leur mouvement par le gouvernement ou par l'opposition communiste ont échoué.

    Le mouvement va-t-il durer ? Autogéré de façon efficace, avec ses tentes, ses groupes électrogènes, ses cantines, ses garderies, ses bibliothèques, il n'en crée pas moins des problèmes de salubrité publique et provoque l'irritation des commerçants. Malgré les injonctions de la Junte électorale qui interdisait tout regroupement pendant la journée de réflexion précédant les élections locales et régionales du 22 mai, les responsables de l'ordre public ont pris la prudente décision de ne pas tenter de déloger "los indignados". Face à l'essoufflement progressif de leur mobilisation, ils ont pris mercredi 8 juin la décision de lever le camp le dimanche 12 juin. Seul un noyau d'irréductibles a annoncé qu'il resterait. Certains ont commencé de manifester, en fin d'après-midi, devant le Congrès des députés, à Madrid.

    Ce que la plupart des "indignados" n'ont pas fait, c'est aller voter. Or 20 millions d'Espagnols se sont rendus aux urnes, le 22 mai, et ont infligé une défaite cuisante au PSOE, le Parti socialiste ouvrier espagnol. Ces résultats électoraux, qui représentent un double camouflet pour José-Luis Rodriguez Zapatero, en sa qualité de président du gouvernement et de secrétaire général du PSOE, ont eu droit a de petits articles dans les médias hors d'Espagne.

    Ces scrutins marquent un tournant très important dans la vie politique espagnole, où les élections locales ont traditionnellement une grande importance : les municipales, pour des raisons notamment historiques, et les régionales, du fait des larges pouvoirs dévolus aux comunidades autonomas par la Constitution de 1978 et les différents statuts d'autonomie. Ainsi, lors des municipales du 12 avril 1931, les républicains l'avaient emporté dans d'assez nombreuses capitales de province, et le roi Alphonse XIII, grand-père de Juan Carlos, avait pris la décision de quitter son pays.

    Ce vide du pouvoir avait entraîné l'instauration de la Seconde République, proclamée le 14 avril, qui s'est achevée dans les horreurs de la guerre civile (1936-1939) et la victoire du général Franco, au pouvoir jusqu'en 1975. Autant dire que les résultats des municipales sont toujours observés avec beaucoup d'attention par la nation tout entière.

    Le 22 mai, les élections municipales ont eu lieu sur l'ensemble du territoire ; en revanche, les régionales ne se déroulaient que dans treize des dix-sept communautés autonomes, les quatre régions dites "historiques", à savoir l'Andalousie, la Catalogne, la Galice et le Pays basque, ayant leur propre calendrier électoral.

    Ainsi, par exemple, si un électeur décidait de voter à Barcelone ou à Malaga, il le faisait pour les municipales. En revanche, un électeur à Madrid ou à Valence pouvait à la fois voter pour son conseil municipal et pour son Parlement régional.

    Les résultats sont sans appel pour le PSOE, à dix mois seulement des législatives prévues au plus tard pour mars 2012 : une différence de 10 points de pourcentage et de plus de 2 millions de voix en faveur de son principal adversaire, le Parti populaire (PP) ; la perte de bastions socialistes tels que Barcelone (en faveur des nationalistes catalans de CiU) ou Séville (en faveur du PP) ; le basculement à droite de plusieurs régions, dont Castille-la Manche, emportée de haute lutte par la secrétaire générale "populaire", Maria Dolores de Cospedal ; le raz de marée "populaire" en Andalousie, patrie de Felipe Gonzalez, traditionnellement située à gauche ; la confirmation des majorités absolues "populaires" à Madrid d'Esperanza Aguirre, présidente de région, et d'Alberto Ruiz-Gallardon, maire ; la percée de la coalition de gauche révolutionnaire nationaliste abertzale Bildu, considérée comme le bras politique de l'ETA, au Pays basque.

    Plus que d'une victoire du PP, qui n'a gagné que 500 000 voix, il s'agit d'une déroute du PSOE, qui en perd plus de 1,5 million. Dans un pays où peu d'électeurs passent d'un grand parti à un autre grand parti, autrement dit du PSOE au PP ou vice versa, ces voix ont été captées par des partis nationaux tels qu'UPyD (Union Progreso y Democracia, parti jacobin de centre gauche mené par Rosa Diez, socialiste dissidente), et IU (Izquierda unida, coalition marxiste), ou régionaux tels que le PNV (Partido nacionalista vasco, nationaliste basque de centre droit) ou CiU (Convergencia i Unio, coalition catalaniste de centre droit).

    L'Espagne est donc entrée dans l'ère post-Zapatero. Les mouvements en cours et les élections ne font que confirmer cette réalité. Ils expriment, différemment mais sans équivoque possible, le grand ras-le-bol de la société espagnole provoqué par la grave situation qu'elle traverse, ainsi que le manque de confiance soit vis-à-vis de l'ensemble de la classe politique, soit vis-à-vis du gouvernement. "Los indignados" sont loin d'avoir le monopole de l'indignation.

    A quelques semaines des élections, les barons socialistes avaient exigé et obtenu de Zapatero qu'il annonçât publiquement qu'il ne se représenterait pas à une troisième législature. Ils espéraient ainsi éviter l'hémorragie des voix annoncée par tous les sondages, préférant se présenter sans candidat à la succession de Zapatero, plutôt qu'avec lui. En vain...

    Immédiatement après les élections, des ténors socialistes, dont Patxi Lopez, le lehendakari, président du gouvernement basque issu d'une coalition atypique au niveau régional du PSOE et du PP, ont accéléré le processus de nomination d'un candidat socialiste aux élections. Le choix s'est porté sur le vice-président du gouvernement et ministre de l'intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, aux dépens de la jeune ministre de la défense, Carme Chacon, qui a fait la "une" de toute la presse internationale lorsqu'elle a passé les troupes en revue, enceinte de sept mois, lors de son entrée au gouvernement.

    Tous deux apparaissaient depuis quelques mois comme possibles héritiers. Il est probable que la grande expérience d'un homme spécialiste des questions de terrorisme ait pesé dans la balance, au moment où Bildu effectue une percée spectaculaire et devient la deuxième force politique au Pays basque, derrière le PNV, avec 25 % des voix. Les fuites de WikiLeaks, abondamment relayées par le quotidien El Pais, montrent à quel point les Américains considèrent Pérez Rubalcaba comme un formidable animal politique. Un simulacre de primaires s'est ouvert le 1er juin et se clôturera le 15 juin.

    Sauf surprise improbable, Rubalcaba sera donc le candidat socialiste aux prochaines élections législatives. La question se pose de savoir si Zapatero, qui continue d'être le premier ministre et le secrétaire général du PSOE, pourra rester aux commandes, et de son gouvernement et de son parti, ou s'il devra convoquer un congrès extraordinaire du PSOE et/ou des élections parlementaires anticipées. L'Espagne, économiquement KO, est dirigée par un homme politiquement KO. Peut-elle se le permettre ?

    Si la probabilité d'éviter une victoire du PP aux élections générales semble désormais ténue, le PSOE va s'employer à diminuer la distance qui a séparé les deux partis majoritaires aux derniers comices et qui a augmenté, selon les tout derniers sondages, de 13 à 15 points en pourcentage. La question n'est donc plus tant de savoir si le PP remportera les élections, mais s'il obtiendra ou non la majorité absolue. Or les "populaires" se caractérisent par une absence de programme.

    Leur campagne électorale et, de façon plus générale, leur stratégie politique reposent sur la critique des mesures gouvernementales. On attend toujours de leur part des propositions précises. On se doute qu'ils imposeront des mesures d'austérité à la James Cameron, mais sans autre précision. Ce silence, qui leur a servi jusqu'à présent, pourrait se retourner contre eux. Des voix s'élèvent au sein même du parti contre le mutisme de Mariano Rajoy, leur président. Les plus pragmatiques signalent que la marge est si étroite pour une Espagne dos au mur que le gouvernement, quelle que soit sa coloration politique, ne pourra qu'appliquer les mesures qui lui seront dictées par le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE). Dans ce cas, à quoi bon s'égosiller !

    Une autre nouvelle est passée inaperçue dans la presse internationale : le roi Juan Carlos ne naviguera pas cet été, comme il avait l'habitude de le faire lors de ses congés estivaux, à Palma de Majorque. Il ne tiendra plus le gouvernail de son bateau. Aux questions que lui posaient des journalistes sur sa santé, il a répondu avec emportement : "Je vais très mal. Vous aimeriez me voir mort et vous m'enfoncez un pieu dans l'estomac tous les jours dans la presse."

    L'Espagne est-elle en train de perdre son timonier, le monarque qui a su restaurer la démocratie dans son pays et en est le chef d'Etat très peu contesté depuis le 22 novembre 1975 ? Doit-elle se préparer à l'après-Juan Carlos ?

    Sylvia Desazars de Montgailhard, politologue spécialiste de l'Espagne (Le grand débat)


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  • Géorgie : communiqué de realpolitik.tv

    Publié par Realpolitik.tv 

    Géorgie : communiqué de realpolitik.tv

    Communiqué de realpolitik.tv du 24/05/2011

    Voici maintenant quatre jours que l’opposition géorgienne, menée par la géorgienne Nino Burdzhanadze (photo), tente de mettre fin au régime dictatorial de Mikhaïl Sakhachvili, au nom de la lutte contre le clan « néobolchévique », qui a confisqué le pouvoir en Géorgie, selon les propres mots de l’opposante. Avec plus de 300 arrestations, le spectre des répressions sanglantes de novembre 2007 plane sur les manifestants géorgiens.

    Malgré les appels de Mme Burdzhanadze, les ambassades occidentales restent muettes. La presse française, par son silence, continue d’apporter son soutien au dernier régime stalinien de l’ex-URSS. Faute de pouvoir compter sur le soutien de son peuple, le satrape géorgien bénéficie de celui inconditionnel de la famille Glucksman et de leurs relais dans les médias français.


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  • La chimère européenne

    LEMONDE | 13.05.11 | 17h22

     

    L'Europe traverse décidément une mauvaise passe. Il faut certes se méfier des amalgames, mais cela ne doit pas empêcher de faire les additions. Sur les sujets les plus divers - et qui, c'est vrai, ne prêtent pas forcément à comparaison -, l'Union européenne (UE) aligne une série d'échecs ou de semi-échecs inquiétants.

     

    Commençons par les plus récents, ceux de la semaine, qui sont très symboliques. Destinée à nous rassurer sur l'avenir de la libre circulation au sein de l'Europe, une réunion extraordinaire des ministres de l'intérieur, jeudi 12 mai à Bruxelles, n'a abouti à rien. Il s'agissait de débattre de l'espace Schengen, qui abolit les frontières entre ses vingt-deux signataires européens.

    Sous la pression d'une vague d'immigration née des turbulences du "printemps arabe", certains pays veulent pouvoir rétablir ponctuellement des contrôles frontaliers.

    Sans demander avis à personne, le Danemark vient d'agir en ce sens - ce qui est parfaitement contraire au traité. La vérité, c'est que les accrocs à la libre circulation se multiplient.

    En soi, le signal est déjà inquiétant. Mais, plus profondément, il manifeste avec éclat l'absence d'une véritable politique européenne de l'immigration. C'est aussi dramatique qu'irresponsable. L'Europe vieillit, l'époque est caractérisée par de forts mouvements migratoires : cela appelle d'urgence une grande politique de l'immigration.

    La même journée de jeudi à Bruxelles s'est soldée par un deuxième échec. Il s'agissait, cette fois, de se mettre d'accord sur l'ampleur des tests de résistance auxquels les 143 réacteurs nucléaires civils existant sur le territoire de l'UE doivent être soumis.

    La décision de procéder à ces tests a été prise au lendemain de la tragédie de Fukushima. Bonne initiative. Seulement voilà, selon leur attachement plus ou moins prononcé au nucléaire, les Etats ne sont pas d'accord sur un point clé : le niveau de sévérité des tests en question...

    Cela souligne déjà la regrettable absence de normes de sécurité communes applicables aux centrales fonctionnant au sein de l'Union. Plus profondément, l'affaire nous renvoie à l'inexistence radicale, pathétique, de politique énergétique européenne.

    Angela Merkel avait d'ailleurs ouvert la semaine en rappelant que l'Allemagne ne voulait pas d'une telle politique. S'adressant, le 10 mai, à la presse étrangère, la chancelière martelait sa conviction : l'énergie est l'affaire des Etats, pas de l'UE.

    Ce triste propos venait couronner l'affligeante prestation de l'Union face aux révoltes arabes. Pas de vision d'ensemble de nos relations avec nos voisins du sud de la Méditerranée ; pas de ligne commune face à la Libye ; pas d'accord pour inclure le président Bachar Al-Assad dans les personnalités syriennes visées par des sanctions européennes.

    Les puissances émergentes s'organisent, et le "déclin" américain est tout relatif. Dans ce monde-là, il faudrait un bloc européen. On n'en prend pas le chemin.


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  • Paris accusé de vouloir dépecer la Libye

    23.03.2011 | Kharroubi Habib | Le Quotidien d'Oran



    France
    Courrier international

    Alger a demandé, le 22 mars, "la cessation immédiate de l'intervention militaire en Libye". En écho, Le Quotidien d'Oran dénonce l'attitude française. Il y voit le signe avant-coureur d'une mêlée internationale pour faire main basse sur les richesses libyennes, une fois Kadhafi renversé.

    Les voix dissonantes qui se font entendre avec insistance, au sein de la coalition qui mène les frappes militaires sur la Libye, réclament officiellement que le commandement des opérations soit confié à l'OTAN, quand les Américains qui l'assument depuis le déclenchement de celles-ci décideront de passer la main. Ces dissonances sont révélatrices de l'hostilité que marquent des Etats européens membres de la coalition à la prétention française de conduire les opérations. Une hostilité que ne justifie pas le seul argument de la meilleure coordination que l'OTAN pourrait imprimer à leur direction. En fait, ces Etats ne veulent pas d'un leadership français, comme y prétend Nicolas Sarkozy au principe que son pays est celui qui a engagé la plus importante contribution militaire aux opérations menées par la coalition.

    Au-delà des divergences relevant de considérations militaires et le refus qui s'exprime de voir Paris commander l'intervention internationale en Libye, il y a celles, non déclarées mais déterminantes, qui ont pour cause la crainte nourrie par les Etats réfractaires que la France poursuit en Libye des objectifs qui contreviennent à leurs propres intérêts nationaux dans ce pays. C'est le cas patent de l'Italie, dont l'influence et la prépondérance économique qui ont été les siennes en Libye pendant les quarante-deux années de pouvoir de Muammar Kadhafi risquent effectivement de pâtir du rôle moteur qu'est en train de jouer la France dans la crise libyenne.

    C'est l'après-Kadhafi qui fait agir et réagir dès maintenant les principaux membres de la coalition. Vu sous l'angle des intérêts nationaux français en prévision de cette échéance, il est irrécusable que, contrairement à l'épisode tunisien ou égyptien, Sarkozy a habilement positionné la France sur l'affaire libyenne en la faisant apparaître comme l'acteur international le plus déterminé dans le soutien à l'insurrection populaire contre El-Kadhafi et son régime. Au point que c'est cette France que les insurgés libyens applaudissent et se disent redevables de l'intervention internationale qui a desserré d'eux l'étau meurtrier des forces armées fidèles au dictateur. Un prestige et une sympathie que Paris ne manquera pas d'exploiter pour asseoir et conforter sa présence multiforme en Libye après la chute inéluctable de Kadhafi et de son régime.

    Dans les dissensions qui secouent la coalition et se sont transplantées au sein de l'Union européenne, l'on est loin du débat humanitaire que suscite ailleurs la disproportion de l'usage de la force, tel que pratiqué dans cette intervention en Libye. Le non-dit de la querelle est celui de la rivalité qui anime les principaux Etats de la coalition sur la place et le rôle qu'ils veulent avoir demain dans cette Libye débarrassée de Kadhafi. Place et rôle qui s'estiment à l'aune des richesses naturelles dont ce pays est doté, de sa situation géostratégique en Méditerranée et dans l'espace saharo-sahélien africain, et des opportunités d'affaires qu'il offre dans la perspective de sa reconstruction après la fermeture de l'ère kadhafienne.

    Quoi qu'il en découle de la querelle occidento-occidentale au sujet de l'affaire libyenne, il restera que c'est cet Occident qui a le plus bénéficié, financièrement et autre, du règne de Kadhafi et qui bénéficiera tout autant et plus encore après son départ. Ce à quoi cet Occident s'est déjà préparé. Voilà le seul "changement" pour lequel il s'est mobilisé. Mais en le maquillant sous l'habillage de l'engagement en faveur des droits des peuples, de la liberté et de la démocratie. Oubliés les quarante-deux ans de tolérance, voire de complicités multiformes avec l'une des plus répugnantes dictatures ayant sévi dans le monde arabe.

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  • Moscou va dépenser 470 milliards d'euros dans de nouveaux armements d'ici 2020

    Russie : Moscou va dépenser 470 milliards d'euros dans de nouveaux armements d'ici 2020 Citant des responsables du ministère de la Défense, des agences de presse russes rapportent que Moscou va dépenser 470 milliards d'euros pour offrir à son armée 600 nouveaux avions de combat, 100 navires et 1.000 hélicoptères d'ici 2020. Le premier vice-ministre russe de la Défense Vladimir Popovkine a déclaré jeudi que ce plan prévoyait notamment l'acquisition de 8 nouveaux sous-marins nucléaires et de deux porte-hélicoptères Mistral, en plus des deux que la Russie achète déjà à la France, précisent les agences.


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  • Dmitri Medvedev a estimé que les événements actuels au Moyen-Orient pourraient avoir des "effets directs" sur la sécurité de la Russie

    Les troubles qui secouent plusieurs pays arabes risquent de mener au pouvoir des "fanatiques" et de provoquer la désintégration de certains de ces Etats "en petits morceaux", a estimé aujourd'hui le président russe, Dmitri Medvedev.

    S'exprimant au cours d'une réunion dans l'instable Caucase du Nord en Russie, M. Medvedev a estimé que les événements actuels au Moyen-Orient pourraient avoir des "effets directs" sur la sécurité de la Russie.

    "La situation est dure. On pourrait parler de désintégration de grands Etats à forte densité de population", a déclaré Dmitri Medvedev lors de cette réunion à Vladikavkaz, consacrée aux mesures antiterroristes, ajoutant que certains pays arabes pourraient se décomposer "en petits morceaux".

    "Ces Etats ne sont pas des cas faciles et il est fort probable qu'il y aura des conséquences difficiles, y compris l'arrivée au pouvoir de fanatiques", a-t-il ajouté, selon les agences russes. "Cela entraînera des situations enflammées pendant des années et la propagation de l'extrémisme à l'avenir. Il faut que l'on regarde la réalité en face", a-t-il dit.

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  • La révolte en Libye affole les marchés et fait flamber les cours du pétrole

    PARIS — La poussée de violences dans le monde arabe et particulièrement en Libye a fait trembler les Bourses asiatiques et européennes, en net recul mardi, et flamber les cours de brut, sur fond de craintes d'approvisionnement en gaz et pétrole.

    Tokyo (-1,78%) et Hong Kong (-2,11%) ont chuté en clôture, et Paris (-1,54%), Londres (-1,11%) et Francfort (-0,50%) baissaient sensiblement vers 11h00 GMT, les marchés américains ayant jusqu'ici été préservés par la fermeture des Bourses lundi en raison d'une fête nationale (President's Day).

    Première source de préoccupation: le pétrole, qui a atteint des niveaux inédits depuis 2008, en raison principalement de l'escalade meurtrière en Libye, l'un des principaux producteurs d'or noir en Afrique, qui fait peser une menace directe sur l'approvisionnement.

    A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord s'échangeait à 106,80 dollars peu avant 11H00 GMT après avoir atteint 108,57 dollars dans la matinée, un plus haut depuis septembre 2008.

    Le prix du panier de douze qualités de pétrole brut, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a franchi la barre des 100 dollars pour la première fois depuis septembre 2008, pour atteindre 100,59 dollars.

    L'Opep a affirmé surveiller l'évolution de la situation en Libye, l'un de ses principaux pays exportateurs, se disant prête à réagir "si cela s'avérait nécessaire".

    La situation dans le monde arabe a créé une réaction en chaîne au sein du monde économique. Outre la paralysie des économies des pays concernés -tourisme en berne, Bourses ou banques fermées-, elle touche de plein fouet les entreprises qui y sont implantées.

    Face à ces violences, les compagnies pétrolières implantées en Libye, comme le britannique BP, le français Total, l'italien ENI, l'espagnol Repsol, le norvégien Statoil et les allemandes Wintershall et RWE Dea, ont commencé à évacuer leurs salariés.

    Mais elle frappe également les sociétés dans les secteurs du tourisme ou celle ayant de gros besoins pétroliers, à commencer par les compagnies aériennes.

    A la Bourse de Paris mardi matin, le titre du groupe Air France-KLM chutait fortement, directement pénalisé par l'envolée des cours du pétrole. Même chose à Francfort pour Lufthansa.

    "Si les tensions se maintiennent il faudra que la compagnie (Air France-KLM) fasse payer au voyageur le surcoût lié à l'envolée de l'or noir", a averti un analyste parisien.

    Autre dégât collatéral: l'euro était en recul marqué mardi matin.

    "Le marché est entièrement focalisé sur la situation au Moyen Orient et en Libye, où la situation est totalement incertaine", a déclaré Teppei Ino, analyste de Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ.

    "Les investisseurs fuient les actifs risqués en raison des tensions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et de la baisse des Bourses asiatiques", a-t-il ajouté.

    A l'inverse, les traditionnelles valeurs-refuge, comme l'or ou le franc suisse, ont connu une réelle ascension. Le marché obligataire s'est également légèrement détendu, profitant du recul des marchés actions.

    Outre l'approvisionnement en pétrole, l'inquiétude qui pèse sur les économies mondiales est de voir les troubles au Moyen-Orient plomber la timide reprise, la hausse du brut entraînant une hausse des prix des carburants, puis des prix en général, dans des pays à peine remis de la crise de 2008/2009.

    Après Fitch, Standard and Poor's a abaissé mardi la note de la Libye d'un cran.

    Conscient de ce risque, le Premier ministre japonais Naoto Kan a aussitôt convoqué une réunion d'urgence de ses principaux ministres, et a déclaré en préambule: "Le plus grand risque pour la croissance économique du Japon serait une hausse des prix du pétrole".

    Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.


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  • Yemen : la révolte s'étend


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  • Emeutes en Albanie


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  • Répression contre le Réseau Voltaire

    Article placé le 27 jan 2011, par Mecanopolis


    Nous portons à votre connaissance l’information révélée le 27 janvier 2011 par le site italien de la revue universitaire de Géopolitique Eurasia.


    Le 3 novembre 2010, soit dix jours avant de quitter le ministère français de la Justice, Michèle Alliot-Marie a fait délivrer à son homologue libanais une commission rogatoire internationale concernant Thierry Meyssan, en sa qualité de responsable de publication du Réseau Voltaire.

    La commission a été reçue par le ministre libanais, Ibrahim Najjar, représentant des Forces libanaises de Samir Geagea (condamné pour l’assassinat d’un Premier ministre, puis relâché sous la pression US) dans le gouvernement de Saad Hariri, soutenu par Paris. Elle était accompagnée d’une note de la Chancellerie soulignant la gravité des publications de Voltairenet.org qui porteraient atteinte aux bonnes relations franco-libanaises.

    Cette commission rogatoire fait suite à une instruction conduite par la vice-présidente du Tribunal de Grande Instance de Paris pour des articles publiés en 2007 et 2008, dénonçant la propagande sioniste, notamment les imputations d’un média français selon lesquelles le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, serait un agent communiste formé en Corée du Nord ; imputations reprises au Congrès des Etats-Unis pour consolider la théorie d’un Axe du Mal et reconduire des sanctions unilatérales contre le Liban.

    En définitive, l’audition s’est tenue à Beyrouth le 26 janvier 2011, lendemain du changement de majorité parlementaire et de la désignation du nouveau Premier ministre. Dans ce contexte politique, les articles incriminés et la note de la Chancellerie française ont pris une toute autre saveur. La Nouvelle majorité est formée par 68 députés représentant plus de 70 % des électeurs.

    Il a été constaté que toute poursuite était prescrite depuis longtemps, à la fois en droit libanais et en droit français, de sorte que cette commission rogatoire était nulle et non avenue. Une copie carbonée des divers documents a été placée sous scellés au coffre du Tribunal libanais de sorte que si l’autre original arrivait « endommagé » à Paris, elle puisse lui être opposée.

    Aucun juge libanais n’avait exécuté de commission rogatoire internationale française depuis plusieurs années.

    M. Meyssan réside au Liban. Voltairenet.org est un site internet multilingue qui était hébergé en Russie en 2007-08. Ses lecteurs sont majoritairement non-Français.

    Eurasia-Rivista


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  • Russie et Espagne expulsent des diplomates soupçonnés d'espionnage

    Mis à jour le 28.12.10 à 14h01

    Le gouvernement de Madrid a annoncé mardi l'expulsion de deux diplomates russes et précisé que Moscou avait pris une mesure de réciprocité contre des diplomates espagnols, un échange lié selon le quotidien El Pais à des accusations d'espionnage.
                                       
    Deux secrétaires de l'ambassade de Russie à Madrid ont été «invités il y a environ un mois à partir parce qu'ils se livraient à des activités incompatibles avec leur statut», a dit un porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères. «Comme il est naturel, la Russie a pris une mesure de réciprocité», a-t-il ajouté en précisant que le gouvernement de José Luis Zapatero considérait maintenant l'affaire comme close. Les diplomates russes, dont l'expulsion n'avait pas été rendue publique sur le moment, menaient des actions d'espionnage économique et c'est le directeur central du Renseignement espagnol qui a requis leur départ, croit savoir El Pais.
                                       
    L'Espagne n'a pas ébruité l'affaire afin de ne pas gâcher le programme étoffé de visites culturelles bilatérales prévues en 2011 à l'occasion de «l'année de l'Espagne» organisée en Russie et de l'«année russe» prévue en Espagne, explique El Pais, dont le porte-parole du ministère a refusé de commenter les informations.


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  • Haïti: L'origine asiatique du choléra est confirmée

    Mis à jour le 10.12.10 à 08h52

    Le séquençage génétique de la bactérie responsable de l'épidémie de choléra qui a fait plus de 2.000 morts en Haïti a confirmé son origine asiatique et révélé des similitudes avec une souche décelée au Bangladesh, rapporte une équipe de chercheurs américains.

    Le Dr John Mekalanos, de l'école de médecine de Havard, et ses collègues de la compagnie Pacific Bioscience of California, dont les conclusions sont publiées par le New England Journal of Medicine, confirment également qu'une mutation l'a rendue plus virulente et recommandent de nouvelles mesures pour éviter sa propagation.

    Mesures préventives

    «A l'avenir, lorsque des gens iront travailler dans les zones sinistrées (...), ils devront être contrôlés ou une dose d'antibiotiques ou un vaccin devront leur être administrés de façon préventive pour qu'ils ne transmettent pas le choléra», a ajouté le Dr Matthew Waldor d'Harvard, interrogé par téléphone.

    Selon le ministère haïtien de la Santé, 93.000 personnes ont contracté la maladie depuis son apparition en octobre.

    Reuters
     

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    5.000 abris anti-atomiques vont être construits à Moscou


    5.000 Abris Anti-Atomiques Vont Être Construits A Moscou
    Cargado por la-matrice_org. - Vídeos de noticias del mundo entero.

    Merci à toff48 pour avoir signalé cette vidéo.

    Le gouvernement Russe a décidé de lancer la construction de 5.000 abris anti-atomiques supplémentaires afin de pouvoir abriter toute la population de Moscou dans l’éventualité d’une attaque nucléaire ou d’une autre catastrophe de grande ampleur. Le programme est assez serré et plutôt pressé, les architectes mandatés devant concevoir des prototypes uniformes d’abris pouvant être déployés rapidement. Le calendrier prévoit que les plans soient terminés d’ici la fin 2012 (ce qui va plaire à certains !).

    par la-matrice (son site) lundi 22 novembre 2010


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  • La Thaïlande amène la pluie en Jordanie
    par Emilie Sanchez - Mardi 7 septembre 2010 à 17:11
     
    AP

    Grâce à des techniques de pluie artificielle, la Thaïlande pourrait transformer le pays du roi Abdallah II en terre humide.



    C'est dans une interview pour le Jordan Times que l'ambassadeur thaïlandais à Amman, Isinthorn Sornvai, a déclaré que la Jordanie était en train d'étudier activement les façons dont le pays pourrait bénéficier de l'expérience thaïlandaise concernant la production de pluie artificielle afin de faire face à la pénurie d'eau.

    En juillet dernier, une délégation du Ministère de l'eau et de l'irrigation avait visité la Thaïlande dans le but d'étudier la production de pluie artificielle par l'intermédiaire du Bureau royal thaïlandais de production de pluie et de l'aviation agricole. Cette délégation est aujourd'hui en train d'évaluer les possibilités d''adopter cette technologie à la Jordanie.

    L'ambassadeur a fait savoir à la Jordanie que cette technique avait été développée par le Roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej en 1969, ajoutant qu'il détenait un brevet international sur la méthode de production de pluie.

    ''L'offre de cette technique à la Jordanie démontre la coopération distinguée et les liens entre les deux pays. Lorsque j'ai reçu mon invitation pour venir en Jordanie, sa Majesté, notre Roi, m'a demandé de tout mettre en œuvre afin de resserrer les liens entre la Thaïlande et la Jordanie'' a-t-il affirmé avant d'ajouter que la priorité de l'ambassade était désormais de stimuler l'eau de pluie du royaume.

    La méthode comprend l'introduction de certains produits chimiques dans les zones nuageuses afin de ''semer'' les nuages d'une humidité poussée qui pourrait finalement provoquer des précipitations.

    C'est en 2009 que la Thaïlande a autorisé la Jordanie à utiliser cette technique. Cette dernière rejoint ainsi l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Oman, et la Tanzanie, selon l'ambassade.

    L'ambassadeur a notamment souligné le fait que cette technique était un ''grand bénéfice'' pour la Jordanie qui va pouvoir ''booster son secteur agricole''. Il considère d'ailleurs que c'est un projet ''vital'' pour le pays.

    Néanmoins, l'ambassade thaïlandaise refuse de considérer que cette nouvelle coopération est motivée par des avantages commerciaux. ''Nous ne parlons pas d'activité commerciale ici'' a déclaré Jesda Tivayanond, du service de presse de l'ambassade. ''Nous parlons de l'eau qui est source de vie. A un certain moment, la sécurité alimentaire sera la priorité numéro un pour tous les pays, et cette technique sera importante pour stimuler l'agriculture''.

    Selon M. Sornvai, la Thaïlande a réussi à gérer la pénurie d'eau grâce aux pluies artificielles qui ont aidé les fermiers de tout le pays.

    La Jordanie, considérée comme le quatrième pays le plus pauvre en termes d'accès à l'eau, souffre d'un déficit annuel de 500 millions de mètres cube. Le partage de l'eau entre les personnes n'excède pas les 150 mètres cube chaque année, ce qui est bien en dessous des 1000 mètres cubes par an qui constituent l'indice de pauvreté du partage de l'eau.

    G.I.N avec Agences

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  • A Moscou et sur la scène internationale, Poutine marque des points

    Dans le contexte de guerre des chefs qui fait rage à Moscou, plusieurs décisions manifestent un avantage du Premier ministre Vladimir Poutine sur son « ami de trente ans » et désormais rival, le président Dmitry Medvedev.

    - M. Poutine est parvenu à faire capoter l’accord conclu entre les présidents russe et français pour l’achat de Mistral. Dès l’annonce par le président Nicolas Sarkozy de ce contrat, nous avions indiqué dans ces colonnes que M. Poutine suspectait la mise en place d’un système de commissions et rétro-commissions entre les deux hommes, et qu’il tentait de le faire échouer. En définitive, un appel d’offre vient d’être lancé qui annule les promesses de M. Medvedev. Et sachant que les Mistral ne sont pas du tout adaptés aux besoins de la marine russe, l’issue de la procédure ne fait aucun doute si elle se déroule normalement. L’appel d’offre devrait, selon toute vraisemblance, être gagné par OSK, la société d’Etat présidée par Igor Sechin, l’adjoint de Vladimir Poutine.

    - Après le vote de la résolution 1929 par le Conseil de sécurité, la plus grande cacophonie s’était installée à Moscou, les hommes de M. Poutine annonçant que ce texte ne remettait pas en cause la livraison de missiles S300 à l’Iran, tandis que ceux de M. Medvedev affirmaient le contraire. En définitive, le président avait officiellement tranché dans le sens de l’embargo le plus strict et déclaré le dossier clos. Or, le 20 août, —alors que la presse du Proche-Orient annonce que des éléments des S300 ont été acheminés en secret—, le ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, a contredit le président et déclaré qu’« aucune décision concrète n’a été prise ».

    - Avec des années de retard, la Russie a mis en marche aujourd’hui la centrale électrique nucléaire de Bushehr (Iran), alors même que les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne ont déployé des efforts considérables pour l’en dissuader. Le président Medvedev s’était rallié à la position atlantiste (embargo sur tous les approvisionnements énergétiques), tandis que le Premier ministre Poutine soutenait ouvertement l’ambition iranienne d’indépendance énergétique. Le ministre des Affaires étrangères Sergey Lavrov s’est même fendu d’un communiqué provocateur présentant le démarrage de la centrale comme une mesure de confiance de l’Iran envers la communauté internationale.


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  • Fidel Castro et la troisième guerre mondiale nucléaire

    Reportage de la télévision argentine sur les annonces de Fidel Castro en rapport à la très prochaine guerre en Iran, et sa dégénération en guerre mondiale totale.

    L’ancien président cubain Fidel Castro ne croit pas que le président américain Barack Obama ait la capacité ou l’intention de stopper un conflit armé avec l’Iran qui déboucherait selon lui sur une catastrophe nucléaire.

    "Malheureusement, dans tous les éléments de la réalité que je perçois je ne vois pas la moindre possibilité" que le sens commun prévale et qu’on évite la guerre, une réalité qu’ "Obama ne pourra pas modifier et n’a montré à aucun moment la décision de le faire", affirme le dirigeant cubain dans un article publié sur le site internet Digital Cubadebate.

    Castro, qui aura bientôt 84 ans et qui a quitté le pouvoir à la suite d’une grave maladie, a consacré neuf articles à ce sujet, publiés depuis le 1er juin, et a abordé ces questions au cours de ses cinq apparitions publiques en dix jours.

    "Je pense qu’il serait beaucoup plus réaliste que nos peuples se préparent à affronter cette réalité. C’est en cela que réside notre unique espoir".

    L’article a été publié quelques heures après un message adressé à l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, dans lequel il l’exhorte à maintenir l’Afrique du Sud à l’écart des bases militaires des Etats-Unis et de l’Otan.

    Fidel Castro souligne que l’Iran a réussi a fabriquer 20 kilos d’uranium enrichi à 20% "suffisants pour construire une bombe nucléaire, ce qui affole davantage ceux qui ont pris récemment la décision de l’attaquer".

    Cette guerre nucléaire "sera la dernière de la préhistoire de notre espèce", prédit-il par ailleurs.


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  • Entretien avec T.Messan- juillet 2010

     

    Partie 1 : Le mossad et le 11 septembre, la politique russe et l’affrontement Medvedev/Poutine, l’Iran, la situation libanaise, l’évolution du Moyen-Orient.

    Partie 2 : La France et le Moyen-Orient, le patriotisme, la théorie du pétrole abiotique et le cas BP aux USA, la campagne d’E&R « Pour un Chavez français ! », Chavez et le pétrole fournit aux USA, les élections présidentielles françaises de 2012.

    Partie 3 : Les armes climatiques et sismiques, Israël et le projet de reconstruire le temple de Salomon à la place de la Mosquée Al-Aqsa, l’Afrique du Sud, Medvedev contre Poutine.




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  • Israël veut promouvoir l’enseignement de la langue chinoise

    août 8, 2010 par fonzibrain

    Un officiel israélien chargé de l’éducation a déclaré mercredi que le gouvernement israélien envisage de promouvoir l’enseignement de la langue chinoise à tous les niveaux et d’introduire des cours de chinois dans les écoles primaires et secondaires.

    Au cours du premier symposium sur l’enseignement de la langue chinoise, tenu à Tel Aviv, Shlomo Alon, directeur du ministère de l’Education d’Israël pour les études arabe, chinoise et italienne, a affirmé à Xinhua que son pays allait étalbir un système de l’enseignement de la langue chinoise, destiné à différents groupes.

    Israël a décidé d’introduire le chinois dans les cours, car la Chine et le peuple chinois sont aujourd’hui fortement intégrés dans des technologies sophistiquées, et cette décision se base aussi sur les relations spéciales entre les deux pays.

    Comme le chinois devient une langue étrangère de plus en plus populaire parmi les Israéliens, le ministère de l’Education a mis en place, plus tôt cette année, un panel spécial afin de promouvoir l’enseignement de la langue chinoise en Israël, a-t-il rappelé.
    Le symposium a réuni des officiels et des experts de l’éducation chinois et israéliens.


     


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