• Le gouvernement allemand a autorisé la vente de 200 chars de combat "Leopard" à l'Arabie saoudite

    Le gouvernement allemand a autorisé la vente de 200 chars de combat Leopard à l'Arabie saoudite, alors qu'elle refusait depuis des décennies de vendre des armes lourdes au royaume, écrit l'hebdomadaire Der Spiegel, samedi.

    Le feu vert à cette vente a été donné la semaine dernière par le Conseil fédéral de la sécurité, ajoute Der Spiegel, qui ne cite pas de source. Les Saoudiens veulent acheter 200 chars Leopard 2A7+ (conçu pour les opérations urbaines), ce qui pourrait rapporter des milliards d'euros à l'industrie allemande de l'armement, notamment aux entreprises allemandes Kraus-Maffei et Rheinmetall, car il s'agirait de chars neufs, précise encore l'hebdomadaire.

    Les Saoudiens étaient en contact avancé avec une filiale espagnole de General Electrics qui fabrique ces chars sous licence, mais une grande partie de cette commande devrait venir d'Allemagne, précise encore Der Spiegel.

    note WR : j´ ai mis cet article dans la rubrique "IRAN" car il me semble être en relation....


    votre commentaire
  • Les USA accusent l'Iran

    Le général Ahmad Vahidi, ministre iranien de la défense, a qualifié de 'mensonges' les accusations des responsables militaires américains sur l'envoi d'armes par l'Iran en Irak et en Afghanistan pour armer les rebelles. 'Les mensonges répétitifs et ridicules des Américains visent à justifier leurs erreurs', a déclaré, samedi, le général Vahidi à l'agence semi-officielle Fars.

    Le Wall Street Journal [abonnement], citant des officiers américains ayant requis l'anonymat, a affirmé vendredi que l'Iran fournissait des armes aux rebelles irakiens et des roquettes longue portée aux talibans pour attaquer à distance les forces américaines et de la coalition. 'Nous assistons à une augmentation des attaques dans le pays surtout à Bagdad et dans le sud' de la part des milices chiites soutenues par l'Iran, a déclaré pour sa part le général Jeffrey Buchanan, porte-parole des forces américaines en Irak, interrogé par le quotidien américain.

    Le général Buchanan a souligné que les groupes d'insurgés chiites irakiens étaient liés à la Force al-Quds, l'unité chargée des opérations secrètes au sein des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime iranien.

    Avec 14 morts, l'armée américaine en Irak a connu en juin son mois le plus meurtrier depuis trois ans à la suite d'attaques menées surtout dans le sud chiite par des insurgés soutenus par l'Iran qui veulent empêcher une présence militaire américaine après 2011. Ces dernières semaines, les talibans ont également multiplié les attaques contre les forces américaines et leurs alliés de l'Otan en Afghanistan.L'Iran répète régulièrement son hostilité à la présence des forces américaines en Irak et en Afghanistan.


    votre commentaire
  • Une entreprise française inculpée de trafic d'armes avec l'Iran

    Une entreprise française, Aerotechnic, son président et son responsable commercial ont été inculpés aux États-Unis de trafic d’armes vers l’Iran, a annoncé hier le ministère de la Justice américain.

    L’entreprise est accusée de s’être "illégalement procuré aux États-Unis de l’équipement militaire destiné à des hélicoptères d’assaut et des chasseurs, et de l’avoir expédié en Iran", a précisé le ministère. Au total, 7 personnes et 5 sociétés basées aux États-Unis, en France, aux Émirats arabes unis et en Iran ont été inculpées par un tribunal de Géorgie (sud-est) pour "violation de la législation sur le contrôle de l’exportation d’armes et des réglementations des transactions avec l’Iran, complot pour escroquer les États-Unis, blanchiment d’argent et fausses déclarations". Les deux Français concernés ne se trouvent pas aux États-Unis.

    Selon l’acte d’accusation, le complot concernait l’exportation illégale de pièces détachées et d’équipements militaires destinés à des hélicoptères d’assaut et des chasseurs.

    Source du texte : DNA


    votre commentaire
  • Des missiles iraniens au Venezuela ?
     
    L'Iran va installer des missiles dans la péninsule de Paraguaná, située dans le Nord du Venezuela.
    L'Iran va installer des missiles dans la péninsule de Paraguaná, située dans le Nord du Venezuela.
    WIKIMEDIA / NASA
    Par RFI

    Cela pourrait être une nouvelle version de la crise des missiles cubains de 1962. Selon un article publié par un journal allemand, l'Iran aurait l'intention d'installer des missiles au Venezuela. Des missiles qui pourraient atteindre le territoire des Etats-Unis si le projet se réalisait.

    L'endroit serait déjà choisi : la péninsule de Paraguaná, située dans le nord du Venezuela. C'est ici que pourrait être installé des missiles iraniens du président Ahmadinejad avec l'accord de son homologue vénézuélien.

    Un accord secret entre Hugo Chavez, le président vénézuélien, et le président iranien aurait été conclu au mois d'octobre de l'an dernier. C'est ce qu'affirme le journal allemand Die Welt. Des responsables militaires iraniens sont même venus visiter les lieux début février. Le projet serait dans sa phase de préparation affirme Clemens Wergin, le journaliste qui publie cette information.

    « J'ai des sources au sein de services secrets occidentaux », confirme Clemens Wergin et il ajoute : « Je ne peux pas dévoiler de détails sur ces sources. Mais après la publication de mon article, un responsable diplomatique américain m'a confirmé que des gouvernements dans la région sont au courant de ces faits ».

    Pour l'instant personne n'a confirmé officiellement cette menace. De même ni Caracas, ni Téhéran ne se sont exprimés. Cette information a cependant été reprise par plusieurs publications en Amérique du Sud ainsi qu'aux Etats-Unis.

    Si elle s'avère réelle, la tension pourrait monter d'un cran entre les Etats-Unis et les deux pays en question.


    votre commentaire
  • L'Iran appelle à un "retrait immédiat" des forces étrangères de Bahrein

    Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali-Akbar Salehi a appelé à un retrait immédiat des forces étrangères de Bahrein, a rapporté lundi la chaîne de télévision iranienne satellitaire en anglais Press TV.

    M. Salehi a lancé cet appel au cours d'une conversation téléphonique, tenue dimanche, avec son homologue turc Ahmet Davutoglu.

    Il a souligné l'importance d'adopter une position prudente quant à l'évolution de la situation à Bahrein, selon Press TV.

    Le ministre turc des Affaires étrangères a, pour sa part, indiqué que les consultations entre les pays de la région représenteraient un effort efficace et important permettant de régler de manière rationnelle des questions régionales ainsi que de satisfaire les demandes populaires, selon la télévision.

    Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast a annoncé dimanche que l'Iran avait demandé à l'un des diplomates bahreini de quitter le pays, toujours selon Press TV.

    Cette mesure constitue une réponse aux autorités bahreini, qui ont décidé dimanche d'expulser le chargé d'affaires iranien.

    Des responsables ont affirmé que des forces étrangères aideraient Bahrein à maintenir l'ordre et à protéger les installations stratégiques, dans ce petit pays du Golfe qui est ébranlé par des manifestations massives.

    Bahrein, où se trouve la base de la 5e Flotte de la Marine américaine, est gouverné par la famille sunnite al-Khalifa, tandis que la population majoritaire du pays, les chiites, affirme être l'objet de discrimination dans les emplois et d'autres services. Des accusations rejetées par les autorités.

    Source: xinhua


    votre commentaire
  • Que du bonheur pour Ahmadinejad !

    ... ou comment la situation internationale et les soulèvements dans les pays musulmans profitent à la république islamique d'Iran. 


    Mahmoud est content et il veut en faire profiter tout le monde. Il y a quelques jours, il annonçait tout sourire la vente aux enchères de sa vieille Peugeot 504 de 1973 pour financer un projet de construction de 525000 logements sociaux en Iran. C'est cette même Peugeot dans laquelle il avait fait sa campagne présidentielle (comme quoi, on peut s'appeler Ahmadinejad et aimer les voitures françaises).

    Un peu déçu que la mise en route de la centrale nucléaire de Bouchehr soit encore une fois reportée à cause de problèmes techniques, il a quand même pu s'amuser en envoyant deux beaux navires de guerre iraniens dans les eaux méditerranéennes ce mois-ci, une "simple visite de routine"... de quoi faire trembler tout le petit monde occidental et Israël, pris au dépourvu.

    Vu de chez Ahmadinejad, il y a de quoi se réjouir en effet.

    Que l'on adhère ou pas à la thèse de Khameneï selon laquelle le monde arabe connaît un soulèvement islamique comparable à la révolution islamique d'Iran de 1979, il faut reconnaître que tout semble profiter à la République Islamique ces temps-ci.

    D'abord, l'échec des deux guerres des Etats-Unis au Moyen-Orient,de plus en plus visible, avec la création, à l'ouest, d'une République Islamique d'Irak noyautée par les services secrets iraniens et dont le parlement est majoritairement issu du parti islamique chiite au sein de l'Alliance irakienne unifiée, favorable à l'Iran, et à l'est, l'Afghanistan de Karzaï qui ne cache même plus ses affinités avec son voisin iranien, avec qui le peuple Afghan partage une langue commune mais également une dépendance économique à moyen comme à long terme.

    Au sud, Bahrein se soulève et le parti chiite Al-Haq a eu l'honneur d'accueillir le retour d'un de ses leaders, Hassan Mouchaimaa. Idem à Dubaï avec la libération du Cheikh al-Aamer.

    Le changement de politique à Bahreïn a une autre incidence, celle des relations tripartistes entre Riyad, Téhéran et Rabat, le Maroc ayant cessé ses relations diplomatiques avec l'Iran en 2009 suite à un accord avec Riyad (voir les révélations de Wikileaks) qui voyait d'un mauvais œil le fait que l'Iran le considère comme la 14e province iranienne (la population de Bahrein, anciennement sous domination Perse, est, en effet, composée à plus de 70% d'Iraninophones chiites).

    Chez les voisins sunnites, en Egypte , le parti islamiste Al-Wasat Al-Jadid semble reprendre du poil de la bête, tandis qu'en Turquie, l'AKP est majoritaire au parlement. De quoi faire frémir Israel, coincé entre ces deux pays, et de plus en plus isolé dans la région, surtout depuis la crise des navires turcs dont tout le monde se souvient. L'Egypte, qui a tout de suite montré la couleur, en laissant passer les navires iraniens par le canal de Suez qu'elle contrôle, une manière forte d'exprimer le changement de cap de ce pays au niveau géostratégique.

    Pas le temps de se riposter pour les Américains puisque les grondements à Oman et Abu-Dhabi (où se trouvent bon nombre de bases américaines … mais aussi la base française de M. Sarkozy) font douter l'état-major US et le pentagone sur la situation globale dans le monde musulman et quant à l'attitude à adopter.

    Plus loin, au Maghreb, la nouvelle du retour du parti Ennahda, parti islamiste tunisien, fait frémir l'Europe, tandis que Khadafi semble connaître ses dernières heures... et craint un retour au pouvoir des islamistes.

    Même la république islamique du Yémen passe de sa dictature sunnite à un 'dialogue' avec le parti Wefaq chiite (42% de la population au Yémen).

    Contents, le Liban et son hesbollah pro-iranien, la Syrie chiite de Assad et l'Iran qui ont élaboré puis mis en place avec la Turquie l' « alliance des 4 mers », une union frontalière moyen-orientale qui lie les 4 pays depuis deux ans. Que de nouveaux aspirants pour leur union... même Sarkozy, Bush et leur plan de « grand moyen-orient » ne seraient pas allés si loin.

    Alors, la fin d'une ère ou le début de la mise en place de ce que l'ayatollah Khomeyni appelait « l'union de la Oumma islamique » ?

    Nul ne saurait dire, tant les cartes ont été redistribuées brutalement. Il faudra sans doute plusieurs mois, voire plusieurs années pour rendre compte du rôle de chacun, comprendre l'influence ou l'échec des services secrets des Etats-Unis et de l'Europe dans ce processus de transformation. On peut se demander en effet si, devant la débâcle de la politique anti-terroriste américaine et la montée en puissance iranienne, l'administration Obama, fatiguée de cette lutte incessante, n'aurait pas appuyé ou en tous cas fermé les yeux sur l'expansion du modèle de république théocratique à l'iranienne, à condition que celui-ci puisse intervenir à un moment de maturité intellectuelle des populations des pays concernés ou avec l'assurance de relations pacifiées ... simple supposition, mais il est intéressant d'observer que les révolutions arabes ont lieu justement dans la même période où les relations diplomatiques USA-Iran ont repris et où les USA se distancient de l'Arabie Saoudite, jugée trop instable et peu digne de confiance. Si c'est le cas, il faudra saluer Obama.

    Ou alors... le vent vient de l'Est. On observe en effet depuis trente ans le soutien infaillible de la Russie pour le voisin iranien (la Russie qui outrepassa l'embargo énergétique sur l'Iran dès sa mise en place en juillet 2010 et dont les échanges se sont intensifiés avec Téhéran depuis le printemps arabe), auquel s'ajoute celui de la Chine depuis quelques années, et qui vient encore de s'affirmer en ce début d'année avec l'investissement Chinois de 2.5 milliards d'euros dans les infrastructures pétrolières irano-irakiennes.

    Quoi qu'il en soit, même si un jour le gouvernement iranien venait à changer, il est désormais établi qu'historiquement le modèle iranien est viable après 30 ans d'establishment, et que même les opposants au régime (en tête desquels des mouvements très propagandistes comme les « Moujaheddines du Peuple » communistes à qui l'ont doit la plupart des histoires de pendaisons/lapidations de ces dernières années) garderont une composante islamique dans leur politique pour ne pas répéter l'erreur de laïcisation forcée d'un état musulman comme l'avait fait le Chah par exemple.

    Quant aux Européens, déboussolés, ils font marche arrière sur les sanctions et demandent à la France et son ami Israël de freiner leurs ardeurs anti-iraniennes. L'AIEA continue de clamer que les 2000 inspections en Iran ne sont pas suffisantes pour affirmer que l'Iran n'a pas de programme nucléaire militaire, tout en avouant que les rencontres de Vienne ont peu de chances d'aboutir sur de nouvelles sanctions tant tout le monde est pressé de renouer avec le vieil ami iranien, seul pays musulman parfaitement stable et à même de servir d'interlocuteur privilégié à l'avenir avec la plupart des nouveaux gouvernements émergeants.

    Alors, dans ce contexte, on comprend pourquoi Ahmadinejad, après 30 ans de laborieux services auprès de la RI, s'est dit qu'il pouvait « quand même » s'offrir une nouvelle bagnole...la vraie question, c'est de savoir quelle marque et quel modèle il va choisir cette fois. Quant on change tous les 30 ans, mieux vaut ne pas se louper.

    par Jean TAFAZZOLI (son site) vendredi 11 mars 2011


    votre commentaire
  • L'Iran maîtrise!

     

    L'Iran a affirmé jeudi "maîtriser la technologie" de la fusion nucléaire, dans un communiqué publié par l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) à la veille du 32eme anniversaire de la révolution islamique.
      
    "Des recherches importantes ont été réalisées avec succès dans le domaine de la fusion nucléaire par la méthode de confinement inertiel par lasers", indique le texte qui précise qu'"une machine pour faire de la fusion nucléaire par laser a été fabriquée à la Faculté des sciences et technologies nucléaires de l'OIEA" mais ne mentionne pas qu'une expérience de fusion ait déjà été réalisée avec succès.
      
    Le communiqué affirme en revanche qu'"avec la fabrication de cette machine (...) l'Iran devient le sixième pays à maîtriser cette technologie" de la fusion nucléaire, avec "les Etats-Unis, le Japon, la France, l'Australie et la Corée du sud".
      
    La fusion nucléaire contrôlée est considérée comme une solution de rechange à la fission nucléaire, source de déchets radioactifs pendant des milliers d'années, pour produire de l'électricité mais elle est encore très loin d'avoir atteint le stade de la réalisation industrielle.
      
    Le Japon, la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la Russie, l'Union européenne et l'Inde se sont rassemblées pour développer dans le sud de la France un réacteur expérimental dans le cadre d'un projet commun de plus de 12 milliards d'euros sur une trentaine d'années
       Téhéran, soumis à de sévères sanctions internationales pour son programme nucléaire controversé, a annoncé en juillet 2010 la création d'un fonds de 8 millions de dollars pour lancer des recherches "sérieuses" sur cette technologie.
      
    La revendication par l'Iran de la "maîtrise" de la technologie de la fusion nucléaire est intervenue lors des célébrations de l'anniversaire de la révolution islamique de 1979, qui est traditionnellement l'occasion pour Téhéran de faire valoir ses réalisations scientifiques, techniques ou militaires.


    votre commentaire
  • Égypte: l'Iran soutient les manifestants

    AFP
    29/01/2011 | Mise à jour : 11:24

    L'Iran a appelé aujourd'hui les dirigeants égyptiens à se soumettre aux exigences des manifestants "en quête de justice" et à éviter toute violence alors que des manifestations antigouvernementales ont fait des dizaines de morts depuis mardi, ont annoncé les médias officiels.

    "Les manifestations des Égyptiens sont un mouvement en quête de justice", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, cité par l'agence officielle Irna. Le porte-parole a exhorté les dirigeants égyptiens à "éviter toute répression violente de la part des forces de sécurité et de police contre la vague d'éveil islamique qui a pris la forme d'un mouvement populaire dans le pays".

    "L'Iran suit et observe attentivement les événements en Egypte, et attend des responsables du pays qu'ils écoutent la voix de la nation musulmane et qu'ils se soumettent à ses exigences légitimes", a-t-il ajouté.

    Le Caire et Téhéran ont rompu leurs liens diplomatiques en 1980, après la révolution islamique en Iran et la reconnaissance de l'Etat d'Israël par l'Égypte.


    votre commentaire
  • Ahmadinejad : "Ben Laden est à Washington" (vostfr)


    Ahmadinejad: "Ben Laden est à Washington" (vostfr)
    Cargado por ERTV. - Vídeos de noticias del mundo entero.

    Traduction E&R

    Interviewé par ABC qui évoque la rumeur lancée par des "journalistes" comme quoi Ben Laden serait caché à Téhéran, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a rétorqué de la plus belle des manières.


    votre commentaire

  • L'Iran a produit son premier lot de concentré d'uranium

    Le concentré d'uranium sert de base à la production d'uranium enrichi. Jusqu'à présent, ce produit était "importé de l'extérieur".

    Le chef du programme nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi. (AFP) Le chef du programme nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi. (AFP)

    L'Iran a produit son premier lot de concentré d'uranium (yellowcake), servant de base à la production d'uranium enrichi, à partir de minerai extrait d'une de ses mines dans le sud du pays, a déclaré dimanche 5 décembre le chef du programme nucléaire iranien Ali Akbar Salehi.

    "Les Occidentaux avaient espéré que nous aurions des problèmes concernant l'approvisionnement en matière première (pour produire de l'uranium enrichi) mais nous avons reçu aujourd'hui le premier lot de yellowcake de la mine de Gachin", proche de Bandar-Abbas dans le sud du pays, a déclaré Ali Akbar Salehi lors d'un point presse retransmis en direct par la télévision.

    Jusqu'à présent, le yellowcake utilisé par l'Iran dans sa chaîne de production d'uranium enrichi était "importé de l'extérieur", a indiqué Ali Akbar Salehi sans donner davantage de précisions.

    Le yellowcake, poudre de concentré d'uranium, est utilisé pour produire un gaz d'hexafluorure d'uranium (UF-6) qui est ensuite injecté dans des centrifugeuses produisant de l'uranium enrichi.


    votre commentaire
  • Un séisme de magnitude 5,6 dans le sud de l'Iran

    Mis à jour le 26.11.10 à 14h12

    Un séisme de magnitude 5,6 sur l'échelle de Richter a frappé le sud de l'Iran ce vendredi, annonce l'Institut géologique américain (USGS).
    L'épicentre se situait à une profondeur de dix kilomètres à 170 km au sud de la ville de Shiraz, près de la côte du Golfe, et à 193 km à l'est-sud-est de la ville de Bushehr, où se trouve une centrale nucléaire.


    votre commentaire
  • Exercices militaires en Iran S/T


    1/2 Press TV: exercices militaires en Iran S/T
    Cargado por hussardelamort. - Videos de noticias recién publicadas.


    votre commentaire
  • Nucléaire iranien: Moscou hausse le ton vis-à-vis de Téhéran

    MOSCOU — Le président russe, Dmitri Medvedev, a enjoint à l'Iran de "prouver" au monde que son programme nucléaire était entièrement pacifique, haussant le ton à l'égard d'un allié traditionnel de Moscou sur fond de pression diplomatique internationale.

    Moscou a récemment pris ses distances avec Téhéran et M. Medvedev a fait savoir samedi que sa patience avec la République islamique avait des limites.

    "L'Iran a droit au nucléaire pacifique, mais il doit prouver à tout le monde que le développement de son programme nucléaire est pacifique et qu'il est prêt à coopérer avec les organisations internationales", a déclaré le chef de l'Etat russe au cours d'une conférence de presse à Lisbonne à l'issue du sommet OTAN-Russie.

    "Nous ne sommes pas indifférents (...) au fait qu'il y a des membres actifs du club nucléaire (des nations) et que d'autres essayent seulement d'adhérer à ce club", a-t-il ajouté.

    M. Medvedev a assuré avoir fait toutes ces observations à son homologue Mahmoud Ahmadinejad lors de leur rencontre jeudi en marge d'un sommet régional dans la capitale azerbaïdjanaise Bakou.

    "Nous avons discuté de l'état des relations russo-iraniennes, relations qui pour des raisons évidentes n'ont pas été très faciles ces derniers temps", a-t-il concédé.

    La Russie a soutenu les nouvelles sanctions prises en juin par le Conseil de sécurité des Nations unies pour sanctionner le programme nucléaire controversé de l'Iran et, en septembre, M. Medvedev a annulé une livraison de missiles sophistiqués S-300 à Téhéran, en invoquant la résolution de l'ONU.

    L'Iran et les grandes puissances réunies au sein du groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU : Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) sont convenus de reprendre le 5 décembre leurs discussions à propos du programme nucléaire iranien, interrompues en octobre 2009. Mais ni le lieu de cette rencontre, ni le détail de son ordre du jour n'ont pour l'heure été fixés.

    La communauté internationale soupçonne l'Iran de chercher, malgré ses dénégations, à se doter de l'arme nucléaire sous couvert de son programme nucléaire civil.

    Les déclarations de M. Medvedev sont intervenues après le sommet Otan-Russie, au cours duquel l'Alliance atlantique a fait savoir que Moscou ne constituait pas une menace pour cette organisation créée par les Occidentaux du temps de la guerre froide.

    Mais c'est l'engagement de la Russie vis-à-vis de l'Iran, en particulier la construction par les Russes de la première centrale nucléaire de la République islamique et les fréquentes livraisons d'armes de Moscou, qui ont suscité les plus grandes interrogations au plan diplomatique.

    Pour tenter de rassurer les critiques, M. Medvedev a indiqué que la Russie et l'Otan joindraient leurs efforts vis-à-vis de l'Iran.

    "Nous allons aussi nous joindre aux pays de l'Otan pour examiner prudemment comment les divers programmes (nucléaires) se développent", a-t-il ajouté.

    En septembre, M. Medvedev avait annulé la vente de missiles S-300 à l'Iran en invoquant les sanctions prévues par une résolution de l'ONU, un épisode qui illustre les distances prises par la Russie vis-à-vis de l'Iran, selon des experts.

    L'Europe, les Etats-Unis et Israël s'étaient en effet élevés contre cette vente, car ce système perfectionné de missiles, l'équivalent du système américain Patriot, permettrait à Téhéran de défendre efficacement ses installations nucléaires en cas de frappes aériennes.

    Moscou a déjà soutenu une série de résolutions de l'ONU sanctionnant Téhéran et M. Medvedev a admis l'été dernier que l'Iran était "proche d'avoir le potentiel" de construire une bombe nucléaire.

    Copyright © 2010 AFP


    votre commentaire
  • La mer d’Oman devient le théâtre d’opérations militaires

    La progression monumentale des ventes d’armes et le développement de la puissance navale et aérienne dans la région de la mer d’Oman sont sans précédent. Ces deux phénomènes sont également des plus alarmants.

    Bientôt, un quart des porte-avions nucléaires du monde seront dans la mer d’Oman.

    Le super porte-avions à propulsion nucléaire de classe Nimitz, l’USS Abraham Lincoln, est arrivé dans la région le 17 octobre pour se joindre au groupe aéronaval de l’USS Harry S. Truman, lequel est arrivé sur les lieux le 18 juin dans le cadre d’une ronde régulière.

    Le Charles de Gaulle, navire-amiral de la marine française, le seul porte-avions du pays et l’unique porte-avions nucléaire non étasunien, rejoindra prochainement ses deux semblables des États-Unis. Ces derniers possèdent la moitié des vingt-deux porte-avions du monde entier, les onze super porte-avions (pouvant transporter plus de 70 000 tonnes) et onze des douze porte-avions nucléaires.

     

    En ce qui concerne le déploiement non planifié d’un second porte-avions étasunien dans la région, un reportage de CBS News signalait :

    Les frappes aériennes en Afghanistan ont doublé et le secrétaire à la Défense Robert Gates a ordonné qu’un deuxième porte-avions, l’USS Lincoln, prenne part au combat.

    La présence de deux porte-avions opérant au large de la côte du Pakistan signifie qu’environ cent vingt aéronefs sont disponibles pour des missions en Afghanistan, cela sans compter les missions des Forces aériennes étasuniennes provenant de Bagram et de Kandahar [1].

    Les pays entourant la mer d’Oman sont la Somalie, Djibouti, le Yémen, Oman, l’Iran, le Pakistan, l’Inde et les îles Maldives.

    L’USS Lincoln et l’USS Truman sont actuellement assignés à la zone de responsabilité de la 5e Flotte des États-Unis, laquelle englobe le nord de l’océan Indien et ses affluents : la mer d’Oman, la mer Rouge, le golfe d’Aden et la côte est de l’Afrique jusqu’au sud du Kenya, le golfe d’Oman et le golfe Persique.

    En plus des pays mentionnés ci-dessus, les pays bordant la mer Rouge et le golfe Persique sont l’Égypte, l’Érythrée, Israël, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Soudan, Bahreïn, l’Irak, le Koweït, le Qatar et les Émirats arabes unis.

    La 5e Flotte est la première flotte créée après la guerre froide. Inactive depuis 1947, elle a été remise en service en 1995. (La 4e Flotte, assignée à la mer des Caraïbes, à l’Amérique centrale et du Sud, a aussi été remise en service il y a deux ans après avoir été désarmée en 1950.)

    Cette flotte partage son commandant et son quartier général avec le Commandement central des forces navales des États-Unis (CENTCOM) à Manama à Bahreïn, situé face à l’Iran, de l’autre côté du golfe Persique. CENTCOM a été le dernier commandement fondé par le Pentagone durant la guerre froide (1983) et sa zone de responsabilité, appelée Grand Moyen-Orient, s’étend de l’Égypte à l’ouest au Kazakhstan à l’est, aux frontières de la Chine et de la Russie.

    La 5e Flotte et le Commandement central des forces navales sont conjointement responsables de cinq forces opérationnelles à l’œuvre dans la mer d’Oman et les environs, lesquelles patrouillent plusieurs passages obligés de la planète : le canal de Suez liant la mer Rouge à la Méditerranée, où la 6e Flotte des États-Unis et l’opération Active Endeavor de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) ont une grande influence; Bab el-Mandeb, reliant la mer Rouge au golfe d’Aden; et le détroit d’Ormuz, entre le golfe d’Oman et le golfe Persique.

    La force opérationnelle interalliée 150 (CTF-150) est un groupe naval multinational fondé en 2001, possédant des installations logistiques dans la corne de l’Afrique, à Djibouti. Elle mène des opérations du détroit d’Ormuz à la mer Rouge, en passant par le golfe d’Aden et Bab el-Mandeb, et au sud jusqu’aux Seychelles, pays de l’océan Indien. L’an dernier le Pentagone a fait l’acquisition d’une installation militaire dans ce pays, sa deuxième dans un pays africain, où des véhicules aériens sans pilotes Reaper (drones), des anti-sous-marins PC-3 Orion, des aéronefs de surveillance, ainsi que 112 personnels de la Marine ont été déployés. La Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark, la France, l’Allemagne, le Pakistan, la Corée du Sud et la Thaïlande fournissent à l’heure actuelle des navires et du personnel à la CTF-150. D’autres participants se sont joints récemment, dont l’Australie, l’Italie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, le Portugal, Singapour, l’Espagne et la Turquie.

    La force opérationnelle interalliée 151 (CTF-151) a pour sa part été établie en janvier 2009. Elle mène des opérations dans le golfe d’Aden et le bassin Somalien, et couvre une zone de 1,1 million de mille carré. Il est prévu que vingt pays participeront à cette force opérationnelle menée par les États-Unis. La Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark, la France, les Pays-Bas, le Pakistan, Singapour, la Corée du Sud et la Turquie se sont déjà engagés.

    De son côté, la force opérationnelle interalliée 152 (CTF-152) est à l’œuvre du nord du golfe Persique au détroit d’Ormuz, entre les zones de responsabilité des CTF-150 et CTF-158, et fait partie de l’Opération libération de l’Irak.

    Enfin, la force opérationnelle 158 (CTF-158) opère dans l’extrême nord du golfe Persique. Elle fait également partie de l’Opération libération de l’Irak et se compose de navires britanniques, australiens et étasuniens. Ses principales tâches comprennent la supervision des installations pétrolières de l’Irak et la création d’une marine irakienne contrôlée par le Pentagone.

    Les États-Unis ont divisé le monde en six commandements militaires régionaux et en six flottes. La mer d’Oman est couverte par trois des commandements militaires du Pentagone : le Commandement central, le Commandement pour l’Afrique (USAFRICOM ou AFRICOM) et le Commandement du Pacifique. Cela indique l’importance attachée à la région.

    En plus du quartier général de la 5e Flotte et du Commandement central des forces navales à Bahreïn, le Commandement central dirige des bases aériennes, de déploiement avancé et d’instruction dans le golfe Persique au Koweït, à Oman, au Qatar et aux Émirats arabes unis, s’ajoutant aux 56 000 troupes et aux bases aériennes, navales et de l’infanterie en Irak.

    Plusieurs mois avant les attaques du 11 septembre 2001 à New York et au Pentagone, les États-Unis ont signé un accord avec un petit pays, Djibouti (avec une population de 725 000 d’habitants), pour l’acquisition d’une ancienne base navale française, Camp Lemonnier. Celle-ci est devenue une base expéditionnaire étasunienne hébergeant le groupe de forces interarmées multinationales pour la Corne de l’Afrique, affecté au Commandement pour l’Afrique, puisque ce dernier a été mis en service il y a deux ans. La zone de responsabilité du groupe de forces interarmées multinationales pour la Corne de l’Afrique comprend Djibouti, l’Éthiopie, l’Érythrée, le Kenya, les Seychelles, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie, l’Ouganda, le Yémen, ainsi que ces pays de l’océan Indien : les Comores, Maurice et Madagascar.

    Au début de 2002, les États-Unis ont déployé 800 troupes des opérations spéciales au Camp Lemonnier pour mener des opérations clandestines au Yémen, situé en face du Djibouti, de l’autre côté du golfe d’Aden. Il y a maintenant environ 2000 troupes étasuniennes dans le pays et 3000 troupes françaises sur cette base militaire décrite comme la plus grande de la France à l’étranger. Au début de la décennie, l’Allemagne a déployé 1200 troupes à Djibouti avec des forces espagnoles et néerlandaises. La Grande-Bretagne a ajouté des troupes en 2005.

    En tout, il y a entre 8000 et 10 000 personnels militaires des pays membres de l’OTAN à Djibouti. Le Pentagone a utilisé le Camp Lemonnier, le port de Djibouti et l’aéroport international du pays pour lancer des attaques au Yémen et en Somalie, et les troupes françaises au pays ont assisté Djibouti dans son conflit armé avec sa voisine l’Érythrée en 2008. La France utilise le pays pour entraîner ses troupes pour la guerre en Afghanistan et le Pentagone s’en est servi pour soutenir l’invasion de la Somalie en 2006.

    Habituellement, un porte-avions, au coeur d’un groupe aéronaval d’attaque, est affecté à la 5e Flotte des États-Unis. Avec l’arrivée de l’USS Lincoln se joignant à l’USS Truman ce mois-ci dans la mer d’Oman, deux porte-avions sont maintenant affectés à cette flotte. L’USS Lincoln est accompagné d’un destroyer lance-missiles et « amène plus de 60 aéronefs additionnels à ce théâtre en soutien à l’opération « Liberté immuable » [2] ».

    Le groupe d’attaque de l’USS Truman comprend quatre destroyers équipés du système Aegis et pour des missiles antimissiles balistiques Standard Missile-3, d’un croiseur lance-missiles et de la frégate allemande FGS Hessen. Le Carrier Wing 3 rattaché au porte-avions comprend trois escadrons d’avions de combat, un escadron naval d’interception et d’attaque, ainsi que des escadrons de détection aérienne avancée, d’attaque électronique et d’hélicoptères anti-sous-marins.

    Depuis qu’il est passé par le canal de Suez le 28 juin et jusqu’à la fin du mois dernier, le Carrier Wing 3 avait « complété plus de 3300 sorties aériennes et enregistré plus de 10 200 heures de vol, dont plus de 7200 en appui aux forces terrestres de la coalition en Afghanistan [3] ». Sept mille matelots et marines sont rattachés au groupe aéronaval d’attaque USS Truman.

    Préalablement, peu après son entrée dans la mer Méditerranée en mai, l’USS Truman a engagé le combat avec son semblable, le porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle, lors d’exercices d’interopérabilité interarmées à Marseille. Des avions de guerre français ont atterri sur le pont du Truman et des avions étasuniens sur celui du Charles de Gaulle.

    Le porte-avions français a été renvoyé au port pour des réparations le jour où il prenait la mer pour « une mission de quatre mois visant à appuyer le combat en Afghanistan [mais] il reprendra le temps perdu en mer et son itinéraire ne changera probablement pas ».

    Sa nouvelle mission, la première depuis 2007, « est de se joindre à la bataille contre la piraterie au large de la Somalie dans l’océan Indien et à la mission de l’OTAN en Afghanistan ».

    « La nouvelle mission du navire est de se joindre au combat contre les pirates qui a lieu au large de la côte somalienne dans l’océan Indien, [où une] mission de l’OTAN est en cours [4]. » Des porte-avions nucléaires constituent un choix étrange pour faire face à la piraterie.

    Le déploiement de l’OTAN en question est l’opération Ocean Shield, inaugurée en août 2009 et prolongée jusqu’à la fin de 2012. Les 1er et 2e Groupes de la Force navale permanente de réaction de l’OTAN, lesquels ont également visité Bahreïn, le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis et participé à des manœuvres navales interarmées avec le Pakistan, à l’extrémité est de la mer d’Oman, effectuent des rotations pour l’opération dans le golfe d’Aden.

    L’opération étasunienne « Liberté immuable » inclut 16 pays au total : l’Afghanistan, le Pakistan, l’Ouzbékistan, Cuba (baie de Guantánamo), Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, la Jordanie, le Kenya, le Kirghizistan, les Philippines, les Seychelles, le Soudan, le Tadjikistan, le Turquie et le Yémen. Les efforts de l’OTAN égalent et renforcent ceux du Pentagone sur toute la largeur de la mer d’Oman, de la Corne de l’Afrique à l’Asie centrale et du Sud.

    Lors de son sommet à Istanbul en Turquie en 2004, l’OTAN a lancé l’Initiative de coopération d’Istanbul afin d’établir un partenariat militaire avec les six États membres du Conseil de coopération du Golfe, soit Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, et, entre-temps, a fait de la coopération et des échanges militaires avec eux [5]. Les Émirats arabes unis ont fourni des troupes à l’OTAN pour la guerre en Afghanistan et hébergent une base aérienne secrète pour le transit des troupes et de l’équipement vers la zone de guerre.

    En mai 2009, le président français Nicolas Sarkozy a ouvert une base militaire aux Émirats arabes unis, la première base française permanente dans le golfe Persique et la première à l’étranger depuis 50 ans. Avec ses bases navale et aérienne et son camp d’entraînement, l’ouverture de cette installation a donné l’impression d’une démonstration de force contre l’Iran, qui se dispute avec les Émirats arabes unis l’île d’Abu Moussa dans le golfe Persique.

    Les forces de l’OTAN opèrent également à partir de bases au Kirghizistan, au Tadjikistan et en Ouzbékistan. L’Alliance de l’Atlantique Nord a lancé plusieurs attaques d’hélicoptères de combat au Pakistan depuis la fin du mois dernier et a tué trois soldats pakistanais le 30 septembre.

    Cent vingt mille troupes provenant d’environ 50 pays servent sous l’égide de la Force internationale d’assistance à la sécurité de l’OTAN en Afghanistan.

    Cette année, l’OTAN a transporté des troupes ougandaises par avion en Somalie pour qu’elles prennent part au conflit armé dans ce pays.

    Le porte-avions Charles de Gaulle en route vers la mer d’Oman, également pour appuyer la guerre en Somalie ainsi que pour des opérations au large de la côte somalienne, a été commandé en 2001. Sept mois plus tard il est parti pour la mer d’Arabie pour appuyer l’opération « Liberté immuable » et la guerre en Afghanistan. Le 19 décembre cette année-là, des avions d’attaque Super Étendard et des chasseurs Rafale ont décollé de son pont pour effectuer des bombardements et des missions de reconnaissance, plus de 140 au total.

    Les avions de guerre Super Étendard et Mirage affectés par la suite en mars au Charles de Gaulle on lancé des attaques aériennes avant et durant l’opération Anaconda dirigée par les États-Unis.

    Lorsque le porte-avions français arrivera dans la mer d’Oman ce mois-ci, il sera accompagné de deux frégates, d’un sous-marin d’attaque, d’un navire-citerne ravitailleur, de 3000 matelots et de 27 aéronefs : 10 chasseurs Rafale F3, 12 avions d’attaque Super Étendard, 2 avions d’alerte lointaine Hawkeye et trois hélicoptères.

    Selon le commandant du groupe, le contre-amiral Jean-Louis Kerignard « la force aiderait les marines alliées à combattre la piraterie au large de la côte somalienne et enverrait des jets pour appuyer l’OTAN dans le ciel afghan ».

    Les navires s’entraîneront avec des alliés de l’Arabie Saoudite, de l’Inde, de l’Italie, de la Grèce et des Émirats arabes unis et feront deux escales à la base française de Djibouti avant de retourner en France en février 2011 [6].

    En comptant le groupe aéronaval d’attaque composé de l’USS Lincoln et de l’USS Truman, il y aura trois porte-avions, dix autres navires, un sous-marin d’attaque et pas moins de 150 aéronefs militaires dans la mer d’Oman. Cela s’ajoute aux cinq navires de guerre du 1er Groupe de la Force navale permanente de réaction de l’OTAN déjà dans ce théâtre, aux 14 à 15 navires de la CTF 150 et probablement à une douzaine d’autres avec les CTF-151, CFT-152 et CTF-158. Une formidable armada couvrant la mer d’un bout à l’autre.

    En ce qui a trait au nord de la mer d’Oman, du golfe d’Oman et du golfe Persique, le 21 octobre les États-Unis ont annoncé un contrat de vente d’armes de 60 milliards de dollars avec l’Arabie Saoudite pour des chasseurs perfectionnés, des hélicoptères, des missiles et d’autres armes et équipements, « le plus gros contrat de vente d’armes de l’histoire des États-Unis selon une agence de presse occidentale [7] ».

    Le mois dernier le Financial Times a dévoilé que Washington prévoit vendre des armes à l’Arabie Saoudite, au Koweït, à Oman et aux Émirats arabes unis pour une valeur de 123 milliards de dollars. En janvier de cette année, des rapports ont fait surface concernant des plans de la Maison-Blanche pour la vente de batteries de missiles Patriot à Bahreïn, au Koweït, au Qatar et à l’Arabie Saoudite. Par ailleurs, la Marine des États-Unis patrouille dans le golfe Persique avec des navires de guerre équipés de missiles intercepteurs Standard Missile-3 [8].

    Relativement à l’est de la mer d’Oman, la secrétaire d’État Hillary Clinton a annoncé le 23 octobre un plan d’aide militaire de cinq ans d’une valeur de 2 milliards de dollars au Pakistan. On rapporte également que la visite du président Obama en Inde prévue le mois prochain aura entre autres pour but une importante vente d’armes qui fera des États-Unis le principal fournisseur d’armes de l’Inde, évinçant ainsi la Russie.

    La progression monumentale des ventes d’armes et le développement de la puissance navale et aérienne dans la région de la mer d’Oman sont sans précédent. Ces deux phénomènes sont également des plus alarmants.

    L’Occident, les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN intensifient les opérations militaires dans la région, de l’Asie à l’Afrique en passant par le Moyen-Orient. Le théâtre d’opérations s’est récemment élargi, allant de l’Asie du Sud à la péninsule d’Arabie, avec des attaques de drones et d’hélicoptères au Pakistan et des frappes de missiles de croisière au Yémen.

    Une guerre qui a commencé au début du siècle en est à sa dixième année et tout porte à croire qu’elle sera permanente.

    Sources

    1] CBS News, October 18, 2010

    2] Navy NewsStand, October 17, 2010

    3] Navy NewsStand, September 26, 2010

    4] Associated Press, October 14, 2010

    5] NATO In Persian Gulf: From Third World War To Istanbul, Stop NATO, February 6, 2009, http://rickrozoff.wordpress.com/2009/08/26/nato-in-persian-gulf-from-third-world-war-to-istanbu

    6] Expatica, October 13, 2010

    7] Deutsche Presse-Agentur, October 21, 2010

    8] U.S. Extends Missile Buildup From Poland And Taiwan To Persian Gulf,    Stop NATO, February 3, 2010,    http://rickrozoff.wordpress.com/2010/02/03/u-s-extends-missile-buildup-from-poland-and-taiwan-to-persian-gulf

    Article original en anglais : Ongoing Iran War Preparations? Arabian Sea: Center Of West’s 21st Century War, publié le 25 octobre 2010.

    Traduit par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.

    Rick Rozoff est correspondant à Chicago pour le Centre de recherche sur la mondialisation (Mondialisation.ca/Globalresearch.ca).

    Son site web : Stop NATO
    http://groups.yahoo.com/group/stopnato
    Le blog de Rick Rozoff :
    http://rickrozoff.wordpress.com/
    Pour s’abonner, envoyez un courriel à :
    rwrozoff@yahoo.com
    ou
    stopnato-subscribe@yahoogroups.com



    votre commentaire
  • Stuxnet, le virus informatique ciblerait une centrale nucléaire

    Retrouvez toute l'actu de Futura-Sciences sur : Twitter Facebook Iphone et n'importe quel mobile à l'adresse http://m.futura-sciences.com/

    Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences Partagez nos contenus

    Étrange histoire que celle de ce virus conçu pour détruire une installation industrielle. Les spécialistes qui l'ont disséqué ont découvert qu'il ciblait certains systèmes de Siemens et pensent que ce Troyen, véhiculé par des clés USB, est spécifiquement dirigé contre la centrale nucléaire iranienne de Bushehr.

    Stuxnet, un ver informatique, serait le premier malware à s'attaquer au contrôle en temps réel d'un système industriel. Découvert en juillet 2010, Worm.Win32.Stuxnet a été étudié, entre autre, par un informaticien allemand, Ralph Langner, qui en a décrypté le fonctionnement.

    Stuxnet s'appuierait sur le logiciel de supervision WinCC, conçu par Siemens et destiné à piloter depuis un ordinateur sous Windows des systèmes Scada (Supervisory Control and Data Acquisition). Selon cet expert, Stuxnet, qui se révèle particulièrement sophistiqué, ne s'installe pas n'importe où mais dans certains automates programmables industriels de Siemens. De là, il peut commander différents équipements, « comme des valves, par exemple ».

    Selon les informations rapportées par PC World, un expert, le Canadien Eric Byres (responsable de Byres Security), qui avait étudié Stuxnet en juillet, aurait, lui, découvert un détail supplémentaire. Le virus modifierait spécifiquement un certain sous-programme destiné à contrôler en temps réel des processus très rapides avec un temps de réponse de 100 millisecondes.

    Le ver se laisse transporter sur des clés USB ou des cartes de mémoires Flash et se propage aussi via des réseaux locaux, et même via des imprimantes connectées. On sait qu'il exploite plusieurs failles de Windows, comme l'ont montré les différentes études réalisées, notamment par Microsoft; ce qui lui permettrait de prendre à distance le contrôle d'une machine. L'affaire est prise au sérieux aussi par Siemens, qui a diffusé une méthode et un correctif pour détecter et extirper ce malware.

    D'où vient-il ? Où va-t-il ?

    À quoi pourrait-il servir ? « Il pourrait par exemple mettre en panne une centrifugeuse, a expliqué Eric Byres (propos rapportés par PC World), mais il pourrait être utilisé dans bien d'autres buts. La seule que je puisse dire c'est que c'est quelque chose conçu pour casser. »

    Il aurait été retrouvé en Iran, en Inde et en Indonésie. « Un nombre indéterminé de centrales électriques, de pipes-lines et d'usines ont pu être infectés », ont affirmé les experts. Ralph Langner tire de ses analyses une conclusion concrète : la cible du ver serait la centrale nucléaire de Bushehr, au bord du golfe Persique. Siemens AG avait participé à la construction de la centrale au début des années 1970 jusqu'à la révolution islamique de 1979. Après les bombardements de la guerre Iran-Irak puis l'opposition des États-Unis, la remise en route de la centrale a pu être effectuée grâce à l'aide de la Russie.

    C'est d'ailleurs une entreprise russe ayant collaboré à cette remise en route, Atomstroyexport, que Ralph Langner désigne comme un vecteur possible du virus pour son entrée clandestine en Iran. D'après Symantec, qui s'est aussi penché sur ce virus, ce pays concentrait en juillet 60% des cas d'infections.

    La sophistication de ce malware et la parfaite connaissance des systèmes de Siemens qu'il implique font penser qu'il ne s'agit pas du jeu d'un hacker du dimanche. Un État pourrait-il avoir visé cette centrale par une cyber-attaque ? Selon Siemens, en tout cas, l'hypothèse ne tient pas car la société allemande n'a livré à la centrale de Bushehr aucun système du type de ceux qu'infecte Stuxnet...


    votre commentaire
  • Les efforts des USA seront «déréglés» au Moyen-Orient, selon l'Iran

    DAMAS, Syrie — Les pays du Moyent-Orient «dérègleront» les plans américains et israéliens pour modifier la géopolitique de la région, a déclaré samedi le président iranien, semblant contrecarrer les efforts des États-Unis pour forger une entente de paix régionale entre Israël et ses voisins.

    Mahmoud Ahmadinejad a fait ces déclarations au cours d'un bref arrêt en Syrie, une des clés de la confrontation entre Téhéran et l'Occident, où il s'est entretenu avec son homologue syrien, Bashar Assad.

    Cette rencontre survient deux jours après la rencontre entre Assad et l'envoyé spécial de l'administration Obama pour le Proche-Orient, George Mitchell. Les deux hommes ont discuté de la possibilité d'entamer des négociations de paix séparées entre la Syrie et Israël.

    Ces voyages consécutifs viennent souligner la bataille pour l'influence en Syrie entre Washington et Téhéran. Visant à isoler la république islamique, le président Barack Obama a tenté - jusqu'ici sans succès - d'éloigner Damas de son alliance avec Téhéran.

    S'exprimant à partir de la capitale syrienne, Ahmadinejad a semblé accorder peu d'importance aux tentatives américaines d'instaurer un accord de paix entre Israël et les Palestiniens, ainsi qu'un accord plus large visant leurs voisins. Il a indiqué que les pays du Moyen-Orient allaient «déranger» les plans des États-Unis et d'Israël, mais sans donner plus de détails.

    Ahmadinejad avait affirmé, avant sa visite en Syrie, que le président Assad et lui-même allaient discuter des endroits clé de conflit et de tension au Moyen-Orient, incluant l'Irak, le Liban et les territoires palestiniens. Il avait également déclaré vendredi à la télévision nationale iranienne que les deux chefs d'État allaient aborder le sujet des «manoeuvres des Occidentaux dans la région», une référence apparente aux États-Unis.

    Washington et Téhéran sont à couteaux tirés sur la question du programme nucléaire iranien, perçu par les États-Unis comme un moyen de mettre au point des armes nucléaires. L'accroissement des forces iraniennes inquiète également les États-Unis car elle pourrait menacer leurs alliés arabes de la région ainsi qu'Israël. L'Iran affirme que son programme nucléaire n'a pour but que de produire de l'énergie.

    Les Américains ont commencé à se rapprocher de la Syrie peu de temps après l'entrée en fonction du président Obama, et ont multiplié cette année les gestes d'ouverture envers Damas, incluant la première nomination d'un ambassadeur américain en Syrie depuis 2005, et l'envoi de diplomates de haut niveau pour rencontrer le président Assad.

    L'envoyé spécial américain George Mitchell a déclaré jeudi que les États-Unis étaient déterminés à conclure une paix au Proche-Orient et que les efforts de l'administration pour résoudre le conflit israélo-palestinien n'entraient pas en contradiction avec la paix entre Israël et la Syrie.

    Cette dernière et l'Iran sont tous deux sous pression américaine en raison de leur appui à des groupes de militants anti-israéliens. Les États-Unis accusent également la Syrie de se livrer secrètement à des activités nucléaires, ce que dément Damas.

    Mahmoud Ahmadinejad est arrivé samedi en début d'après-midi en Algérie en provenance de Damas pour «une escale technique» au cours de laquelle il s'est entretenu avec Abdelaziz Bouteflika.

    Le président iranien doit se rendre à New York pour l'Assemblée générale des Nations Unies.

    .


    votre commentaire
  • Dieudonné Sakineh et la peine de mort




    votre commentaire
  •  La fermeture du détroit d'Ormuz, une catastrophe pour les USA 

     

    Dans un article publié sur le site internet Estawrford, le réputé politologue Georges Friedman a estimé qu’en cas de guerre entre les Etats-unis et l’Iran,   la République islamique dispose de diversers options militaires et non-militaires pour se défendre notamment   la « fermeture du détroit d'Ormuz, qui aura les même conséquences qu’une attaque nucléaire , voire plus néfaste ».
    L'expert américain a précisé que « la fermeture du détroit d'Hormuz est l’une des options des plus dangereuses dont dispose l’Iran dans une guerre contre les Etats-Unis, car  il assure le transit  de 45 pour cent des camions-citernes de pétrole brut , et donc sa fermeture est comparable à une attaque nucléaire car elle provoquera une importante récession de l'économie mondiale déjà en crise ».
     
    Par ailleurs, Friedman a estimé que les menaces  proférées par les médias américains et israéliens d’une attaque imminente contre les installations nucléaires iraniennes sont exagérées, et s’inscrivent dans le cadre des pourparlers israélo-palestiniens.
    De son avis,  l'augmentation de la publication de ce genre d’informations  a pour but de créer une atmosphère de guerre en vue de renforcer les intérêts américains et sionistes.
    Et d’ajouter: «Cette situation coïncide avec le lancement du processus diplomatique  d'un règlement au Moyen-Orient, les organisateurs de cette situation cherche à provoquer les Iraniens par ce genre d’informations, et leur faire parvenir un message que la question palestinienne ne sera réglée que de la façon dont les Américains et les Israéliens la souhaitent."
    Friedman a souligné que « toutes ces tentatives de provocation contre l'Iran, font partie de la guerre psychologique menée par les Américains contre le peuple iranien, une guerre sponsorisée par les Israéliens qui ne cessent de brandir de tant à autre la menace d’une  attaque contre les installations nucléaires iraniennes alors que cette idée est fondamentalement inacceptable ».
    Par ailleurs,  Friedman a exclu que « les Etats-Unis s’attaquent aux  installations nucléaires de l'Iran, soulignant que les experts iraniens choisiront d'évacuer et de les transférer vers des lieux plus sûrs en cas d'attaque »


    votre commentaire
  • L'Iran dit avoir le droit de choisir les inspecteurs de l'AIEA

    Source AFP

    L'Iran a affirmé mardi qu'il avait le droit de choisir les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) autorisés à surveiller ses installations nucléaires, en réponse au dernier rapport de l'agence onusienne critiquant le manque de coopération de Téhéran. Téhéran avait retiré en juin leur agrément à deux experts de l'AIEA qu'il a accusés d'avoir fourni de "fausses informations" sur la disparition d'un équipement nucléaire important dans une installation de Téhéran.

    L'AIEA avait reconnu alors le droit de l'Iran à prendre une telle décision, tout en la regrettant. L'agence onusienne revient sur cet incident dans son dernier rapport lundi, accusant l'Iran "d'entraver les procédures d'inspection" par des "refus répétés opposés à des inspecteurs expérimentés". "C'est notre droit, comme pour tout membre de l'AIEA, de choisir les inspecteurs", a dit le chef du programme nucléaire iranien Ali Salehi, cité par l'agence de presse Isna. "Les deux inspecteurs rejetés par l'Iran avaient transmis des informations contraires à la réalité, et l'AIEA est d'accord avec ce fait mais ne veut pas l'admettre" publiquement, a-t-il ajouté.

    Pas de preuve

    Le rapport de l'AIEA "ne fait état d'aucun détournement de matériel nucléaire à des fins non pacifiques. Nous estimons que les autres points mentionnés dans ce rapport sont marginaux", a poursuivi Ali Salehi. Les Occidentaux soupçonnent l'Iran, malgré ses dénégations répétées, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.

    L'AIEA n'a jamais produit de preuve à l'appui de ces accusations, mais estime que les refus apportés par Téhéran à certaines de ses demandes d'inspection ou de renseignement ne lui permettent pas de garantir que Téhéran n'a pas de programme nucléaire militaire.


    votre commentaire