• Israël est tout sauf un état juif

    Israël est tout sauf un état juif

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    Malgré le désir du Premier ministre Benyamin Netanyahu, l’état d’Israël n’est rien d’autre qu’une nation laïque, athée même, et dont l’existence va à l’encontre des croyances de beaucoup de juifs, pour qui des références bibliques et talmudiques interdisent leur retour (aliyah) en Terre Sainte. Du moins avant la venue du Moshiach (le Messie.) Pour ces juifs, qui se disent les vrais juifs de la Torah, les crimes contre le peuple palestinien commis par l’état d’Israël ne font que croître la souffrance infligée par Dieu comme châtiment pour leur péché, en augmentant l’antisémitisme contre leur peuple dans le monde entier.

    http://www.comlive.net/Des-rabins-juifs-contre-l-etat-juif-et-le-sionisme,110457.htm

    http://www.emarrakech.info/Juifs-contre-le-sionisme-Conference-NK_a9383.html

    Il y a deux mille ans, lorsque le temple de Jérusalem fut détruit, les juifs firent trois serments, mentionnés dans le Talmud babylonien. Ne pas revenir en Terre Sainte en utilisant la force. Ne pas se rebeller contre les pays qui les avaient accueillis. Et ne pas, par leurs péchés, prolonger la venue du Moshiach. Ajoutés à ces serments il y eut les instructions réglant leur conduite en exil du prophète Jérémie, et une référence dans les Cantiques de Salomon qui semble étayer les trois serments. Pour l’organisation internationale, Neturei Karta, (Juifs unis contre le sionisme) la fondation de l’état sioniste est en contradiction flagrante avec l’enseignement de la Torah, qui interdit toute proclamation d’un état juif, jusqu’à la délivrance divine qui annoncera la paix éternelle parmi toutes les nations du monde.

    http://lesogres.info/article.php3?id_article=2394

    http://www.nkusa.org/Foreign_Language/French/laveritableperspective.cfm

    http://www.nkusa.org/Foreign_Language/French/IIDFrancais03.cfm

    Bien évidement il y a d’autres interprétations des Saintes écritures, et une espérance de retour à la terre promise s’est traduit à travers les siècles en un désir politique plutôt que religieux, motivé par l’antisémitisme (les pogroms en Russie et la Shoah) d’obtenir coûte que coûte une terre où les juifs pourraient enfin trouver la liberté et la paix. Mais est ce que des crimes horribles commis contre eux autorisent et justifient d’autres crimes également horribles contre le peuple palestinien, qui ne leur avait fait aucun mal ?

    Examinons d’abord une brève résumée de l’histoire du sionisme. Le premier aliyah (retour) de 10,000 personnes eut lieu après les pogroms de 1881, malgré l’opposition du régime ottoman qui possédait la Palestine à l’époque. Il y eut déjà sur place 25,000 juifs séfarades qui furent des autochtones et qui vivaient en harmonie avec les Palestiniens. Aidé financièrement par le Baron de Rothschild et le Baron de Hirch entre 1883 et 1891, l’Organisation pour la colonisation juive acheta des terres en Palestine. L’Organisation sioniste mondiale (OSM), formée après la publication de ‘l’État juif’ par Theodore Hertl en 1896, organisa le premier congrès sioniste à Bâle en 1897. Le but fut de créer un foyer national juif et de mener l’action politique nécessaire pour que les grandes puissances, y compris les Turcs, reconnussent leurs droits. Il y eut aussi la création de l’hébreu moderne, qui n’est pas la langue de la Bible.

    Des congrès de l’OSM successifs créèrent la Banque colonial juif et les Fonds nationaux juifs pour acheter des terres malgré l’opposition des Palestiniens. Ils créèrent aussi une organisation pour gérer les terres achetées. Un autre livre de Hertz en 1902 inspira le sionisme territorial. Mais les ottomans n’eurent aucune intention de donner la Palestine aux juifs. Or les pogroms de 1903 à 1906 inspirèrent les Britanniques à offrir une partie de l’Ouganda, au Kenya actuel, pour le foyer juif. Une proposition rejetée par le septième congrès de l’OSM en 1905. Mais en attendant la recognition internationale et turque avant de s’installer en masse, beaucoup plus de moyens furent dégagés pour financer un deuxième aliyah. Un million de juifs quitta l’empire tsariste entre 1903 et 1914, dont 40,000 allèrent en Palestine.

    Le premier lycée hébraïque fut ouvert a Jaffa en 1906. En 1909 un bourg de Jaffa s’accroîtra pour devenir Tel Aviv. L’idée du kibboutz fut née. Mais des incidents entre juifs et arabes en Galilée vit la naissance de la milice juive Hashomer. Les juifs autochtones deviennent minoritaires grâce à l’immigration des juifs ashkénazes. En 1914 la Turquie entra en guerre du coté des Allemands, et expulsèrent beaucoup d’émigrés juifs russes de la Palestine. A l’époque la communauté juive en Palestine, appelée Yichouv, comprit 85,000 personnes ou 12% de la population.

    La première guerre mondiale fut décisive pour le sionisme. En 1917 une lettre du ministre des affaires étrangères britannique, Arthur Balfour à Lord Lionel Rothschild, encouragea le sionisme. Cette déclaration de Balfour fut mal reçue dans le monde arabe. Mais la guerre n’était pas encore gagnée, et les Britanniques avaient aussi promis au Grand Mufti de la Mecque la création d’un grand royaume arabe unitaire au moyen orient. Mais comme ceux qui connaissent l’histoire de Lawrence d’Arabie le savent, le gouvernement britannique ne tinrent pas ses promesses faites aux Arabes. Après que les Turcs, alliés des Allemands, furent vaincus une armée britannique acquit la Palestine ou elle resta jusqu’en 1948.


    Il y eut à cette époque plusieurs partis politiques, la gauche marxiste, la gauche, le nationalisme religieux, et même un parti non sioniste. C’est la gauche qui géra les affaires jusqu’en 1977. La population juive descendue à 56,000 remonta à 83,000 en 1918, parce que les Britanniques permirent aux expulsés de revenir. Il y eut maintenant parmi la population arabe une crainte de dépossession grandissante.

    En 1920 il y eut la création d’un proto-état sioniste sur le lieu des territoires israelo-palestiniens. C’est la Société des Nations qui décida selon la déclaration Balfour. Mais le mandat donné aux Britanniques pour gérer la région, exigea la préservation des droits civiques et religieux du peuple arabe. Il n’y eut aucune mention de droits politiques. Cette omission fut sévèrement critiquée par les chefs palestiniens. Quoique le pouvoir de l’Assemblé juif fût limité et sous l’autorité du Haut commissaire britannique, les arabes refusèrent de reconnaître leur implication institutionnelle, et le mandat qui prévit le renforcement indéfini de la présence sioniste en Palestine.

    Il y eut des émeutes, et le bras armé de la communauté juive, le Haganah, fut créé. Voyant que leur politique sioniste risquait de porter atteinte à leurs intérêts au moyen orient, le ministre de l’époque, Winston Churchill, décida de limiter l’immigration juive, et de revoir le territoire du foyer national juif. Ce fut l'Israël d’aujourd’hui (sans le Golan) avec la Cisjordanie. La Jordanie fut détachée pour rassurer les nationalistes arabes. Bien que réticent les sionistes acceptèrent.

    La population passa de 83,000 à la fin 1918 à 164,000 en 1930, puis à 463,000 en 1940, et à 650,000 lors de la création de l’état d’Israël en 1947. Pendant cette période la population arabe doubla de 660,000 à 1,200,000. La troisième aliyah entre 1919 et 1923, lié aux guerres civiles en Europe, vit une émigration vers les USA, l’Europe occidentale et la Palestine. (35,000 personnes vivant dans des kibboutz.) Le quatrième aliyah entre 1924 et 1928 vit encore 80,000 immigrés juifs assez différents (principalement des Polonais.) Ceci entraîna un déséquilibre économique du pays avec un taux de chômage important, qui provoqua quelques départs, entre 1926 et 1929 (les années dures.)

    A l’approche de la deuxième guerre mondiale, 1929 à 1939, plus de 180,000 juifs d’Europe orientale, y compris 40,000 d’Allemagne et de l’Autriche émigrèrent. (Il y eut un accord entre le troisième Reich et les sionistes entre 1933 et 1938.) C’était le cinquième aliyah. 30 millions de dollars furent transférer en Palestine grâce à l’arrivé de juifs riches et éduqués. Suite à un désaccord entre ceux qui voulaient traiter avec les nazis et ceux qui ne voulaient pas, il y eut 15,000 illégaux qui entrèrent sans l’autorité de l’agence juive et les Britanniques, qui virent les quotas largement dépassés. Il y eut 51 nouvelles localités dans un contexte d’affrontement avec les arabes en très peu de temps.

    Alors les Britanniques réduisirent le nombre de visas accordés aux juifs. La deuxième guerre mondiale éclata, et 80,000 juifs fuirent l’Europe. Mais entre 1939 et 1947 l’immigration en Terre Sainte fut illégale. Beaucoup essayèrent d’éviter le blocus britannique, dont les conséquences tragiques joua un rôle majeur dans la décision de l’ONU de créer l’état juif en 1947. Mais l’immigration entre 1918 et 1947 fut tellement forte que les juifs autochtones séfarades ne représentèrent que 20% des juifs du Yichouv (la communauté d’immigrés.)

    La scission du sionisme créa un nouveau problème. Le parti révisionniste de Jabotinsky prêcha un rejet du bolchevisme, et un refus de la division et la création du royaume Hachémite en Jordanie. Ben Gourion, qui fut de gauche, traita Jabotinsky de fasciste et fut considéré par ce dernier comme un communiste. Donc une collaboration fut impossible jusqu’à ce que le parti révisionniste quittât l’OSM en 1935, laissant le pouvoir aux travaillistes de Haim Weizman (premier président d’Israël) et Ben Gourion de 1931 jusqu’en 1977.

    La grande révolte arabe eut lieu entre 1935 et 1939. Les Palestiniens s’en prirent et aux juifs autochtones et aux immigrés sionistes. En 1936 les Britanniques abandonnèrent sous pression sioniste un projet de l’assemblé législatif représentant toute la population de la Palestine. Ceci provoqua une grève générale. Mais les attentats contre les forces britanniques furent mal organisés, et une fois supprimées, les arabes s’en sortirent affaiblis. Le Hagana (bras armé de la communauté sioniste) soutinrent les troupes britanniques, mais les autorités surent qu’il fallait trouver une solution.

    En 1937 la commission Peel proposa le partage de la Palestine. Ben Gourion et Weizman furent d’accord, mais beaucoup de sionistes furent hostiles à l’idée. Les arabes rejetèrent le plan, et en 1939 les Britanniques changèrent d’avis, prévoyant de graves problèmes à l’avenir. Ceci provoqua une rupture entre les autorités britanniques et les sionistes, qui formèrent L’Irgoun, une organisation militaire nationale, qui voulurent des représailles contre les émeutiers arabes. 200 à 250 civils palestiniens furent tués. L’organisation militaire fut soutenu par Jabotinsky. Beaucoup de juifs furent tués et le bilan négatif fut condamné par la communauté d’immigrés sionistes, qui isola le parti de droite nationaliste. De ce fait l’organisation militaire arrêta les hostilités contre les Britanniques en 1940.

    Le Grand Mufti de Jérusalem (chef des musulmans en Palestine) voulut s’allier avec Hitler contre les Britanniques. Le groupe Stern se sépara de L’Irgoun (l’organisation militaire), et recommença les attentats contre les Britanniques. Stern aussi prit contact avec les nazis, qui selon lui furent préférables aux Britanniques qui empêchaient la formation de l’état d’Israël dans toute la Palestine. Le Yichouv (communauté d’immigrés sionistes) fut contre le régime nazi et le groupe Stern disparut à son tour en 1942. Il y eut même des sionistes qui s’enrôlèrent dans l’armée britannique. Mais le projet Peel pour un état partagé inquiéta toujours la majorité arabe.

    En 1942 le congrès sioniste décida une immigration massive, et revendiqua un état juif sur l’ensemble de la Palestine. Les arabes devinrent alors minoritaires. Entre 1943 et 1944, le nationalisme hébreu coupé du judaïsme reprit son action anti-britannique. Le ministre Lord Moyne fut assassiné en Égypte. Mais quoique la communauté d’immigrés sionistes condamnât ses actions, L’Irgoun (la force militaire) menée par Menahem Begin ne s’arrêta pas, et provoqua l’effondrement du mandat international entre 1945 et 1947. L’Allemagne fut vaincue, et les réfugiés, survivants du génocide, voulurent quitter l’Europe. Il y eut des manifestations contre le mandat britannique et du sabotage non meurtrier commis par le Haganah (bras armé de la communauté sioniste). Il y eut aussi des actes terroristes sanglants, y compris le meurtre de deux sergents britanniques, par l’Irgoun (force militaire de Jabotinsky) La pression s’accrut sur les Britanniques, qui jugèrent la Palestine sioniste ingouvernable, malgré la présence de 100,000 soldats. Les arabes aussi critiquèrent les Britanniques. Les restrictions sur l’immigration menèrent à l’emprisonnement des survivants de la Shoah. L’opinion publique en Grande Bretagne fut contre la présence là-bas de ses troupes. Résultat – La Grande Bretagne remit son mandat à l’ONU en 1947.

    L’ONU revint sur le projet Peel. Les sionistes ont 55% du territoire, et les Arabes 40%. Les palestiniens, à quelques exceptions près, refusèrent le partage. A l’exception de l’Irgoun qui voulait toute la Cisjordanie, les juifs acceptèrent. En novembre 1947 le plan fut voté avec le soutien de Staline. Les Britanniques allèrent gérer le partage en restant neutre, et partir en 1948. Mais le vote de l’ONU provoquèrent des incidents qui se traduisirent très vite en guerre civile. Les Palestiniens attaquèrent. Les milices et forces militaires sionistes, qui eurent cessé des attaques contre les arabes en 1939, reprirent les attentats contre les civils sans obtenir de victoire notable. Il y eut des civils des deux camps tués. Mais en mars 1948 la milice Haganah passa à l’offensif et en l’espace de six semaines les Palestiniens, aidés par des arabes venus du Liban, la Cisjordanie, de l’Égypte, et de la Syrie, furent vaincus. Ces derniers furent mal organisés et il n’y eut pas de commandement central.

    Les sionistes de la milice Haganah prirent le dessus. Des villages arabes commencèrent à se vider de leur population dans les zones de conflits. Le 15 mai 1948 Israël déclara son indépendance pendant que les derniers Britanniques quittèrent le pays. Les arabes furent militairement vaincus, et ne seront présent sur le devant de la scène politique jusque dans les années 1960. (OLP de Yasser Arrafat, et guerre de six jours) Ben Gourion devint premier ministre et réunit le Haganah, l’Irgoun, et le groupe Stern pour former le TSAHAL (l’armée de défense d’Israël.). Les frontières furent modifiées. L’ONU ne condamna pas les sionistes qui eurent pris 77% du territoire de la Palestine mandataire contre 55 % prévu dans le plan de partage. L’attitude de Ben Gourion fut lourd de conséquences pour l’avenir. Il refusa d’accepter des frontières fixes, qui purent être agrandies en cas de besoin. Les 27% du territoire en dehors dut revenir à Israël.

    Ainsi commença le nettoyage ethnique, que les Palestiniens appelèrent Al-Naqba. Lors de la création de l’état les arabes furent deux fois plus nombreux que les sionistes. A l’intérieur des frontières de 1949 vivaient 800,000 à 900,000 arabes. 750,000 quittèrent le territoire ou par peur d’être massacrés ou par expulsion. Ils avaient l’ordre de ne jamais plus revenir. Ils devinrent un peuple de réfugiés. Entre 1947 et 1949, un minimum de 10 villes et 342 villages furent évacués ou détruits selon l’historien Benny Morris. Le monde ne dit rien, et continua à ne rien dire quand la Cisjordanie et les hauteurs de Golan furent saisie dans les années soixante. Il y eut des camps de réfugies en Jordanie et au Liban, où Ariel Sharon (qui devint premier ministre) fut censé être responsable pour les massacres dans les camps de Sabra et Chatila au Liban. Et le monde ne dit toujours rien.

    Les réfugiés palestiniens sont devenus maintenant 7 millions de personnes dépossédés de la terre où leurs ancêtres ont vécu pendant des millénaires Les Israéliens peuvent tout se permettre. C’est la Shoah qui leur donnent le droit de commettre n’importe quelle atrocité avec impunité. Personne n’a le droit de les critiquer. Pourtant ceux qui condamne l’antisémitisme soutiennent l’état devenu le plus raciste du monde. Nonobstant le fait que l’antisémitisme n’a rien à voir avec l’antisionisme, qui ne démontre en aucun cas un sentiment de haine envers les juifs, juste envers les criminels qui continuent de voler des terres qui ne leur appartiennent pas.

    L’historien israélien, le professeur Ilan Pappé, constate que l'Israël doit reconnaître ses crimes avant qu’une réconciliation avec les Palestiniens soit possible. Cependant la colonisation continue. Et personne ne s’est excusé pour les 70 massacres pendant la guerre de 1948, avec une tuerie sans discrimination de civils arabes, y compris des femmes et des enfants. Seul la création d’une nation palestinienne démocratique, où les sionistes sont des citoyens comme les arabes et avec les mêmes droits, peut résoudre un problème qui risque de rester sans solution jusqu’à la fin des temps.

    L’état d’Israël fait honte aux vrais juifs, qui le condamne comme nation hérétique, parce que les sionistes n’accepte plus la Torah, et ne craint pas le courroux de Dieu pour l’avoir défier. Il n’y aura jamais la paix, malgré les efforts pitoyables de plusieurs présidents américains. Une paix nécessite la justice. Ou il n’y a pas de justice la paix ne puissent avoir lieu. Mais les hypocrites qui gèrent nos pays sont beaucoup trop aveugles pour comprendre cela.



    Le Président Iranien discute avec des rabbins anti-sionistes

    Le président iranien avec un rabbin. 

    Le chef du Hamas avec des rabbins anti-sioniste

     

    Quelques liens :

    http://www.france-palestine.org/article8909.html

    http://sionazime.over-blog.com/article-le-rabbi-satmar-le-sionisme-est-en-totale-violation-de-la-torah-56960470.html

    http://books.google.fr/books?id=mLSgxVuslW8C&pg=PA82&lpg=PA82&dq=les+trois+serments+quand&source=bl&ots=RHWvzH6eBB&sig=M02PJpUyg8OX3WaBZd8V1oWL-Zs&hl=fr&ei=fFX3TJfZN8rvsgbT8ZnFDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7&sqi=2&ved=0CE8Q6AEwBg#v=onepage&q=les%20trois%20serments%20quand&f=false

    http://www.nkusa.org/index.cfm

    http://www.ism-france.org/news/article.php?id=7862&type=analyse&lesujet=Histoire

    par denunciatorseye (son site) samedi 5 février 2011


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