• L’affaire Polanski n’en finit pas de défrayer la chronique.

    L’affaire Polanski n’en finit pas de défrayer la chronique.
    Accusé il y a plus de trente ans aux Etats Unis d’avoir drogué et violé la jeune Samantha Geitner alors agée de treize ans, le cinéaste est, depuis son arrestation en Suisse, rattrappé par son passé.

    Sur cette affaire, dans les différents médias et les commentaires sur les sites web, on a tout entendu.
     
    C’est seulement en prenant l’information à la source, sur les sites Américains qui retranscrivent les manchettes et articles des journaux de l’époque, que nous pouvons avoir une idée plus précise des faits :
     
    -Non, la jeune fille en question n’était apparemment pas consentante : elle avait été confiée par ses parents au cinéaste, à sa demande, pour "une audition", qui devait avoir lieu dans la maison prêtée par l’acteur Jack Nicholson.
    Une amie de Roman Polanski était présente à l’arrivée de la jeune Samantha avec ses parents, cette amie s’est éclipsée après le départ des parents, laissant seuls le cinéaste et la jeune fille.
     
    -Le cinéaste, agé de cinquante ans à l’époque, aurait forcé la jeune fille de treize ans à boire du champagne accompagné d’un puissant tranquillisant.
     
    -Il l’aurait, selon l’accusation, ensuite déshabillée sommairement et sodomisée.
    Ce qui lui a valu à l’époque des "circonstances aggravantes", la sodomie étant aux USA considérée, à l’époque comme un comportement déviant.
     
    -Compte tenu de la notoriété et des pressions exercées sur lui, le juge de l’époque avait accepté de relâcher le cinéaste après 42 jours de détention, afin que celui-ci puisse tourner un film en Autriche.
    Après quelques jours de tournage en Autriche, le juge Américain de l’époque avait reçu par la poste des photos montrant le cinéaste en pleine partie fine avec des mineures Autrichiennes, lesdites photographies accompagnées d’une plainte des parents d’une jeune fille impliquée.
     
    Cette plainte fut jugée non recevable, car hors juridiction du juge, mais éclairait pour le juge d’un éclairage nouveau l’affaire Geitner : Roman Polanski n’avait pas été victime d’un moment d’égarement mais semblait plutôt coutumier de relations sexuelles avec des adolescentes.
     
    Le juge Américain décidait donc de sa réincarcération.
     
    Roman Polanski s’enfuyait en France.
     
    On peut aujourd’hui se poser la question : pourquoi le cinéaste vient-il de demander, par l’intermédiaire de ses avocats, à être jugé par contumace, c’est à dire sans être présent aux USA, alors qu’il y a quinze jours le juge actuel a évoqué la possibilité d’une condamnation sans nouvelle incarcération ?
     
    Là, la réponse ne semble pas évidente...

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