• L’information : deux poids et deux mesures dans les médias occidentaux

    Le deux poids et deux mesures dans les médias occidentaux sous le joug du sionisme

    Voici trois cas qui sont des exemples qui prouvent la partialité et l’orientation de l’information à des fins inavouables des médias occidentaux :

      • les cas de Teresa Lewis et des 14 pour cent des enfants palestiniens détenus par Israël se plaignant d’agressions « sexuelles » , ne sont repris par aucun média, donc inconnu en occident.

      • En revanche le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani est archi médiatisé pour faire apparaitre l’Iran comme étant un pays abominable qu’il convient pour certains de rayer de la carte du monde. Tout ceci prix d’énormes mensonges ( cf article de Thierry Meyssan : Le scandale Sakineh http://www.voltairenet.org/article166999.html )

    1 - Le cas de Teresa Lewis

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé le "silence des médias" sur le cas de Teresa Lewis, une Américaine qui doit être exécutée pour participation au meurtre de son mari, comparant sa situation à celle de l’Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani.
     
    "Selon une enquête, 3 millions sept cent mille pages ont été publiées sur internet à propos de l’Iranienne (Sakineh Ashtiani) dont le dossier est toujours en cours d’examen, et il y a une vaste campagne de presse contre l’Iran. Mais personne ne proteste contre l’exécution de Mme Lewis", a souligné M. Ahmadinejad, lors d’une rencontre lundi avec des personnalités et des dignitaires islamiques aux Etats-Unis, selon l’agence officielle Irna.

    Il a précisé qu’"aux Etats-Unis 53 femmes attendent d’être exécutées".
     
    Le cas de Teresa Lewis a été évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours par des parlementaires iraniens, qui ont comparé sa situation à celle de Sakineh Ashtiani pour dénoncer "deux poids et deux mesures" dans le traitement de l’Iran par les dirigeants et les médias occidentaux.
     
    Notons que Teresa Lewis doit être exécutée jeudi en Virginie (sud-est des Etats-Unis) pour avoir aidé son amant à tuer son mari et le fils de celui-ci.

    2 - Le cas Sakineh Mohammadi-Ashtiani

    Jadis, la France se flattait de produire de grands intellectuels qui apportaient au monde de nouveaux éléments de réflexion. Aujourd’hui, elle est sous la coupe de prescripteurs d’opinions qui sans vergogne énoncent des contre-vérités pour asseoir leurs thèses du choc des civilisations qui oppose le merveilleux occident à la horde des barbares : musulmans, islamiques, communistes,..Parmi eux, Alain Finkielkraut et Bernard Henri Levy, deux figures hautes en couleur qui s’efforcent de monopoliser la parole publique pour promouvoir et justifier la politique agressive des USA et Netanyahou .

    Ils veulent imposer un prêt-à-penser, pour empêcher toute pensée critique. Ce terrorisme intellectuel porte ses fruits dans l’opinion.

    L’affaire de l’éventuelle lapidation de Sakineh Mohammadi-Ashtiani est de le type même de la propagande sioniste : les BHL, E. Badinter,... sont montés tout de suite aux créneaux pour faire apparaitre l’Iran comme étant un pays abominable qu’il convient pour certains de rayer de la carte du monde.

     Puis Carla Sarkozy relance cette affaire, maintenant c’est au tour d’une brochette d’intellectuels de droite qui ne s’émeuvent quand cela les arrangent et ferment les yeux sur la misère et les injustices de la planète.

    En effet, cette femme a été jugée et condamnée notamment pour complicité du meurtre de son mari par son amant.
     
     Ce qui est plus intéressant en revanche c’est le rôle que peut avoir une telle affaire dans le jeu actuel des relations entre l’Iran et les pays occidentaux. Cela n’aura échappé à personne, ces relations sont plus que jamais tendue et ont pour objet principal celui du nucléaire qui est en réalité l’avatar de l’émergence de l’Iran comme puissance régionale, ce qui n’est pas sans déplaire à Washington et à ses Etats-clients.

     Dans un tel contexte, toutes les occasions sont bonnes pour stigmatiser la République Islamique. Ainsi, les déclarations prétendument "antisémites" et négationnistes de son président à sa réélection contestée, il y a un peu plus d’un an,sont utilisés par les médias occidentaux afin de servir comme armes de diabolisation. Toutes les mises en scène et trucages sont utilisés par les médias pour émouvoir les peuples occidentaux afin qu’ils crient vengeance.
     
     Le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani intègre bien ce modèle. Ce travail médiatique, qui consiste à émouvoir l’opinion internationale du sort de cette "mère de 2 enfants", permet de renforcer encore l’image injuste d’une "dictature sanguinaire" qui mérite plus que jamais sa place dans "l’Axe du Mal" établi par l’ancienne administration néo-conservatrice américaine.
    Hillary Clinton s’est, par ailleurs, dite "profondément concernée" par l’affaire et a appelé l’Iran "à respecter les libertés fondamentales".

    Elle n’a pas tort, la peine de mort n’est pas acceptable et je me permets à ce titre de m’émouvoir du sort de Linda Carty, 59 ans, femme de citoyenneté britannique, vivant aux Etats-Unis et condamnée à mort par injection léthale alors qu’elle n’a cessé de crier son innocence.

    Par ailleurs, ceux qui hurlent contre l’Iran, se taisent lorsque les Palestiniens sont massacrés notamment par l’Opération plomb durci (http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6960&var_recherche=+plomb+durci ) où les soldats israeliens tiraient sur des gamins sortant de l’école comme sur des lapins ( d’après un reporter de France Inter), cette opération qui a fait 1400 morts et plusieurs milliers de blessés palestiniens. Voir applaudissent pour certains car pour eux "sahal " - comme l’appellent avec affection ses partisans- serait, comme l’a qualifié encore récemment Bernard-Henri Lévy, « l’armée la plus morale au monde »  !!!!!!!!!

    Pour ceux qui voudraient connaitre la situation à Gaza après l’opération Plomb durci :

    http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6866&var_recherche=+GAZA

    3 - Le cas de 14 pour cent des enfants palestiniens détenus par Israël se plaignant d’agressions « sexuelles »

    Les forces israéliennes ont arrêté en une année environ 700 enfants palestiniens, et les traduire en cour martiale sous l’inculpation pour jet des pierres sur des véhicules ou des soldats israéliens. 97 pour cent d’entre eux ont été soumis à la torture, et 14 pour cent d’entre eux étant soumis à des agressions sexuelles, ou la menace d’agression sexuelle.

     Ceci est révélé par la journaliste israélienne Amira Hass, dans un journal "Ha’aretz" vendredi lors d’un rapport Hess a dit que ce problème existe dans les tribunaux militaires israéliens il y a deux ans, lorsque les troupes israéliennes ont arrêté un groupe d’enfants palestiniens dans le camp de réfugiés du camp d’Arroub, soupçonnés d’avoir jeté des pierres sur des voitures
     
     Les soldats ont prétendu que les enfants jetaient des pierres sur des soldas de tsahal et sur les voitures. Toutefois, lorsqu’il a été interrogé par la Fondation avocat « conscience » des Palestiniens, Mahmoud Hassan, et en les confrontant avec d’autres réalités, ils ont reconnu qu’ils ne voyaient pas les enfants.
     

    Ils ont également reconnu que certains des enfants ont été arrêtés et sont à l’intérieur de la porte de l’école d’agriculture en face du camp.

    À la dernière réunion de la Cour, l’avocat a annoncé qu’il apportera un certain nombre d’enseignants pour fournir la preuve. Il a souligné qu’ils témoignent que les soldats ont arrêté tous les enfants à l’école, mais certains ont été arrêtés à l’intérieur des lignes de l’école.
     
    Amira Hass dit que ce n’est que l’une des questions qui montrent l’ampleur de l’abus dans les tribunaux militaires en général et aux enfants palestiniens, en particulier, où le tribunal a approuvé la détention sur la base des déclarations des soldats révélés être des faux. Toutefois, dans de nombreux autres cas, les décisions des tribunaux a pris fin en condamnation et l’emprisonnement des enfants de façon injuste. Le nombre d’enfants qui sont détenus par l’armée israélienne est de 700 enfants par an.
     
    Elle révèle qu’environ 65 pour cent de ces enfants ont été arrêtés entre minuit et quatre heures du matin. Et font l’objet depuis leur arrestation à diverses formes de mauvais traitements et de torture : 97 pour cent d’entre eux ont déclaré qu’il étaient menotté aux poignets , et 92 pour cent d’entre eux s’est plaint d’avoir les yeux bandés pendant une longue période, dont 69 pour cent d’entre eux se sont plaints qu’ils avaient été agressés physiquement par des soldats et des interrogateurs, et pour 50 pour cent d’entre eux des injures, insultes verbales, 49 pour cent d’entre eux ont été menacés de violences s’ils n’avouent pas, 32 pour cent d’entre eux ont signé des déclarations écrites en hébreu sans savoir ce qui était écrit.
     

    http://www.alterinfo.net/16-pour-cent-des-enfants-palestiniens-detenus-par-Israel-se-plaignant-d-agression-sexuelle_a48818.html

     

    Tout ce battage médiatique autour de l’affaire Sakineh est moins un appel à la justice qu’une stratégie propre à alimenter l’idéologie du "Choc des civilisations" : tout est bon pour donner de l’Iran l’image la plus obscurantiste possible, oubliant que dans ce pays la structure démographique est la même que dans la plupart des pays développés (deux enfants par femme en moyenne) et que les femmes sont aussi nombreuses que les hommes à l’Université. Mais quand il faut à tout prix justifier une agression éventuelle, tous les moyens sont bons.

    Les cas Teresa Lewis et Sakineh relèvent des tribunaux locaux. On ne peut que condamner que la peine de mort ne soit pas abolie aux USA et en Iran.

    En revanche, le cas des 14% d’enfants palestiniens maltraités est une politique inique de l’Etat Israël qui veut chasser les palestiniens de leur terre par tous les moyens même les plus odieux.

     

    par SEPH mercredi 29 septembre 2010


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