MOSCOW, January 5 (RIA Novosti) – The Russian Caspian Flotilla will get two newest small-size missile ships and three Serna amphibious assault ships, a spokesman for the South military district said.
The flotilla will get small-size missile ships Grad Sviyazhsk and Uglich by summer and three Serna amphibious assault ships by spring, the spokesman said in a statement on Saturday.
Earlier reports said three modern Project 11770 Serna amphibious assault ships were to be delivered in the first half of the year.
The Caspian flotilla is also expected to get two supply ships this year, the spokesman said.
Mer Caspienne
La plus vaste étendue d'eau continentale du globe, aux confins de l'Europe et de l'Asie, partagée entre la Russie, le Kazakhstan, le Turkménistan, l'Iran et l'Azerbaïdjan ; environ 360 000 km2.
(source Larousse en ligne)

Lac ou Mer intérieure ?
Si la question peut sembler spécieuse, le statut de la Mer Caspienne est pourtant très âprement débattu par tous les pays intéressés: Russie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Iran et Turkménistan.
Car au-delà du statut purement géographique, c'est le statut juridique qui est en jeu. Le Droit maritime, et donc le droit d'exploitation du sous-sol marin (comprenez des gigantesques gisements de gaz et de pétrole) avantagera l'un ou l'autre des pays limitrophe suivant si on fait de la Caspienne une mer ou un lac.

On peut ranger les acteurs de ce conflit diplomatique en deux camps.
Le "camp lac" d'un coté, composé de L'Iran et du Turkménistan, qui, étant les deux pays ayant le moins de km de côte, voudraient voir appliquer la répartition des richesses offshores à proportions strictement égales (20% pour chacune des cinq parties) au lieu de la répartition proportionnelle.
De plus, dans ce cas de figure, les décisions concernant l'exploitation des richesses naturelles devraient se faire à l'unanimité des pays concernés.
Le "camp mer" de l'autre, où on trouve le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan, qui ont la part du lion du littoral mais aussi des ressources naturelles, et qui, soutenus comme on le verra par les Etats-Unis, souhaitent faire appliquer le droit régi par la Convention des Nations Unies de 1982, et conserver l'appartenance des champs gazifières les plus importants.
Chacun de ces deux camps s'appuie sur différents textes et résolutions internationales sans arriver à mettre un terme à ce différent territorial. La Russie quant à elle joue un rôle d'arbitre et appuie successivement l'une ou l'autre suivant son intérêt. Le Kremlin penche en ce moment du côté du camp mer, principalement depuis la découverte de nouveaux champs dans la région d'Astrakan.
Sans continuer plus avant dans les détails juridiques, retenons simplement l'existence de ces deux camps, et le fait que l'Iran, défendant sa position, empêche depuis 2001 l'Azerbaïdjan et un Consortium énergétique, Alov-Araz-Sharg, dirigé par la British Petroleum (vieille connaissance de l'Iran par ailleurs) d'exploiter le champ gazifière de Alov.