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LE CHAOS SÉMANTIQUE, MÈRE DE TOUTES LES ERREURS POLITIQUES
Manuel Valls a toujours, et il n’est pas le seul, confondu par idéologie de gauche, système de valeurs et civilisations.
Cette erreur sémantique majeure est à l’origine de sa formule « guerre de civilisation ». En fait il reste dans son concept islamo-fasciste. Il y a d’un côté les défenseurs des libertés, les gentils et de l’autre les totalitaires qui peuvent parfois être musulmans tout de même. Mais ce n’est pas cela une civilisation, ce n’est pas uniquement des valeurs républicaines politiciennes.
Il y a bien un choc de civilisation historique depuis toujours entre la civilisation occidentale et la civilisation arabo-musulmane. Le reconnaître serait déjà un grand pas, mais Manuel Valls ne parle pas de cela.
Il n’oppose même pas une civilisation de libertés laïques à une civilisation d’interdits religieux. Il y a là matière à réflexion. Il est vrai que nous avons évolués vers plus et même trop de libertés individuelles par rapport aux fondamentaux de notre civilisation. Il reste vrai que l’islam impose la crainte de dieu par la multiplication d’interdits indépassables. Cette civilisation réduite à la religion et ses interdits est profondément choquée au-delà de nos racines différentes par nos libertés permissives.
Quand Manuel Valls parle de guerre de civilisation, il pense guerre de valeurs.La place de la femme dans la société est une valeur indiscutable, par exemple, même si on peut critiquer une féminisation à outrance passant par une volonté de diaboliser tout ce qui est virilité traditionnelle. Certaines valeurs traditionnelles de l’islam, rejoignent toutes les valeurs des systèmes de pensée traditionnelles même monothéistes.
Rien n’est simple et, s'il y a une guerre de civilisation, ce sont les djihadistes qui la font et seuls devenant les successeurs auto proclamés des conquérants arabes puis turcs pour imposer au monde les interdits d’Allah par un califat universel. Quand aux musulmans modérés qui ne veulent pas éradiquer les autres, ils sont tétanisés par ceux qui se réclament, plus qu’eux, d’un islam plus pur et intransigeant. Ils dénoncent, condamnent, mais sont souvent complexés.
De la même manière le tueur terroriste de l’Isère appartient à la catégorie des « fous d’Allah ».Chez eux, tout tourne autour de leur vision et de leur pratique de la religion. Il n’y a pas, pour ces fanatiques anonymes, de sphère privée.
Tout est dans tout
Ainsi, lorsque en période de ramadan, yassin Sahli pète un boulon, il passe à un acte de vengeance privée qui devient une revendication religieuse, décapitation et symboles islamiques. Il ne peut dissocier la religion de sa vie individuelle. Il était radicalisé et il est passé à l’acte pour une raison personnelle transformée en Djihad. Dans tout musulman radical ou salafiste, il y a un djihadiste qui sommeille.
Enfin que penser du traitement sémantique de la crise grecque
On sait que la Grèce n’aurait jamais dû rentrer dans l’euro et que ce pays a triché sur tout. Mais qui ne voit que la rupture est une guerre menée par le mondialisme à une nation et à un peuple.Le système financier international veut s'imposer de façon totalitaire et refuse la volonté populaire fondement de la démocratie élective. Les Grecs n’ont pas le droit, eux qui ont inventé la démocratie, de s’exprimer et de choisir.
Il y a des interdits financiers qui sont pires que certains interdits de l'islam. Là, on peut parler peut-être de guerre de civilisation….
Mais non, il s’agit, là-aussi, d’une guerre d’un système, celui de Manuel Valls, contre toutes les nations qui ont fait les richesses et les gloires des civilisations.
Mais c’est aussi une guerre…. Pour la domination du monde .Jean Ansar
le <time datetime="30/06/2015" itemprop="date">30/06/2015</time>
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