• Le scénario de Paris pour une participation des banques au plan de sauvetage

    Le scénario de Paris pour une participation des banques au plan de sauvetage

    LEMONDE.FR avec AFP | 26.06.11 | 19h00

     

    Le ministère de l'économie français et les banques se sont mis d'accord dans la nuit de vendredi à samedi sur un scenario de participation des créanciers privés au futur plan d'aide à la Grèce, selon Le Figaro à paraître lundi 27 juin. Il s'agit maintenant de rallier les autres grands pays européens à cette solution, avant la réunion des ministres dimanche 3 juillet.

     

    Les autorités des pays de la zone euro ont entamé mercredi des négociations avec les créanciers privés de la Grèce, principalement des banques et des assureurs. Plusieurs scénarios ont déjà été évoqués, consistant, par exemple, pour les créanciers à racheter, après remboursement de leurs titres arrivant à échéance, de nouvelles obligations d'une durée de cinq ans, à un taux proche de celui obtenu sur les marchés par le fonds européen de stabilité (FESF).

    Des créanciers allemands qui réclamaient des garanties en échange de leur participation se sont vu opposer une fin de non-recevoir. Ce plan est toujours en discussion et selon Le Figaro, la France pourrait proposer des modalités différentes, acceptables par un plus grand nombre de créanciers, imaginées par "un groupe de travail emmené par BNP Paribas".

    Le Trésor Public et des banques vont soumettre des modalités alternatives en proposant aux créanciers privés de ne réinvestir que 70 % des dettes remboursées par Athènes. En outre, "50 % seront alloués à de nouveaux emprunts, émis cette fois à 30 ans". Les 20 % restants seront placés sur "un 'zéro coupon'", "un fonds investi sur des titres de grande qualité (...), une tirelire qui sécurise les nouveaux emprunts grecs comme l'auraient fait des garanties publiques".

    Cette alternative a, selon Le Figaro, le mérite "d'attirer plus de monde", "de repousser en partie l'horizon des remboursements pour Athènes", même si elle "rapporterait moins par créancier".

    Elle devrait être présentée lundi à Rome lors d'une réunion de l'IIF (International institute of finance) qui regroupe 400 banques du monde entier. La France est le pays le plus exposé à la Grèce, et cette exposition concerne majoritairement des créances sur le secteur privé.


  • Commentaires

    1
    tarci
    Dimanche 26 Juin 2011 à 22:25
    La seule solution pour la Grèce, recréer une banque publique. De cette façon, la Grèce reprend son droit régalien de créer la monnaie. Quand l'état a besoin d'emprunter, il demande à sa banque de l'argent qu'il remboursera sans intérêt.

    La France fonctionnait de cette façon jusqu'en 1973. Depuis, les Français sont obligé de payer plus de 55 milliards d'euros aux banquiers privés puisque Pompidou et Giscard empêchèrent la banque de France de prêter. L'impôt sur le revenu ne sert qu'à payer les intérêts de la dette. Incroyable non ? Du temps de de Gaulle, il n'y avait aucun intérêt à payer.
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