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Les bonnes nouvelles
1/C’est reparti. Après avoir discuté emploi puis formation professionnelle, les partenaires sociaux se retrouvent vendredi pour débattre cette fois-ci du chômage. Plus précisément des règles de l’assurance-chômage, alors que l’Unédic, l’organisme qui la gère, est dans le rouge. Elle table cette année sur un déficit de 4,3 milliards d’euros et une dette -comprenez un déficit cumulé- de 22,1 milliards. Comment ces comptes peuvent-ils être rétablis? 20 Minutes fait le tour des différentes pistes envisagées.
Baisser la durée d’indemnisation
Cette idée revient régulièrement sur le tapis alors que la durée maximale d'indemnisation en France est de 24 mois (36 mois pour les plus de 50 ans). C’est nettement plus qu’en Grande-Bretagne, où l'indemnisation cesse au bout de six mois, mais c’est moins qu’aux Pays-Bas, où la limite est de 38 mois. A noter que l’Allemagne, pays avec lequel la France aime bien se comparer, indemnise ses chômeurs aussi longtemps que la France, soit 24 mois.
Plutôt que de raccourcir ce délai, certains proposent de le flexibiliser.....
2/Des recettes fiscales plus faibles que prévu :
Fin novembre 2013, le ministère de l'économie a enregistré des recettes fiscales moins bonnes que prévu avec 3,7 milliards d'euros de moindres rentrées par rapport aux prévisions, selon les informations publiées ce jeudi soir par Le Monde. Cette dégradation, écrit le journal, porte pour 1,8 milliard sur l'impôt sur le revenu et 2,5 milliards d'euros sur l'impôt sur les sociétés, tandis que les recettes de la TVA enregistrent, elles, un timide rebond de 0,6 milliard.
<btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px; color: rgb(70, 70, 70); font-family: tahoma, arial; font-size: 15px; line-height: 22px;">
<btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px; color: rgb(70, 70, 70); font-family: tahoma, arial; font-size: 15px; line-height: 22px;"></btn_noimpr>Les dépenses de l'Etat, en revanche, présentent des résultats positifs avec 0,6 milliard d'économies supplémentaires réalisées par rapport aux prévisions. Cet affaissement des recettes témoigne de la persistance d'une croissance atone, deux années d'affilée.
Le phénomène aurait normalement dû être anticipé en loi de finances rectificative mais il a été sous-estimé par le gouvernement, poursuit le journal. Les mesures fiscales nouvelles entrées en vigueur en 2013 n'entrent pas en ligne de compte dans la mesure où ces rentrées sont déterminées en fonction des revenus ou des bénéfices de l'année 2012. Seul point positif pour le gouvernement, selon le quotidien : la légère progression des recettes de la TVA, qui témoigne d'un consommation des ménages maintenue et, même, d'un léger redémarrage.
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