• La marée noire du Golfe du Mexique pourrait atteindre l’Europe

    Tant que BP n’arrivera pas à endiguer le flux de pétrole du fond du Golfe du Mexique, la marée noire va continuer à s’étendre. Et pour l’instant, les techniques utilisées n’ont pas fonctionné ! Selon les recherches du National Center for Atmospheric Research (NCAR) de Boulder, dans le Colorado, la modélisation des courants et des conditions atmosphériques moyennes à cette période de l’année permet de voir jusqu’où pourrait dériver la nappe d’hydrocarbures.

    Passée le Golfe lui-même, le pétrole serait très rapidement emporté le long de la côte Est américaine avec le Gulf Stream, avant de traverser l’Atlantique. Cette modélisation ne vaut pas prédiction, évidemment, puisque les conditions météo particulières et l’état changeant du Gulf Stream peuvent modifier ces trajectoires à tout moment. Mais, tout de même, cela donne une idée de nouvelle de l’ampleur de la catastrophe.


    D’autres visuels sont tout aussi impressionnants qui montrent la taille de la nappe de pétrole sur différents territoires. Plus grand que la Suisse et qu’Israël !



    Du côté des solutions, pour l’instant pas grand chose, les ballots de cheveux n’ont pas fonctionné. Peut-être qu’une armée de WatCleaner, un robot capable de nettoyer automatiquement les saletés en mer pourraient faire l’affaire.

    TechnoPropres

    par Ecoloteky (son site) lundi 21 juin 2010


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  • Catastrophe de Deepwater : un autre scénario

    Tout n’a peut être pas été dit sur la catastrophe du golfe du Mexique, et il est possible que toute la vérité n’ait pas été dite.<o:p></o:p>

    Officiellement l’accident serait du à une éruption soudaine d’hydrocarbures et de gaz, dans la nuit du 20 au 21 avril 2010. lien<o:p></o:p>

    Sur cette vidéo, on peut voir la plate forme sombrer.<o:p></o:p>

    Nombreux sont à penser qu’en fait, c’est en extrayant du pétrole qu’un accident serait arrivé.<o:p></o:p>

    Il n’en est rien.<o:p></o:p>

    La plate forme effectuait des forages très profonds, pour le compte de BP qui la louait pour 500 000 dollars par jour. lien<o:p></o:p>

    Or, il existe un autre point de vue, celui exprimé le 10 juin dernier par un certain Lindsey Williams.<o:p></o:p>

    Cet homme est aumônier, mais il est connu pour avoir donné une conférence en 2007 affirmant qu’il y a assez de pétrole sous Gull Island (Alaska) pour satisfaire les besoins énergétiques des USA pour les 2 siècles à venir. lien<o:p></o:p>

    Il raconte çà dans un livre « the energy non-crisis  ».<o:p></o:p>

    Il aurait eu ces informations pour avoir travaillé 3 ans en Alaska, au sein d’une compagnie pétrolière, étant même membre d’un conseil d’administration de cette compagnie. lien<o:p></o:p>

    Lindsey Williams a été prêtre baptiste pendant 28 ans et est allé en Alaska en tant que missionnaire. Il a été aumônier pour les travailleurs de la compagnie pétrolière « Trans-Alaska  » dès 1971. lien<o:p></o:p>

    Pour revenir à la catastrophe du golfe du Mexique, il a été interviewé par Alex Jones, sur la base d’informations qu’il tient de membres du personnel BP.<o:p></o:p>

    Alex Jones pense tenir l’un des plus beaux scoops de ces dernières années, et pour lui ce qui s’est passé dans le Golfe du Mexique est peut être la plus grande catastrophe de l’humanité depuis 9000 ans. lien<o:p></o:p>

    En effet, il n’y aurait pas que du pétrole qui sortirait du forage, mais aussi des gaz toxiques comme l’hydrogène sulfide à très haut niveau.<o:p></o:p>

    Ce serait pour ces raisons que la BP tente d’écarter les journalistes du lieu de l’accident. <o:p></o:p>

    On peut l’écouter sur cette vidéo.<o:p></o:p>

    Deux témoins travaillant pour la BP auraient dit à Lindsey Williams que cet accident est du à la profondeur hallucinante du forage.<o:p></o:p>

    Cette technique s’appelle « forage de grande profondeur  », et elle est fondée sur la théorie du pétrole abiotique.<o:p></o:p>

    Le pétrole abiotique est depuis longtemps sujet d’une polémique.<o:p></o:p>

    De nombreux scientifiques comme Gay-Lussac, ou Humboldt, avaient rejeté des le début du 19ème siècle l’idée que le pétrole provenait de la décomposition de la matière biologique, mais qu’il était plutôt une substance abiotique venant des grandes profondeurs. lien<o:p></o:p>

    Ce ne serait donc pas un carburant fossile.<o:p></o:p>

    Les scientifiques russes affirment que les réserves de grande profondeur se régénéreraient d’elles mêmes. lien<o:p></o:p>

    Il semble bien qu’en Russie on soit passé de la théorie à la pratique, et qu’au vu de l’assèchement des gisements pétroliers de petite profondeur, on soit allé le chercher plus profondément. <o:p></o:p>

    Les Russes ont effectué chez eux, sur terre, les forages de 310 puits d’une profondeur de 12000 pieds, (3657 mètres) afin de s’assurer une production suffisante de pétrole pour un siècle.<o:p></o:p>

    Sauf qu’ils ont préféré creuser ces puits sur terre, et non pas au fond de l’océan.<o:p></o:p>

    Ils sont aujourd’hui les champions du forage le plus profond, avec le forage sg3 avec un record de 12262 mètres effectué entre 1970 et 1989. lien<o:p></o:p>

    Toujours est-il qu’aujourd’hui la Russie a plusieurs longueurs d’avance sur ces concurrents en matière d’extraction du pétrole.<o:p></o:p>

    L’entreprise qui exploite le pétrole russe est la Yukos Oil, dont le propriétaire multimilliardaire, Mikhail Khodorkovsky a été mis en prison par Poutine, et la Russie en détiendrait aujourd’hui la majorité des actions.<o:p></o:p>

    Il est accusé d’avoir fraudé le fisc et condamné à payer 3,4 milliards de dollars. lien<o:p></o:p>

    L’affaire est aujourd’hui entre les mains de la cour européenne des droits de l’homme. lien<o:p></o:p>

    Lindsey William explique donc que BP aurait voulu copier les russes, et se lancer aussi dans des forages très profonds, mais en mer, et non sur terre, et il pense que le gouvernement américain n’aurait jamais du donner cette autorisation.<o:p></o:p>

    Le fond de l’océan est déjà à cet endroit de 1600 mètres. Or d’après Lindsey Williams, ils ont foré à 10 000 mètres de profondeur, et ils ont atteint une strate de pétrole à une telle pression que toutes les sécurités ont été soufflées.<o:p></o:p>

    Pour comparer, Lindsey Williams évoque la pression que l’on trouve à Prudo Bay, en Alaska, qui est de 1500 livres.<o:p></o:p>

    Or la pression qu’il y a pour le forage en golfe du Mexique était différente de ce que BP avait annoncé. Elle se situerait entre 20 000 livres et 70 000 livres et aucune technologie humaine ne peut contenir une telle pression.<o:p></o:p>

    Lorsque tous les systèmes de sécurité sont défaillants, il reste la valve de sécurité.<o:p></o:p>

    D’après le témoignage des deux ingénieurs de BP rapporté par Lindsey Williams, un ouvrier a dit : "la valve de sécurité à été arrachée".<o:p></o:p>

    L’explosion était inévitable.<o:p></o:p>

    Les forages de grande profondeur représentent 12% de la production offshore, et l’offshore a fourni 30% de la production de pétrole. lien<o:p></o:p>

    Il reste donc beaucoup d’inconnues dans ce drame.<o:p></o:p>

    Sur ce lien, on devine la difficulté de la situation.<o:p></o:p>

    A quelle profondeur BP a-t-il réellement creusé ?<o:p></o:p>

    Que s’est-il passé ?<o:p></o:p>

    A part la pollution que connait déjà le Golfe du Mexique, quels sont les autres risques qui menacent aujourd’hui ?<o:p></o:p>

    Ou se trouve la vérité ?<o:p></o:p>

    Bien malin qui pourrait le dire.<o:p></o:p>

    Car comme disait mon vieil ami africain :<o:p></o:p>

    « On n’interdit pas de boire à celui qui a creusé le puits ».<o:p></o:p>

    par olivier cabanel (son site) jeudi 17 juin 2010


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  • Marée noire: jusqu'à 60.000 barils/jour

    AFP
    15/06/2010 | Mise à jour : 23:55

    Le flux de pétrole s'échappant au fond du golfe du Mexique pourrait atteindre 60.000 barils par jour, soit environ 9,5 millions de litres, ont annoncé ce soir les autorités américaines, révisant sensiblement à la hausse leurs précédentes estimations. Selon cette nouvelle estimation, la fuite serait comprise entre 35.000 et 60.000 barils par jour.

    "Cette estimation, que nous allons continuer à affiner au fur et à mesure que les scientifiques obtiennent de nouvelles données et conduisent de nouvelles analyses, est la plus complète à ce jour sur la quantité de pétrole qui se déverse à 1,5 km sous la surface de l'océan", déclare le secrétaire aux Affaires intérieures, Ken Salazar, dans un communiqué.

    De précédentes estimations faisaient état d'une fourchette de 20.000 à 40.000 barils par jour. Selon cette nouvelle estimation, 300 à 500 millions de litres de pétrole se sont déversés dans l'océan depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon, le 22 avril, deux jours après son explosion.


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  • Paul J Watson: la fuite de pétrole BP S/T

    Preuves significatives d'une connaissance préalable de l'explosion :
    Tony Heyward, actuel pdg de BP, a vendu 1,4 millions de livres de ses parts BP avant explosion.
    Goldman Sachs (dirigé par l'ancien pdg de BP) a vendu 44% de ses parts de BP avant l'explosion.

    Le rapport BP page 37 : modification non précisée sur le système hydraulique utilisé pour fermer le puits en cas d'urgence, faite juste avant l'explosion (exactement sur le système qui a empêché de fermer le puits depuis....)

    Trois semaines avant la fuite de "gaz naturel", la société Halliburton -George W. Bush / Dick Cheney liés au 9-11- a négocié l'achat de la plus grande société mondiale de nettoyage des marées noires (Boots & Coots) au moment même où selon des observateurs attentifs de Wall Street - des agents de renseignement financier- la firme Goldman Sachs (GS, souvent appelé «gouvernement Sachs") - vendait 44% de ses actions de BP.
    Méchant délit d'initiés pour empocher des milliards : tuer l'économie américaine, la faune, la flore et les populations du sud afin de trouver les moyens d'en faire des profits monstres ?

    Simples rumeurs ? C'est justement là que devrait commencer le travail des journalistes d'investigation.


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  • Le geyser de pétrole est capable de durer des années

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    F. William Engdahl
    Samedi 12 Juin 2010

     

    Le geyser de pétrole est capable de durer des années
     


    Si rien n’est fait, le désastre pétrolier de BP peut ravager l’Europe


    Rense.com, F. William Engdahl, 10 juin 2010


          Le régime Obama et les hauts responsables de BP s’affairent frénétiquement, non pas à arrêter le pire désastre pétrolier du monde, mais à cacher l’ampleur réelle de la catastrophe écologique. Des chercheurs expérimentés nous disent que le forage de BP a touché l'une des voies de migration du pétrole et que la fuite pourrait perdurer des années, à moins que des mesures décisives soient prises, quelque chose qui semble très éloigné de la stratégie actuelle.


          Lors d’une discussion récente, Vladimir Kutcherov, professeur à l'Institut royal de technologie de Suède et à l'université pétrolière et gazière de l'État russe, a prédit que l’actuel déversement de pétrole qui inonde le rivage zunien du Golfe du Mexique « pourrait durer des années et des années pendant de nombreuses années. » (1)


          Selon Kutcherov, un spécialiste de premier plan de la théorie de l'origine inorganique (abiogenic, non issu de la décomposition d’organismes vivants) du pétrole dans les profondeurs, « BP a foré dans ce que nous appelons un "canal de migration", une profonde faille où les hydrocarbures sont générés dans les profondeurs de notre planète, migrent vers la croûte terrestre, et sont accumulés dans les roches. Quelque chose comme Ghawar en Arabie saoudite. » Ghawar, le champ pétrolifère le plus prolifique du monde, produit des millions de barils par jour depuis près de 70 ans, et la fin n’est toujours pas en vue. D’après la science abiotique, Ghawar comme tout gisement pétrolier et gazier géant partout dans le monde, est situé sur un canal de migration similaire à celui qui fait la richesse pétrolière du Golfe du Mexique. (1)


          Comme je l'ai écrit à l’époque du tremblement de terre d'Haïti, en janvier 2010, Haïti, en tant que voisin de Cuba, a été reconnu comme ayant potentiellement d’énormes réserves d’hydrocarbures. Kutcherov estime que le Golfe du Mexique entier est l'un des endroits accessibles de la planète les plus prolifiques pour extraire du pétrole et du gaz, du moins jusqu’à l’incident de la plate-forme Deepwater Horizon en avril. (2)


          « À mon avis, les directeurs de BP ont réagi en paniquant devant l'ampleur de l’éruption du puits de pétrole, » ajoute Kutcherov. « Ce qui est inexplicable en ce moment, c'est pourquoi ils tentent une chose, échouent, puis en tentent une seconde, échouent, puis une troisième. Compte tenu de l'ampleur de la catastrophe, ils devraient tenter toutes les options imaginables, même s’il y en a dix, toutes à la fois dans l'espoir que ça marche. Sinon, cette source de pétrole pourrait cracher du pétrole pendant des années, compte tenu des volumes arrivant déjà à la surface. » (1)


          Il souligne, « Il est difficile d'estimer l’énormité de cette fuite. Il n'y a aucune information objective. » Mais en prenant en considération les données concernant la dernière découverte « géante » de BP dans le Golfe du Mexique, le gisement Tiber, de quelque six miles de profondeur, Kutcherov est d’accord avec Ira Leifer, un chercheur de l’Institut des sciences marines de l'université de Californie à Santa Barbara, qui dit que le pétrole pourrait jaillir à un débit de plus de 100.000 barils par jour. (1, 3)
    [Ndt : Un baril faisant 190 litres, cette estimation approche les 20.000 mètres cubes par jour, le volume de six piscines olympiques. Le matin du 11 juin, France Inter a rapporté que la fuite serait de 6 millions de litres, soit 6.000 mètres cubes, par jour. Le 12 juin, France Inter a dit que la fuite laissait s’échapper 40.000 barils par jour.]


          Ce que fait aussi l’énormité de la marée noire, c’est discréditer davantage de manière évidente le mythe du « pic pétrolier » des compagnies pétrolières, qui prétendent que le monde a atteint, ou a presque atteint, le « pic » d'extraction pétrolière rentable. En prétendant faussement que nous sommes dans une crise de pénurie de pétrole, ce mythe, propagé ces dernières années par les milieux proches de l'ancien magnat pétrolier et vice-président de Bush, Dick Cheney, a servi en réalité aux grandes compagnies pétrolières géantes à justifier un prix du pétrole plus élevé que ce ne serait possible politiquement autrement.


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  • Un Exxon Valdez par semaine

    Par Thomas Vampouille
    11/06/2010
    D'après les estimations des écologistes, plus de 10.000 volatiles 
auraient péri depuis le début de marée noire.
    D'après les estimations des écologistes, plus de 10.000 volatiles auraient péri depuis le début de marée noire.
    Crédits photo : AFP

    Alors que les pires estimations officielles n'allaient jusqu'ici pas au-delà de 3 millions de litres par jour, de nouvelles mesures indiquent qu'il pourrait en fait s'agir du double. Barack Obama a convoqué le patron de BP à la Maison-Blanche.

    On a d'abord parlé de 5000 barils par jour : une quantité déjà considérée comme très importante. Ce pourrait être huit fois plus. Jusqu'à 40.000 barils de pétrole (soit 6,4 millions de litres) se déversent quotidiennement dans le golfe du Mexique a indiqué jeudi Marcia NcNutt, directrice de l'Institut de géophysique américain (USGS).

    «L'estimation basse des scientifiques (...) tourne autour de 20.000 barils, tandis que la haute est un peu supérieure à 40.000», a précisé celle qui est aussi présidente du groupe d'experts mandatés par l'administration américaine pour évaluer l'écoulement de pétrole. Ces nouveaux chiffres sont basés sur des mesures faites avant la pose, il y a une semaine, d'un entonnoir destiné à contenir la fuite du puits à l'origine de la marée noire. Longtemps, l'estimation la plus pessimiste avancée par BP a oscillé entre 12.000 et 19.000 barils de brut par jour.

     

    Un Exxon Valdez par semaine

    A titre de comparaison, en 1989 l'Exxon Valdez - la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis avant celle-ci - a répandu 280.000 barils (46 millions litres) de pétrole au large de l'Alaska. Dans le golfe du Mexique, si le rythme de 40.000 barils par jour se confirmait, cela signifierait donc que l'écoulement de pétrole atteint un Exxon Valdez - ou encore deux Erika - par semaine. Or la fuite dure déjà depuis sept semaines. Et, différence fondamentale avec le naufrage d'un pétrolier, la quantité de pétrole qui peut s'échapper d'un forage est virtuellement illimitée.

    L'énormité de ce nouveau chiffre pose la question de la bonne foi des premières estimations faites par BP. Il y a un mois déjà, plusieurs experts américains les avaient contredites, parlant d'une «fuite» de 20.000 à 60.000 barils par jour. Pas «raisonnable», avait jugé BP. Grâce à la pose d'un entonnoir, les autorités récupèrent actuellement 15.000 barils par jour et espèrent bientôt porter ce chiffre à 28.000 barils. Encore loin du compte.

    Face à l'enchaînement des mauvaises nouvelles depuis le début de cette catastrophe, Barack Obama tente de son côté de colmater la fuite de popularité qui l'atteint en multipliant les initiatives. Jeudi, il a reçu les familles des 11 victimes de l'explosion de la plateforme pour leur présenter ses condoléances. Mercredi prochain le président du groupe BP, Carl-Henric Svanberg, est convoqué à une réunion sur la marée noire en présence du président américain, a par ailleurs indiqué la Maison-Blanche. Enfin Barack Obama retournera la semaine prochaine dans la région sinistrée, pour la quatrième fois.


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  • BP achète les mots-clés liés à la marée noire

    Face à la catastrophe du golfe du Mexique, l'action de BP passe également par d'importants efforts de communication pour tenter de sauver son image.


    Une nappe de pétrole, le 6 juin 2010 près de Grand Isle en Louisiane

    Photo : Win Mcnamee/AFP/Getty Images/Archives

    BP tente par tous les moyens de redorer son blason, noirci de jour en jour par les tonnes de pétrole qui se repandent dans le golfe du Mexique, suite au naufrage de la plateforme Deep Water Horizon dont elle assurait l'exploitation.

    Dans sa stratégie de communication, la compagnie pétrolière a intégré l'achat de mots-clés sur internet. BP, qui a déjà acheté de nombreuses pages de publicité dans les médias américains depuis la catastrophe, veut rediriger les internautes qui tapent des requêtes telles que "marée noire" ou "marée noire du golfe du Mexique" sur Google, Yahoo! ou Bing, vers une lien sponsorisé renvoyant sur le site de BP où sont exposées les mesures prises par la compagnie pour lutter contre la pire marée noire des Etats-Unis.

    "Nous avons acheté des termes de recherche sur des moteurs comme Google pour faciliter les recherches des gens qui veulent en savoir plus sur les efforts que nous entreprenons dans le golfe et pour les renvoyer plus facilement vers les liens qui ont trait aux dépôts de plainte, aux informations sur les plages souillées par le pétrole et aux appels aux volontaires", a confirmé un porte-parole de BP sur la chaîne ABC.
     


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  • Kevin Costner défend sa solution contre la marée noire

    L'acteur américain a présenté des centrifugeuses capables de séparer l'eau du pétrole, devant la Chambre des représentants.

    Kevin
 Costner

    Kevin Costner

    Photo : AFP

    L'ex star d'Hollywood va-t-il apporter une solution à la compagnie pétrolière BP, engluée depuis plus d'un mois et demi dans la gigantesque marée noire qui se répand dans le golfe du Mexique ? La proposition de Kevin Costner a en tous cas été jugée suffisant sérieuse pour que l'acteur vienne témoigner ce mercredi devant la Chambre des représentants.


    Le héro de Waterworld est venu défendre l'efficacité d'un système - produit par une société dans laquelle il a investi - qui permet de séparer l'eau du pétrole. Frappé par la catastrophe de l'Exxon Valdez en 1989, l'acteur a investi quelque 20 millions de dollars dans le développement d'une machine dont il avait racheté la technologie à un laboratoire du gouvernement américain, et qu'il a fait développer à partir de 1993, par une entreprise gérée par son frère.


    Capables de traiter 700 litres d'eau souillée à la minute, les cinq centrifugeuses dont dispose Kevin Costner commenceraient à intéresser BP, selon les déclarations de l'acteur. " BP est en passe de passer les premières commandes, a-t-il affirmé devant la sous-commission de la Science et de la Technologie.


    Il y a quelques jours, c'était le réalisateur d'Avatar qui était invité par le gouvernent américain a faire part de son expérience dans le domaine de la conception de submersibles. Des engins dont il s'est servi pour la réalisation de son film Abyss en 1993.


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  • Marée noire : le naufrage boursier se poursuit pour BP

    Le titre du groupe pétrolier britannique est de nouveau attaqué à la Bourse de Londres comme à Wall Street. Selon de nouvelles rumeurs, le coût de la marée noire dans le Golfe du Mexique pourrait mettre en péril l'existence même du groupe britannique.

     

    Le titre du groupe pétrolier BP répliquait ainsi presque à l'identique sa performance de la veille à la Bourse de New York, où il a chuté de 15,80%, tombant à son plus bas niveau depuis 14 ans.

    Depuis le déclenchement de la gigantesque marée noire dans le Golfe du Mexique en avril dernier,

    Cette fois, la chute du titre se poursuit sur de nouvelles rumeurs concernant carrément la faillite du groupe BP. Les analystes ne redoutent que le coût de la marée noire dans le Golfe du Mexique ne viennent remettre en péril l'existence même du groupe britannique.

    Selon Markit, le coût de la protection à cinq ans contre un défaut du groupe pétrolier sur sa dette (Credit Default Swaps) a augmenté de 140 points de base (pdb), pour atteindre 520 pdb. En deux jours les CDS se sont creusés de 250 pdb, d'après des traders. Le 31 mai dernier les CDS à cinq ans de BP était de 101,79 pdb.

    L'ensemble du secteur sous pression

    De son côté, BP estime qu'il lui est impossible d'estimer le coût final de la catastrophe.

    Sans aller jusqu'à l'hypothèse de la faillite, les analystes estiment que le groupe pétrolier pourrait devoir suspendre le versement d'un dividende en raison du coût de la marée noire. Et ce d'autant plus que la pression augmente pour le groupe britannique. Mercredi, le Président américain, Barack Obama a lancé au géant pétrolier un ultimatum. Il lui laisse trois jours pour colmater la fuite responsable de la marée noire dans le Golfe du Mexique.

    Dans le sillage de cette catastrophe, c'est l'ensemble du secteur pétrolier et parapétrolier mondial qui tremble. A la Bourse de Paris, Total (-0,4% à 37,95 euros) s'affichaient ce jeudi comme les deux plus fortes baisses du CAC 40.


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  • Et s’il n’y avait pas qu’une marée noire


    Par Maud Descamps

    Publié le 09 Juin 2010 à 12h58

    Deux autres fuites apparaissent sur des images satellites en provenance d’autres plateformes.

    Il n’y a pas que Deepwater Horizon qui pollue le Golfe du Mexique. Selon la presse américaine, deux autres fuites de pétrole seraient en cours sur la zone. C’est John Amos, un responsable de l’ONG SkyTruth, qui en a fait la découverte en observant  des images satellites.

    Des équipes qui agissent en douce

    Il a en effet remarqué "une petite fuite d’huile", à environ 17 kilomètres des côtes et 65 kilomètres de la fuite causée par BP, qui s’échapperait de la plateforme 23051 dans le Golfe du Mexique. Mais c’est une autre tâche qui a vite attiré son attention.

    En étudiant la zone de plus près, avec l’aide d’un photographe aérien, John Amos s’est rendu compte qu’une autre fuite s’écoulait d’une deuxième plateforme, l’Ocean Saratoga, qui appartient à la compagnie Taylor Energy et qui est exploitée par Diamond Offshore.

    Cette dernière information n’a pas été confirmée par les autorités pour le moment. Contactée par le Huffington Post , la porte-parole de Taylor Energy, Denise Fields, avait indiqué qu’une conférence de presse serait donnée mercredi. Taylor Energy a annoncé sur son site Internet qu'aucune fuite n'avait été décelée depuis la plateforme Ocean Saratoga. Mais certains éléments restent à éclaircir, car selon le quotidien américain Press Register , des équipes auraient été vues à bord de navires en train de déverser des dispersants sur la nappe en provenance de la plateforme Ocean Saratoga.


    La colère d’Obama

    Si cette troisième fuite est avérée, cela signifierait que Taylor Energy a cherché à profiter de la marée noire de BP pour cacher la sienne. Un scénario qui risque de provoquer un véritable tollé. Car Barack Obama se montre de plus en plus sévère vis-à-vis des responsables de la catastrophe écologique. Le président américain a même promis mardi de "botter des fesses" pour la marée noire. Taylor Energy a intérêt à bien préparer sa défense.


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  • L'US army interdit au journalistes ne serait-ce que de survoler la zone.

    Ne pas oublier: BP a été l'un des plus gros contributeurs à la campagne d'Obama. Le pétrole va couler jusqu'en août et personne ne sait combien. Pire: il semble qu'il y a une seconde fuite, dont BP n'a pas voulu parler. Autrement dit, une catastrophe biblique se réalise hélas sous nos yeux: un tiers des océans et tout ce qui vit dedans va périr. Problème supplémentaire: ici une faillite de BP est tout à fait envisageable.


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