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Marée noire : des élus US révèlent les négligences de BP
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Marée noire : des élus US révèlent les négligences de BP
<btn_espacement> </btn_espacement></btn_espacement><script type="text/javascript" src="http://www.leparisien.fr/commentaires/get_nb_com.js.php?m=201005261600&list=2010/05/26/937485"></script><btn_noimpr>BP aurait-il pu empêcher l'explosion de la plateforme pétrolière au large de la Louisiane, le 20 avril dernier ? Deux élus américains affirment que, dans l'heure précédant l'explosion, trois signaux ont averti de l'imminence d'un danger. Difficile pour BP de sortir de cette tourmente. <btn_noimpr> </btn_noimpr>
<script type="text/javascript"> sas_pageid='2358/30028'; // Page : manchettepub/leparisien.com/articles_international sas_formatid=1278; // Format : rectangle 2 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </script>Selon les représentants Henry Waxman et Bart Stupak, citant un rapport interne à BP, le premier avertissement est arrivé «51 minutes avant l'explosion». Il s'est déclenché car «la quantité de liquides sortant du puits est devenue plus importante que celle pompée à l'intérieur du puits».
Dix minutes plus tard, un autre signal s'est déclenché. Bien qu'il ait été fermé pour effectuer un test, «le puits a continué à s'écouler et la pression dans le conduit de forage a augmenté de façon inattendue».
Le dernier avertissement est intervenu 18 minutes avant l'accident, révèlent les parlementaires. A ce moment-là, «une pression anormale» a été observée et a conduit à la fermeture de la pompe.
L'explosion qui a secoué la plateforme a fait 11 morts. L'installation a sombré le 22 avril.
Injecter du ciment dans le puits
Sur les lieux de la catastrophe, après l'échec de la pose d'un couvercle, la compagnie pétrolière se préparait mardi à injecter du ciment dans le puits de pétrole, qui continue de fuir à 1 500 m de profondeur. BP estime cependant n'avoir que deux chances sur trois de parvenir à arrêter la fuite de pétrole. L'opération, prévue dans les «prochains jours», consiste à injecter d'abord des liquides dans le puits afin d'en réduire la pression, avant de le boucher avec du ciment.
«Les derniers préparatifs sont en cours pour tenter de fermer le puits, si les opérations se déroulent bien aujourd'hui (...) une décision sera prise ce soir ou tôt demain matin quant à une tentative pour boucher le puits demain (mercredi)», a indiqué mardi devant le Sénat David Hayes, secrétaire-adjoint aux Affaires intérieures, chargé de la gestion des ressources naturelles.
Au cas où cette tentative échouerait, le groupe envisage d'autres opérations mais pas avant la fin du mois.
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