• Marine Le Pen, candidate préférée des ouvriers

    Marine Le Pen, candidate préférée des ouvriers

    LEMONDE.FR | 24.04.11 | 16h58  •  Mis à jour le 24.04.11 | 18h03

     

    Marine Le Pen recueillerait 36 % des voix dans l'électorat populaire au premier tour, selon un sondage IFOP.AFP/PHILIPPE HUGUEN

    Sondage après sondage, la montée en puissance de la candidate du FN pour la présidentielle de 2012 semble se confirmer. Plus inquiétant pour les partis dits "de gouvernement", Marine Le Pen serait la candidate préférée des ouvriers. Selon un sondage IFOP/Paris Match/Europe 1, qui sera publié mardi mais dont le Journal du dimanche publie les résultats, elle recueillerait 36 % des voix dans l'électorat populaire au premier tour.

     

    L'écart dans cette catégorie de la population avec les autres candidats est abyssal. Loin derrière, son premier poursuivant est Dominique Strauss-Kahn (17 %) suivi par Nicolas Sarkozy (15 %). Le score du PS est à peu près identique en cas de candidature de Martine Aubry (16 %), Ségolène Royal ou François Hollande (15 %). Les ouvriers représentent environ 15 % du corps électoral, mais leur vote, hautement symbolique, est un marqueur important de la capacité d'un candidat à s'adresser aux classes populaires.

    Espace Schengen

    La FN réclame pour sa part de longue date la fin pure et simple de l'espace Schengen. Sa présidente, Marine Le Pen, estime que "la seule position raisonnable est de négocier la sortie de l'espace Schengen au plus vite". Le secrétaire général du parti, Steeve Briois, a lui qualifié de "supercherie" la réflexion de l'Elysée sur une suspension provisoire de ces accords.

    "Le président de la République dit simplement vouloir réfléchir à 'un renforcement de la clause de suspension provisoire de Schengen' et la commissaire européenne en charge des affaires intérieures nous apprend que la France a assuré à ses services que les contrôles aux frontières ne seraient pas rétablis", écrit la présidente du FN dans un communiqué. "Nous avons la preuve que Schengen (accord de libre circulation des personnes en Europe) est en soi un très grave problème. Il n'est donc plus temps de 'réfléchir' et de palabrer. Il faut maintenant agir, très vite!", poursuit la présidente du FN.


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