• Egypte : 1 036 blessés lors d’affrontements entre manifestants et policiers sur la place Tahrir

    Des affrontements entre forces de sécurité et jeunes manifestants sur la place Tahrir, en plein centre du Caire, ont fait mercredi 1 036 blessés, selon le ministère égyptien de la Santé.

    Parmi les blessés on compte au moins 50 policiers, a précisé l’assistant du ministre de la Santé pour les affaires techniques et les droits politiques, Abdel-Hamid Abaza.

    Des ambulances ont été dépêchées sur la place Tahrir et dans ses environs pour s’occuper des blessés et les transporter dans des hôpitaux, le cas échéant.

    Dans la nuit de mardi à mercredi, les manifestants ont lancé des pierres et des bombes incendiaires sur des policiers anti-émeutes, lesquels ont tenté de les disperser à l’aide de gaz lacrymogènes.

    Cette situation de chaos, la plus grave depuis plusieurs semaines, a été maîtrisée mercredi matin et la police anti-émeute a été déployée pour sécuriser les alentours de la place Tahrir et du bâtiment abritant le ministère de l’Intérieur.

    Selon des témoins, un groupe de fidèles à l’ancien président Hosni Moubarak serait notamment à l’origine de cette émeute. Ces individus ont perturbé un rassemblement, tenu dans un théâtre proche de la place, où des membres des familles qui avaient perdu des leurs au cours des manifestations anti-Moubarak rendaient hommage aux victimes.

    Certains manifestants ont scandé des slogans pour demander à Mohamed Hussein Tantawi, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA), de démissionner.

    Les forces de sécurité y ont arrêté au moins 40 personnes, dont la plupart seront jugées par la justice militaire.

    Le ministre de l’Intérieur, Mansour Essawi, a dit que la police avait fait preuve de prudence et de retenue dans l’exercice de son devoir. Plusieurs partis politiques, en échos avec le Conseil national des droits de l’Homme, ont condamné le recours à la violence contre les civils.


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  • Une nouvelle guerre Israël-Hezbollah pour sauver Assad ?

    publié le 22/06/2011 à 19:18 source

    Une nouvelle guerre Israël-Hezbollah pour sauver Assad ?

    Un drapeau du Hezbollah libanais et un portrait du président syrien Bachar al Assad se confondent dans une manifestation. Selon une source proche du mouvement chiite, ce dernier pourrait relancer les hostilités contre Israël afin de détourner l'attention de la communauté internationale de la répression des manifestations en Syrie. (Reuters/Khaled al-Hariri)

     

    Le Hezbollah libanais envisage de se lancer dans un nouvelle confrontation armée avec Israël pour détourner les pressions occidentales en faveur du renversement du président syrien Bachar al Assad, son allié et protecteur, dit-on de source proche du mouvement chiite.

    Ses dirigeants, qui disposent d'une milice solide, armée à la fois par Damas et Téhéran, s'inquiètent du soulèvement populaire entamé à la mi-mars en Syrie et sont décidés à tout faire pour empêcher les Etats-Unis et leurs alliés d'encourager la contestation pour obtenir le départ d'Assad.

    "Le Hezbollah n'interviendra jamais en Syrie. Il s'agit d'une affaire intérieure pour le président Bachar. Mais, quand il voit l'Occident s'en mêler pour le renverser, il ne peut pas se contenter du rôle de spectateur", explique un responsable libanais idéologiquement proche du mouvement pro-iranien.

    "Il s'agit d'une bataille existentielle pour le groupe et le moment est venu de rendre la politesse (du soutien syrien). Il le fera en détournant une partie de la pression internationale."

    Les puissances occidentales ont perdu un allié de poids avec le renversement d'Hosni Moubarak en Egypte et s'efforcent désormais de redessiner la carte stratégique du Proche-Orient en poussant Assad vers la sortie pour le remplacer par quelqu'un de mieux disposé à l'égard d'Israël et hostile au Hezbollah, estiment les dirigeants du mouvement.

    "La région est en guerre, une guerre entre le bien et ce qui est soutenu par Washington (...) La Syrie est le bien", résume un responsable arabe proche de Damas basé au Liban.

    Si une guerre ouverte entre Syrie, Iran et Liban d'un côté, et Israël de l'autre semble exclue, l'hypothèse d'un nouvel embrasement avec le seul Hezbollah l'est beaucoup moins.

    "Des conflits limités sont envisageables ici ou là mais personne n'a intérêt" à une guerre régionale, confirme l'observateur libanais Oussama Safa. "La région va évidemment vers des changements radicaux (...) On ne sait pas très bien comment ce sera géré et où cela mènera."

    Fondé il y a près de trente ans pour combattre l'occupation israélienne du Sud-Liban, le Hezbollah a livré il y a cinq ans à l'Etat hébreu une guerre de 34 jours qui n'a pas modifié le rapport de forces.

    Ses roquettes ont infligé de sérieux dégâts en Israël et l'incursion de Tsahal en territoire libanais ne l'a pas empêché de poursuivre ses tirs.

    Depuis, son arsenal, alimenté via la frontière syrienne, s'est encore enrichi, malgré la vigilance des casques bleus de la Finul, selon les services de renseignement occidentaux.

    "Aucun allié de la Syrie n'accepterait sa chute, même si cela rebat les cartes (...) La guerre avec Israël pourrait être une option", poursuit le responsable arabe.

    Tout est possible, jugent certains analystes, "y compris l'ouverture de fronts sur le plateau du Golan et au Sud-Liban",

    A Beyrouth, les alliés de Bachar al Assad ont d'ores et déjà accompli un premier geste en sa faveur. Après cinq mois de vacance du pouvoir, le Premier ministre Nadjib Mikati a formé la semaine dernière un gouvernement qui fait la part belle à la coalition pro-syrienne emmenée par le Hezbollah.

    Najbi Mikati a été désigné après la démission en janvier de Saad Hariri, dont le gouvernement d'union nationale n'a pas résisté au départ des ministres issus du Hezbollah.

    Le mouvement chiite s'en est retiré après lui avoir demandé en vain de prendre ses distances avec le Tribunal sur le Liban (TSL) chargé de faire la lumière sur l'assassinat de son père, Rafic Hariri, ancien premier ministre tué en février 2005 dans un attentat à Beyrouth.

    Le TSL va probablement prononcer l'inculpation de plusieurs membres du Hezbollah et certains pensent que l'absence prolongée de gouvernement était délibérée. Il s'agissait, disent-il, d'éviter une nouvelle crise politique lorsque l'acte d'inculpation tombera.

    "Les nôtres ont d'abord pensé que le vide était dans notre intérêt mais, après les événements de Syrie, nous avons constaté qu'il était néfaste", explique le responsable libanais.

    "Dans sa forme nouvelle, le gouvernement ne permettra pas que le Liban soit utilisé contre la Syrie et (s'opposera) à ceux qui font le jeu des Etats-Unis à ses dépens", ajoute-t-il.

    Par Reuters


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  • Thierry Meyssan sur la Palestine

    Article placé le 13 juin 2011, par Mecanopolis

    Alors qu’une nouvelle « flottille de la liberté » va se diriger fin juin vers Gaza afin de briser l’embargo imposé par Israël, il nous paraissait important de revenir sur les récentes déclarations du président Obama à propos de de la création d’un État palestinien basé sur les frontières de 1967. Thierry Meyssan, fondateur du Réseau Voltaire, décrypte la situation pour Mecanopolis.

    Entretien réalisé par Julien Teil, pour Mecanopolis


    Thierry Meyssan sur la Palestine por Mecanopolis


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  • Jacques Vergès : « En Syrie, il faut défendre l’Etat actuel ! »

    Infatigable défenseur, judiciaire et politique, des résistants au Nouvel Ordre mondial, Jacques Vergès, qu’on a vu récemment aux côtés de Roland Dumas dans Tripoli bombardée, donne son sentiment sur ce qui se passe ou pourrait se passer en Syrie. Une analyse sans complaisance de la dérive morale et géopolitique de l’Occident américano-centré et un optimisme raisonné sur l’évolution de la situation, en Syrie et ailleurs.

    Tout d’abord, quelle est votre analyse de la situation en Syrie ?

    - Jacques Vergès : Il y a très clairement une tentative de déstabilisation extérieure de la Syrie. Dans ce pays l’Arabie saoudite est à la manœuvre, via les groupes salafistes qu’elle inspire et finance. Et, bien sûr, les Etats-Unis supervisent cette ébauche de guerre civile. Israël, Etat frontalier et ennemi de la Syrie, et qui dispose de services de renseignements et d’action assez performants, est selon moi directement impliqué aussi. Et je n’aurai garde d’oublier le rôle moteur que, joue, sur le plan diplomatique, la France pour discréditer et isoler le régime syrien.

    Je ne nie pas pour autant qu’il existe des problèmes sociaux en Syrie. La France aussi connait de graves problèmes sociaux et l’on peut même dire que la société française est confrontée à un certain nombre de blocages. Mais les ennemis intérieurs et extérieurs de la Syrie baasiste font tout pour jeter de l’huile sur le feu. Quant à moi, je suis très clairement un ami de la Syrie telle qu’elle est.

    - Quel est selon vous le – ou les – ressort de l’attitude de Nicolas Sarkozy dans cette affaire ?

    - J.V. : Sur un plan strictement idéologique, il y a l’incontestable philosionisme et philo-américanisme de ce président, qui rêve d’être le meilleur élève européen, ou le premier ex-aequo avec le Britannique David Cameron, de la « classe OTAN ». Et l’on touche là à un aspect plus personnel et psychologique du personnage : son désir pathétique de se hisser à ce statut d’homme d’Etat qui joue dans la « cour des grands » de ce monde, statut qu’une large majorité de l’opinion française semble lui dénier aujourd’hui. Et puis il y a tous ces échecs intérieurs – économiques ou sécuritaires – qu’on essaye de faire oublier aux électeurs par des roulements de mécanique guerrière ; c’est un procédé vieux comme le monde politique.

    Enfin il y a le lourd passif de la diplomatie française vis-à-vis du printemps arabe, tunisien et égyptien : de Fillon passant ses vacances aux frais de Moubarak à « M.A.M. » proposant à Ben Ali l’expertise française en matière de répression policière, il y à là pas mal de choses à faire oublier, le plus vite possible. Et celà donne notamment cette guerre non avouée contre Kadhafi, décidée dans la précipitation et sans objectif politique clair sur simple injonction de Bernard-Henri Lévy, par dessus l’épaule d’Alain Juppé et de Gérard Longuet.

    Une politique aventureuse, qui ne pourra déboucher que sur le chaos, et le gâchis de vies humaine et de richesses. Et qui est déjà un échec, comme la guerre d’Afghanistan : Kadhafi résiste, moins à cause de son armement supérieur que du soutien dont il continue de bénéficier dans une large part de la population libyenne, et aussi parce que les opposants soutenus à prix d’or par les Occidentaux font chaque jour la preuve de leur vacuité, non seulement militaire mais politique. Face à cette résistance, les médias ressortent les bons vieux bobards de la guerre psychologique : est-ce que vous avez entendu cette pittoresque « information » diffusée sur nos télévisions ? Kadhafi aurait distribué du viagra à ses soldats pour les inciter à violer les femmes des rebelles ! Quand on en est réduit à ce type de propagande, c’est vraiment que ça va mal !

    - Pour vous, l’action occidentale, en Libye comme en Syrie, est, en quelque sorte, improvisée, mal pensée, vouée à l’échec. On s’attendrait cependant à moins d’amateurisme de la part de l’administration américaine et de l’OTAN…

    - J.V. : Mais voyez le gâchis inepte perpétré par les Américains en Irak depuis près de dix ans : ils ont lancé une guerre sous des prétextes bidons pour abattre Saddam Hussein, un « dur » du camp arabe face à Israël. Et après d’innombrables victimes et de gigantesques dégâts, ils ont donné le pouvoir à la majorité chiite, autrement dit à l’Iran, leur ennemi public n°1. C’est de la grande géopolitique, ça ? N’importe quel analyste ou connaisseur de la région aurait pu prédire ce résultat à Bush et à sa clique néo-conservatrice ! Cette situation ubuesque a inspiré au grand intellectuel américain Noam Chomsky cette boutade un rien désabusée : « Je croyais qu’on était allé en Irak pour lutter contre le fanatisme islamiste et on les a mis au pouvoir ! » Eh bien, c’est la même chose en Libye : on fait donner la grosse artillerie contre Kadhafi, qui s’était cependant rapproché de l’Occident – et que Sarkozy, naguère, avait reçu avec les égards qu’on sait – et on n’a comme solution de rechange que des « bras cassés » impuissants et infiltrés d’ailleurs par des islamistes radicaux, qui ne représentent au mieux que la province de Cyrénaïque – et même là leur représentativité m’apparaît pour le moins fragile. Et est-ce que la « détermination » française – ou anglaise – résistera au premier hélicoptère, ou aux premiers commandos terrestres, abattus ?

    Et quant à la Syrie, si les Américains et leurs amis saoudiens parvenaient à renverser le régime de Bachar al-Assad, ils livreraient le pays ipso facto à des sectaires sunnites qui mettraient ce pays moderne à l’heure de Ryad, ce qui à terme sera lourd de conséquences pour Israël et ses protecteurs américains. Cela dit, je reste optimiste, pour la Syrie et même la Libye. La majorité du peuple syrien sait que c’est la guerre civile et la destruction de leur pays que leur apporteraient les opposants officiels plus ou moins fantoches des Américains et les groupes armés infiltrés sur le terrain. Les Syriens ne veulent pas que leur pays devienne un nouvel Irak.

    - Et si le but de guerre des Américains et de leurs auxiliaires européens et arabes c’était justement, à défaut de contrôler la Syrie, de la détruire, de la faire revenir un demi-siècle ou plus en arrière, comme certains stratèges d’Outre-Atlantique s’en sont vantés pour l’Irak ?

    - J.V. : Mais précisément l’exemple irakien montre que c’est une politique à courte vue, et dangereuse pour les intérêts géostratégiques de Washington : l’Irak aujourd’hui n’a jamais été aussi proche de l’Iran. Et la création de fait d’un Etat autonome kurde dans le nord du pays a contribué à éloigner la Turquie des Etats-Unis. On ne gagne rien à créer des situations incontrôlables, le chaos que vous avez créé vous reviendra dans la figure tel un boomerang géopolitique ! Et qu’aura gagné Miss Clinton quand des djihadistes paraderont dans les rues de Tripoli, après celles de Benghazi ? Pour ce qui est de la Syrie, je crois que l’appui dont continue de bénéficier le pouvoir de Bachar al-Assad demeure l’obstacle le plus efficace contre les manœuvres américano-israélo-saoudiennes.

    - Donc, en Syrie comme ailleurs, l’Occident pratique la fuite en avant, la poitique de la canonnière au jour le jour ?

    - J.V. : Exactement. Parce que l’Occident est malade. Economiquement. Politiquement. Et surtout moralement. Pour moi, ces coûteuses gesticulations militaires, de Kaboul à Tripoli en passant par Bagdad sinon Damas, sont comparables aux spasmes d’un agonisant. L’Amérique notamment est très malade, de son économie ruinée, de sa dette colossale, de son dollar devenu une monnaie de Monopoly, de ses escroqueries géantes à la Madoff. Et aussi de l’arrivée sur le « marché géopolitique » de puissances émergentes, ou ré-émergentes comme la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil. Pour garder un semblant de légitimité morale et politique, et donc un leadership mondial, on se fabrique un ennemi, un « Grand Satan » comme dirait les Iraniens, qui fasse oublier aux opinions internes la faillite imminente.

    Mais quel crédit moral accorder à des puissances qui pratiquent en permanence le « deux poids, deux mesures » ? Pour nous en tenir au Proche-Orient, on bombarde Tripoli et on menace Damas, quand on laisse Israël poursuivre, en dépit de résolutions répétées de l’ONU, la colonisation et la répression sanglante, quand on laisse les troupes saoudiennes réprimer au Bahrein, autre pion américain dans le Golfe, un mouvement populaire de contestation. On stigmatise le fanatisme iranien, quand on s’appuie sur l’Arabie Saoudite théocratique pratiquant la forme la plus sectaire et obscurantisme de l’Islam. Je pourrais aussi vous parler longuement de la Côte d’Ivoire, où la France, exauçant ainsi le choix américain, a décrété qu’Alassane Ouattara était le gentil démocrate du film, et Laurent Gbagbo le méchant, alors que l’ONU a fait la preuve des nombreuses exactions des troupes de Ouattara contre la population civile, et du climat de terreur qu’elles ont instauré dans leur fief du nord, pendant ces fameuses élections présidentielles. Et si on nous explique que M. Ouattara ne contrôle pas ses troupes, c’est tout simplement un incapable !

    Je le répète, ces expéditions coloniales en Afrique et au Proche-Orient – après tout les deux anciennes puissances coloniales, française et britannique, sont en première ligne militaire et diplomatique en Afrique du Nord comme dans l’ancien Levant – sont la preuve de la mauvaise santé de leurs instigateurs. L’Amérique est malade ? Et la France donc ! L’affaire DSK illustre pour moi, la faillite morale et politique des élites social-libérales, usées et corrompues ; et cette faillite morale s’ajoute à la faillite des institutions et à celle de l’économie, sans oublier l’insécurité : chacun voit que l’Etat français, qui bombarde Tripoli, est incapable de faire entendre raison aux caïds de banlieue ! Qu’on s’étonne ensuite qu’un président comme Sarkozy, dernier avatar de cette caste gouvernante, cherche à se refaire une virginité et une stature sur le dos des Libyens et des Syriens ! Imposture ! Imposture et spasmes de mourant ! L’Occident risque bien de crever de son cynisme et de sa faillite morale !

    - Pour finir, vous vous montrez plutôt optimistes quant à l’évolution de la situation dans ces pays de la « ligne de front » ?

    - J.V. : Oui. Les Américains et leurs séides peuvent faire pas mal de dégâts – on le voit en Libye, et en Afghanistan, ou encore au Soudan, on l’a vu en Irak et en ex-Yougoslavie. Je ne crois pas qu’ils pourront avoir raison contre des peuples et des nations : on le voit ou on le verra en Syrie, en Libye, en Egypte, au Liban et en Palestine. En Syrie, il faut être vigilant face aux manœuvres de déstabilisation et aux opérations de de désinformation.


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  • Rafah: des ministres israéliens dénoncent la réouverture du terminal


    JERUSALEM - Des ministres israéliens se sont élevés dimanche contre la décision de l'Egypte de rouvrir à titre permanent sa frontière avec la bande de Gaza, avertissant contre le passage d'armes et de terroristes.

    Le libre passage des personnes et des marchandises qui va se produire (via le terminal de Rafah) permettra tout simplement de faire passer encore davantage de munitions, de matériel militaire et de terroristes, a affirmé aux journalistes le ministre israélien des Infrastructures nationales, Ouzi Landau.

    L'Egypte a rouvert samedi à titre permanent sa frontière avec la bande de Gaza, autorisant pour la première fois depuis quatre ans la libre circulation des personnes.

    Aux termes d'un accord conclu fin 2005 sous le parrainage des Etats-Unis, et non signé par l'Egypte, le passage de Rafah ne peut fonctionner en temps normal sans l'aval d'Israël. Il prévoit notamment la présence sur place d'observateurs européens et de représentants de l'Autorité palestinienne. Mais celle-ci a été évincée de la bande de Gaza par les islamistes du Hamas en juin 2007.

    C'est un développement regrettable, car les accords signés doivent être respectés, et j'espère que la communauté internationale dira unanimement et très clairement que l'abrogation de l'accord par l'Egypte est inacceptable, a dit le ministre israélien.

    Le ministre des Finances, Youval Steinitz, a estimé que cela prouve à quel point il est important qu'Israël assure tout seul la surveillance de ses frontières afin d'empêcher l'infiltration de terroristes et d'armes.

    Son collègue des Transports, Israël Katz, a dénoncé une mesure unilatérale qui peut comporter des risques sécuritaires. Mais, il a ajouté que si les Egyptiens prennent en charge la population civile (de la bande de Gaza), Israël pourra en temps voulu annoncer que nous rompons tout contact, cessons de lui fournir l'électricité, l'eau et des produits de base.

    Pour le principal quotidien israélien, Yédiot Aharonot, la réouverture du terminal de Rafah montre que l'Egypte assume désormais de facto la responsabilité de la population de la bande de Gaza, un rêve longtemps caressé par Israël.

    Israël impose un blocus à la bande de Gaza depuis l'enlèvement en juin 2006 de son soldat Gilad Shalit, et ce blocus a été renforcé après la prise de contrôle de l'enclave par le Hamas l'année suivante.

    L'Etat hébreu a assoupli cet embargo à la suite des pressions internationales exercées après l'assaut de sa marine le 31 mai 2010 contre une flottille humanitaire (9 tués turcs) en partance pour Gaza. Un strict blocus maritime a cependant été maintenu.


    (©AFP / 29 mai 2011 11h33)

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  • L'Egypte rouvre sa frontière avec Gaza pour de bon

    Par Diane Heurtaut

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    L'Egypte a rouvert samedi à titre permanent sa frontière avec la bande de Gaza, autorisant pour la première fois depuis 4 ans la libre circulation des personnes. Le point de passage de Rafah est le seul de l'enclave palestinienne qui ne soit pas contrôlé par Israël.

    L'Egypte a assoupli samedi les restrictions aux frontières imposées aux habitants de la bande de Gaza, permettant à près de 300 Palestiniens d'entrer sur son territoire par le poste-frontière de Rafah dans l'heure qui a suivi son ouverture. En vertu des nouvelles réglementations annoncées mercredi par l'Egypte, le point de passage de Rafah, seule ouverture vers le monde extérieur pour la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas depuis la mi-2007, sera ouvert six jours par semaine et non plus cinq et, ces jours-là, le point de passage fonctionnera deux heures de plus, soit de 9h à 17h locales.  Le seul jour où Rafah sera fermé sera le vendredi.
     
    Samedi en début d'après-midi, un responsable palestinien a déclaré que 450 personnes avaient franchi le point de passage, soit l'équivalent du nombre de personnes autorisées à passer en un jour et demi la semaine dernière. "Je pense que c'est une décision unique, une évolution positive", a déclaré Ghazi Hamad, vice-ministre des Affaires étrangères du Hamas. Israël maintient un blocus très strict de la bande de Gaza en raison du refus du Hamas de reconnaître le droit à l'existence de l'Etat juif et parce que ce mouvement intégriste prône la destruction de cet Etat. Début mai, le ministère égyptien des Affaires étrangères avait annoncé que Le Caire envisageait d'ouvrir le poste-frontière de manière permanente pour soulager la vie du million et demi de Palestinens soumis au blocus israélien. Israël autorise l'importation de certaines marchandises dans la bande de Gaza, via des points de passage routiers, et laisse sortir un petit nombre d'habitants de l'enclave côtière, notamment pour des traitements médicaux.


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  • L’Egypte va ouvrir la frontière avec Gaza de façon permanente

    L’Egypte va ouvrir le point de passage avec la bande de Gaza de façon permanente à partir de samedi, afin d’alléger le blocus de cette enclave palestinienne contrôlée par les islamistes du Hamas, a indiqué, mercredi 25 mai, l’agence officielle égyptienne MENA.

    Les autorités égyptiennes vont ouvrir le point de passage de Rafah tous les jours, à l’exception des vendredis et des jours fériés, à compter du samedi 28 mai, selon MENA. Ce passage est l’unique porte d’entrée vers Gaza à ne pas être contrôlée par Israël, qui applique un blocus strict sur ce territoire palestinien.

    Lire la suite de l’article : lemonde.fr


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  • Proche-Orient. Obama lance un pavé dans la mare

    Jamais un président américain n'était allé aussi loin. Barack Obama a appelé à un État de Palestine sur la base des frontières de 1967. Avec le risque de se fâcher avec Israël.

     

    Ambiance glaciale à la Maison Blanche, hier, où Barack Obama recevait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Les discussions devaient porter sur les propos tenus la veille par le président américain. Pour la première fois, Obama a appelé à un État de Palestine sur la base des frontières de 1967, «avec des échanges sur lesquels les deux parties seraient d'accord, afin d'établir des frontières sûres et reconnues pour les deux États». Il a également évoqué un retrait graduel, mais complet, des forces israéliennes à l'intérieur du futur État palestinien, qui serait démilitarisé. Jamais un président américain n'était allé aussi loin.

    300.000 colons à évacuer?
    Une déclaration qui a provoqué l'ire des Israéliens. Le Premier ministre a exclu tout «retrait aux lignes de 1967». L'entourage du Premier ministre israélien n'a pas caché sa «déception», exprimant le «sentiment que Washington ne comprend pas la réalité», selon un haut responsable israélien voyageant avec Netanyahu. 300.000 colons vivent, actuellement, hors des frontières de 1967, notamment en Cisjordanie. Sans compter Jérusalem-est, occupée et annexée. Sans surprise, les médias israéliens se sont montrés très sévères, évoquant une «confrontation» en cours avec Washington, relevant le «choc» du gouvernement, visiblement pris de cours par une prise de position qu'il aurait préféré ne pas entendre. «Depuis la nuit dernière, la seule chose qui intéresse Benjamin Netanyahu est d'empêcher la réélection de Barack Obama», à 18mois de la présidentielle, affirmait même le quotidien populaire Ma'ariv. Obama prend un gros risque politique. D'autant qu'il se rendra demain au congrès annuel du principal lobby pro-Israël aux États-Unis.

    Les Palestiniens pas satisfaits

    Pour autant, l'initiative américaine ne satisfait pas les Palestiniens. S'ils saluent «un geste positif», nombre d'entre eux remarquent que le président américain est resté muet sur la poursuite de la colonisation. Et surtout ils n'ont pas digéré la mise en garde du président américain contre toute tentative de faire reconnaître leur État lors de l'assemblée générale de l'Onu en septembre à New York. Et un professeur de sciences politiques de s'interroger: «Si les États-Unis n'ont pas réussi à contraindre les Israéliens à cesser les activités de colonisation pendant les négociations, comment seraient-ils capables de faire pression sur Israël pour permettre aux Palestiniens d'avoir un État?»

    note Webrunner : nouvelle stratégie américaine au MO pour qui Israel devient un poids plutôt qu'un avantage? Les USA ont des vues sur l'immense champ gazier situé au large d'Israel? Les USA veulent-ils déclencher un "Printemps Palestinien?

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  • Le discours d'Obama perçu comme un défi à Nétanyahou

    LEMONDE.FR | 20.05.11 | 11h22  •  Mis à jour le 20.05.11 | 11h25

     

     

    Le président américain Barack Obama lors de son discours au département d'Etat de Washington, le 19 mai 2011.

    Le président américain Barack Obama lors de son discours au département d'Etat de Washington, le 19 mai 2011.AP/Charles Dharapak

    Le président américain, Barack Obama, a lancé un défi au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avec son appel en faveur d'un Etat de Palestine sur la base des lignes de 1967, juste avant leur rencontre vendredi à Washington, soulignent les médias israéliens. "Confrontation", titre le quotidien Yédiot Aharonot, selon lequel le discours du président américain est précisément celui "que Nétanyahou ne voulait pas entendre".

     

    Le journal à grand tirage relève "le choc dans l'entourage de Nétanyahou et sa réaction véhémente au discours" de M. Obama qui l'a pris de court. Dans une réponse au ton dur au discours du président des Etats-Unis, Benyamin Nétanyahou a exclu jeudi soir "tout retrait aux lignes de 1967", c'est-à-dire avant qu'Israël ne conquiert la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est pendant la Guerre des six jours (juin 1967).

    "La visite de Nétanyahou à Washington commence mal. Il sera fraîchement accueilli par la Maison Blanche, quand bien même il se fera applaudir devant les deux chambres du Congrès et par les délégués de l'Aipac", le puissant lobby pro-israélien, souligne Yédiot Aharonot. M. Nétanyahou doit s'exprimer devant l'Aipac le 22 mai avant de prendre la parole au Congrès le 24.

    "COUP DE MASSUE"

    Le quotidien Maariv fait également sa "une" sur la "confrontation" Nétanyahou-Obama, estimant que le premier ministre israélien "n'aura de cesse dorénavant que d'empêcher la réélection d'Obama", en faisant jouer ses appuis aux Etats-Unis. "Le discours est tombé sur la tête de Nétanyahou comme un coup de massue", affirme son éditorialiste Ben Caspit.

    Ce dernier parle d'"embuscade organisée à l'avance" par Washington et de "revanche" d'Obama contre le chef du gouvernement israélien, avec lequel il est notoire que le courant ne passe pas, après "deux années de stagnation diplomatique".

    Le quotidien Israël Hayom, proche du chef du gouvernement, prend acte de "la déception causée par le discours" dans l'entourage du premier ministre et cite la députée Tzipi Hotovely de son parti Likoud (droite) qui a qualifié l'exposé de Barack Obama de "quintessence de l'hypocrisie".

    Le quotidien de langue anglaise Jerusalem Post (pro-gouvernemental) assure que le "premier ministre fulminait en partant pour Washington". A gauche, le quotidien Haaretz juge "historique" le discours du président américain et accuse "Nétanyahou de ne jamais louper l'occasion de louper une occasion", reprenant un reproche utilisé routinièrement par Israël pour fustiger la direction palestinienne. Certains commentateurs estiment cependant que Barack Obama n'a rien offert de concret aux Palestiniens.

    Note WR : les USA seraient-ils en train de lâcher Israel?....y aurait -il un déplacement des intérêts géostratégiques du Moyen-Orient (modifications sites gisements pétrolifères) pour les USA . ça expliquerait aussi les "Révolutions" arabes pilotées depuis les USA via les réseaux sociaux.voir article suivant


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  • Israël sous la menace d'un Printemps palestinien

    mardi 17 mai 2011
     

    Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, redoute une contagion des manifestations qui ont fait au moinstreize morts, dimanche. Mais, cette fois, à l'intérieur des frontières.

    Israël semblait plongé dans un abîme de perplexité, hier, au lendemain de la commémoration de la Nakba, la « Catastrophe » que fut, pour les Palestiniens, la création de l'État juif en mai 1948.

    Elle a pris, dimanche, une tournure inattendue, quand des milliers de Palestiniens ont marché sur ses frontières à partir de la bande de Gaza, de la Syrie et du Liban. « Il n'y a plus de frontières », s'alarmait, hier matin, le quotidien Yediyot Aharonot, alors que la presse s'inquiète d'un « encerclement ».


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  • Egypte: Plus de 350 blessés devant l'ambassade d'Israël

    Mis à jour le 16.05.11 à 15h47

    Plus de 350 personnes ont été blessées dimanche soir devant l'ambassade d'Israël au Caire, lors d'une manifestation marquant la «Nakba» - la «catastrophe» que constitue aux yeux des Palestiniens la création de l'Etat d'Israël en 1948, rapporte l'agence de presse égyptienne Mena.

    La police a tiré des gaz lacrymogènes pour repousser la foule qui tentait de franchir une barricade érigée devant la mission diplomatique, ont rapporté des témoins. Il y a eu 186 interpellations, ajoute Mena, et sur les 353 personnes blessées, 45 ont été hospitalisées.

    Au moins 12 personnes ont été tuées dimanche lors de la commémoration de la Nakba,  notamment à la frontière entre le Liban et Israël.

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  • Israël prolonge le bouclage de la Cisjordanie

    LEMONDE.FR avec AFP | 16.05.11 | 07h26  •  Mis à jour le 16.05.11 | 07h44

     

     

    Des policiers israéliens arrêtent un Palestinien dans le camp de réfugiés de Shuafat, le 15 mai 2011.

    Des policiers israéliens arrêtent un Palestinien dans le camp de réfugiés de Shuafat, le 15 mai 2011.REUTERS/AMMAR AWAD

    L'armée israélienne a annoncé la prolongation de vingt-quatre heures du bouclage de la Cisjordanie occupée jusqu'à lundi minuit (23 heures à Paris) à la suite des violences qui ont fait au moins 12 morts et des centaines de blessés, dimanche, lors de la commémoration la "Nakba"(catastrophe), selon l'appellation dans le monde arabe de la création de l'Etat d'Israël en 1948 et de l'exode des Palestiniens qui s'en est suivi.


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  • Tel-Aviv craint que Moscou livre des missiles Iakhont à la Syrie

    Tel-Aviv espère que Moscou n’est pas resté sourd à ses préoccupations au sujet de livraison à Damas de missiles Iakhont et du système antiaérien Pantsir, compte tenu des désordres massifs que connaît actuellement la Syrie, a déclaré jeudi le chef de la délégation israélienne en visite à Moscou, le président de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, Saül Mofaz.

    Lire la suite de l’article : almanar.com.lb

     

     

    Moscou ne renonce pas du tout à son contrat de livraison de missiles antinavires Iakhont à Damas, a déclaré samedi devant les journalistes à Vladivostok le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov.

    "Le contrat est en cours de réalisation", a indiqué M.Serdioukov à propos de la vente de missiles Iakhont à la Syrie.

    Le Iakhont est probablement le missile antinavires le plus rapide au monde, estiment les spécialistes.

    Missiles antinavires Iakhont

    Missiles antinavires Iakhont

    le sytème Pantsir : video ici


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  • Egypte: au bord de la guerre civile ?

    L'armée égyptienne promet de réprimer les "groupes déviants"

    L'armée égyptienne, qui assure la transition politique depuis la chute du président Hosni Moubarak le 11 février, a promis d'utiliser tous les moyens pour réprimer les "groupes déviants" qui menacent la sécurité et la stabilité de l'Egypte. 

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    Cette annonce intervient alors que se multiplient les critiques dénonçant la lenteur des militaires à traiter les menaces incarnées par les islamistes, les pillards et les membres de l'ancien régime.

    Les attaques visant les commissariats de police, les hôpitaux ou les lieux de culte se sont multipliées depuis le départ de Moubarak, chassé par la contestation populaire.

     

    Le conseil militaire a été contraint de gérer une situation potentiellement explosive lors d'affrontements entre musulmans et coptes à Imbada, un faubourg du Caire, la semaine passée.

    Ces violences, qui ont fait 12 morts et plus de 230 blessés, ont été perçues comme une résurgence des islamistes conservateurs, les salafistes, et des anciens alliés de Moubarak.

    Dans un communiqué, le Conseil suprême des forces armées estime que les difficultés économiques et les problèmes de sécurité que connaît l'Egypte sont orchestrés par des ennemis "à l'intérieur et à l'extérieur du pays".

    Le conseil "avertit les groupes déviants qu'il utilisera toutes ses ressources pour combattre et éradiquer totalement ce phénomène dès que possible".

    Le texte ajoute que des sanctions sévères sont à l'étude, y compris l'application de la peine capitale pour la première fois depuis la révolution de février.

    Source du texte : L'EXPRESS

     


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  • Egypte : 2 attentats en 3 mois contre le gazoduc alimentant Israel

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  • Egypte: Un membre des Frères musulmans se présente à la présidentielle

    Mis à jour le 12.05.11 à 14h41

    Abdel Moneim Aboul Foutouh, membre réformateur des Frères musulmans, a annoncé qu'il se présenterait à l'élection présidentielle égyptienne en candidat indépendant.

    Malgré l’absence d’étiquette, cette initiative est susceptible de rallier les suffrages de la confrérie islamiste qui a annoncé qu'elle ne participerait pas à ce scrutin.

    Craintes de l’Occident

    «Je me présenterai en tant que candidat indépendant à la prochaine élection présidentielle. Je ne suis plus membre d'aucun parti maintenant», a déclaré Abdel Moneim Aboul Foutouh à l'agence Reuters. Il a assuré que sa décision ne modifiait en rien la position des Frères musulmans. «Les Frères musulmans en tant qu'organisation ne participeront pas à l'élection présidentielle et ont séparé leurs mandats, un changement que j'appelais de mes vœux depuis des années», a-t-il affirmé.

    Des organisations laïques et l'Occident craignent de voir la confrérie, considérée comme la force politique la plus structurée du pays, gagner du terrain à l'issue du premier scrutin présidentiel organisé depuis le renversement du président Hosni Moubarak.

    Le mouvement islamiste, interdit mais toléré sous l'ancien régime, avait tenté de les rassurer en annonçant qu'il ne présenterait pas de candidat à la présidence lors de l'élection qui doit se tenir au début de l'année prochaine. Il a par ailleurs indiqué que son aile politique, indépendant de la confrérie, s'était fixée comme objectif de présenter des candidats pour 45 à 50% des sièges du parlement lors des élections législatives prévues elle pour septembre.

    Avec Reuters

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  • La Syrie, nœud gordien du Proche-Orient ? (1/2), par François Costantini

    La Syrie, à la lumière des événements actuels (premières contestations d’envergure depuis une trentaine d’années) et au vu des enjeux stratégiques qui pourraient découler d’une déstabilisation éventuelle du pouvoir Syrien, est-elle aujourd’hui ce que l’on pourrait appeler le nœud gordien du Proche-Orient ? par François Costantini. Enregistré le 09/04/2011.


    La Syrie, nœud gordien du Proche-Orient ? (1/2)... por realpolitiktv

     


    La Syrie, nœud gordien du Proche-Orient ? (2/2)... por realpolitiktv

    À propos de l'auteur

    Docteur en Science politique (Université Paris I – Panthéon-Sorbonne), Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, titulaire d'un DEA de Relations internationales et stratégiques, Diplômé de 3èmes cycles en Droit civil, François Costantini est Professeur associé à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth et Membre du Centre de Politique Étrangère de la Sorbonne.


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  • Violents affrontements entre coptes et musulmans en Egypte

    LEMONDE.FR avec AFP, Reuters | 08.05.11 | 07h58  •  Mis à jour le 08.05.11 | 08h13

     

    Une église en feu dans le quartier d'Imbaba , au Caire, samedi 7 mai.

    Une église en feu dans le quartier d'Imbaba , au Caire, samedi 7 mai.AP

    L'Egypte craint une véritable recrudescence des affrontements interconfessionnels après que des heurts entre musulmans et chrétiens d'Egypte, les coptes, ont fait au moins neuf morts et plus d'une centaine de blessés, samedi 7 mai au soir, dans un quartier de l'ouest du Caire.

     

    Les principaux affrontements se sont produits autour d'une église du quartier d'Imbaba. L'agence officielle Mena a fait état d'un bilan de neuf morts, sans donner de répartition par confession. Selon des journalistes présents sur place, des musulmans auraient lancé des cocktails molotov sur des chrétiens, brûlant deux églises dans le quartier. Un manifestant musulman, cité par l'AFP, affirme que ce sont les chrétiens "qui ont commencé à tirer sur nous".

    Les églises auraient été attaquées au motif qu'une chrétienne supposée vouloir se convertir à l'islam y serait enfermée. Des polémiques alternant accusations et démentis sur ce thème alimentent depuis des mois une montée des tensions entre communautés. Des groupes salafistes, un courant extrême de l'islam, ont notamment manifesté ces dernières semaines à ce sujet.


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  • L’opposition syrienne financée par Bush mais aussi par Obama

    Malgré toutes les dénégations, les documents sont têtus : le département d’État n’a pas cessé de financer l’opposition syrienne. Par conséquent, il ne peut pas prétendre tout ignorer de l’actuelle campagne de déstabilisation de la Syrie.

     
     
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    Logo de Barada TV

    Le Département d’État des USA a financé secrètement des groupes de l’opposition syrienne pour renverser Assad, et leurs projets parmi lesquels la télévision satellitaire Barada basée à Londres, selon des documents diffusés par Wikileaks et publiés hier par le Washington Post [1].

    La télévision Barada, qui prend le nom du fleuve qui traverse la capitale Damas, est liée au réseau d’exilés syriens basé à Londres, le « Mouvement pour la justice et le développement » : selon les dossiers des diplomates étasuniens à Damas et l’article du quotidien, le département d’État étasunien leur a versé depuis 2006 jusqu’à 6 millions de dollars pour, justement, mettre en œuvre la télévision satellitaire, mais aussi pour financer d’autres activités en Syrie. Le flux d’argent a commencé sous la présidence de George W. Bush, après que, pendant son administration, les USA eurent, en 2005, gelé les rapports avec la Syrie et mis le pays sur liste noire à cause de son soutien au Hezbollah libanais. Jusqu’ici rien d’étrange : il est logique que Bush et sa bande de neo-cons fussent tentés aussi par un « changement de régime » à Damas, comme pour l’Afghanistan et l’Irak. Ce qui peut se révéler plus surprenant est, si l’on s’en tient aux câbles diplomatiques et au Washington Post, que le soutien financier aux groupes d’opposition syriens ait continué même après l’installation d’Obama à la Maison-Blanche (janvier 2009) : ceci alors que la nouvelle administration était en train de tenter de rétablir des rapports avec Damas, au point qu’en janvier dernier les USA aient décidé de renvoyer un ambassadeur en Syrie, le premier en six ans.

    Selon les documents diffusés par le site de Julian Assange, les fonctionnaires de l’ambassade étasunienne à Damas commencèrent à s’inquiéter en 2009 après avoir appris que des agents de renseignement syriens avaient subodoré quelque chose et étaient en train de poser quelques questions sur les programmes étasuniens ; et que certains de ces fonctionnaires mêmes allèrent jusqu’à suggérer au département d’État de reconsidérer son implication en indiquant qu’elle pouvait mettre en danger les tentatives de rapprochement lancées par Obama.

    Le Washington Post précise avoir choisi de ne pas publier de détails sur les noms et programmes à la demande du département d’État, pour éviter de mettre en danger des personnalités de l’opposition.

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  • Journée de tous les dangers en Syrie

    Malgré la levée de l'état d'urgence, des appels à manifester ont été lancés pour cet après-midi, après la prière hebdomadaire. Or le pouvoir a fait savoir que sa décision ne donnait plus de raison aux opposants pour descendre dans la rue.

    En vigueur depuis 1963, l'état d'urgence a été officiellement abrogé jeudi par Bachar Al-Assad. Le président a également validé la disparation de la cour de sûreté de l'Etat et les nouvelles règles encadrant le droit de manifester. En annonçant mardi la fin prochaine de cet état d'urgence, réclamée par les opposants, le pouvoir avait fait savoir qu'il ne tolérerait plus les manifestations qui sortiraient du cadre défini -celui-ci étant encore très restreint.


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