• Krach mondial : “nos élites” étaient au courant



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  • L'Empire invisible

    Article placé le 29 avr 2010, par Spencer Delane (Genève)

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    Jason Bermas avait précédemment travaillé sur Loose Change. Avec « Invisible Empire », il met au jour les divers mensonges, manipulations, trahisons, décisions politico-financières de l’ombre, ayant pour finalité la mise en place d’un « Nouvel Ordre Mondial »

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    Nous ajouterons les deux derniers volets de ce documentaire dès qu’ils seront disponibles.


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  • Let’s make money

    « Je ne pense pas que l’investisseur doive être responsable de l’éthique, de la pollution ou de quoi que ce soit que produise la compagnie dans laquelle il investit. Ce n’est pas son boulot. Son boulot est d’investir et de gagner de l’argent pour ses clients. » Mark Mobius, président de Templeton Emerging Markets.

    Après We Feed the World (Le marché de la faim), film événement sur les dérives de l’industrie alimentaire, le réalisateur Erwin Wagenhofer revient avec un documentaire intitulé Let’s Make Money, une démonstration implacable sur les conséquences humaines, démographiques et écologiques de la dérégulation économique et du vrai visage du système capitaliste. Une fascinante plongée au coeur du système financier mondial. C’est l’histoire de deux mondes qui s’interpénètrent sans jamais se rencontrer. Dans l’un, on ramasse du coton ou on casse du minerai, dans l’autre, on “fait” de l’argent. Entre les deux, une passerelle à sens unique, qu’empruntent les flux invisibles de la finance mondiale. Une frontière immatérielle et pourtant infranchissable, qui concentre entre les mains de 10% de la population mondiale 80% des richesses, et les sépare du reste de l’humanité. On y retrouve notamment une interview de l’ex-assassin économique John Perkins. Il y est aussi évoqué la Société du Mont Pélerin, le think tank à l’origine de l’idéologie ultra-libérale qui domine le monde aujourd’hui.

    « Si nous ne créons pas un nouveau mode de répartition des richesses, ce qui a abouti à la Seconde Guerre mondiale se reproduira sous une autre forme. C’est une nouvelle ère de barbarie qui s’ouvrira. » Hermann Scheer, lauréat du prix Nobel alternatif et député allemand.

    Autre scandale, on estime qu’actuellement plusieurs milliers de milliards de dollars dorment à l’ombre des paradis fiscaux où ils échappent à toute forme de taxe. Si cette richesse était imposée au taux très modéré de 30%, les gouvernements du monde entier toucheraient 250 milliards de dollars de recettes annuelles supplémentaires, qu’ils pourraient dépenser pour endiguer la pauvreté et atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement de l’ONU…


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  • Le Pacte


    du 26 au 28 avril 2010 : Tous les lecteurs de Notre-Dame de l'Apocalypse ont été surpris d'apprendre que le Vatican dépensait chaque année des dizaines de millions dans un observatoire en... Arizona alors que d'un autre côté il perd des dizaines de millions pour indemniser les victimes des prêtres. Allez comprendre, d'autant que Bertone et Ratzinger disaient que le secret de Fatima n'avait pas de rapport avec le ciel et le futur... Dans le livre j'expliquais aussi qu'un 3e téléscope devait être mis en service en 2009. Eh bien ça y est, avec du retard certes, il fonctionne bien et les jésuites qui gèrent l'observatoire ont baptisé ce téléscope en bonne et due forme et l'ont appelé, restez assis... Lucifer!

    ??? !!!

    Vous ne me croyez pas ? Vous avez raison, moi aussi j'ai eu du mal, mais voyez ici le grand papier de Popular Science... Imaginez que quelqu'un vous offre un chat ou un chien. Allez-vous lui donner le nom de Lucifer, de Satan ou de Belzebuth? Evidemment que non, sauf si vous êtes un proche du prince des ténébres. Donc, ce baptême confirme tout ce que je dis dans les deux livres, N-D de l'Apocalypse et 777. La raison donnée par les curés ? Lucifer veut dire "Large Binocular Telescope Near-infrared Utility with Camera and Integral Field Unit for Extragalactic Research" ils se sont creusés les méninges pour faire passer la pilule en acronyme. Même le fabricant n'y avait pas pensé...

    Le Vatican est submergé par les lucifériens, et quand Paul VI disait qu'il sentait les "fumées de Satan", eh bien, là il aurait dit qu'il voit la fumée de l'incendie sous ses fenêtres... Inconsciemment, c'est encore plus profond... appeler un téléscope Lucifer. Ils sont fous dans leur tête ces curés, je vous l'ai toujours dit, et ce qui est encore plus étonnant c'est qu'ils ne se cachent même plus. Etre jésuite ou ne pas être, là n'est plus la question. Lucifer est leur vrai maître. "Selon Mitch Battros, des gens pensent que c'est pour suivre un signe prophétique donné dans la Bible. Est-ce l'Absinthe de l'Apocalypse de Jean ? "Is it possible the Vatican has the same information as the Mayans? Both speak of an event coming from the center of our galaxy Milky Way. Both indicate a powerful celestial event. But the most important question of all is “when”". Bref merci aux lucifériens, ils confirment tout ce que j'ai expliqué dans le livre !! Il se trouve que des papistes, qui d'autre?, ont attaqué ND de l'Apocalypse disant que je racontais n'importe quoi :-) Ha ha ha Non seulement ils ont bidonné les infos de la Vierge, et maintenant ils baptisent leur bazar Lucifer. C'est beau l'actualité en ce moment vous ne trouvez pas ? Ca dépasse même la science-fiction. Merci à Mr Lanoy qui m'a signalé cette info ici.
    PS: les jésuites se sont bien trompés dans leur définition pour coller à Lucifer puisque le leur donne L B T N I U C I F U E R. Clairement ils prennent aussi les gens pour des idiots. Lire aussi ici. Ah, j'ai oublié, l'evêque de Bruges, en Belgique, a démissionné très vite pour une affaire de (jeunes) garçons. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com


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  • Les pouvoirs opaques de la Trilatérale

    par Olivier Boiral pour Le Monde diplomatique

    Dirigeants des multinationales, gouvernants des pays riches et partisans du libéralisme économique ont vite compris qu’ils devaient se concerter s’ils voulaient imposer leur vision du monde. Dès juillet 1973, dans un monde alors bipolaire, David Rockefeller lance la Commission trilatérale, qui va marquer le point de départ de la guerre idéologique moderne. Moins médiatisée que le forum de Davos, elle demeure très active, au travers d’un réseau d’influences aux multiples ramifications.

    Archive de novembre 2003

    Il y a trente ans, en juillet 1973, à l’initiative de M. David Rockefeller, figure de proue du capitalisme américain, naissait la Commission trilatérale. Cénacle de l’élite politique et économique internationale, ce club très fermé et toujours actif de hauts dirigeants a suscité nombre de controverses, surtout à ses débuts [1]. La Commission entend alors devenir un organe privé de concertation et d’orientation de la politique internationale des pays de la triade (Etats-Unis, Europe, Japon). Sa charte fondatrice résume : « Centrée sur l’analyse des enjeux majeurs auxquels font face l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest et le Japon, la Commission s’attache à développer des propositions pratiques pour une action conjointe. Les membres de la Commission regroupent plus de 200 distingués citoyens provenant des trois régions et engagés dans différents domaines  [2]. »

    La création de cette organisation opaque, où se côtoient à huis clos et à l’abri de toute compromission médiatique des dirigeants de multinationales, des banquiers, des hommes politiques, des experts de la politique internationale, ou encore des universitaires, coïncide à ce moment avec une période d’incertitude et de turbulence dans la politique mondiale. La gouvernance de l’économie internationale semble échapper aux élites des pays riches, les forces de gauche paraissent de plus en plus actives, en particulier en Europe, et l’interconnexion croissante des enjeux économiques appelle une coopération plus étroite entre les grandes puissances. La Trilatérale va rapidement s’imposer comme un des principaux instruments de cette concertation, soucieuse à la fois de protéger les intérêts des multinationales et d’« éclairer » par ses analyses les décisions des dirigeants politiques [3].

    A l’image des rois philosophes de la cité platonicienne contemplant le monde des idées pour insuffler leur sagesse transcendante dans la gestion des affaires terrestres, l’élite rassemblée au sein de cette institution fort peu démocratique ­ et que la démocratie inquiète dès lors que des groupes autrefois silencieux s’en mêlent ­ va s’employer à définir les critères d’une « bonne gouvernance » internationale. Elle véhicule un idéal platonicien d’ordre et de supervision, assuré par une classe privilégiée de technocrates qui place son expertise et son expérience au-dessus des revendications profanes des simples citoyens : « Un lieu protégé, la Cité trilatérale, où la technè est loi, commente Gilbert Larochelle. Et, postées en surplomb, des sentinelles veillent, surveillent. Le recours à l’expertise ne relève point d’un luxe, il offre la possibilité de mettre la société face à elle-même. Le mieux-être ne vient que par les meilleurs qui, en leur hauteur inspirée, produisent des critères pour les relayer vers le bas  [4]. »

    Les thèmes débattus au sein de cette oligarchie de la politique internationale, dont les réunions annuelles se déroulent en différentes villes de la Triade, le sont dans une discrétion qu’aucun média ne semble plus vouloir troubler. Chaque sujet fait l’objet de rapports annuels (The Trialogue) et de travaux thématiques (Triangle Papers) réalisés par des équipes d’experts américains, européens et japonais triés sur le volet. Edités régulièrement depuis une trentaine d’années, ces documents publics traduisent l’attention de la Trilatérale à des problèmes globaux censés transcender les souverainetés nationales et appeler l’intervention des pays riches : réforme des institutions internationales, mondialisation des marchés, environnement, finance internationale, libéralisation des économies, régionalisation des échanges, rapports Est-Ouest (surtout au début), endettement des pays pauvres, etc.

    Ces interventions s’articulent autour de quelques idées fondatrices qui ont été largement relayées par le politique. La première est la nécessité d’un « nouvel ordre international ». Le cadre national serait trop étroit pour traiter des grands enjeux mondiaux dont la « complexité » et l’« interdépendance » sont sans cesse réaffirmées. Une telle analyse justifie et légitime les activités de la Commission, à la fois observatoire privilégié et contremaître de cette nouvelle architecture internationale.

    Les attentats du 11 septembre 2001 ont fourni une nouvelle occasion de rappeler, lors de la rencontre de Washington en avril 2002, la nécessité d’un « ordre international » et d’« une réponse globale » auxquels les principaux dirigeants de la planète sont enjoints de collaborer sous la houlette américaine. Lors de cette réunion annuelle de la Trilatérale, MM. Colin Powell (secrétaire d’Etat américain), Donald Rumsfeld (secrétaire à la défense), Richard Cheney (vice-président) et Alan Greenspan (président de la Réserve fédérale) étaient présents  [5].

    La seconde idée fondatrice, qui découle de la première, est le rôle tutélaire des pays de la triade, en particulier des Etats-Unis, dans la réforme du système international. Les pays riches sont invités à s’exprimer d’une seule voix et à unir leurs efforts dans une mission destinée à promouvoir la « stabilité » de la planète grâce à la généralisation du modèle économique dominant. Les démocraties libérales sont le « centre vital » de l’économie, de la finance et de la technologie. Ce centre, les autres pays devront l’intégrer en acceptant le commandement qu’il s’est donné. L’unilatéralisme américain paraît cependant avoir mis à épreuve la cohésion des pays de la triade. Leurs dissensions s’expriment dans les débats de la Commission. Ainsi, dans son discours du 6 avril 2002, lors de la réunion évoquée plus haut, M. Colin Powell a défendu la position américaine sur les principaux points de discorde avec le reste du monde : refus de signer les accords de Kyoto, opposition à la création d’une cour pénale internationale, analyse de « l’Axe du Mal », intervention américaine en Irak, appui à la politique israélienne, etc.

    L’hégémonie des démocraties libérales conforte la foi dans les vertus de la mondialisation et de la libéralisation des économies qui s’exprime dans le discours de la trilatérale. La mondialisation financière et le développement des échanges internationaux seraient au service du progrès et de l’amélioration des conditions de vie du plus grand nombre. Or elles supposent la remise en cause des souverainetés nationales et la suppression des mesures protectionnistes. Ce credo néolibéral est souvent au centre des débats.

    Lors de la rencontre annuelle d’avril 2003, à Séoul, il a été notamment question de l’intégration économique des pays d’Asie du Sud-Est et de la participation de la Chine à la dynamique de mondialisation. Les réunions des deux années précédentes avaient été l’occasion pour le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), M. Mike Moore, de professer dévotement les vertus du libre-échange. Après avoir vilipendé le mouvement antimondialisation, M. Moore avait même déclaré qu’il était « impératif de rappeler encore et toujours les preuves accablantes qui démontrent que le commerce international renforce la croissance économique [6] ».

    La tirade du directeur de l’OMC contre les groupes réclamant une autre mondialisation ­ qualifiés de « e-hippies » ­ souligne la troisième caractéristique fondatrice de la Trilatérale : son aversion pour les mouvements populaires. Elle s’était exprimée dans le célèbre rapport de la Commission sur la gouvernance des démocraties rédigé par Michel Crozier, Samuel Huntington et Joji Watanuki [7]. Dès 1975, ce texte dénonçait les « excès de la démocratie » qu’exprimaient aux yeux des auteurs les manifestations contestataires de l’époque. Celles qui, un peu comme aujourd’hui, mettaient en cause la politique étrangère des Etats-Unis (rôle de la CIA dans le putsch chilien, guerre du Vietnam, etc.) et réclamaient la reconnaissance de nouveaux droits sociaux. Ce rapport provoqua à l’époque nombre de commentaires indignés, qui dirigèrent leurs feux contre l’administration démocrate du président James Carter, qui fut membre de la Trilatérale (comme, plus tard, le président Clinton) [8].

    Depuis le début des années 1980, l’attention de la presse pour ce genre d’institution semble s’être plutôt portée sur des rencontres moins fermées et surtout plus médiatisées, comme le forum de Davos. L’importance des enjeux débattus au sein de la Trilatérale et le niveau de ceux qui ont participé à ses réunions ces dernières années soulignent néanmoins son influence persistante  [9].

    Loin d’être un « vieux serpent de mer » qui referait surface au ravissement de quelques adeptes d’ésotérisme et de « théorie du complot », la Commission trilatérale est une institution bien établie, dont la discrétion facilite la collusion entre responsables politiques et grandes entreprises. « J’espère bien que les points de vue qui sont formulés par ces gens d’expérience ont une influence réelle sur la politique internationale ! », nous a répliqué un ancien ministre canadien qui a participé à plusieurs des travaux de la Commission trilatérale. Il faisait ainsi écho aux propos du fondateur, M. David Rockefeller : « Quelquefois, les idées mises en avant par les rapports de la Commission trilatérale sont devenues des politiques officielles. Ses recommandations ont toujours été sérieusement débattues à l’extérieur de notre cercle, et elles ont joué un rôle dans les réflexions des gouvernements et dans la formulation de leurs décisions  [10]. »

    Ainsi se dessine la trame d’un pouvoir diffus, opaque, presque insaisissable, qui tisse ses liens à travers des clubs fermés et des rencontres internationales dont le forum de Davos représente l’expression la plus ostentatoire. Dans ces lieux de rencontres, d’échanges, de tractations gravitent les mêmes protagonistes, s’élaborent les analyses et les compromis qui précèdent souvent les grandes décisions. La Commission trilatérale est une des pièces de cet échiquier polymorphe. Elle consolide l’alliance entre le pouvoir des multinationales, de la finance et de la politique, grâce à un réseau d’influences dont les ramifications s’étendent aux principaux secteurs de la société.


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  • La croisade des Evangélistes anglo-saxons

    Les amerlocks nous prennent pour des cons, comme toujours !!!

    Aujourd’hui, c’est la curée contre l’Eglise catholique ! Un acharnement médiatique sans précédent.. A tel point qu’il en devient malsain et... suspect !

    De tous temps des prêtres, condamnés au célibat, à la solitude, à l’abstinence, à une vie monacale, bref à brider les instincts les plus naturels, ont fini par commettre des actes répréhensibles. Et sans faire leur mea culpa, sans demander pardon, en les tenant secrets, honteusement secrets pour qu’ils ne rejaillissent pas sur l’Eglise toute entière. Bref, on en parlait peu ! Alors que maintenant ces actes sont publiquement reconnus, confessés, même par le Pape, et ils font la UNE de nos médias. Pourtant les cas, somme toute, sont rares au regard du nombre de prêtres en exercice...

    On peut donc se demander pourquoi un tel acharnement médiatique. Pour occuper le terrain, afin de masquer toute la casse sociale ? Ex-aequo avec la burqa... Je penche pour des motifs plus géo-politiques, pour une croisade, en sous-mains, contre non seulement les Musulmans, bien sûr, mais même contre les frères chrétiens... qui ne sont pas protestants ! Car ce sont les Anglo-Saxons qui veulent dominer le monde, avec en leur sein un maximum de Protestants, de plus en plus évangéliques d’ailleurs, ultra-réactionnaires, rigoristes et adeptes du modèle ultra-libéral militaro-financier. Le gros du troupeau est partisan des chocs de civilisation, quel que soit le coût en vies humaines ! On se demande ce que ces pseudos chrétiens ont d’évangélique... en tous cas, pas l’amour de leur prochain, et, en actes, ils font preuve d’une méconnaissance totale des préceptes divins ! 

    Passons sur le choix, certainement, des "chrétiens" néo-évangéliques de régner en maîtres sur les croyants, d’imposer leur modèle de foi, leurs croyances, leur idéologie, au service d’un Système dont on voit tous les jours les ravages ; Ce sont des missionnaires, très prosélytes et même très agressifs, et pour eux la fin - gagner les âmes à leur Christ, celui d’un Bush -, supplante les autres motivations. Tout est subordonné à ce but ! Et pour remporter la palme, il convient, d’abord, de discréditer le rival. Par tous les moyens aussi ! Les cas de pédophilie constituent donc du pain "béni" pour ces croyants servant Dieu à leur façon. Et là, l’Eglise catholique risque de laisser des plumes... ce qui est d’ailleurs l’objectif ! Les Médias, là encore, jettent le trouble, désinforment, grossissent scandaleusement les faits, discréditent, servent des intérêts bien peu... catholiques. Et ravageurs ! Uniformément occidentaux... anglo-saxons !

    Certes, il ne fait pas faire d’amalgame entre l’Institution, Rome, le Vatican - et les catholiques. Ceux-ci sont souvent, on le sait, fort critiques vis-à-vis de leur hiérarchie et de ses dogmes forts rigoureux. De plus en plus de fidèles désertent leur Eglise, considérant parfois l’Institution comme un boulet, sans pour autant franchir le rubicon et aller chez les Protestants... évangéliques. Mais la question n’est pas là. Celle que je voudrais soulever dans cet article me semble bien plus grave pour l’Eglise catholique, dans le contexte évangélique actuel. Et il ne s’agit pas du célibat des prêtres, induisant une crise des vocations. Ni du rigorisme bien peu dans l’air du temps... il suffit de songer aux prises de position concernant la pilule, avec les dégâts que l’on sait dans certains pays comme l’Afrique. 

    Le problème que je voudrais soulever est tout autre. J’ai commencé à le faire dans des articles récents, j’aimerais y revenir. Pour moi, le principal problème de l’Eglise catholique, dans un contexte de concurrence, de compétition (entre les différentes croyances), modernité oblige, et face à un monde évangélique très vivant, en pleine expansion - le principal problème, donc, est... d’avoir assassiné, le mot n’est pas trop fort, les courants les plus prometteurs de la galaxie catholique : Les prêtres ouvriers et la Théologie de la Libération.

    Des serviteurs de l’Eglise catholique avaient choisi de témoigner de l’amour de Dieu dans le monde, sur le terrain, là où travaillent, luttent, souffrent, tant de citoyens. Au milieu d’eux, partageant leurs préoccupations, leurs difficultés, leurs espérances, aussi, d’un monde meilleur. Les prêtes ouvriers ont été discriminés, ostracisés, et même humiliés, brimés. Jusqu’à ce qu’ils ne soient plus qu’une poignée ou qu’ils ne finissent par abandonner l’Institution...

    Rome a commis une faute majeure dont l’Eglise catholique risque de ne pas se relever. Dans un contexte social de plus en plus difficile, le Vatican a tout fait pour briser l’élan prometteur des Communautés de base, de la Théologie de la Libération (dont je suis sympathisante). Le Pape et ses conseillers ont taxé ces chrétiens de "Christo-Marxistes", parce qu’ils étaient épris de Justice sociale et politisés, et leurs principaux efforts ont consisté à éradiquer à la fois cette théologie prônant la libération de l’être tout entier, même sociale, et aussi les prêtres ouvriers choisissant de vivre dans le monde du travail et de partager leur foi sur le terrain. Quelle erreur !

    Les Communautés de base étaient un atout pour l’Eglise Catholique, elles attiraient à elles, entre autres, le petit peuple des Latinos, très opprimé, très pauvre. Les célébrations étaient vivantes et ancrées dans le quotidien, notamment socio-politique, des gens. Ces Communautés ecclésiales étaient en plein essor, et elles seules pouvaient constituer un rempart contre le prosélytisme anglo-saxon. En tuant la Théologie de la Libération, le Vatican a ouvert un boulevard devant les néo-évangéliques... Et ce n’est pas en ayant ici ou là un prêtre charismatique, doué pour le chant ou pour la musique, qu’il pourra remonter la pente. 

    Le succès des Evangéliques tient au fait que leur foi est vivante, et ancrée dans la vie quotidienne des gens, comme pour la Théologie de la libération. Ils supplantent peu à peu toutes les communautés catholiques aujourd’hui privées de ce qui était leur sève, et se polarisant seulement sur les dogmes les plus réactionnaires. Mais attention ! Les Néo-Evangéliques sont encore plus réactionnaires - et très politisés ! Et là, nous rejoignons le géo-politique... car en évangélisant, ces chrétiens ont aussi en vue des considérations très politiques tenant en quelques mots : Amener le fidèle à épouser l’idéologie anglo-saxonne du libéralisme financier et si nécessaire, militaire. Pour que triomphe partout sur la planète le modèle... anglo-saxon. Autant dire, un repoussoir !

    Face au danger évangélique, face à la vitalité des petites communautés évangéliques, Rome n’a rien à proposer. Les Communautés ecclésiales de base, si vivantes, tendent à disparaître, laissant le champ libre aux néo-évangéliques pour imposer leur foi... et leurs choix de société, encore plus crispés, rétrogrades, fondamentalistes, que ceux des Catholiques romains.

    Est-il trop tard pour redresser la barre ? En tous cas, avec un Benoït XVI, oui. Si le prochain Pape n’a pas l’intelligence de comprendre que les prêtres peuvent fonder une famille, comme leurs homologues protestants, s’il n’est pas un peu plus ouvert en matière de contraception et de remariage des divorcés, et surtout s’il culpabilise et discrédite les derniers adeptes de la Théologie de la Libération ou les derniers prêtres ouvriers, alors on peut parier que les jours de l’Eglise catholique sont comptés, face à la vitalité des communautés évangéliques qui pullulent un peu partout, et surtout face à l’agressivité de leur prosélytisme s’embarrassant de bien peu de considérations.

    Le temps presse. Si Rome ne laisse pas la bride aux expériences liées à la Théologie de la Libération et aux prêtres-ouvriers, elle risque fort de sonner le glas d’une Eglise catholique en pleine perte de vitesse. 

    Et si elle laisse le champ libre aux néo-évangéliques "anglo-saxons", il y a fort à parier que le monde des croyants chrétiens sera unipolaire lui aussi. Avec les conséquences que l’on sait en matière de Système économique et social, et de rejet de la 3e Religion du Livre, musulmane. Car ce sont les Catholiques qui, encore aujourd’hui, fraternisent le plus volontiers avec les Musulmans souvent arabes, notamment en "terre sainte". Songeons en particulier à un Saint homme, Mgr Sabbah, portant encore et toujours une parole de paix au Proche-Orient, travaillant à établir des ponts... un authentique chrétien, celui-là, comme on les aime tant ! Fraternel, ouvert, aimant, et engagé. Courageux ! 

    Et si, de surcroît, il y avait aussi, en fin de compte, un écrasement de la minorité orthodoxe ? Sans exagérer, on peut parler d’un "combat" du Nord contre le Sud.

    Voilà bien des défis à relever. Il est temps que l’Eglise catholique change radicalement de cap, si elle veut encore compter, demain, face à des frères très motivés, très vivants, et... très fanatiques, très sectaires, très conservateurs, et prêts à mener toutes les croisades qu’il faudra, même militaires, contre ceux qui ne leur ressemblent pas. 

    C’est pourquoi je m’adresse aux Catholiques : Il est temps de faire votre mue, en profondeur, et d’exiger de votre Pape qu’il en fasse autant, si vous voulez que ce en quoi vous croyez ait encore, demain, sinon un avenir, au moins droit de cité... face à des évangéliques particulièrement peu tolérants. Et qui risquent bientôt de vous écraser sous leur nombre, sous leur mépris, et sous leur fanatisme sectaire ! 

    Eva R-sistons à la domination des Protestants Anglo-Saxons sur la planète, et à un monde unipolaire intransigeant. 

    N.B. : Je rappelle ce qu’entre autres j’écrivais récemment : "Ces croyants-là (évangéliques) desservent la cause qui les animent - et leur Dieu, le même pour tous, mais annexé pour eux seuls. Et effectivement, en sous-mains les Protestants anglo-saxons font tout pour déconsidérer le Catholicisme, à travers leur Chef. A des fins coloniales, de domination... bien peu évangéliques. Mais s’en rendent-ils compte ? Et c’est la raison pour laquelle je les ai quittés : Je ne voulais ni de leur fanatisme sectaire, ni de leur idéologie ultra-réactionnaire et impériale... (..) Peut-être devons-nous, si nous sommes attachés à un monde multipolaire, cesser d’alimenter le feu qui couve" (contre les Catholiques, donc, notamment via les Médias à la recherche, aussi, de sujets pouvant masquer tout ce que le Pouvoir, en France, fait en sous-mains).


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  • Le hasard fait bien les choses

    (suite de l'article suivant :  Le hasard fait mal les choses )

     

    Andrzej Olechowski membre du groupe de Bilderberg, futur président Polonais

    Liste des participants à la réunion 2003

    Pays

    Nom

    Fonction

    France

    Alexandre Adler

    Conseiller éditorial du Figaro

    Italie

    Alfredo Ambrosetti

    Président du groupe Ambrosetti

    Turquie

    Ali Babacan

    Ministre de l'économie

    Grèce

    Dora Bakoyannis

    Maire d'Athènes

    Royaume-Uni

    Edward Balls

    Conseiller du Trésor

    Portugal

    Francisco Pinto Balsemo

    Ancien Premier ministre

    Portugal

    José Manuel D. Barroso

    Premier ministre portugais, également membre de la Commission Trilatérale et du CFR

    Turquie

    Mehmet A. Bayar

    Vice-président du Parti de la voie juste

    Autriche

    Erich Becker

    Président de Va Technologie

    Italie

    Rodolfo De Bendetti

    Directeur exécutif Cir

    Italie

    Franco Bernabè

    Président Franco Bernabe & C

    France

    Nicolas Beytout

    Rédacteur en chef Les Echos

    Koweït

    Ahmad E Bishara

    Secrétaire général du parti national libéral démocratique du Koweit

    Canada

    Conrad Black

    Président du Groupe Daily Telegraph-Jerusalem Post

    Pays-Bas

    Frits Bolkestein

    Commissaire européen chargé du marché intérieur

    USA

    John R. Bolton

    Sous secrétaire d'Etat pour le contrôle des armements et la sécurité internationale

    France

    Michel Bon

    Ancien président de France Telecom

    France

    Jean-Louis Bruguière

    Magistrat anti-terrorisme

    Allemagne

    Hubert Burda

    Président d'Hubert Burda Media Holding

    France

    Phillipe Camus

    Président d'EADS

    International

    Anthony J. Cary

    Directeur de cabinet du commissaire européen Chris Patten

    France

    Henri De Castries

    Président d'Axa

    Espagne

    Juan Luis Cebria

    Président de Prisa

    Belgique

    Willy Claes

    Ministre d'Etat

    Royaume-Uni

    Kenneth Clarke

    Ancien chancelier de l'Echiquier

    USA

    Timothy C. Collins

    Président de Ripplewood Holdings Llc

    France

    Bertrand Collomb

    Président de Lafarge

    France

    Jean-François Copé

    Porte-parole du gouvernement

    USA

    Jon S. Corzine

    Sénateur du New Jersey

    Suède

    Claes Dahlback

    Président Investor Ab

    Grèce

    George A. David

    Président de Coca-Cola

    Belgique

    Etienne Davignon

    Président de la Société Générale de Belgique, fondateur de l'European Round Table

    USA

    Thomas E. Donilon

    Vice-président exécutif de Fannie Mae

    Italie

    Mario Draghi

    Vice-président de Goldman Sachs International

    Danemark

    Anders Eldrup

    Président de Danish Oil And Gas Corporation

    USA

    Martin S. Feldstein

    President du National Bureau Of Economic Research

    Canada

    Anthony S. Fell

    Président de Rbc Dominion Securities Inc.

    USA

    Thomas L. Friedman

    Editorialiste du New York Times

    France

    Jean-Louis Gergorin

    Vice-président d'EADS, par ailleurs membre de la RAND Corporation

    USA

    Paul A. Gigot

    Chef de la page éditoriale du Wall Street Journal

    France

    Valéry Giscard D'Estaing

    Président de la Convention qui a élaboré la Constitution Européenne

    Norvège

    Svein Gjedrem

    Gouverneur de la Banque centrale de Norvège

    Irlande

    Dermot Gleeson

    Président d'Allied Irish Banks, P.L.C.

    Royaume-Uni

    Philip Gould

    Conseiller en relations publiques de Tony Blair

    USA

    Richard N. Haas

    Président du CFR (Council on Foreign Relations) et Directeur de la planification du Département d'État

    Pays-Bas

    Victor Halberstadt

    Professeur d'économie à l'université de Leiden

    Canada

    Stephen Harper

    Chef du Parti Conservateur

    USA

    Roger Hertog

    Vice-Président d'Alliance Capital Management

    Pays-Bas

    Jaap G. De Hoop Scheffer

    Ministre des Affaires étrangères

    USA

    Allan B. Hubbard

    President d'E Industries

    USA

    R. Glenn Hubbard

    Professeur d'économie à l'université de Columbia

    USA

    James A. Johnson

    Vice Président de Perseus L.L.C.

    USA

    Vernon E. Jordan, Jr.

    Directeur associé de Lazard Freres & Co. L.L.C.

    Suisse

    Walter B. Kielholz

    Vice-président de Swiss Re

    Royaume-Uni

    Mervyn A. King

    Gouverneur adjoint de la Banque d'Angleterre

    USA

    Henry Kissinger

    Président de Kissinger Associates

    Finlande

    Olli Kivinen

    Editorialiste de Helsingin Sanomat

    Pays-Bas

    Wim Kok

    Ancien Premier ministre

    Allemagne

    Hilmar Kopper

    Ancien président du conseil de surveillance de la Deutsche Bank

    USA

    Henry R. Kravis

    Associé fondateur de Kohlberg Kravis Roberts & Co.

    USA

    Marie-Joseé Kravis

    Chercheur au Hudson Institute, Inc.

    France

    Pascal Lamy

    Commissaire européen chargé du commerce

    France

    Pierre Lellouche

    Député UMP. Vice-président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN

    France

    André Lévy-Lang

    Ancien président de Paribas

    Suède

    Anna Lindh

    Ministre des Affaires étrangères

    Finlande

    Paavo Lipponen

    Président du parlement

    Danemark

    Mogens Lykketoft

    Président du Parti social démocrate

    Canada

    Margaret O. Macmillan

    Préfet du Trinity College, université de Toronto

    Russie

    Mikhail V. Margelov

    Président de la Commission des Affaires étrangères

    France

    Thierry De Montbrial

    Président de l'IFRI (Institut français des relations internationales)

    Italie

    Mario Monti

    Commissaire européen à la concurrence

    USA

    Craig J. Mundie

    Directeur de la stratégie de Microsoft Corporation

    Norvège

    Egil Myklebust

    Président deNorsk Hydro Asa

    Allemagne

    Matthias Naas

    Directeur adjoint de Die Zeit

    Pays-Bas

    SAR la Reine Beatrix

    Royal Dutch Shell

    Pologne

    Andrzej Olechowski

    Leader de la Plate-forme civique

    Finlande

    Jorma Ollila

    Pdg de Nokia Corporation

    Italie

    Thommaso Padoa-Schioppa

    Administrateur de la Banque centrale européenne

    Italie

    Marco Panara

    Journaliste à La Republica

    Italie

    Corrado Passera

    Directeur exécutif de la Banca Intesabci

    USA

    George Perkovich

    Vice-president de la Carnegie Endowment For International Peace

    USA

    Richard Perle

    Membre de la Commission consultative de politique de défense

    Belgique

    SAR le Prince Philippe


    Italie

    Roberto Poli

    Président d'Eni

    France

    Denis Ranque

    Pdg de Thalès

    Danemark

    Anders Fogh Rasmussen

    Premier ministre

    Canada

    Heather Reisman

    Pdg,d'Indigo Books & Music Inc.

    France

    Franck Riboud

    Pdg de Danone

    Suisse

    Michael Ringier

    Pdg de Ringier

    USA

    David Rockefeller

    Administrateur de J.P. Morgan International

    Portugal

    Eduardo Ferro Rodrigues

    Leader du Parti socialiste

    Espagne

    Matias Rodriguez Inciarte

    Vice-président de la Banco Santander Central Hispano

    France

    Olivier Roy

    Chercheur au CNRS

    USA

    John Ruggie

    Directeur à la Kennedy School of Government, Harvard University

    Pays-Bas

    Anthony Ruys

    Président d'Heineken

    Italie

    Paolo Scaroni

    Directeur d'Enel

    Allemagne

    Wolfgang Schauble

    Vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU

    Allemagne

    Otto Schily

    Ministre de l'Intérieur

    Autriche

    Rudolf Scholten

    Administrateur de l'Oesterreichische Kontrollbank Ag

    Allemagne

    Jurgen E Schrempp

    Président de Daimler Chrysler Ag

    International

    Klaus Schwab

    President du World Economic Forum (Davos)

    Danemark

    Toger Seidenfaden

    Rédacteur en chef de Politiken

    Russie

    Lilia Shevtsova

    Chercheur à la Carnegie Endowment For International Peace

    Espagne

    SM le Roi Juan Carlos


    USA

    James B. Steinberg

    Vice-president de la Brookings Institution

    Canada

    Mark Steyn

    Journaliste

    Irlande

    Peter D. Sutherland

    Président de Goldman Sachs International, et Président de BP Amoco

    USA

    John L. Thornton

    Pdg, Goldman Sachs Group, Inc.

    France

    Jean Claude Trichet

    Gouverneur de la Banque de France

    Grèce

    Loukas Tsoukalis

    Président de la Fondation hellénique pour la politique européenne et étrangère

    Autriche

    Gertrude Trumpel-Gugerell

    Vice-gouverneur de la Banque centrale autrichienne

    Suisse

    Daniel L. Vasella

    Pdg de Novartis

    Pays-Bas

    Jeroen Van Der Veer

    President de la Royal Dutch Petroleum Company (Shell)

    France

    Dominique de Villepin

    Ministre des Affaires Etrangères

    France

    Philippe Villin

    Vice-président de Lehman Brothers Europe

    Pays-Bas

    Klaas De Vries

    Ancien ministre de l'Intérieur

    Finlande

    Bjorn Whalroos

    Pdg de Sampo Plc.

    Suède

    Jacob Wallenberg

    Président de Skandinavivska Enskilda Banken

    Royaume-Uni

    Gareth Williams

    Président de la Chambre des Lords

    Royaume-Uni

    Martin H Wolf

    Editorialiste du Financial Times

    USA

    James D. Wolfensohn

    President de la Banque mondiale

    USA

    Paul Wolfowitz

    Secrétaire adjoint à la Défense

    USA

    Fareed Zakaria

    Directeur de Newsweek International

    USA

    Robert Zoellick

    Représentant des Etats-Unis pour les négociations commerciales (AMI, AGCS, etc)

    Allemagne

    Klaus Zumwinkel

    Président de Deutsche Post Worldnet


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  • Chemtrails : le présentateur météo en parle !


    C’est exactement ce que dit cet article :

    Chronic barium intoxication disrupts sulphated proteoglycan synthesis: a hypothesis for the origins of multiple sclerosis.

    The high levels of Ba stemmed from local quarrying for Ba ores and/or use of Ba in paper/foundry/welding/textile/oil and gas well related industries, as well as from the use of Ba as an atmospheric aerosol spray for enhancing/refracting the signalling of radio/radar waves along military jet flight paths, missile test ranges, etc
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov


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  • Campagne de vaccination contre la grippe aviaire au Togo
    - [ 4/9/2010 ]
     

     

     
     

     Le ministère de la santé entreprend depuis une semaine une campagne de vaccination contre la grippe H5N1. Seules les femmes enceintes sont concernées par cette campagne.
    D'une manière générale, le vaccin contre la grippe Aviaire est désormais disponible au Togo.

    L’état de santé est déplorable dans le pays qui compte environ 6 millions d’habitants.


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  • Madonna au Malawi : la colonisation de la Kabbale

    VOIR AUSSI : Dark side of Madonna

    Madonna était cette semaine au Malawi pour poser la première pierre de sa future école pour jeunes filles. Lors de l'adoption de petits malawites, la star avait mis fin au scandale naissant en promettant de développer le pays. En fait de développement, Madonna entend transformer le Malawi en un géant Centre de la Kabbale.

    C'est Philip Berg, de son vrai nom Feivel Gruberger, ancien vendeur d'assurance, qui fut le fondateur du Centre de la Kabbale. Cet empire fondé dans les années 1970 règne aujourd'hui sur les cerveaux de 3,5 millions de personnes dans le monde.

    Parmi les partisans, on trouvera des arguments sur la lumière, les énergies positives, le mieux être, la découverte de son potentiel caché… jusqu'aux victimes de la Shoah qui aurait pu, selon l'un des responsables londoniens, éviter les camps s'ils avaient adopté la Kabbale.

    Les détracteurs, dont l'Union nationale des associations de défense des familles et des individus victimes de sectes (UNADFI), auront foison de récits d'adeptes réduits en esclavage, à laver les sols vingt-trois heures par jour, de malades du cancer ayant donné toutes leurs économies sur leur lit de mort, de gens rompant soudainement avec leur famille et leur petite amie devenue incarnation satanique.

    La Kabbale marchande

    Pour comprendre les principes fondamentaux de la Kabbale, il suffit d'aller sur son site Internet. On y est très rapidement redirigé vers les « products » :

    • Le petit fil pour faire le bracelet rouge coûte 26 dollars (soit environ 19 euros) et on peut faire 7 bracelets,
    • Le kit du débutant avec le Zohar [la « Bible » de la Kabbale, ndlr] complet, le Zohar de poche, le bracelet rouge, son fascicule et les neuf CD « Le Pouvoir de la Kabbale » est à seulement 199 dollars (soi environ 148 euros). Le Zohar est en araméen dans le texte mais on peut le « lire » en passant juste son doigt sur les lettres pour recevoir son pouvoir magique.

    Raising Malawi, c'est l'ONG de Madonna et de Michael Berg, co-directeur du Centre de la Kabbale et fils de Phillip Berg. L'organisation s'occupe de diffuser le programme « Success for kids » (prononcer « SFK ») dans les orphelinats subventionnés par Madonna, dans sa future école de jeunes filles, dans les prisons, les hôpitaux psychiatriques, les centres communautaires…

    Entre autres : la prison Mai Aisha Kachere, l'orphelinat Home Of Hope, le Centre de réhabilitation sociale, la Mwalandiridwa Community Based Organization ou la Chiwa Approved School. La diffusion des produits dérivés y est assurée par Raising Malawi.

    De la même manière, des professeurs du Malawi ont été envoyés directement au Centre de la Kabbale aux Etats-Unis afin de suivre la formation SFK. Selon l'un de ses amis, Madonna avait même eu l'idée de faire fabriquer des bracelets rouges par les orphelins du Malawi.

    « Success for kids »

    La mission du programme ? « Promouvoir le développement social et émotionnel en chaque enfants […] leur donner les outils pour acquérir leur plein potentiel ».

    Le programme (anciennement nommé « Spirituality for kids ») comporte trois niveaux :

    • Level 1 : « Gagner le jeu de la vie », apprendre à combattre son opposant personnel, à voir les défis en opportunités,
    • Level 2 : « Soyez les artistes de votre vie », donner aux enfants le potentiel de devenir les créateurs de leur propre vie, apprendre à appliquer les outils (comportementaux) à l'extérieur de l'école,
    • Level 3 : « Service learning ». « Maintenant que les enfants ont acquis la compréhension de qui ils sont, de qui est leur opposant et de comment utiliser les outils de partage comme moyen d'accomplissement », ils doivent appliquer le « savoir SFK » à leur entourage et à leur communauté.

    Sur les enfants, les effets sont assez puissants. Parmi les photos du site, un petit brandit souriant son dessin : « J'ai appris les pouvoirs spirituels et le comportement restrictif et cessé d'écouter l'opposant ».

    Jacinta Chapomba, directrice de l'orphelinat Consol Homes a ainsi sur son bureau « l'arbre de vie » de certains pensionnaires dont les feuilles égrènent les effets du programme SFK :

    « J'ai eu un accident de vélo à cause des mauvaises choses que j'ai faites. Je me suis blessé le pied à cause de mes mauvaises actions… »

    L'orphelinat Home of Hope, d'où est issu le petit David adopté par Madonna a aussi intégré les nouvelles techniques. C'est devenu un endroit ou l'on « assure les besoins psychosociaux afin que les enfants développent leur plein potentiel. »

    La directrice, Lucy Chipeta Malitowe, voit plus loin pour le programme SFK. Elle « aimerait voir le programme grandir au Malawi, avec des professeurs à travers tout le pays et des cours enseignés dans les agences gouvernementales et dans les écoles privées. »

    « Un petit groupe d'individus exceptionnels »

    Madonna aussi voit plus loin. Son école de jeunes filles est « fondée sur la croyance que donner le pouvoir à un petit groupe d'individus exceptionnels peut déclencher un changement positif pour toute une nation, en fait pour le monde entier. »

    Elle n'a pas hésité à faire déplacer les villageois qui se trouvaient sur le terrain, en proposant une indemnité de 360 000 dollars (près de 270 000 euros, tandis que le projet de l'école se chiffre à 15 millions de dollars). Ils attendent encore l'argent.

    Peu de recours cependant la future directrice de l'ecole, Anjimile Mtila-Oponyo, est la sœur du vice-président. Le pays est de toute façon trop pauvre pour disposer du luxe de refuser les millions de Madonna et l'imposition de la Kabbale qui va avec.

    Plus tard, ces enfants devront intégrer la Kabbale aux autres religions du pays : catholiques romains, presbytériens, et Anglicans. Ils concurrenceront directement les missionnaires baptistes, les évangélistes et les adventistes du septième jour déjà sur le marché.

    Ils devront aller sauver les âmes des musulmans, hindous, juifs et des rastafariens qui sûrement apprécieront : on appelle ça une bombe a retardement.

     Téléchargez l'article consacré au Centre dans le bulletin du 1er trimestre 2005 de l'UNADFI.


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  • Deux agriculteurs par jour se suicident en France

    Une manifestation silencieuse était organisée cet après-midi à Poitiers, réunissant des femmes et des enfants de producteurs de lait. Un hommage a été rendu aux agriculteurs disparus ces derniers mois.
    Un cortège de 400 femmes et enfants, plongé dans le silence. L’Association des Producteurs de Lait Indépendants (Apli) a organisé cette manifestation de productrices et d’épouses. La plupart des participantes étaient vêtues de noir, en hommage aux 800 agriculteurs qui se sont suicidés l’an passé. L’ambiance était d’autant plus lourde qu’une productrice de lait vendéenne a été inhumée cet après-midi.

    « On veut faire voir qu’on soutient nos maris et le boulot qu’ils font. Et ce ne sont pas des hommes qui souffrent, ce sont des familles entières », explique l’une des organisatrices.

    « Les femmes sont presque toutes obligées de mener d’autres activités à côté pour apporter de l’argent frais, des ménages par exemple » , déplore Jeanine, agricultrice à la retraite. « Pas pour faire des folies, mais pour nourrir leurs enfants »

    Le rassemblement a été maintenu malgré l’accord signé par la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles avec les industriels. Le prix retenu, 280 euros par tonne de lait, est loin des revendications de l’Apli, qui souhaite en obtenir 400 euros.

    Plusieurs haltes étaient prévues durant le défilé, dont une sur le parvis de la cathédrale pour y déposer des bougies en mémoire des disparus. Un passage était également prévu devant la préfecture et le Conseil régional du département de la Vienne pour une demande symbolique du RSA. L’Apli affirme que les revenus des producteurs de lait ont chuté de moitié en 2009.
    france info

    Pour détruire une nation et sa culture, rien de mieux que d’anéantir les paysans, pauvres gens, vous vous rendez compte, ce sont 2 paysans qui se suicident chaque jours en France…

    Un société qui assassine ceux qui nourissent la nation est un système qui se meurt.
    Nous mourrons en tuant les sols et les paysans.


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  • Chemtrails

     


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  • Une arme non létale

    par Defrance

    Je l’ai personnellement testée, c’est très efficace, croyez moi !

    Le nerf de la guerre actuelle c’est l’argent, le politique ne vit que par et pour l’argent .

    Alors, faites comme moi, allez tous vider votre compte dès le jour où l’argent arrive sur votre compte !

    Votre argent les intéresse, coupez-leur les vivres !

    Si seulement 10 à 20 % des Français suivent cet exemple, on aura une vraie révolution sans effusion de sang !

      Il faut replacer l’histoire dans son contexte, les banquiers ne m’ont jamais fait de cadeaux, alors maintenant que j’ai les cartes en main, je me venge, ou plutôt je leur montre la bonne voie. Déjà, il y a trente ans, pour effectuer les 90km quotidiens qui me séparaient de mon travail, j’ai dû changer de banque, à mes frais bien sûr, en vue de m’acheter ma première vraie voiture neuve, une CX diesel qui remplaça ma petite 104, elle même ayant succédé à une vieille 2CV à bout de souffle. Après plus de 37 ans d’activité d’ingénieur SDE, relativement bien rémunéré pour un petit fils d’agriculteur Picard, je me suis fait jeter, comme un vieux chiffon hors d’usage par la boite, qui venait de passer du NASDAQ à la NYSE.
     
    Jusqu’à ce jour du 4 décembre 2002 (je connais les dates par coeur) je ne m’étais posé que peu de questions -quoi que de temps en temps ?- A partir de cette date, j’ai commencé à tout comprendre, ou presque -pour ne pas passer pour un crâneur- Après le mois de carence j’ai donc été inscrit aux ASSEDIC, puis à l’ANPE avec des indemnités correctes (57% de mon ancien salaire brut). Pour aménager ma petite maison -qui me suffit amplement, j’ai eu le culot de demander un crédit de 10000 euros à la Banque qui « collectait mes fonds » depuis près de 30 ans ! Là commence la surprise : Mais monsieur, on ne prête pas aux bénéficiaires des ASSEDIC ?? Le coup de sang m’a pris et j’ai immédiatement changé de banque, juste pour l’exemple car aucune n’a voulu me dépanner. J’ai dû ensuite faire le tour des organismes de crédits pour finalement obtenir ce que je voulais, à 14 ou 16 %, bien sûr.

    L’histoire commence maintenant : depuis le 31 Juillet je suis en retraite, fini les ASSEDIC, et là, oh surprise ma boite aux lettres se remplit de courriers Cetelem, Sofinco, Banque Accord... Monsieur, on vous prête 15000, 35000, 25000 Euros, n’en jetez plus la cour est pleine, j’ai fini de rembourser, je ne veux rien acheter, je ne manque de rien, je n’ai pas de TV, c’est exprès, je n’en veux pas !!

    Dans le même temps mon Banquier (maintenant c’est MON Banquier) veut me voir, pour me connaître dit-il, cela tombe bien, j’ai besoins d’espèces. Jusqu’à ce jour, les banquiers se foutaient pas mal de moi, et soudain, je les intéresse. Je passe donc une première fois à la Banque Mère, celle qui a encore un coffre et je demande 3000 euros, en espèces !! Monsieur, avec votre carte, vous ne pouvez obtenir que 500 euros par semaine ! Là je commence à me sentir nerveux, j’insiste et la gentille caissière, qui n’y est pour rien appelle son responsable. Cet élégant, en costume cravate, comme moi quand j’étais encore en activité me pose alors la question qui fâche : C’est pour quoi faire ? Comme Coluche, je lui réponds : RIEN ! Il n’insiste pas et me fait descendre dans la salle des coffres pour me rendre ce qui m’appartient.

    Ce n’est pas fini, la semaine suivante, histoire de taquiner MON Banquier et de faire passer les indicateurs de retrait d’espèces au rouge- j’imagine SARKO devant son écran, qui téléphone à BUSH en disant, on en tient un qui finance Al-Quaida, libère vite une place à Guantanamo- Je me rends dans ma petite agence, avec son petit directeur qui n’a même pas de petit coffre et je lui demande 4000 euros, en espèces ! L’hôtesse d’accueil, m’indique gentiment, une fois de plus que je suis limité a 500 euros, je le sais, je m’en tape ! Elle appelle donc son directeur de petite agence, qui cela tombe à pic, insistait depuis des semaines pour me voir, il me voit, moi aussi et me repose la question qui fâche : C’est pour quoi faire ! J ’hésite entre un week-end présidentiel, des maitresses qui coutent cher et finalement je me ravise : Pour acheter des bonbons (parce que les fleurs c’est périssable). Il devient pâle et commence à transpirer et tente de m’expliquer, que c’est la loi, rien que la loi. Là dessus je lui réponds calmement que : la loi n’interdit pas le mensonge, ça se saurait, on n’écrirait pas n’importe quoi sur les prospectus électoraux, sinon on manquerait de prisons, que de plus depuis plus de trente ans AUCUN banquier ne m’a JAMAIS dit ce qu’il faisait avec mon argent, tous les mois dans ses coffres ou pour payer des souliers neufs à Dumas. Pourquoi ne le place- vous pas ? Je le ferai - peut-être - lorsqu’on pourra me garantir que ce n’est pas pour « fabriquer des Chômeurs ou des pauvres » ! Et les voleurs, vous n’y songez pas ? Si si Bien sûr ils sont CHEZ VOUS, sur internet, en Suisse , au Lichtenstein, au Luxembourg .... , ça paye bien plus que la poche d’un vieux Picard de cent kilos, en pleine forme, prêt à vous « fout in marniouf sut gif » !

    J’ai cru discerner des yeux larmoyants, de rage peut-être et il est rentré dans son petit bocal, analyser « ses courbes de tendances ». La gentille employée m’a alors donné une carte que j’ai dû mettre 6 fois dans le distributeur pour récupérer ce qui est à moi, pas à la Banque !.

    En fait je suis rentré en résistance, comme mes anciens en quarante, depuis que je suis au chômage, je paye en espèces, pour occuper les caissières, parfois il m’arrive d’être distrait et de passer à une caisse qui ne prend pas d’espèces, alors je pars en laissant TOUT sur le tablier, je vais plus loin. Je paye aussi avec des chèques minutieusement agrafés (les trieuses n’aiment pas ça) pour obliger une intervention manuelle, bref je fais toujours au plus compliqué, je n’utilise jamais une caisse automatique et je me permets parfois d’expliquer a ceux qui y passent qu’ils sont en train de faire des chômeurs, j’ai tout mon temps, maintenant je suis retraité. De plus, avec des espèces, il est beaucoup plus facile de visualiser ce qui reste pour vivre et on « consomme » nettement moins.


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  • Le WWF et Monsanto font de l’agrobusiness

     

    par Ploutopia

    Monsanto et consort vont vite, très vite ! Il faut dire qu’avec la débâcle financière, des échéances climatiques et environnementales de plus en plus pesantes, le grand capital est en mal de placements. Le secteur de l’automobile, de l’industrie et de l’assurance déguste encore, celui de l’énergie et des TIC stagne, reste donc le haut potentiel de la santé, de l’alimentaire et de l’agriculture.

    A propos d’agriculture, la dernière trouvaille en date ne manque pas de piment.

    Un petit mot d’explication avant tout. Il faut en effet savoir que l’azote est la principale source d’alimentation de la plante pour la constitution des acides aminés formant les protéines, composants clés du vivant. Il faut aussi savoir que l’azote n’existe pas sous forme minérale dans le sol comme le phosphore, la postasse ou les oligoéléments (fer, calcium, magnésium, manganèse…). Certaines plantes, appelées légumineuses, ont donc développé une symbiose racinaire avec une bactérie, appelée rhizobia, capable de synthétiser l’azote atmosphérique. En agriculture biologique, les légumineuses sont souvent utilisées en inter-culture pour enrichir le sol en azote, principale source d’alimentation de la plante. Efficacité à court terme oblige, l’agriculture conventionnelle a préféré opter pour des engrais chimiques de synthèse polluant les sols [1], l’eau [2] et l’air [3]. 

    Trêve d’explications, la dernière trouvaille, donc, consiste à injecter rhizobia directement dans les semences. Comme ça, plus besoin d’engrais et moins de pollution. Une formidable idée à la fois économique et écologique ! Une idée écolo-technico-commerciale qui me fait penser aux agro-carburants… Bien sûr, on ne se pose pas la question de savoir pourquoi le long processus évolutif a voulu que rhizobia existe dans la racine et pas dans la semence. A noter que rhizobium vient du grec "Riza" qui signifie racine et "Bios" vie. Après passage de Monsanto, il ne reste plus grand chose de Riza et de Bios ! 

    Comble d’ironie, l’agriculture intensive tire parti des enseignements de l’agriculture biologique en pratiquant le semi-direct sans labour. Un labour en profondeur déstructure en effet le sol et active la dégradation de la matière organique en libérant du CO2. De plus en plus de publications faisant autorité commencent à reconnaitre les méfaits d’un profond travail du sol qui détruit la vie et la structure du sol gage de fertilité. Une affaire en or pour Monsanto qui a réfléchi (seulement quand il s’agit de faire du pognon). En dehors des semences stériles Terminator [4], l’autre bras armé de Monsanto est le dénommé Rondup, aussi puissant et connu que le BigMac de MacDo. Rondup qui détruit tout sur son passage sauf les semences génétiquement modifiées appelées Rondup ready et brevetées Monsanto, bien-sûr. Le calcul est donc vite fait : il n’est plus nécessaire de labourer ou de bien défricher une parcelle, il suffit d’arroser au Rondup une parcelle préalablement ensemencée de plants résistants au fameux herbicide. 

    Il est aussi piquant de noter que le glyphosate, matière active du Rondup, bloque la synthèse des acides aminés au niveau de tous les organes de réserve (feuille, rhizome, bulbe). Donc, d’un côté on injecte rhizobia dans la semence pour avoir de l’azote et faire des acides aminés et de l’autre, on bloque la synthèse des acides aminés !? Un beau tour de force assez contre-nature non ?

    Revenons au semi-direct. Puisque cette pratique fait partie des Mécanismes de Développement Propres (MDP) adoptés en juillet 2009 par la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, les OGM Rondup ready de Monsanto peuvent dès lors bénéficier de crédits carbone. C’est-y pas beau tout ça ?

    Plus extraordinaire encore est le soutient du WWF au génie de Monsanto & Cie ! Il n’y avait pourtant rien de nouveau sous le soleil à part qu’ils viennent seulement de se rendre compte qu’ils pouvaient directement semer en gagnant sur 2 tableaux : pas de labour et primes pour bonnes pratiques agricoles. La réputation de Monsanto n’est plus à démontrer tant nous avons vu défiler de films et documentaires dénonçant leurs pratiques (agricoles, sociales, environnementales et politiques) [5]. Mais qu’en est-il du mignon panda du WWF ? 

    La Table Ronde sur le Soja Responsable (RTRS) est une large coalition comprenant de grands groupes industriels et des groupes environnementalistes comme le WWF. Depuis 2004, elle essaye de développer une série de critères « durables » pour la production intensive en monoculture du soja en Amérique du Sud. Les critères de la Table Ronde n’excluent pas les OGM, ce qui n’a rien d’étonnant puisque Monsanto et Syngenta l’ont rejoint en février 2009. Ces dernières années, le WWF a aussi fondé la Table Ronde sur l’Huile Palme Durable (RTSO), l’Initiative pour une Meilleure Canne à Sucre (BSI) et la Table Ronde sur les Biocarburants Durables (RTSB). Le WWF joue un rôle clé en permettant aux plus grandes sociétés de l’agrobusiness de se donner un semblant de responsabilité sociale et environnementale et en leur permettant d’écoblanchir la production de matières premières mondiales (souligné par le traducteur). Ces initiatives ont aussi pour but de détourner, de fausser et d’affaiblir les accords politiques internationaux. Les critiques contre la Table Ronde pour le Soja Responsable sont largement reprises au sein des mouvements sociaux et écologistes en Amérique du Sud. Aucun de ces mouvements ne participe à cette Table Ronde.[6] 

    L’agrobusiness, en voilà une filière juteuse. Un mariage des biotechnologies au monde du pétrole, de la chimie, de l’alimentaire, pharmaceutique, cosmétique, et maintenant, celui des grandes ONG environnementales ! Une bonne grosse soupe d’oseille parfumée de conscience pour « passer l’hiver ». Et comme dessert, des ONG sociales qui nous vendent du « Monsanto Ethique & Solidaire » ? 

    Monsanto primé pour bonnes pratiques écologiques, le WWF soutenant les pires pratiques de l’agrobusiness, Obama prix Nobel de la paix !!! Attendons encore un peu et on va nous canoniser Hitler pour avoir préalablement dépeuplé la planète ! 

    Note :

    [1] Pour le sol, les engrais minéraux acidifient, salinisent et dégradent l’humus avec pour conséquence un mort assurée des micro-organismes et champignons, siège des dégradations et échanges de nutriments avec les plantes. http://www.natpro.be/ natpro/pdf/2007/0702.pdf, Cfr. paragraphe Des plantes « déséquilibrées ».

    [2] Pollution d’eau par les nitrates et nitrosamines http://www.vedura.fr/environnement/pollution-nitrate

    [3] Pour la pollution de l’air, précisons que le protoxyde d’azote (N2O) dérivé de production ou de dégradation d’engrais est un gaz à effet de serre 298 fois plus puissant que le CO2 http://www.manicore.com/documentation/serre/gaz.html

    [4] La technologie Terminator modifie génétiquement les plantes pour produire des graines stériles à la récolte. Mise au point par l’industrie agrosemencière et le gouvernement des É.-U., elle empêche les agriculteurs de réutiliser les semences pour les forcer à en acheter de nouvelles à chaque saison de culture. http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article187&var_recherche=terminator

    [5] http://www.combat-monsanto.org/

    Le Monde selon Monsanto, Marie-Monique Robin

    Round Up : Monsanto définitivement condamné pour "publicité mensongère"

    [6] http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article462 Cfr. paragraphe Plateforme d’écoblanchiment

    Source :

    http://www.combat-monsanto.org/spip.php?article462


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  • L'hélico de Big Brother

     


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  • Une affiche islamiste qui fait l’effet d’une bombe

     Si, si, on est bien à Toulouse ! Comme l’assurait un ancien slogan du fromage « Port-salut », « c’est écrit dessus ». On pourrait, c’est vrai, en douter à voir cette publicité d’un « fast food » appelé « Boum Burger ». À l’évidence, elle s’adresse exclusivement à un groupe religieux étroitement circonscrit, la communauté islamiste, dont elle fait la promotion des mœurs singulières.

     

    Un violent paradoxe
     
    Ce paradoxe que constitue à lui seul cet affichage, ses auteurs le savent, suffit à capter l’attention. Sur la voie publique d’un pays laïque, sont, en effet, promus deux symboles majeurs du progressisme islamiste : un interdit alimentaire avec la nourriture halal et un interdit vestimentaire avec la femme voilée.
     
    Dans une mise hors-contexte totale sur fond blanc pour ne pas distraire le regard, un hamburger est exhibé à gauche entre sachet de frites et gobelet de jus de fruit. Rien, sinon qu’il est halal, ne le distingue des autres mixtures indigestes dans l’assortiment du menu habituel à ce type de « mal-bouffe ». Et, à droite, en gros plan, se tourne de trois-quarts vers le lecteur l’ovale d’un visage féminin sanglé dans les plis d’un voile qui encadre étroitement front, yeux, joues et menton. La jeune femme sourit : sans doute est-ce l’effet radieux d’une métonymie qui trouve sa cause dans le bonheur d’apprendre la bonne nouvelle d’une « mal-bouffe » enfin halal. Elle en fait part au lecteur, en le fixant du regard selon le procédé de l’image mise en abyme, pour lui faire croire qu’elle s’adresse à lui en particulier, ou plus exactement de « nous » à « vous » comme dit le slogan. Si allusifs que soient les pronoms personnels, « nous » et « vous », l’insinuation dans ce contexte symbolique n’en dessine pas moins clairement les contours de la communauté islamiste exclusive qui est concernée.
     
    La stimulation d’une première chaîne de réflexes
     
    À en juger par l’onomatopée prise comme logotype de cette nouvelle marque, « Boum Burger » et donnée comme titre au menu, « BoumBoum », la nouvelle doit faire l’effet d’une bombe. C’en est une, en effet : elle a de quoi surprendre à la fois par sa nouveauté sur le sol laïque français et son caractère inattendu. Malgré sa forme elliptique, le slogan s’apparente à la prescription d’un prêche, voire d’un verset religieux : « Le Halal, une exigence pour vous et pour nous  ». Et pour celui qui ne lit pas le Français sans doute, un sous-titre est ajouté en arabe, comme sous le logotype.
     
    Dans une sorte de réaction en chaîne, provoquée par cette bombe, trois réflexes sont ainsi simultanément recherchés, l’un renforçant l’autre. À la vue des signes distinctifs de la communauté islamiste, un premier réflexe socioculturel de patriotisme religieux vise à clore le champ de perception du croyant pour le centrer sur sa seule croyance. Il doit aussitôt déclencher chez lui un réflexe d’identification à son groupe religieux, symbolisé par la réunion de « vous » et de « nous », et un réflexe inné d’attirance pour les seuls produits et manières d’être que ce groupe autorise. On est proche de la transe de la citadelle assiégée où les fidèles islamistes, soumis à « une exigence  » singulière font cause commune contre les infidèles qui ne le sont pas : les pronoms personnels « nous  » et « vous » postulent par opposition insinuée l’existence d’un troisième groupe qui n’est ni « nous » ni « vous » mais « eux ».
     
    La stimulation d’une autre chaîne de réflexes
     
    Seulement, les auteurs de cette publicité se sont-ils souciés des réflexes que cette affiche peut déclencher chez ces autres citoyens attachés à la laïcité ? Devant cette revendication communautariste ostentatoire, un réflexe symétrique socioculturel de patriotisme et/ou de nationalisme ne risque-t-il pas d’être stimulé jusqu’à provoquer une autre transe de citadelle assiégée par une culture perçue comme dangereuse pour les valeurs qui réunissent la communauté nationale. Et ne doit-on pas craindre en réponse la manifestation et le renforcement d’un réflexe d’islamophobie ?
     
    Pis, l’onomatopée « Boum » et « BoumBoum », explosant dans une sorte de bulle, est-elle si heureuse dans le contexte historique qui prévaut depuis les attentats du 11 septembre aux USA ? Ne faut-il pas avoir les oreilles bouchées pour ne pas entendre par intericonicité dans cette onomatopée le bruit de l’explosion d’une autre bombe qui n’est plus celle d’une simple nouvelle inattendue ? Le but est-il d’ancrer dans les esprits l’association entre islamisme et violence ? Si oui, c’est réussi.
     
    Cette affiche a tout l’air d’un test. On voit passer le missile, mais on ne sait pas qui l’a lancé et sur qui. S’agit-il d’une stratégie cherchant à souder la communauté islamiste contre les infidèles sur le sol français ? Ou cherche-t-on à nourrir en France un puissant mouvement islamophobe ? Ou encore en pratiquant la surenchère, des pêcheurs en eau trouble ont-ils partie liée pour troubler l’ordre public laïque en France ?
     

    Paul Villach


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  • Qui gouverne le monde ?

    articles liés :La cour suprême Israelienne 

    Benjamin Netanyahou et Barack Obama se sont entretenus à huis clos

    NOUVELOBS.COM | 24.03.2010 | 07:29

    Aucune information n'a filtré. Peu avant, le Premier ministre israélien avait haussé le ton face aux critiques sur les constructions de logements à Jérusalem-est.

    Benjamin 
Netanyahou (AFP)

    Benjamin Netanyahou (AFP)

    Le président américain Barack Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou se sont entretenus mardi 23 mars pendant plus d'une heure trente à la Maison Blanche. Le teneur de la rencontre, qui s'est déroulée en deux temps, n'a pas filtré. Le Premier ministre de l'Etat hébreu a rencontré Barack Obama pendant 90 minutes dans le Bureau ovale, trente minutes de plus que prévu. Puis le président américain s'est retiré dans sa résidence alors que Benjamin Netanyahou restait à la Maison Blanche pour consulter ses conseillers.
    Le chef du gouvernement israélien a alors sollicité un deuxième entretien avec Barack Obama qui a accepté de lui accorder une demi-heure de nouvelles discussions. A l'issue de ces deux heures, ni la Maison Blanche ni l'équipe de Benjamin Netanyahou n'ont souhaité faire de commentaire, une position inhabituelle.


    Nouvelles constructions annoncées


    Peu avant cette rencontre le Premier ministre israélien avait haussé le ton face aux critiques sur les constructions de logements à Jérusalem-est. "Si les Américains soutiennent les demandes déraisonnables présentées par les Palestiniens concernant un gel de la construction à Jérusalem, le processus politique risque d'être bloqué pendant un an", a-t-il lancé.
    Cette déclaration survient au moment où la radio publique israélienne a annoncé que la municipalité de Jérusalem a donné son accord à la destruction de l'hôtel Shepherd dans le quartier palestinien de Sheikh Jarrah pour permettre la construction de 20 logements destinés à des familles israéliennes.
    Ce projet a été lancé par le millionnaire juif Irving Moskowitz, qui finance plusieurs organisations ultra-nationalistes. Son but déclaré serait d'encourager l'installation d'israéliens dans des quartiers arabes de Jérusalem-est qu'Israël a annexé.
    Si cette annonce est confirmée elle résonnera comme un écho de l'incident qui a déclenché la crise diplomatique entre les Etats-Unis et Israël. Lors de sa visite à Jérusalem, le vice-président américain Joe Biden avait appris la construction de 1.600 nouveaux logements.
    Washington avait fermement condamné l'initiative, arguant qu'elle n'était pas seulement néfaste pour la paix, mais aussi pour la crédibilité des efforts américains afin de regagner la confiance du monde arabe, et isoler l'Iran.

    (Nouvelobs.com)

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  • OGM : Les ravages de Monsanto en Inde

     
    Les agriculteurs indiens ruinés par l’achat de semences OGM sensées être résistantes face aux ravageurs mais qui en on attiré de nouveaux, plus vorace. S’en est suivi un vague de suicides sans précédents.

    Du côté de Monsanto, on reste serein : "la résistance est naturelle et attendue" a déclaré - sans rire - la multinationale dans un communiqué. Curieux, jusqu’à présent, elle se refusait à évoquer cette possibilité. Et puis finalement, les paysans indiens ne récoltent-ils pas les fruits de leur incompétence ?

    Puisqu’ils ne respectent pas les "zones refuges" et qu’ils ont utilisé de façon "trop précoce des graines de coton Bt non approuvées", affirme la firme. Mais rassurez-vous, il n’y a pas de raison de paniquer pour autant, car Monsanto a trouvé la parade absolue : une nouvelle variété de coton OGM débarque ! De seconde génération, cette fois, c’est du solide : elle allie deux types d’insecticides. Ouf ! On est sauvé ! Et les charançons n’ont qu’à bien se tenir...

     


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  • BHL penseur du vide ? Pas si sûr !

    par Alain Soral


    Ça fait 35 ans que tous les gens qui pensent, disent et répètent qu’il n’y a pas de pensée chez BHL, que BHL philosophe est une pure escroquerie. L’ultime épisode “Jean-Baptiste Botul” étant là pour le démontrer jusqu’au grotesque.
    Une certitude pourtant, BHL, horripilant bourgeois cosmopolite dédaigneux du peuple, roi de l’effet de manche et de la sentence creuse, est tout sauf un imbécile.
    Et, surtout, malgré un verdict maintes fois répété par tous les penseurs qui pèsent, de Raymond Aron à Emmanuel Le Roy Ladurie en passant par Cornelius Castoriadis et Gilles Deleuze, malgré les multiples prises la main dans le sac : accusation de plagiat pour Le Diable en Tête, mensonge sur ses rencontres avec le commandant Massoud, désaveu par la propre veuve du journaliste américain Daniel Pearl pour son “romanquète” – en français courant : bidonnage – Qui a tué Daniel Pearl ?, malgré l’accumulation de déshonneur et de ridicule, il est toujours là.
    Donc répéter inlassablement que BHL c’est zéro, néant, peau de balle, ça ne tue pas son homme, et la critique, comme le taureau qui fonce sur la muleta et s’étonne que le torero reste toujours debout, ne comprend pas – où feint de ne pas comprendre – que sa compétence, son talent, et surtout sa fonction sont ailleurs…
    Dire que BHL ne pense pas, qu’il n’est pas philosophe, c’est vrai, communément admis et maintes fois vérifié, confirmé par le creux de ses concepts, la vacuité de ses livres. Mais c’est aussi bête, aussi naïf, aussi à côté de la plaque et aussi vide de sens que de dire que Bernard Kouchner est un très mauvais médecin ; ce qui est vrai aussi (il a sans doute fort peu exercé).
    C’est que ces mi hommes-sandwichs mi hommes-orchestres, chacun à leur façon, l’un déguisé en philosophe pour légitimer l’esbroufe par le logos, l’autre déguisé en médecin pour abuser des pauvres par Hippocrate font, tout comme Adler le géopoliticien, Minc le financier ou Attali l’économiste, tous trois aussi bidons dans leur spécialité supposée que leurs deux compères, un tout autre boulot…

    Pas pensée, propagande…
    Pas un travail de penseur, qui implique de respecter des règles : la logique, l’honnêteté, une méthodologie… mais un boulot de propagande, grossière, systématique, relayé par un énorme dispositif fait d’argent, de medias, de réseaux. Et ce sale boulot, BHL et ses doubles, ses multiples, reconnaissons qu’ils le font bien !
    Comme Kouchner, passé étape par étape de la médecine humanitaire au service du Tiers monde (Biafra), à l’ingérence humanitaire, puis au devoir d’ingérence de moins en moins humanitaire et finalement sans médecine, pour justifier toutes les pacifications néo-coloniales à coups de bombes sur les populations civiles du Tiers monde (Afghanistan)… BHL aussi, de toute sa bibliographie d’escroc du concept, de faux écrivain, de cinéaste nul, mais de fin politique, tapine étape par étape pour l’Empire capitaliste, accompagnant de son baratin “talmudique” (c’est lui qui s’en réclame) la marche forcée de l’oligarchie mondialiste à laquelle il appartient par l’esprit et l’argent (on a souvent les idées de son porte-monnaie), c’est une constante sociologique, vers le Nouvel ordre mondial mis en branle de façon brutale et explicite après l’affaissement du défunt contre-Empire soviétique…
    Pour le démontrer, il suffit de se pencher sur ses livres, la succession des titres. Pas lus sous l’angle du sérieux, mais comme déploiement stratégique, succession de plaidoiries habiles, parfaitement malhonnêtes, mais poursuivant à coups d’arguties un seul et même but avec des méthodes d’avocat : faire gagner coûte que coûte un client que l’on sait coupable, mais excellent payeur !
    Allons-y.
    Après avoir grenouillé dans le marxisme tendance Althusser (celle sans ouvriers) condition sine qua non pour être un peu crédible à l’orée des années 70, sa carrière d’agent de l’Empire, sponsorisée, programmée, commence en 1976 avec les “nouveaux philosophes”. Une poignée de kagneux prétentieux tout autant qu’arrivistes qui, ni nouveaux, ni philosophes, comme tous le dirent à l’époque, sont chargés de porter le coup fatal au camp soviétique vacillant économiquement, donc géopolitiquement, sur le terrain qui avait armé sa puissance et son influence en Occident depuis Marx, celui des intellectuels et des idées.
    Et vu l’état de l’adversaire, comme le dit de façon fort imagée le proverbe persan : “Même un âne peut donner un coup de pied à un lion mort.”

    Premier livre :
    La barbarie à visage humain (1977)
    Contenu objectif : progressisme = barbarie (gros paradoxe).
    Communisme = fascisme = totalitarisme = nationalisme.
    Par ailleurs : Libéralisme = liberté = cosmopolitisme. Point.
    Conceptuellement c’est faible, mais sur le terrain politique, avec du gros pognon pour la pub et des cheveux longs pour plaire aux jeunes, c’est plus efficace que Raymond Aron et Jean-François Revel !

    Deuxième livre :
    Le Testament de Dieu (1979)
    Contenu objectif : Progressisme = nihilisme (toujours gros paradoxe).
    Par ailleurs : Antitotalitarisme = loi = judaïsme. Point.
    C’est vrai qu’avec : liberté = cosmopolitisme, on le sentait venir…

    Troisième livre :
    L’Idéologie française (1981)
    Contenu objectif : Esprit français = fascisme = contraire de l’esprit des Lumières (colossal paradoxe, l’esprit français étant l’accoucheur historique de l’esprit des Lumières).
    Conséquence : Esprit français = Pétain = Shoah, et bien sûr, on le sentait aussi venir : Lumières (puisque pas françaises) = judaïsme !
    Là, même Raymond Aron, pourtant peu soupçonnable de sympathie pour le régime de Pétain qui lui avait fait porter l’étoile jaune, est tellement offusqué qu’il déclare dans la presse : “Bernard-Henri Lévy viole toutes les règles de l’interprétation honnête et de la méthode historique.” Point.

    Ce travail de destruction du sens et d’inversion totale de toute l’histoire du progressisme achevé en trois livres, Bernard-Henri Lévy, poursuivant son travail zélé de femme de méninge de l’Empire, s’en va ensuite, après un ou deux faux romans à prix (Médicis, Interallié) prêter la main au dépeçage de la Yougoslavie. Ce sera le documentaire :

    Bosnia ! (1993)
    Contenu objectif : Sarajevo = cosmopolitisme, donc Bosnie = gentils et Serbes = méchants. Point.
    Au même moment, ses deux comparses Finkielkraut et Glucksmann prendront parti, l’un pour les gentils Croates d’Ante Pavelic, l’autre pour les gentils Tchétchènes islamistes. Trois partis pris parfaitement contraires à leur supposée éthique lévinassienne, mais trouvant, comme chaque fois, toute leur cohérence dans la géopolitique de l’Empire…
    Ce travail de liquidation du bloc de l’Est achevé, notre rigoureux tapin philosophe ira fort logiquement s’en prendre aux suivants sur la liste, soit le dernier contre-Empire de l’esprit qui résiste à la déferlante libérale après le défunt communisme : l’Islam et le monde musulman. Ça donnera :

    La Pureté dangereuse (1994)
    Contenu objectif : Islam = intégrisme = nihilisme = nouveau totalitarisme. Point.
    Prodige conceptuel qui lui permettra dans la foulée de se prononcer pour un soutien inconditionnel à : Israël (= liberté = Lumières = judaïsme), pour l’agression de l’Irak (un million de morts) et, après un petit soutien à Strauss-Kahn (futur patron du FMI), pour l’opération “Plomb durci” sur les Palestiniens ghettoïsés de la bande de Gaza. Et ce bien sûr toujours au nom des “droits de l’homme” !
    J’arrête là cette succession de tromperies, de pensée vide et d’abjections, mais maintenant comprenez mieux pourquoi son dernier livre, bien qu’à contenu tout aussi nul que toutes ses productions précédentes : essais, romans, documentaires, films… Et bien qu’intégralement disqualifié par la risible affaire “Jean-Baptiste Botul” (Bernard-Henri Lévy, pour se payer Kant – rien que ça – se réfère pour argumenter à un canular de potache du Canard Enchainé que son puissant cerveau n’a même pas été capable d’identifier !) Pourquoi ce dernier livre, malgré tout fêté et commenté par toute la critique à la botte, s’intitule, dans un parfait esprit de cohérence :

    De la guerre en Philosophie (2010)
    Une guerre de propagande par la fausse philosophie qu’Éric Zemmour – peu philosophe mais politologue averti – commence à trouver, à force d’explicite arrogance, bien plus dangereuse pour la communauté dont Bernard-Henri Lévy se réclame depuis 35 ans pour faire son sale boulot, que la pureté honnie de votre serviteur…
    CQFD !


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