• Les rendez vous de l’histoire

    Par un curieux hasard de l’histoire, la plus grande catastrophe écologique américaine est en train de souiller ses côtes avec un pétrole rouge comme le sang des victimes tombées pour assouvir le pouvoir et le contrôle de l’énergie. Par un plus grand hasard, la compagnie responsable de ce désastre, est la British Petroleum, héritière des compagnies anglaises de John Deterding, qui se disputa le monde avec J.D Rockefeller. Le premier mourut peu avant la deuxième guerre mondiale, après avoir financé l’ascension d’Hitler, les successeurs du second s’associèrent avec le pire cartel nazi, IG Farben, pour la domination mondiale (8). Par une coïncidence encore plus incroyable, la Turquie risque de quitter l’axe du bien, dirigé par les anglo-saxon, suite à l’agression de son convoi humanitaire dans les eaux internationales. L’histoire donne de curieux rendez vous à ces non moins curieuses alliances ; Les dépouilleurs de l’empire Ottoman alliés de la Turquie ? Il n’y a que Corneille pour faire dire à son héroïne : « qu’’il est beau, l’assassin de papa »

    Pas une guerre depuis plus d’un siècle n’a eu d’autre buts que d’assoir la main mise des oligarques anglo-américains sur la finance mondiale et le contrôle des énergies. Les armes de destruction massive en Irak, on les cherche encore....... en Afghanistan, le mollah Omar a pris la fuite en mobylette........ Ben Laden s’est vaporisé, comme l’avion de chance ville(9).
    Espérons que les guerres hégémoniques du XXI ème siècle restent circoncises et économiques, dix millions de chômeurs sont préférables a dix millions de mort….de sinistre mémoire.

    Denissto

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  • Bilderberg sur Russia Today à Sitges (Espagne)

     



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  • Trichet pour une «fédération budgétaire»


    Le président de la Banque centrale européenne défend un 
approfondissement de l'intégration budgétaire européenne.
    Le président de la Banque centrale européenne défend un approfondissement de l'intégration budgétaire européenne. Crédits photo : AFP

    Le président de la Banque centrale européenne appelle à plus de contrôle collectif des finances des Etats de la zone euro, dans une interview accordée au Monde. Il rejette «toutes les théories du complot», y compris une attaque anglo-saxonne contre l'euro.

    «Nous sommes une fédération monétaire. Nous avons maintenant besoin d'avoir l'équivalent d'une fédération budgétaire», a défendu Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE) dans une interview au Monde daté de mardi. Il anticipe d'autre part une croissance meilleure que prévue en zone euro au deuxième trimestre.

    Le banquier central tire les leçons de la crise : Il estime que la situation actuelle est due au non respect des règles budgétaires européennes. Et appelle à un renforcement sans précédent de l'intégration européenne, afin de renforcer le «contrôle et [la] surveillance de l'application des politiques en matière de finance publique». A plus court terme, il exhorte les Européens à adopter des «plans de retour progressif à la sagesse budgétaire, ce que vous appelez plans d'austérité».

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  • Conférence de presse

     


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  • Des paysans haïtiens prêts à brûler des semences hybrides de Monsanto

     

    « Un nouveau tremblement de terre » : c'est comme cela que Chavannes Jean-Baptiste, agriculteur et leader du Mouvement Paysan Papaye (Mouvman Peyizan Papay- MPP), a accueilli la nouvelle selon laquelle Monsanto va donner 60 000 sacs (soit 475 tonnes) de semences hybrides de maïs et de légumes dont certaines sont traitées avec des pesticides fortement toxiques. Le MPP s'est engagé à brûler les semences de Monsanto et a appelé à une marche de protestation contre la présence des multinationales à Haïti le 4 juin 2010, pour la journée mondiale de l'environnement.


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  • L’élite mondialiste a-t-elle assassiné le président polonais Kaczynski?


    Bush Tenet

    Kurt Nimmo
    Infowars.com
    12 avril 2010

    Damian Thompson, écrivant pour le Daily Telegraph, dit qu’il y aura beaucoup de théories de la conspiration qui circuleront sur le cyberespace en réponse à la mort du président polonais Lech Kaczynski et d’un grand nombre de VIP Polonais dans un accident d’avion la semaine dernière.

    Donald Tusk est pro-euro et défenseur des politiques économiques néolibérales ;

    « Une des conséquences les plus nauséabondes des catastrophes internationales, c’est que les théoriciens de la conspiration portent des jugements hâtifs – et je dis bien hâtifs », écrit Thompson. « Le fait que le président et tant de membres de l’élite polonaise étaient en visite en Russie figurera en bonne place dans les histoires fantastiques inventées sur le cyberespace à l’heure actuelle. Et je peux dire avec confiance inventées, parce que la Pologne, comme la plupart des pays d’europe de l’est, est obsédée par les complots. Russes, juifs, américains, et francs-maçons – ils vont tous être blâmés. Certaines histoires seront plus crédibles que d’autres.

    Il en a oublié une: le cartel des banquiers internationaux.


    Non seulement la Pologne a refusé d’être victime de l’opération de prêt usuraire des banksters, mais la banque centrale de Pologne a eu l’audace d’offrir elle-même un prêt au FMI afin « d’aider les autres pays à surmonter les effets de la crise mondiale », a rapporté l’AFP le 29 mars 2010.

    La Pologne était le seul membre de l’union des 27 nations européennes à avoir a connu la croissance en 2009, et le FMI prévoit que son économie connaîtra un taux de croissance de 2,75 pour cent cette année, et de 3,25 pour cent en 2011.

    Le zloty polonais a vu sa valeur augmenter de 1,7 pour cent en 2009, un exploit remarquable étant donné que la croissance des pays de l’Union européenne s’est contractée par une moyenne de 4,1 pour cent, et qu’aucune autre économie de l’UE n’a connu de croissance du tout. « La Pologne a évité la pire frénésie de prêts d’europe de l’est. Kaczynski a frustré certains de ses adversaires en étant aucunement pressé de rejoindre le parti l’euro », rapporte le Daily Telegraph d’aujourd’hui.

    Plus tôt ce mois-ci, le vice adjoint de la banque centrale tchèque Mojmir Hampl a dit que le FMI a alimenté la crise de l’europe de l’est, afin de créer une situation qui obligerait les états de la région à demander l’aide de l’opération du prêt usuraire mondialiste.

    « Il a dit que l’institution, qui a offert des fonds d’urgence pour la Hongrie, Lituanie, l’Ukraine et la Roumanie, avait mal interprété certaines données, car ils sont à la recherche de nouveaux clients puisque le leadership a changé, » a rapporté HotNews.

    En effet, la direction a changé en Pologne et il semble qu’un dirigeant politique pro-euro pourrait remplacer Kaczynski. « Le parti pro-euro du premier ministre polonais Donald Tusk, est de nature à consolider son emprise sur le pouvoir dans une élection présidentielle qui doit maintenant se tenir en juin, après la mort du président Lech Kaczynski dans un accident d’avion », rapporte aujourd’hui Bloomberg.

    Kaczynski a résisté à l’effort de Tusk d’adopter l’euro. « Kaczynski, qui au cours des trois dernières années a tenté de bloquer les efforts du gouvernement pour réformer les soins de santé criblés de dettes de la Pologne, et les systèmes de retraite, a également été le dernier dirigeant de l’UE, en dehors de Vaclav Klaus de la république tchèque, à signer la Traité de Lisbonne, et s’est opposé à l’objectif de Tusk d’adoption de l’euro. »

    En outre, Kaczynski a placé un allié euro-sceptique en charge de la banque centrale, Slawomir Skrzypek, qui a également été tué dans l’accident. Il semble que la Pologne pourrait bientôt rejoindre la ruche de l’UE à bras ouverts.

    Source: Prison Planet


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  • Et maintenant, l’euro-dollar ?

    Article placé le 21 mai 2010, par Julian Diesdorf (Zürich)


    Pour se maintenir, le projet mondialiste pourrait précipiter son calendrier et utiliser la crise actuelle pour « fusionner » l’euro et le dollar en une monnaie unique, écrit en substance Clovis Casadue, collaborateur de la revue Flash, dans l’article que nous plaçons ci-après. Cette perspective est plus que plausible, et la chute incessante de la devise européenne, qui se retrouvera bientôt a parité avec le dollar, l’accrédite. Comme l’indiquait le banquier Alexandre Wohlwend il y a quelques jours, la seule issue pour les pays de la zone euro passe par « un retour à leur souveraineté monétaire et territoriale », ce qui est inenvisageable pour les tenants de l’ordre mondial, qui, n’en doutons pas, utiliseront tous les moyens pour interrompre les velléités secessionnistes. De nouvelles informations, pour le moins surprenantes, nous parviennent ce soir sur les manipulations en cours. Nous les publierons dès que nous aurons pu effectuer les vérifications d’usage.

    Julian Diesdorf, Mecanopolis

    euro-dollar


    La ratification du Traité de Lisbonne par les 27 États a donné le pouvoir de rompre avec les méthodes de la démocratie et d’imposer une mise sous “bonne gouvernance” des pays de la zone euro, au mépris des droits fondamentaux du Parlement européen et de la volonté des peuples.


    Dans son discours du 13 mai dernier, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso propose de placer l’ensemble des pays de la zone euro sous tutelle budgétaire. L’objectif : réduire le déficit public à 3 % du PIB en 2013, en les soumettant à des mesures d’austérité semblables à celles imposées à la Grèce. La mesure est en effet peu démocratique, puisque le Parlement européen n’entrera pas dans les décisions. Pas de problème pour la chancelière allemande, parlant d’un “pas important dans la bonne direction”. Même son de cloche du côté de la France, le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Pierre Lellouche déclarant : “C’est la contrepartie du plan européen de sauvetage. La discipline de chacun devient l’affaire de tous. Bruxelles aura le droit de surveiller tous les comptes.” Résultat, cette aide de 750 milliards, votée lors du sommet européen des 8 et 9 mai. Son message : “Nous vous soutenons, mais vous devez abandonner votre souveraineté économique.”

    Malgré ce qui a été annoncé, cette manœuvre n’a pas pour but de soutenir l’euro. C’est même le contraire qui devrait se passer, et la monnaie unique a déjà perdu plus de 7 % depuis sa mise en place. La nouvelle politique monétaire de la BCE devrait encore contribuer à son affaiblissement, puisqu’elle est maintenant autorisée à recourir à la “planche à billets”, de manière à émettre elle-même des Bons du Trésor sur les marchés financiers.

    Plutôt que soutenir l’euro, sauver les banques…

    En fait, ce dispositif permet surtout de soutenir en amont les banques européennes impliquées dans la dette grecque. Ce qui permet encore de suggérer aux investisseurs ayant acquis des obligations qu’ils ne risquent rien. Ce sont donc les banques que l’on sauve, une fois de plus, et avec l’argent du contribuable. Ces 750 milliards n’existant pas dans les caisses européennes, il faudra donc les emprunter sur les marchés financiers pour les offrir aux États qui les offriront ensuite aux banques, tandis que les populations seront après mises à contribution…

    Si l’on avait voulu aider la Grèce, et faire “la guerre aux spéculateurs”, comme l’a annoncé fièrement Nicolas Sarkozy, il aurait été préférable de restructurer sa dette. On aurait ainsi placé les investisseurs devant leurs responsabilités et leur aurait fait assumer une partie des risques liés à leurs investissements. Mais pour cela, il aurait fallu sortir la Grèce de monnaie unique. En revanche, l’affaiblissement de l’euro bénéficie à l’Allemagne, et dans une moins large mesure à la France.

    Cette crise est donc utilisée, comme le laissait récemment entendre le patron de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker(1), afin de rendre l’Europe plus compétitive.

    Les dégâts d’une construction européenne anarchique

    Pour les élites européennes, le problème majeur de la zone euro tient à sa construction anarchique et à la disparité des règles économiques, politiques et sociales qui régissent les pays membres. La crise peut leur permettre de reconfigurer l’économie de l’ensemble du bloc européen et le rendre plus concurrentiel, tout en élargissant la monnaie unique aux autres pays de l’Union, ce qui a d’ailleurs été proposé à l’Estonie la semaine dernière. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) conseille d’avancer l’adhésion à la zone euro de la Lettonie, de la Pologne et de la Hongrie au 1er janvier 2011 au lieu de 2015. On joue donc à nous faire peur quand on nous indique que la monnaie unique est menacée. Elle en réalité en pleine expansion.

    Bien sûr, cette unification se fera par le bas, et va nécessiter partout des mesures d’austérité qu’aucune résolution démocratique n’aurait permises, et qui finiront d’enterrer la souveraineté des nations et des peuples d’Europe au profit d’un régime central lié à une oligarchie financière. Toutes choses qui ont été rendues possibles par la ratification du traité de Lisbonne.

    Les spéculations sur les dettes grecque, portugaise et espagnole vont donc se poursuivre et s’étendre à d’autres pays, sans que rien ne puisse enrayer le processus en cours. Dans le même temps, l’euro va continuer sa chute, pour arriver à parité avec le dollar, sans doute d’ici le mois de septembre – décembre au plus tard. La monnaie canadienne suit le même mouvement et aura sans doute atteint le niveau du dollar US au moment où vous lirez cette chronique. Car bien sûr, le projet de ce nouvel ordre économique est, in fine, de fusionner l’ensemble des monnaies, en commençant par celles de l’Europe et l’Amérique du Nord. En effet, l’Union européenne n’est qu’une composante d’un vaste plan conduisant à l’émergence de blocs économiques dotés chacun d’une monnaie, d’une citoyenneté, d’un parlement unique, etc ; l’ensemble de ces blocs étant éventuellement appelé à constituer une gouvernance mondiale.

    Bien sûr, certains nous reprocherons d’avoir ici une vision “conspirationniste” des événements. Mais force est de constater qu’on ne conspirait autrefois que contre un ordre établi. Aujourd’hui, conspirer pour son maintien et son expansion est une activité en grand développement. Et à regarder la marche du monde, on doit reconnaître que cette conspiration fait partie de son fonctionnement même.

    Clovis Casadue

    Publié en exclusivité sur Mecanopolis avec l’aimable autorisation de Jean-Emile Néaumet, directeur de la rédaction du bimestriel Flash

    Reproduction libre avec indication des sources

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  • Knowing

    Dans le film Knowing (prédiction) sorti en 2008, on peut voir l'explosion du plateforme pétrolière dans le golfe du Mexique, exactement ce qui viens d'arriver, cette fois dans la réalité.


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  • Transformation du cartel formé par le FMI et la Banque mondiale

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    Lundi 17 Mai 2010

     

     
    Transformation du cartel formé par le FMI et la Banque mondiale

    Nécessité d’une réorientation et non d’un renforcement du pouvoir

    Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont pris une nouvelle orientation. Lors de leur session de printemps, tenue le 25 avril, ils se sont vus attribuer davantage d’argent et d’influence. Ils devraient être en mesure d’assumer le rôle d’une «compagnie d’assurances mondiale» (Strauss Kahn). Il faut absolument sou­mettre cette réorientation à un examen.
     Le FMI majore sa limite de crédit dans les cas d’urgence, fixée actuellement à USD 50 milliards, et la porte à USD 550 milliards. La participation de la Banque nationale ­suisse s’inscrit maintenant à USD 17 milliards. Les fonds propres du FMI sont aussi majorés. Chacun des 186 Etats membres doit doubler sa quote-part. Désormais, le FMI pourra octroyer des crédits atteignant USD 1 billion, contre USD 250 milliards actuellement. La Banque mondiale se voit renforcée financièrement dans les mêmes proportions. Jusqu’à maintenant, les institutions de Bretton Woods ne devaient pas constituer de masses monétaires aussi gigantesques, même pas pendant la «crise financière». Pourquoi maintenant?
     

    Une direction financière mondiale est-elle en train de se constituer?

    Grâce à leur nouveau potentiel financier, le FMI et la Banque mondiale déploieront une puissance extrêmement forte sur le plan mondial. Les deux institutions revendiquent maintenant le rôle d’une banque centrale mondiale. Suivant les conseils de George Soros, quelques pays émergents et Etats du tiers-monde, tels la Chine, l’Indonésie, le Brésil et le Vietnam, ont acquis des quote-parts avec droits de vote du capital de la Banque mondiale. Dès lors, ils sont assis dans le bateau commun.
    Dorénavant, les décisions de ces institutions détermineront davantage la prospérité de toutes les économies. Les décisions de ­banques centrales déterminées perdront ainsi de leur importance. L’octroi de crédits peut stimuler l’économie des Etats, son absence ou la fixation de préalables à la politique financière nationale peut paralyser cette économie.
    Certes, les organes du FMI et de la Banque mondiale sont déterminés d’après les quotes-parts, les Etats-Unis disposant de la quote-part la plus forte et, de concert avec les pays d’Europe, d’une minorité de blocage. De plus, la Direction du FMI accepte, sans se poser de questions, des mandats du G-20. Ce n’est pas sans raisons que la «Neue Zürcher Zeitung» du 26 avril se demande si le FMI est le «Secrétariat du G-20». Un procédé des moins démocratiques.
     

    Organisations d’une mondialisation effrontée

    Ces dernières années, l’importance du FMI et de la Banque mondiale s’est réduite. Aucun Etat ne voulait plus se soumettre aux commandements du plus grand détenteur de quote-parts, les Etats-Unis. La recette des institutions de Bretton-Woods était toujours la même: réaliser des programmes de libéralisation et de privatisation en faveur de ­groupes et de banques étrangers, c’est-à-dire des Etats-Unis et de l’Europe.
    Le gouvernement argentin a négocié un premier tournant en refusant, en 2005, de continuer à procéder au service de la dette extérieure d’après les modalités antérieures. Le pays n’était plus disposé à verser, au détriment de sa population, les intérêts dus à de grandes banques étrangères. L’Argentine a très bien supporté cette manière d’agir et prospère de nouveau.
     

    Exigence d’un nouveau rôle

    Une réorientation s’imposait. De quel type d’institutions financières le monde a-t-il besoin aujourd’hui? Un homme sur six meurt de faim. Seule une très faible minorité dispose d’eau propre. De nombreuses personnes ignorent tout des services de santé et de la prévoyance vieillesse. Une scolarité qui permette d’apprendre un métier ne va pas encore de soi sur cette planète. Les tâches sont donc claires.
    Comment les crédits peuvent-ils être octroyés de manière à faire prospérer la population? A quoi ressemble une aide vraiment durable sur le plan financier? Comment les Etats du tiers-monde peuvent-ils être soutenus de façon à pouvoir vendre leurs ressources en faisant un bénéfice?
     

    Nécessité d’une implantation démocratique

    Des organes de décision démocratiques ­doivent être érigés d’urgence. Ainsi, la Suisse n’a, par exemple, aucun siège au Conseil exécutif du FMI, bien que le pays courre de gros risques financiers. Quelles possibilités de cogestion les citoyens des divers Etats ont-ils? L’argent de ces contribuables finance les quote-parts du pays à la Banque mondiale et au FMI. Ces citoyens subissent les dommages engendrés par la spéculation ou par l’utilisation imprudente des dépôts.



    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=2168 http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=2168


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  • La zone euro envisage un examen européen des budgets nationaux

    Les ministres des Finances européens souhaitent qu'à partir de 2011 les budgets nationaux soit examinés par la Commission européenne avant leur adoption. Une initiative controversée.

     
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    Le siège de la commission européenne. (Sipa) Le siège de la commission européenne. (Sipa)

    Les ministres des Finances de la zone euro se sont dits, lundi 17 mai au soir, prêts à discuter d'une initiative controversée qui les verrait soumettre à partir de 2011 leurs projets de budget respectifs à un examen européen, avant qu'ils ne passent devant les Parlements nationaux.

    Cette proposition présentée la semaine dernière par la Commission européenne, est "vertueuse", a estimé le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker devant la presse à Bruxelles, à l'issue d'une réunion du forum qu'il préside. "Nous pensons tous que les propositions de la Commission (...) vont dans la bonne direction", et notamment celle concernant l'examen préalable des projets de budgets nationaux, en vue de renforcer la discipline budgétaire commune, a-t-il ajouté.

    "Il n'est pas question de porter atteinte au pouvoir budgétaire" des Parlements nationaux "mais nous voudrions que les ministres (des Finances de la zone euro) puissent discuter entre eux" au préalable des différents projets de budgets, a estimé Jean-Claude Juncker. "Il nous importe que les parlementaires nationaux (des pays de l'UE) puissent prendre leur décision en connaissance de cause", en sachant quelles seront les implications de leurs décisions sur les autres pays, a expliqué le président de l'Eurogroupe.

    "La Commission ne va pas devenir la maîtresse d'école des politiques budgétaires des Etats membres, mais les Etats membres de la zone euro se soumettront à un examen controversé, contradictoire" des autres pays européens et de la Commission, a-t-il ajouté.


    Note WR : un pas de plus vers le NOM


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  • Une dépossession en douce

    par FRIDA vendredi 14 mai

    La France rencontrerait des difficultés sans l’Europe, prétendaient certains. L’Europe allait lui apporter prospérité et paix, elle allait lui faciliter et lui permettre ce qu’elle ne pouvait pas concrétiser seule. C’est le même raisonnement que l’on nous chante maintenant. Sans l’Europe, sans l’euro, la France aurait été plus en difficulté, cela aurait pu être pire, heureusement que l’euro est là, disent-ils. Pourquoi d’autres nations ont pu émerger malgré le retard pris par rapport à la France et sans l’euro ??? Mais ils n’en savent fichtrement rien.

    Une dépossession en douce, avec des manipulations de toute sorte s’apparente à de l’escroquerie tel que définie dans le code pénal français « L’escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. »

    Rétrospectivement, la situation des peuples de l’Europe et notamment le peuple français fait penser à celui qui s’est fait dépossédé déloyalement. Il s’est trouvé dépossédé de sa souveraineté, trompé dans ses aspirations et ses objectifs. On lui a promis tant de choses, paix et prospérité. Et le voilà face à une crise qui le met à genoux, une Europe qui le met en tutelle. Et en prime la culpabilité d’être fainéant et dépensier.

    L’article 34 de la Constitution réserve à la loi de fixer les règles concernant l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures ; le régime d’émission de la monnaie.

    Mais que constatons-nous actuellement ??

    Le peuple est sommé de se soumettre aux diktats des marchés financiers, tout faire pour ne pas subir leurs courroux. Les électeurs votent, et au lendemain du scrutin, les représentants du peuple se transforment par magie en VRP des intérêts financiers. D’où la question de l’utilité du vote qui se pose d’une manière légitime.

    Mais insistons sur les fondamentaux. Le peuple, son vote, ses représentants, et sa constitution.

    La constitution a été défigurée à force de rajouts, mais nous pouvons malgré tout deviner son esprit. Son préambule contient la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, et le préambule de la constitution de 1946. Mais à force de nous parler de la Constitution européenne, on ne fait quasiment plus référence à celle de V République sauf pour la dénigrer et lui trouver toutes les tares possible.

    Quand les représentants cherchent à tout prix à s’affranchir de leur responsabilité, ils se cachent derrière leur mandat qui n’est pas impératif. Le pire c’est que sous une prétendue discipline du parti, ils se transforment en scripteurs des intérêts hostiles au peuple.

    Le vote n’a plus aucun effet, tous les politiques œuvrent dans la même direction, et le peuple est désemparé ne sachant à quel saint se vouer. Il lui reste le vote extrême ou l’abstention, les voies encore légales pour montrer son insatisfaction.

    Alors que pouvons-nous préconiser ???

    De ne plus céder aux discours de la peur, discours alarmistes ??

    Demandons des comptes ??!

    Ceux qui ont œuvré pour une Europe de paix et de prospérité doivent être purement disqualifiés de la scène politique, les médias boycottés.

    Le constat est terrible, les citoyens assistent démunis, devant l’effritement du rôle de l’État, de la dépossession de leurs droits. Et ce n’est pas terminé.

    Il faut créer une chaîne citoyenne pour faire entendre la voix du peuple, pour inverser le cours des choses. Mais est-ce possible ?? Il suffit de comparer deux évènements, les apéros géants des réseaux sociaux, et la no day Sarkosy. Cela découle probablement de la nature des deux évènements. L’un divertissant, l’autre impliquant une prise de position. L’un suscite l’enthousiasme et l’autre des réticences.

    Que reste-t-il à la France sinon la peur et toujours la peur. « La France a peur », décrètent les politiques et les médias. Elle a peur ou doit avoir peur de ne pas être assez compétitive, que sa dette soit importante, le régime des retraites soit en faillite, de ne pas être à la hauteur dans la mondialisation financières etc.

    Alors il faut la soumettre à une diète et une rééducation afin de la remettre au travail, et lui inculquer le sens des responsabilités.

    Il ne faut pas critiquer, c’est très mal vu. Il ne faut pas chercher les causes du mal. Difficile de prendre le temps de faire l’inventaire et d’étudier sereinement les responsabilités des uns et des autres. Si l’on ne propose rien il ne faut pas critiquer. Voilà le postulat de ces politiques.

    Il faut laissez le champ libre et allez faire des carrières internationales, ou présider des commissions ; revenir vers 2012 pour proposer une posture, un coup médiatique construit par le système.

    Seulement, ce n’est pas le manque de propositions intelligentes, sensées et efficaces qui autorise nos politiques de prétendre qu’en dehors d’eux il n’y a pas de salut, c’est le bannissement des moyens de communication de tout ce qui peut les contredire. Les propositions d’un projet économique et social sont inaudibles, inconnus du public. D’où ce sentiment de fatalité, il n’y a rien à faire.

    Les électeurs ont bien voté pour quelqu’un qui se déclarait en faveur d’un mini traité constitutionnel pour l’Europe alors qu’une majorité des votants s’est prononcée auparavant contre le traité établissant une Constitution pour l’Europe. Comment pouvait-il interpréter ce vote sinon comme lui accordant un blanc seing pour une totale remise en cause de la souveraineté du peuple. Ce n’est plus étonnant que les acquis obtenus grâce au programme du Conseil national de la résistance soit en cours de démantèlement. C’est quoi la différence ente l’Europe d’avant le mini traité et d’après sa ratification ???

    Nous somme maintenant face à une mini France, à coté d’une Allemagne qui joue solo et tire profit de la situation européenne et internationale pour revenir sur la scène internationale, plus forte que jamais. Elle avait besoin de l’Europe pour revenir dans le concert des Nations, mais la France avait intérêt à sauvegarder son autonomie et son indépendance. L’une a réussi son pari et l’autre a perdu de son prestige.

    La France rencontrerait des difficultés sans l’Europe, prétendaient certains. l’Europe allait lui apporter prospérité et paix, elle allait lui faciliter et lui permettre ce qu’elle ne pouvait pas concrétiser seule. C’est le même raisonnement que l’on nous chante maintenant. Sans l’Europe, sans l’euro, la France aurait été plus en difficulté, cela aurait pu être pire, heureusement que l’euro est là, disent-ils. Pourquoi d’autres nations ont pu émergé malgré le retard pris par rapport à la France et sans l’euro ??? Mais ils n’en savent fichtrement rien. C’est décrété, La France qui tombe et sans la mondialisation financière pas de salut.

    Ce qui était impossible, voire irresponsable et immorale il y a moins d’un mois, venir en aide à la Grèce était présenté comme une infamie. Elle n’avait qu’à assumer les conséquences de ses turpitudes, la triche, la paresse, l’économie parallèle etc. Nous n’avons pas eu la même réaction face à des banques en banqueroute, non en ce moment il fallait plaindre les épargnants qui allaient perdre l’économie de toute une vie de labeur. La morale à géométrie variable.

    Pourquoi la bourse s’est mise à chuter la semaine dernière ?? pas d’explication, seulement des hypothèses, des suppositions. Aucune investigation, mais les politiques se jettent corps et âmes dans des rounds pour trouver une solution, mais à quoi exactement ?? et les journalistes qui se prennent pour des conteurs d’histoires magiques, il faut faire durer le suspense. Enfin on nous présente un plan accouché dans la douleur par ces braves politiques qui ne comptent plus les heures ni les déplacements.

    Historique, sauvegarde, gigantesque, endiguer une crise financière, mobilisation, la BCE accepte pour la première fois de prêter de l’argent aux États de la zone euro, les adjectifs et les superlatifs abondent. Pour expliquer quoi ?? Sinon l’économie réelle est ailleurs qu’en France, et accessoire à l’économie financière, qu’est-ce qui justifie cet effondrement et d’un coup cette envolée, ou « euphorie » pour reprendre le terme largement utilisé par les médias ?

    Nous pensons que nous auront un peu de répit, pendant quelque temps, question de récupérer avant de recevoir un autre coup de massue.

    Dorénavant, puisque les peuples et parmi eux le peuple français ont renoncé à leur souveraineté, la Commission européenne de haut de sa légitimité démocratique, veille à ce que le dessaisissement soit achevé. Elle exige le contrôle préalable des budgets nationaux. Et d’aucuns trouvent cela utile. Nous sommes décidément sur une pente bien dangereuse. Comment ne pas se laisser convaincre que tout ce qui se passe est bien calculé, prémédité, ce n’est pas de l’incompétence, mais bien une politique réfléchie qui se construit par étape, pour ne pas inciter les gens à descendre dans la rue. Il faut garder l’illusion de la démocratie et de l’adhésion des peuples aux choix des politiques. Convaincre les gens qu’il n’y a pas d’autre issue que la mondialisation financière, l’abandon de la souveraineté, la régression sociale, l’ordre naturel des inégalités etc. Celui qui dira le contraire, s’il arrive toutefois à se faire entendre, sera traité d’irresponsable, démagogue, nationaliste, etc.


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  • Bruxelles instaure une dictature économique dans la zone euro

     

    Article placé le 14 mai 2010, par Mecanopolis

    Au mépris des droits du Parlement et de la volonté des peuples, la Commission européenne, l’Eurogroupe et la BCE ont proposés, mercredi soir, de placer la mise sous tutelle économique des seize pays de la zone euro.

    eurogroupe 550

    Le président de la Commission, José Manuel Barroso, se garde bien de parler de « gouvernement économique ». Il a d’ailleurs raison, car le terme exact serait plutôt « dictature économique ». Le projet à le mérite d’être clair : à brève échéance, les budgets des pays de la zone euro seront entièrement contrôlés et décidés par un « triumvirat », composé de la Commission européenne, de la Banque Centrale Européenne et de l’Eurogroupe. Le Parlement de Strasbourg sera totalement écarté des décisions, même à titre consultatif. Les pays récalcitrants se verront amender par Bruxelles, et leur droit de vote seront suspendus.

    C’est bien sûr la crise grecque et les attaques en cours contre le Portugal et l’Espagne qui servent de prétexte à cette abolition pure et simple de la démocratie européenne, préparée de longue date (1) et que la récente ratification du Traité de Lisbonne (2) permet de mettre en oeuvre aujourd’hui.

    Barroso tombe le masque : l’Europe aura un régime policier

    « Les États membres doivent avoir le courage de dire s’ils veulent une union économique ou pas », a prévenu mercredi José Manuel Barroso, dans un discours d’une brutalité insensée. « S’ils ne veulent pas d’une union économique, alors il faut oublier l’union monétaire. Nous devons nous attaquer aux racine du problème : le renforcement de la coordination des politiques économique ». Le message est limpide : qui n’est pas avec nous est contre nous. C’est donc bien un régime policier qui est en train de se mettre en place. La crise actuelle est utilisée pour constitutionnaliser le libéralisme, ce qu’aucune résolution démocratique n’aurait concédé, et la souveraineté des nations et des peuples est, de fait, morte et enterrée.

    L’Allemagne, qui, comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises (3), dans un jeu de poker menteur, avait laissé entendre qu’elle était attachée aux souverainetés nationales – une stratégie qui n’avait pour seul objectif d’imposer son diktat – a finalement retrouvé ses penchants impérialistes naturels. La chancelière allemande, Angela Merkel, a parlé d’un « pas important dans la bonne direction », même si « cela signifie que les droits du Parlement soient quelque peu remis en cause ». Quelque peu ? Il faut se pincer pour le croire.

    La France fait presque pire, par la voix de son secrétaire d’État aux Affaire européennes, Pierre Lellouche, qui a déclaré : « C’est la contrepartie du plan européen de sauvetage. La discipline de chacun devient l’affaire de tous. Bruxelles aura le droit de surveiller tous les comptes ».

    D’autres collabos mondialistes se sont empressés de soutenir le projet, tel Pierre Moscovici, député socialiste et ex-ministre des Affaires européennes, pour qui « la commission semble enfin se réveiller. C’est une idée juste ».

    Même son de cloche de la part du vendu Daniel Cohn-Bendit, eurodéputé d’Europe-Ecologie, qui affirme, sans en avoir honte, « que l’UE décide [des budgets] ne me choque pas ».

    Que faire ?

    La stabilitätkultur allemande semble donc avoir gagné la partie, au moins provisoirement. Néanmoins, la bataille ne fait que commencer. La proposition du « triumvirat » ne manquera de provoquer de furieux débats dans les États membres. En Espagne, au Portugal et en Italie, la contestation s’organise.

    A l’heure où nous terminons la rédaction de cet article, nous apprenons qu’une bombe vient d’exploser à Athènes, devant la prison de haute sécurité de Korydallos, où sont notamment incarcérés des membres de l’organisation 17-Novembre.

    Jamais, à l’échelle d’un continent, les temps n’ont été aussi pré-révolutionnaires.

    Nous devons garder à l’esprit ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables.

    Mecanopolis

    Les citations de José Manuel Barroso, Angela Merkel, Pierre Lellouche, Pierre Moscovici et Daniel Cohn-Bendit sont issues des quotidiens Libération et Le Monde du 13 mai 2010

    Notes :

    1. Dès la préparation du traité de Maastricht, Jacques Delors, alors président de la Commission, avait proposé, en 1991, que Bruxelles puisse autoritairement décider des budgets des Etats membres. L’Allemagne, alors occupée par sa réunification (avec la RDA), avait refusé.

    2. Le traité de Lisbonne a renforcé les pouvoir de la Commission européenne et donné une existence juridique à l’Eurogroupe.

    3. Lire notre article du 18 mars


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  • L’Europe donne son feu vert aux spéculateurs

    Article placé le 11 mai 2010, par Julian Diesdorf (Zürich)

    Toutes les Bourses étaient dans le vert lundi matin quelques heures à peine après l’adoption par l’Union européenne d’un « fond de soutien » aux pays de la zone-euro. Une mesure qui ne tardera pas à se transformer en échec, de sorte à démontrer que la seule solution passe par la mise en place d’un gouvernement économique européen.

    rompuy

    Le « mécanisme » annoncé par Bruxelles et les sommes mises sur la table ne sont absolument pas crédibles. Après des semaines de négociations, le FMI vient d’accorder 5,5 milliards ce matin à la Grèce, et l’Europe toujours pas un seul centime. Comment dans ce cas croire en ce fond de soutien de 750 milliards, annoncé cette nuit, dont le but est d’être débloqué en faveur des pays en difficulté ? Ce n’est évidemment qu’un simple effet d’annonce, qui permettra un rebond psychologique des marchés pour quelques jours, une semaine au mieux.

    Les spéculateurs doivent rire ce soir, en écoutant le clown Sarkozy ou son homologue allemande Merkel, annoncer une grande victoire, relayée dans les médias autorisés, comme Libération, ce journal prétendument de « gauche », qui appelle de tous ses vœux la création d’un gouvernement économique : « La vérité est que l’UE devrait se saisir de cette crise pour s’interroger sur ces fondamentaux », écrit dans son prêche l’éditorialiste Rousselot, avant de conclure « Comment une zone-euro peut-elle fonctionner sans aucune solidarité budgétaire et fiscale, avec des économies si différentes du Nord au Sud ? ». Il faut bien comprendre que pour ce salarié de la Banque Rothschild, qui tous les jours aime à nous expliquer ce que l’on devrait penser, savoir et colporter, la solidarité ne consiste pas à répartir les richesses de manière plus équitable, mais d’imposer des restrictions budgétaires et sociales similaires à celles qui ont été mises en place en Grèce à tous les pays de la zone-euro.

    Mais Libération et ses collabos mondialistes sont dans la droite ligne idéologique du président de l’Europe et porte-parole du groupe Bilderberg, Herman van Rompuy, qui a appelé lundi, lors de l’ouverture de l’édition «Europe» du World Economic Forum (WEF), les gouvernements européens à une réforme radicale de l’Union : « Nous allons maintenant accélérer notre travail en vue de fonder une gouvernance économique forte, c’est notre tâche principale pour les semaines à venir ».

    Les spéculateurs ne sont ne sont pas irresponsables ou les marchés financiers irrationnels, comme on aime à les présenter. Ils ne font qu’enfoncer les portes que nos gouvernements laissent entrouvertes tout en prétendant les avoir verrouillées à double tour. Les attaques sur la Grèce, l’Espagne ou le Portugal ne sont rendues possibles que par la complicité du pouvoir politique à son plus haut niveau.

    Nous le répétons depuis plusieurs semaines sur Mecanopolis : cette crise est provoquée et utilisée par Bruxelles afin d’imposer à l’ensemble des pays de la zone-euro des mesures de restriction budgétaires et sociales qu’aucune réforme démocratique ne pourrait permettre. Nous reviendrons en détail, point par point, demain ou mercredi, sur ce plan de guerre contre les peuples mis en place par le pouvoir politico-économique européen.

    Julian Diesdorf, pour Mecanopolis


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  • La gouvernance mondiale, le viol des démocraties ?

    par L’offusqué (son site) mardi 11 mai 2010 

    voir aussi : Le groupe Bilderberg effectuera sa réunion annuelle le 3-6 Juin 2010 à Sitges en Espagne

                    Nigel Farage blessé dans un accident d'avion suspect le 6 mai 2010

                    Comment le FMI affame : mondialisation et misère

                   De L’Union Européenne au Gouvernement Mondial

                 
     

    Petit à petit, la machine de la mondialisation politique s’installe sans que personne n’y trouve rien à redire. En effet, qui dans l’espace politique français remet en cause le traité de Lisbonne et la manière scandaleuse dont il a été adopté ? Qui s’offusque de la nomination d’un illustre inconnu à la tête de 500 millions d’européens ? Le viol des démocraties ne gêne pas dans les médias et pendant ce temps, les ouvriers de la gouvernance mondiale travaillent sans relâche.

    Qu’est-ce que la gouvernance mondiale ? Pour beaucoup, il s’agit d’un moyen de contrôler les excès du monde d’aujourd’hui, et en particulier les dérives financières. En effet, cela ne vous a pas échappé, mais en ce moment, les scandales liés aux banques et aux marchés financiers bourgeonnent comme les arbres au printemps ; et la seule façon d’y remédier serait d’instituer un gouvernement capable d’imposer ses décisions au niveau mondial.
     
    C’est en tout cas ce à quoi nous préparent Herman Von Rompuy ( président du Conseil Européen), Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde ou bien encore Jacques Attali. Tous ces gens en ont commun ce même projet de gouvernance mondiale. Veuillez remarquer que si ces personnalités nous y préparent, à aucun moment ils ne se sont posés la question de savoir si les gens en voulaient. Et pour cause, ils n’arrêtent pas de présenter cette gouvernance mondiale comme inéluctable et nécessaire.
     
    Je cite par exemple Nicolas Sarkozy lors de son discours du16 janvier 2009 au corps diplomatique : "on ira ensemble vers ce nouvel ordre mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer. Car, à travers le monde, les forces au service du changement sont considérablement plus fortes que les conservatismes et les immobilismes." Pour Nicolas Sarkozy, les hypothétiques opposants à la GM sont des conservateurs et des immobilistes, par contre il ne lui est jamais venu à l’idée que dans une démocratie, on consulte les gens quand des changements aussi importants peuvent survenir.
     
    En ce qui concerne Herman Von Rompuy, le discours est semblable, il dit je cite : "C’est grâce à l’union européenne que le G 20 est né, qu’on a pris l’initiative, nous autres, de créer cet embryon de World Governance. C’est pour la première fois, que les grandes puissances, les nouvelles et les anciennes, se mettent ensemble pour combattre la crise." On a presque envie de lui dire que personne ne leur a demandé de créer cet embryon, mais avec le traité de Lisbonne, ils ont appris à se passer de l’avis des gens.
     
    Le discours reste le même, la crise financière est l’élément déclencheur qui nécessite cette GM. C’est d’ailleurs ce qu’explique Jacques Attali le président de Planet Finance, sur le site slate.fr : "Dans notre monde, un événement apparemment marginal peut avoir des conséquences planétaires considérables. Seule réponse, une gouvernance mondiale."(...)"Tel est aujourd’hui le principal enjeu, que si peu de gens veulent comprendre, et que les hommes politiques, dans chaque pays, font tout pour masquer, pour maintenir l’illusion de leur pouvoir : la nécessité d’une gouvernance mondiale." Les hommes politiques n’ont plus de pouvoir, seule solution concentrer le pouvoir dans les mains de quelques personnes qui décideront pour tout le monde. En résumé, encore moins de pouvoir pour les nations qui n’en ont déjà plus beaucoup. Et ces gens-là se disent démocrates, je n’arrive pas à comprendre une telle prise de position.
     
    Enfin, notre ministre de l’économie, Christine Lagarde, dans une récente interview donné dans l’Express nous dit ceci : "(...) Le problème est que c’est architechnique (elle parle des systèmes de régulations mis en place par les dirigeants européens) (...) Pourtant, ces sujets très complexes sont au cœur de la crise et nous sommes en train de poser les premières pierres d’une gouvernance mondiale, d’abord économique et financière, et peut-être ensuite politique." Donc, la gouvernance mondiale s’impose surtout pour des raisons économiques ; non pas pour permettre d’instaurer des règles du jeu plus équitables, mais au contraire pour imposer des décisions au niveau mondial sans avoir à consulter les peuples.
     
    Car on voit bien comment au nom de la liberté du marché imposée par les américains, on maintient des pays dans un état d’indigence voulu et nécessaire aux profits colossaux des grandes multinationales. Un exemple, le marché du coton. Dans ce domaine, les Etats-Unis bénéficient de subventions qui leur permettent d’être le plus grand exportateur au monde, alors que dans le même temps le coton africain de meilleure qualité subi des pertes énormes à cause de ce protectionnisme qui fausse les règles du marché. Le libéralisme oui, mais quand cela nous arrange.
     
    Quand est-ce que le monde économique a pris le pas sur le monde politique ? On voit bien à quel point aujourd’hui l’avenir du monde tient sur un fil très fragile et c’est celui de Wall Street. Pourtant, tous ces gens qui pensent et gouvernent pour nous sont convaincus que la sortie de secours se trouve dans une autorité économique mondiale qui pourra imposer ses règles aux nations et aux peuples. Sous couvert d’une lutte contre les dérives financières, des disparités économiques, ou bien même du terrorisme, ce sont les démocraties et la souveraineté des peuples qui sont en danger. Le jeux en vaut-il la chandelle ? En tout cas, la crise présente de bons côtés pour les mondialistes convaincus.

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  • Le groupe Bilderberg effectuera sa réunion annuelle le 3-6 Juin 2010 à Sitges en Espagne

     

     

     

    Censored31
    Samedi 1 Mai 2010

     

    SCCOP: Le groupe Bilderberg effectuera sa réunion annuelle le 3-6 
Juin 2010 à Sitges en Espagne

    Le groupe Bilderberg effectuera sa réunion annuelle le 3-6 Juin 2010 à Sitges, Espagne (une petite station balnéaire très luxueuse non loin de Barcelone) derrière un mur de gardes armés au large de la station balnéaire dans une vaine tentative de maintenir l'événement secret.


    La réunion du Bilderberg suivra celui de son frère, la Commission trilatérale, qui se réunira à l'Hôtel « Four Seasons » à Dublin en Irlande le 6-10 Mai 2010. Les dirigeants du Bilderberg également assisteront à la «réunion à la carte » avec leur programme commun. Environ 300 assisteront à la coopération trilatérale durant les réunions de la Commission, qui se déroulent en secret, l'hôtel  sera sous haute surveillance. Environ 100 participeront à la réunion du Bilderberg derrière des pelotons de policiers en uniforme et des services speciaux.


    Bilderberg espère maintenir la récession mondiale encore au moins un an, selon un consultant financier de renommé international qui s'entretient personnellement avec beaucoup d'entre eux. C'est parce que, parmi plusieurs raisons, Bilderberg espère encore créer un Ministère des Finance "Mondial" en vertu de l'Organisation des Nations Unies. Bilderberg a lancé cette mission lors de sa dernière réunion au printemps dernier en Grèce, mais l'effort a été bloqué par les nationalistes en Europe et aux États-Unis. Le mot "Nationalistes" (un sale mot qui ne figure pas dans le dictionnaire du groupe Bilderberg) s'est opposé à renoncer à leur souveraineté à l'ONU.


    Selon James P. Tucker Jr. qui est un journaliste de l'AFP et qui a souligné les mots du président « français » Nicolas Sarkozy
    dans un discours le 29 Mars à l'Université de Columbia, où il dit: «Nous devons inventer un nouvel ordre monétaire mondial."


    Il faisait clairement référence à l'opinion publique d'une création d'un « Ministère des Finance Mondial ».


    L'objectif ultime du Bilderberg demeure inchangé: l'ONU doit devenir un gouvernement mondial avec "les Etats amicaux". L'Union européenne doit devenir une entité politique unique, suivie par l'Union "américaine" et, last but not least, l'Union  de «l'Asie-Pacifique."

    "L'Union des Amériques" est d'inclure l'ensemble de l'hémisphère occidental, y compris Cuba et d'autres îles comme Haïti qui est très riches en mineraux et en pétrole.

    Comme l'UE, "l'UA" aura un pouvoir législatif, une Commission exécutive et un chef d'Etat qui peut imposer des lois endehors d'Allah sur les pays membres comme c'est le cas maintenant en Europe grace a son fameux "Traité de Lisbonne" qui est passé en force. Mais il doit y avoir également une monnaie unique, comme l'Union européenne, en supprimant ainsi le symbole de chaque État membre et sa souveraineté.

    "L'Union d'Asie-Pacifique», ou «l'UAP», se doit de suivre une voie similaire car sinon elle en fera encore une fois les frais (le program ultra secret HAARP).

    Mais il y a un obstacle aujourd'hui, car en Europe et aux Etats Unis, des Blogueurs, des journalistes des grands journaux métropolitains et d'autres groupes de presses, attirent l'attention de l'existence de ces réunions en première page. Aux États-Unis, des journaux indépendants voir même des chaînes de radio diffuse également les sionistes du Bilderberg.

    Mais les réseaux des médias sionistes maintiennent un black-out complet aux États-Unis. C'est parce que leurs dirigeants sionistes ont assisté eux mêmes à ces réunions. Les propriétaires du Washington Post, ont participé depuis 1954. Le président de la Poste, Donald Graham, et le rédacteur en chef adjoint, Jimmy Lee Hoagland, ont assisté à chaque réunion depuis des années mais également des types comme Kissinger et Rockefeller qui sont actionnaires.

    Mais, comme la sensibilisation du public s'accroît, la résistance patriotique devient un danger pour eux. Il y a une forte résistance dans toute l'Europe contre le renforcement de l'UE au détriment de la souveraineté nationale et des droits fondamentaux. Aux États-Unis, il y a également une résistance croissante à la proposition de créer libre échange, qui permettrait d'éliminer les frontières entre les États-Unis, le Mexique et le Canada afin d'inclure tout l'hémisphère et d'évoluer vers l'Union "américaine."

    Dans les années '90, Bilderberg était pourtant persuadé que l'Union
    "Américaine" serait créé d'ici l'an 2000. Une décennie plus tard, ils se battent encore et perdent la bataille grâce aux nouveaux médias entre autre.

    Ecrit par Censored31 qui est journaliste, chercheur et analyste, spécialiste du renseignement et de la communication stratégique.

    http://censored31.skynetblogs.be


    http://www.decoestilo.com/wp-content/uploads/2009/03/dolce_sitges_04.jpg



    Censored31 a également voulu réservé une chambre à l'hôtel «Dolce Sitges» entre le 3-7 juin 2010 mais aucune chambre est disponible.


    Please be aware   No room is available for selected dates: 03/06/2010 to 07/06/2010.

     

    No availability: 1 bedroom, 3/6/2010 to 7/6/2010



    David Rockefeller, grand banquier, fondateur de la Chase Manhattan Bank, co fondateur du Groupe de Bilderberg, fondateur du CFR et de la Commission trilatérale

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  • Nigel Farage blessé dans un accident d'avion suspect le 6 mai 2010

    Article lié :

    Nigel Farage : l'Europe est anti-démocratique

     

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  • La tiers-mondialisation de la planète

    La mondialisation productive, financière et commerciale, est une adaptation du système capitaliste à la crise qui le secoue depuis les années 1970. Il s’agit de rétablir les profits pour rémunérer grassement les rentiers. Les performances récentes des entreprises multinationales en matière de profits records attestent l’accélération de cette tendance.

    Comment s’opère le « rétablissement » des profits ?

    Le principe est simple : réduire les coûts et augmenter les marges.

    La réduction des coûts implique « l’euthanasie » de la classe moyenne. Au Nord développé, il s’agit de déconstruire l’Etat-providence qui serait entre les mains de la classe moyenne, qui utiliserait la dépense publique pour financer ses « privilèges ». Cette déconstruction passe par l’imposition du marché et par la mise en concurrence des travailleurs du Nord entre eux (vieille Europe versus nouvelle), ainsi qu’avec ceux du Sud. Au Sud, il s’agit d’abattre les régimes « nationalistes » dont le clientélisme a fait naître une élite politico-économique consommatrice de surplus. L’imposition du marché, la privatisation de l’Etat, le contrôle externe de la dépense publique dans le cadre de l’application du « consensus de Washington » permettent de réduire les coûts de fonctionnement du système. En fait, au Nord comme au Sud, l’objectif est la paupérisation de la classe moyenne, pour aboutir à une société mondiale duale comportant un nombre limité de très riches et une grande majorité de pauvres. En somme, une société mondiale de type brésilien (parangon de l’économie sociale de marché).

    L’augmentation des marges passe par la mobilisation et la création de rentes. D’une part, il s’agit de mobiliser la plus grande part possible des rentes issues des ressources naturelles (minerais, énergie, agriculture...) en utilisant les dysfonctionnements d’un marché imposé, c’est-à-dire en profitant de l’asymétrie de puissance contractuelle entre les firmes multinationales et les producteurs. A cette fin, il est également possible d’utiliser la persuasion, des pressions politiques, la corruption, voire l’intervention militaire. D’autre part, on assiste à la création de rentes de marché, c’est-à-dire, grâce au marketing, à la mise sur le marché de biens ou services à un prix de vente sans aucun rapport avec leur coût de production. Seule la rente, liée au phénomène de marque, peut expliquer qu’un tee-shirt fabriqué au Sud soit vendu 30 à 40 fois plus cher que son coût de production sous prétexte qu’il arbore l’impression d’un logo. Il en est de même pour les services, notamment dans le domaine des logiciels ou du divertissement.

    La réduction des coûts et l’augmentation des marges garantissent l’explosion des profits, largement distribués aux rentiers, dont Keynes souhaitait l’euthanasie pour assurer le plein-emploi.

    La question qui se pose est de savoir pourquoi, tant au Nord qu’au Sud, les populations acceptent, tant bien que mal, ce processus de paupérisation du plus grand nombre.

    La raison majeure réside dans la manipulation des mentalités, dirigées vers le consumérisme. L’individu doit être dégagé de toute conscience politique et avoir comme seule aspiration la consommation mimétique de biens et services sans cesse diversifiés.

    Ce processus s’appuie sur un large investissement des multinationales dans le secteur des médias : il faut décérébrer partiellement l’individu pour le rendre disponible à la communication publicitaire vantant la consommation. Il convient aussi d’occuper la part restante de son esprit par des divertissements largement médiatisés (sport, variétés...) pour qu’il se désintéresse de la chose politique, que les médias complices n’évoquent pas réellement. En fait, le slogan pourrait être : « Tuer l’esprit au profit du ventre ».

    Cette voie consumériste implique la complicité des élites politiques gouvernantes ou susceptibles de gouverner. Ces élites sont, pour la plupart, intégrées dans le capitalisme multinational, et l’on note un mouvement de va-et-vient entre le personnel politique et celui des firmes multinationales.

    Au total, quelle société néolibérale mondiale pour demain ?

    Au sommet, quelques multimilliardaires maîtrisent le système et se réunissent, de temps à autre, avec leurs complices politiques (les élites) pour veiller à sa stabilité et à son extension. A un niveau intermédiaire, se situent les complices plus ou moins volontaires. D’une part, les chevilles ouvrières : (i) managériales : les financiers, les ingénieurs, les commerciaux, les publicitaires... qui assurent le développement du système consumériste et la croissance des profits, (ii) politiques : les élus de terrain qui gèrent le clientélisme de façon décentralisée pour la pérennité du système. D’autre part, les bouffons grassement rémunérés du cirque médiatique qui dealent « l’opium » au peuple : journalistes (les « nouveaux chiens de garde »), artistes, sportifs.... Les « restes » de la population seront cantonnés au rôle de « tube digestif » de moins en moins alimenté en nourriture vraie.

    En définitive, la mondialisation néolibérale aura pour effet d’étendre le dualisme du Tiers monde à l’ensemble de la planète.

    Bernard Conte


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  • OGM: l’étude russe qui pourrait «déraciner» une industrie

    En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d'OGM avec 134 millions d'hectares, selon l'ISAAA qui chaque année fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires - dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour - pourrait bien s'alourdir prochainement alors qu'une nouvelle pièce en provenance de Russie est sur le point d'y être ajoutée. 

    Celle-ci prend la forme d'une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d'être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l'ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l'Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (littéralement « les semences de la tromperie ») publié en 2003. Menée conjointement par l'Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l'Institut de l'Ecologie et de l'Evolution, cette étude russe a duré deux ans avec pour cobaye des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d'une manière classique les petits mammifères, à l'exception près que certains d'entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) tolérant à un herbicide.

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    Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été constitués : le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a quant à lui suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième. A la fin de cette première phase, l'ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits. L'étude s'est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont elles aussi eux des petits, créant de fait la troisième et dernière génération de cobayes. Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n'ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel. Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n'a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total dont 20% sont finalement morts. Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l'étude ont eu dans leur menu une part importante de soja OGM, n'étaient plus capables de se reproduire... Mais une autre surprise de taille a été observée : certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils... dans la bouche, un phénomène d'une extrême rareté.

    Voici les photos publiées par Jeffrey Smith dans son billet.

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    Quelles conclusions peut-on tirer de cette expérience ? A ce stade, aucune, comme le reconnaissent eux-mêmes les scientifiques qui ont fait ces observations. D'ailleurs, leur étude qui doit être rendue public dans ses détails en juillet prochain, ne pourra être reconnue comme valide uniquement dans la mesure où elle sera publiée dans une revue scientifique internationale avec un comité de relecture par des pairs. Cependant, même si cette récente étude ne permet pas de tirer de conclusions définitives, elle pourrait avoir un impact non-négligeable dans l'approche globale des OGM agricoles qui sont aujourd'hui consommés dans le monde par des millions d'animaux d'élevage et d'être humains depuis leur avènement en 1996. Car en effet, pouvoir effectuer une étude d'une durée aussi longue (deux ans) est tout à fait rare tant les semenciers qui en font la promotion veillent au grain, de peur que l'étude en question ne soit pas en leur faveur : « Des scientifiques qui découvrent que des OGM provoquent des effets inattendus sont régulièrement attaqués, tournés en ridicule, voient leurs crédits de recherches stoppés, et sont mêmes renvoyés », explique Jeffrey Smith dans son billet repris notamment par The Huffington Post et qui évoque l'étude du Dr Surov et de son équipe en Russie. Et pouvoir effectuer des tests pendant deux ans est d'importance capitale selon les associations écologistes. Celles-ci estiment que deux ans représentent une durée suffisante pour mesurer les effets chroniques d'un produit ou d'une molécule, et donc d'un pesticide. Or, jusqu'à présent, les plantes OGM qui sont consommés dans le monde sont dans une très large majorité des plantes qui accumulent dans leurs cellules un ou plusieurs pesticides (soit par absorption extérieure soit par une production permanente). De plus, les études de plus de trois mois sur des mammifères (généralement des rats) nourris à ces OGM-pesticides (de première génération) sont toutes aussi rares. C'est pourquoi des « lanceurs d'alerte » (l'équivalent français du terme « whistle blowers », littéralement ceux qui soufflent dans le sifflet) dénoncent régulièrement cette situation et demandent à ce que les OGM agricoles soient évalués comme des pesticides à part entière. Autre grand problème : les organismes d'évaluation se basent toujours sur des études faites par ou pour les semenciers et ne possèdent pas de moyens financiers suffisants pour effectuer eux-mêmes des expertises ou contre-expertises. A ce jour, les évaluations d'OGM conduites et financées grâce à des fonds publics se comptent sur les doigts d'une seule main.

     

    Selon Jeffrey Smith, l'étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien « déraciner » une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars. L'affaire est donc à suivre, mais quoi qu'il en soit, depuis l'introduction en 1996 dans l'environnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gênes étrangers afin de conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés faute d'études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution dans ce domaine semble effectivement illusoire alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au cœur du processus d'évaluation. Et d'ailleurs, on peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles expérimentaux (de seconde génération) qui ne peuvent pas être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont actuellement sur le marché ne l'ont été que partiellement (le proverbe de la « charrue avant les boeufs»...). Car l'ennui au fond c'est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire: alors finalement dans l'histoire, qui sont réellement les cobayes?

     

    Retrouvez la version audio de ce billet au lien suivant (faire copier/coller):

    http://www.sebastienportal.eu/#/echantillonssonores/3514933

     

    Note Webrunner : on ne peut s'empêcher de faire un rapprochement entre le résultat de cette étude et de le désir de diminuer le nombre d'humains sur terre prôné par les "élites" du NWO


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  • Prémonition de grands malheurs pour la Grèce


    Avec le sens commun dont je dispose, je ne peux pas expliquer et encore moins justifier la vitesse à laquelle notre pays a dégringolé à partir de 2009, au point d’en arriver au FMI, perdant ainsi sa souveraineté nationale et passant à un régime de tutelle.

    mikis

    Et il est curieux que personne jusqu’à présent ne s’est occupé du plus simple, à savoir de notre parcours économique chiffré à partir de données, degré par degré, de manière à ce que nous ignorants comprenions les motifs réels de ce développement vertigineux et sans précédent, qui a abouti à la perte de notre identité nationale accompagné de l’humiliation internationale.

    J’entends parler d’une dette de 360 milliards, alors qu’en même temps je vois les mêmes dettes, voire de plus grandes, dans de nombreux autres pays. Donc, celle-là ne peut pas être la cause de notre malheur. De plus, un élément s’ajoute à mon trouble, celui de l’exagération des coups internationaux, portés sur un pays à l’économie insignifiante, ce qui finit par être suspect. Ainsi suis-je conduit à la conclusion que quelques personnes nous amènent à la confusion, nous font peur, de manière à nous conduire au FMI, qui constitue un facteur clef dans la politique expansionniste des Etats-Unis et qui lance la solidarité européenne comme de la poudre aux yeux, pour cacher qu’il s’agit d’une initiative purement américaine, pour nous jeter dans une crise économique artificielle, de manière à ce que notre peuple ait peur, qu’il s’apprivoise, qu’il perde des conquêtes précieuses et enfin qu’il se mette à genoux, une fois la domination étrangère acceptée. Mais pourquoi ? Pour servir quels plans et quels objectifs ?

    Bien que j’aie été et reste partisan de l’amitié gréco-turque, je dois dire que je crains et un renforcement soudain des relations, et les contacts précipités entre ministres et autres acteurs, et les déplacements récents à Chypre, et la prochaine visite d’Erdogan. Je soupçonne que la politique américaine en arrière-plan dissimule ses projets suspects, qui concerne notre espace géographique, l’existence de gisements sous-marins, le régime de Chypre, la mer Egée, nos voisins du nord et l’attitude arrogante de la Turquie, le seul obstacle étant la méfiance et l’opposition du peuple grec.

    Tout autour de nous, de près ou de loin, tous sont attachés au char des USA. La seule différence, c’est que nous a été imposée la dictature et, à l’issue, la perte de 40% de Chypre, et ensuite, les visées de l’Ancienne République Yougoslave de Macédoine et l’ultranationalisme des Albanais, ce que nous acceptons continuellement sans coup férir.

    Il faudrait ainsi que nous soyons éliminés en tant que peuple et c’est ce qui arrive exactement aujourd’hui. J’appelle les économistes, les politiciens, las analystes, à me démentir. Je crois qu’il n’existe pas d’autre logique en dépit du complot international, auquel ont participé les européens philo-américains du type Merkel, la Banque Européenne, la presse réactionnaire internationale, tous ensemble ont participé à un « grand machin », la dévalorisation d’un peuple libre, soumis à des vassaux. Moi, je ne peux donner aucune autre explication. Je reconnais que je ne suis pas un expert mais ce que je dis, je le dis avec mon sens commun. Beaucoup d’autres pensent comme moi et nous verrons ce que les jours à venir nous réserveront.

    En tout cas, je voudrais préparer l’opinion publique et souligner que si mon analyse est juste, alors la crise économique (qui, comme je le dis, nous a été imposée) n’est pas seulement la première pilule amère qui suivra un déjeuner enjoué ; viendront des questions nationales cruciales, dont je ne veux pas imaginer où elles nous conduiront.

    Mikis THEODORAKIS

    Athènes, le mardi 27 avril 2010

    Traduit par Josette Vossot

    Source : RESALTO


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  • Un agriculteur par jour se suicide en France :

    Ne supportant plus la pression des fournisseurs ou celle de leur banquier, les paysans, pour échapper à leur enfer quotidien, commettent parfois l'irréparable. Comme ce producteur de céréales de 55 ans qui s'est donné la mort la semaine dernière en Dordogne. Rien qu'en Basse-Normandie, la MSA (Mutualité sociale agricole) a recensé neuf décès d'agriculteur par suicide sur les trois premiers mois de 2010. Malheureusement le sujet reste tabou et la MSA dit ne pas consolider ces données au niveau national. Seul le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès, le Cepidc, dépendant de l'Inserm, recense officiellement les statistiques dans ce domaine mais avec plus de trois ans de décalage et seulement dans la tranche d'âge 25-59 ans.

    «Depuis les dernières données disponibles en 2005 auprès du Cepidc, où 150 hommes et 20 femmes se sont donné la mort, nous constatons dans les différentes régions une nette augmentation des suicides», explique Dominique Jacques-Jouvenot, professeur en sociologie rurale à l'université de Franche-Comté et co­auteur d'un ouvrage avec Jean-Jacques Laplante sur le malaise paysan, Les Maux de la terre.

     

    Note WR : avec lui, nous nous suicidons aussi. Car ce sont eux qui nous nourricent. Bientôt, nous dépendrons totalement des grands trusts agricoles....nous serons à leur merci.


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