• Aeroport de Denver

    Ces vidéos présentent l'étrange aeroport de Denver, qui est l'objet de nombreuses rumeurs diverses et variées, mais dont l'aspect général etonnerait toute personne qui n'en aurait jamais entendu parler... travaux incessant depuis des années, gargouilles ricanant dans les valises, fresques apocalyptiques annoncant la mort de milliards de personnes, cheval de l'apocalypse... sans rentrer dans les speculations, pouvons nous nous interroger sur la raison d'etre d'oeuvres aussi dérengeantes dans un aeroport international?


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  • Oligarchie judéo-maçonnique

     


    Une fête entre amis de l'oligarchie sarkoziste por Mediapart

     

    Une vidéo qui démontre bien la collusion qui existe entre le monde de la finance, des médias, de l’industrie et de nos politiques. Nous avons là une belle brochette des membres du parti unique, j’ai nommé l’UMPS. C’est Alain Minc qui rince  !

    par cassia


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  • Soral_juin2011_l'affaire DSK




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  • Washington rend obligatoire l'implantation d'une puce RFID pour tous les américains.

    Objectif : créer un registre national d'identification pour permettre un « meilleur suivi des patients en ayant toutes les informations relatives à leur santé ».

    Le nouveau projet de Loi relatif aux soins de santé ( référencé HR 3200 ), qui a dernièrement été adopté par le congrès, contient (à la page 1001 du projet) l'exigence selon laquelle tous les citoyens qui en dépendent (du système de santé) devront être « identifié » par l'implantation d'une puce sous-cutanée.

    En fait, cela était prévu depuis fin 2004, comme le prouve un document officiel de la FDA. Ce document de la FDA (Food and Drug Administration), daté du 10 décembre 2004 est intitulé Class II Special Guidance Document : Implantable Radiofrequency Transponder System for Patient identification and Health information ( Document d'orientation spéciale de classe II : Système de Transpondeur implantable à Radiofréquence pour l'identification des Patients et les informations Relatives à la santé) (1).

    Dès 2004, l'implantation d'une puce pour les « patients » contenants des « informations relatives à la santé » était donc déjà à l'étude. Dans le Projet de Loi intitulé America's Affordable Health Choices Act of 2009 (Loi de 2009 concernant les choix de santé financièrement abordables de l'Amérique), on peut lire dans le paragraphe Subtitle C – National Medical Device Registre ( Sous-titre C – Registre nationale des Dispositifs Médicaux) qu'un fichier de toute personne ayant ou ayant eu un dispositif implanté dans le corps est prévu : « Le " Secretary " établira un " registre national des dispositifs médicaux " (appelé dans le présent paragraphe un "registre") afin de faciliter l'analyse de la sécurité (des dispositifs) après la commercialisation et les résultats des données de chaque appareil qui...est ou a été utilisé dans ou sur un patient... ».

    Donc toutes les personnes ayant reçu la micro-puce seront répertoriées dans un nouveau fichier qui sera mis en place exprès puisqu'il n'existait pas auparavant.

    Sous prétexte de mieux assurer les soins médicaux et de préserver la santé des individus, la population sera concrètement marquée avec une puce électronique et fichée. Un marquage obligatoire est prévu pour tous les Américains à partir de 2013.

    A la page 1006 du projet, figure une précision sur la date d'entrée en vigueur du dispositif : « ENTREE EN VIGUEUR. - Le Ministre de la santé et des Services Sociaux mettra en place et commencera la mise en œuvre du registre en vertu de l'article 519(g) de la Loi fédérale sur la nourriture, les médicaments et les produits cosmétiques, comme cela a été ajouté à partir du paragraphe, pas plus tard que 36 mois après le date de promulgation de la présente Loi, sans égard au fait que les réglementations définitives pour établir et exploiter le Registre aient été promulguées ou non à partir de cette date ».

    Par conséquent, trente-six mois à compter de la date de mise en place de la Loi ! Cela nous donne trois ans. Donc 2013 est l'année où le marquage obligatoire devrait commencer. On notera que cela entrera en vigueur même si aucune réglementation sur son usage n'a été adoptée. Qu'il y est eu ou non un encadrement défini au préalable sur l'utilisation du « registre ».

    Obama n'est pas le messie rêvé par les Américains qui l'ont introduit, mais un pantin docile, une marionnette obéissante qui œuvre pour assurer la mise en place d'un Nouvel Ordre Mondial. Si ce dispositif se réalise, la population fera l'objet d'une surveillance absolue.

    - Source : les Brèves de LIESI – Avril/Mai 2011


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  • Les racines anglo-saxonnes du Mondialisme sur Méridien Zéro

    13/02/2011 - RBN France
    Emission "Méridien Zéro"

    "Les racines anglo-saxonnes du mondialisme"

    ’Animée par Mr PGL, cette émission intitulée "Les racines anglo-saxonnes du mondialisme" est divisée en deux parties. La première est consacrée à la réédition de l’ouvrage "Les secrets de la réserve fédérale" d’Eustace MULLINS paru aux éditions "Le retour aux sources" dont le gérant, François SAINZ, était présent au micro de Méridien Zéro (pour commander l’ouvrage, cliquer ici). La deuxième partie s’intéressait à l’étiologie de cette weltanschauung mondialiste et plus particulièrement à ses racines anglo-saxonnes. Pour approfondir ce sujet, Méridien Zéro recevait Jean Patrick ARTEAULT, collaborateur de la revue "Terre & Peuple Magazine".


    Les racines anglo-saxonnes du Mondialisme sur... por jackyshow38
    Les racines anglo-saxonnes du Mondialisme sur... por jackyshow38

    par leviathan1 mardi 7 juin 2011


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  • L’humanité a-t-elle encore le temps de se réveiller avant d’être totalement asservie ?...

     Depuis quelques années, il est possible de visionner sur Internet nombre de documents et de films qui font état du "Nouvel Ordre Mondial", cité à plusieurs reprises par certains gouvernants, aussi bien Américains qu'Européens. Encore faut-il, bien sûr, se sentir concerné par le sujet de ce qu'on appelle la "mondialisation". C'est d'autant moins évident, que tout est organisé pour que l'attention de chaque être humain en soit détournée.

    Avant de nous pencher sur ce qui nous attend dans un avenir extrêmement proche si nous ne réagissons pas très rapidement, examinons brièvement les moyens utilisés pour prolonger et accentuer, si c'est possible, l'endormissement des consciences humaines. Ces MOYENS sont en fin de compte fort peu nombreux et peuvent être regroupés en trois grandes catégories :

     1- Le développement programmé de la misère : Nul besoin d'être un spécialiste en économie pour se rendre compte que, grâce (!) aux bons soins du FMI, des banquiers internationaux, des offres de prêts pour rembourser les prêts, nombre de pays (Grèce, Portugal, Irlande...), pourtant localisés dans une zone européenne a priori préservée de la misère tiers-mondiste, sont au bord de l'asphyxie. Lorsque des dizaines de milliers de personnes survivent avec les plus grandes difficultés, voient leurs entreprises délocalisées, il est évident que le sujet de leurs préoccupation sera davantage la manière de boucler la fin de mois que l'étude des Sociétés secrètes et de leurs agissements souterrains. Ne parlons même pas des milliards de terriens dont l'unique objectif journalier est de dénicher les quelques grains de riz ou de millet indispensables pour ne pas mourir d'inanition.

     2- L'abrutissement médiatique : Dans le "Livre jaune n°5", où sont exposés des extraits des "Protocoles des Sages de Sion" (considérés par certains comme une invention pure et simple...), la mission de la presse est clairement définie : "Son rôle est d'exciter et d'enflammer les passions chez le peuple...". Invention ou pas, toujours est-il que les programmes de télévision confirment chaque jour cette déclaration. Patrick Le Lay, patron de TF1, exposait d'ailleurs sans fard, en 2004, le but de sa chaîne : "...Il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre, pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible"...

      Grâce aux dictatures conjuguées de l'Audimat et des Multinationales (à travers les publicités), il est donc évident que le spectateur n'est pas près de voir ses programmes changer. Les "Star Academy", "Pouch' le bouton", ainsi que les catcheurs adipeux qui n'en finissent pas de fracasser leurs trois neurones et demi sur le ring, sont assurés d'avoir des heures d'antenne de plus en plus nombreuses !

     3- L'utilisation de la peur : Aucun parent n'a envie de voir son enfant tomber entre les mains d'un pédophile libéré par anticipation, ou désintégré par la bombe d'un fanatique qui se croit missionné par Dieu !

     C'est de toute évidence dans ce besoin sécuritaire démesuré (et largement fabriqué par les médias), que réside le plus sûr allié des quelques centaines de personnages qui ont pour but l'établissement d'une gouvernance mondiale. C'est ce qu'expose avec clarté l'un des intervenants du film d'Alex Jones "Endgame" : le but de tous les tyrans, au cours des âges, a toujours été de soumettre à leur pouvoir la plus grande portion du monde possible. Mais le moyen des armes ne s’est pas révélé le plus efficace. D'Alexandre le Grand à Hitler, en passant par Napoléon, l'histoire l'a amplement prouvé.

      Le coup de génie des promoteurs du futur Nouvel Ordre Mondial est de préparer l'humanité, sinon à demander elle-même cette solution, du moins à l'accepter comme représentant la seule possibilité de sauvegarde pour la terre et ses habitants.

     L’immense majorité d'entre nous ignore sans doute que l'installation programmée de ce Nouvel Ordre Mondial ne date pas des années 80, lorsque nous avons entendu George Bush père prononcer ce terme que bien peu de personnes connaissaient à l'époque. Pierre Faillant de Villemarets, auteur de nombreux ouvrages et études politiques, rappelle que, dès les premières années du vingtième siècle, des groupuscules, composés d'universitaires et d'intellectuels, s'étaient constitués, aussi bien en Europe qu'aux Etats-Unis, avec pour but d'influer sur l'éducation des futures élites. Ceci permettait de constituer un noyau solide adhérant sans états d'âme à l'idée d'un gouvernement mondial. Différentes étapes ont été franchies (Union Européenne) ou sont en voie de l'être (la PanAmérique qui regroupera Mexique, Etats-Unis et Canada).

     Ici, une précision s'impose. Dans l'absolu, et même si cela paraît chimérique au stade évolutif actuel du monde, la conception d'une telle gouvernance universelle est positive et souhaitable. Mais A LA CONDITION ABSOLUE que celle-ci soit effectuée par des êtres spirituellement évolués, ayant pour objectif unique la progression matérielle et psychique de TOUTE l'humanité, ainsi que le respect de l'évolution planétaire.

     Cet humanisme est évidemment bien loin d'être la préoccupation majeure des membres anciens ou actuels qui occupent les positions influentes dans le CFR, le Club de Rome ou autre Bilderberger, dont la seule motivation n'est même plus la richesse (le monde leur appartient déjà dans ce domaine), mais l'asservissement des masses et la puissance absolue sur celles-ci !

     Affabulation ? Délire paranoïaque ? C'est un peu la réaction que j'avais eue, il y a une quinzaine d'années, en découvrant le "Livre jaune n°5". Pourtant, il suffit de suivre l'évolution des événements depuis quelques décennies pour prendre conscience que l'humanité progresse lentement, sûrement, et surtout inconsciemment, vers un monde déshumanisé, aux rouages totalement liberticides !

     Prenons un exemple simple. Vous désirez renouveler votre passeport (ce que j'ai fait récemment). Vous êtes contraint d'accepter le nouveau type de document biométrique qui est imposé. Qui songerait, en l'occurrence, à refuser cette sécurité, dont le but est de fermer les portes des états aux diaboliques terroristes de tous bords ? Il ne viendrait même pas à l'esprit de se demander si les plus dangereux terroristes sont ceux qui sont désignés comme tels, ou les agents secrets des CIA et autres NSA, qui fomentent en coulisse coups d'état ou guerres "justes".

     Dans un petit nombre d'années, ce ne sera plus un passeport biométrique qui sera utilisé. Une telle vieillerie papier sera totalement dépassée. Toutes les données individuelles, médicales, sociales, physiques, judiciaires, bancaires, seront regroupées dans une micro puce, nanotechnologie oblige. Chacun de nous se verra donc contraint d'accepter son implantation. Avec la menue connaissance de ce que les autorités voudront bien nous révéler, et l'énorme ignorance de ce qui nous sera caché. Car, il ne faut pas se leurrer, les utilisations actuelles, pour les détenus ou les animaux, ne sont que les prémisses d'une généralisation du procédé. Ses bénéfices ne sont-ils pas, d'ailleurs, merveilleux ? Pensez donc : plus de papiers que l'on oublie ou que l'on perd ; plus d'argent que l'on se fait piquer ; plus de prédateurs sexuels qui rôdent aux environs des écoles...

     Sauf que... Les autorités (c'est-à-dire les financiers et les multinationales) auront tout loisir de décider ce qui doit être vendu, acheté, cultivé (Monsanto veille au grain, si l'on peut dire !), ce qui est déjà en grande partie le cas, mais, surtout, ce qui sera nouveau, de faire exécuter, le plus simplement du monde, leurs diktats par tout humain lambda résidant sur la planète. Une simple impulsion, et Monsieur Dupont, l'insoumis, se verra interdire l'accès à tel service ou telle administration ; Madame Durand, affligée d'un génôme imparfait, se verra interdire une grossesse ; Monsieur Martin, l'ouvrier rebelle, verra se fermer devant lui les portes des employeurs… Quant à l'inconscient qui refuserait tout simplement de se faire implanter la puce, il sera dans l'impossibilité absolue d'acheter quoi que ce soit !

     Et le plus dramatique, c'est que, à moins d'un brusque et vigoureux sursaut des consciences, nous serons entrés dans cet univers cauchemardesque à la "1984" de notre plein gré ! Par ignorance, par fainéantise, par soumission passive aux manipulations subtilement distillées qui nous environnent.

     Est-il encore temps de réagir ? Bien difficile de répondre à cette question. De vigoureux opposants aux Bilderberger (Jim Tucker, Alex Jones…) estiment que ces richissimes dictateurs échoueront dans leur tentative de mainmise sur la planète. Puissent-ils voir juste ! Car, si l'on examine objectivement les données actuelles, il est bien difficile d'afficher un optimisme confiant. Qui dicte au monde les orientations des politiques financières ou économiques ? Les multinationales et leurs dirigeants. Qui fait exécuter les dites orientations ? Les gouvernements, dont les élus ne peuvent qu'obéir aux ordres, leurs états endettés appartenant à la finance internationale, et eux-mêmes ayant souvent vu leur campagne financée par les consortiums internationaux. Exécution faite au besoin avec l'aide de la police ou de l'armée, si quelques velléités de résistance s’affichaient...

    Aujourd'hui même, alors que nous semblons encore jouir d'une liberté apparente, que se passe-t-il ? Les entreprises moyennes, quel que soit le domaine auquel elles appartiennent, sont progressivement avalées par des monstres protéiformes, ce qui fait le bonheur de la Bourse. Le cultivateur se voit obligé d'acheter ses semences OGM chaque année chez Monsanto et consorts, les rares distributeurs libres, tels Kokopelli, risquant à tout moment une mort définitive. Le cancéreux n'a d'autre solution que de se conformer aux programmes médicaux approuvés par la médecine orthodoxe. Les quelques chercheurs marginaux, dont les travaux sont susceptibles de bousculer les lignes directrices approuvées par le sommet de la hiérarchie, se voient éjectés du système. Une multitude de recherches sur les énergies libres sont bloquées, richesse pétrolière oblige. Et tandis que des centaines de millions de personnes meurent de faim et de soif, parfois sur des terres gorgées de richesses souterraines, quelques nababs égocentriques dépensent des milliards de dollars pour construire des pistes de ski en plein désert, ou des îles artificielles destinées à recevoir les puissants désœuvrés de la planète.

      Alors, faut-il désespérer totalement, et considérer que l'inconcevable d'hier est déjà la réalité d'aujourd'hui ?

     Il reste Internet et sa puissance de communication immédiate. Celle-ci est indéniable actuellement, permettant, avec plus ou moins de décence et d'authenticité, que le monde reçoive des informations non régulées par une autorité castratrice. Est-ce que cette liberté va durer ? Là est l'interrogation majeure. Il ne sera pas difficile, le jour où le besoin s'en fera sentir, de museler les serveurs qui hébergent les sites critiquant ou bafouant l'ordre programmé. Que restera-t-il alors aux résistants de la dernière heure pour contrer le développement final du plan de ceux que certains nomment les "Illuminati" ? Bien peu de moyens, assurément !

     A n'en pas douter, il est urgent que le plus grand nombre d'humains soient informés de ce qui se trame à notre insu dans les hautes sphères du pouvoir mondial, en espérant que cette prise de conscience soit suffisamment rapide, efficace et étendue pour que les mots « liberté », « égalité », « fraternité », ne se voient pas définitivement rayés des dictionnaires...

    En clôture de ce bref exposé, une citation particulièrement opportune, attribuée à Augustin d'Hippone :

    « A force de tout voir l'on finit par tout supporter...
    A force de tout supporter l'on finit par tout tolérer...
    A force de tout tolérer l'on finit par tout accepter...
    A force de tout accepter l'on finit par tout approuver ! »

    http://www.imagesetmots.fr

     

    par giridhar (son site) mardi 14 juin 2011


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  • Le "complot" mondial judéo-maçonnique par P.Ploncard d'ASSAC

     


    Le Complot Mondialiste par P. PLONCARD d'ASSAC por GENERATIONFA

    voir aussi : Soral : conférence à Bordeaux

                       Entretien avec Pierre Hillard (juin 2011)

                      La déferlante anti-islam : le sionisme et l'extrême droite européenne

                     La Maçonnerie : entretien avec Philippe Ploncard d’Assac

                     Mossad et filières judeo-maçonniques

                     Franck ABED reçoit Jacob COHEN

                   


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    Entretien avec Pierre Hillard (juin 2011)

    Pierre Hillard répond aux questions de E&R Pays de la Loire (04/06/11)

    - La résistance à l’Empire.
    - Les familles oligarchiques.
    - La divinisation de la nature.
    - La place de l’Islam en France.
    - Cause et conséquence du délabrement de la solidarité.
    - La chute de DSK.


    Interview de Pierre Hillard por ERTV

    article lié  La déferlante anti-islam : le sionisme et l'extrême droite européenne


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    Anonymous | Déclaration 2011


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  • La gouvernance mondiale se fracture

    L’arrestation du directeur général du FMI a ouvert les hostilités au sein des élites mondiales.

    Il ne s’agit pas cette fois d’un accrochage à fleurets mouchetés à propos de doctrines économiques, ni d’un rapport de forces pour faire évoluer la représentativité des différents États au sein de l’institution, mais bien d’une crise existentielle qui se propage à vive allure dans le système et le fracture en deux camps irrémédiablement opposés.

    D’un côté, ceux qui veulent sauver les États-Unis de la faillite ; de l’autre, ceux qui préfèrent sauver les banques. D’un côté, ceux qui estiment que la première puissance du monde doit mobiliser toutes les énergies pour résoudre ses problèmes, de l’autre ceux qui pensent que l’argent n’a pas de patrie et que l’avenir appartient au BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).

    Dans ce contexte, la candidature de Christine Lagarde à la direction générale du FMI représente une tentative désespérée de conserver au dollar son statut d’unique monnaie de réserve qu’elles qu’en soient les conséquences pour la paix mondiale, tandis que celle de Stanley Fischer illustre une volonté de Londres de renoncer à sa relation spéciale avec Washington, de miser sur le BRIC et d’accompagner un déclin en douceur du dollar.

    M. Fischer est porteur d’une vision originale qui déplace les lignes de clivage traditionnelles. La question de la monnaie de réserve serait mise en attente en échange d’un compartimentage du système financier pour éviter qu’un probable effondrement des États-Unis n’infecte le reste du monde.

    Le temps des amabilités est terminé. La « guerre civile des élites » commence.

    Dans la période sombre qui débute, la plupart des acteurs de la finance mondiale vont connaître des pertes, d’abord ceux qui tarderont à se positionner, puis ceux qui auront misé sur le mauvais cheval. De nombreux dirigeants politiques, qui sont à la fois proches de Wall Street et de la City, de Goldman Sachs et de la HSBC, vont devoir choisir leur camp et sacrifier certains de leurs intérêts.


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  • Jean-Claude Trichet veut un ministère pour sa retraite!

    Le président de la BCE quittera ses fonctions en novembre. Il commence à développer une thèse selon laquelle il faudrait un ministre des fiances européen. Ce poste, qu'il refusait auparavant, ne serait-il pas le mieux placé pour l'occuper?

     
    Il y a des haut-fonctionnaires qui ne décrochent jamais. Jean-Claude Trichet, qui aura 69 ans à la fin de l'année, est de cette catégorie. Son mandat à la présidence de la Banque centrale européenne se terminant en novembre, le diable d'homme a tracé dans un discours  prononcé à Aix-la-Chapelle le 3 juin 2011 (il recevait le prix Charlemagne, cela ne s'invente pas), les contours du poste qu'il aimerait bien que l'Union européenne crée pour lui: ministre des Finances de l'Union. 

    Quel serait le rôle d'un tel ministère ? Gérer un budget européen, ce qui permettrait de conter les chocs asymétriques sur le territoire de l'Europe, ou de la zone euro? Unifier la fiscalité et la protection sociale, permettre la solidarité économique, le développement, l'emploi? Mieux encore définir la parité de la monnaie de façon à ce qu'elle corresponde à la compétitivité réelle des pays de la zone? Vous n'y pensez pas! Toutes ces compétences, Jean-Claude Trichet a toujours oeuvré à empêcher que l'Union les endosse, car cela risquait d'amoindrir le pouvoir de la BCE. « Mr Euro, c'est moi », disait-il bravache dès l'an 2000. Non, ce que souhaite Trichet c'est un pouvoir faire la police: "Irait-on trop loin si l'on envisageait de confier aux autorités de la zone euro un droit de regard plus marqué et qui fasse autorité dans la définition des politiques de la zone euro, et qui fasse autorité dans la définition des politiques économiques quand celles-ci devient dangereusement?" Interroge notre ingénu banquier central.  Le Ministre disposerait donc d'un "droit de veto" pour "certaines dépenses budgétaires majeures"...
    Joli programme de mise sous tutelle des démocraties.
     
    Mais qui serait le plus qualifié pour remplir le poste? Jean-Claude Trichet bien sûr, que sa légendaire humilité empêche de se déclarer candidat à un fauteuil si bien conçu par et pour lui-même! Jean-Claude Trichet devrait néanmoins se méfier: le dernier « Monsieur Veto » de notre histoire a mal fini... Et comme nous ne voulons pas la mort du pêcheur nous lui déconseillons donc de poursuivre dans cette voie.
     

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  • Comprendre l’Empire d’Alain SORAL par Franck ABED

     

    C’est toujours un exercice intéressant que d’interroger Alain SORAL, ce sociologue qui se définit lui-même comme autant marxiste, qu’hégélien. Alors que beaucoup le dénigrent pour des affaires ne nous regardant pas et qui ne concernent pas la politique française, ni de près, ni de loin, nous ne nous joindrons pas au concert de critiques pour donner le coup de pied de l’âne…

    Oui, Alain SORAL dit de nombreuses choses intéressantes sur les mondialistes, les sionistes et les ploutocrates qui nous gouvernent. Il a le mérite d’avoir une pensée rapide et de vulgariser – pour les profanes – des sujets politiques et géopolitiques de première importance. Même si nous émettons de sérieuses réserves quant à certains points doctrinaux énoncés par l’homme qui a théorisé entre autres le concept de  » droite des valeurs et gauche du travail « , comme sa position dialecticienne (dont il parle dans notre entretien) très éloignée de la scolastique et de la pensée thomiste à laquelle nous nous référons, il n’en reste pas moins vrai, qu’il est aujourd’hui en pointe contre ceux dont on ne peut pas parler. Loin de lui mettre des bâtons dans les roues, nous lui reconnaissons le grand mérite de s’afficher face caméra pour pointer du doigt le nouvel ordre mondial et ses séides. Certains au lieu de l’attaquer lâchement sous pseudonyme(s), devraient s’inspirer de son courage, car il n’en manque pas. A titre personnel, nous espérons voir Alain SORAL, débatteur-boxeur, militer tôt ou tard pour le retour du Roi Légitime.

    Franck Abed


    Comprendre l'Empire d'Alain SORAL par Franck... por GENERATIONFA
    Comprendre l'Empire d'Alain SORAL par Franck... por GENERATIONFA


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  • Pierre Hillard : demain, un gouvernement mondial ?

    par Hieronymus mercredi 1er juin 2011

    Exposé d’une heure trente minutes de Pierre Hillard au micro de Méridien Zéro sur l’histoire secrète du Monde en particulier de son oligarchie occulte et les enjeux géopolitiques actuels, passionnant !

     


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  • Les USA entrent au gouvernement français (2005)

    Inconnue des Français, l’avocate Christine Lagarde  a été nommée ministre du Commerce extérieur dans le gouvernement de Dominique de Villepin. Il y a quelques jours encore, elle défendait les intérêts des multinationales états-uniennes contre ceux des entreprises françaises et européennes. Ses positions politiques s’accordent parfaitement avec son engagement militant au sein du CSIS, le think-tank du lobby pétrolier aux États-Unis.

    La composition du nouveau gouvernement français, annoncée le 2 juin 2005, étonne par son incohérence. Le Premier ministre, Dominique de Villepin, un gaulliste qui a acquis une stature internationale de premier plan avec son célèbre discours contre la guerre d’Irak devant le Conseil de sécurité, est flanqué d’un ministre d’État, Nicolas Sarkozy, soutien inconditionnel des États-Unis et d’Israël.

    Le ministère des Finances, lieu stratégique de la pénétration US, devient un bastion atlantiste. Le ministre de l’Économie, Thierry Breton, est membre d’un puissant think tank libéral, l’Institut Aspen, et administrateur de sa branche française. M. Breton s’est adjoint trois ministres délégués. Pour des raisons d’équilibre interne de la majorité présidentielle, François Loos est en charge de l’Industrie. Jean-François Copé est chargé du Budget et de la Réforme de l’État. C’est un « jeune leader » formé aux méthodes américaines de communication au sein de la Fondation franco-américaine par John Negroponte, actuel patron de l’ensemble des agences de renseignement US. Enfin, Christine Lagarde se voit confier le Commerce extérieur.

    Madame Lagarde est inconnue en politique. Brillante avocate, spécialisée en droit social, elle a rejoint, en 1981, le cabinet Baker & McKenzie à Chicago et a poursuivi toute sa carrière aux États-Unis. Tout en menant sa vie de femme, soulignent ses attachés de presse, elle a monté tous les échelons du premier cabinet mondial de droit des affaires (4 400 collaborateurs dans 35 pays) jusqu’à devenir membre de son Comité exécutif, puis à l’automne 2004 présidente de son Comité stratégique. En outre, en avril 2005, elle entrait au Conseil de surveillance de la multinationale néerlandaise ING Groep, une des principales sociétés financières au monde.

    Christine Lagarde figure en 5e position du classement des femmes d’affaires européennes établit par le Wall Street Journal et en 76e position du classement des femmes les plus puissantes du monde établit par Forbes.

    Éblouie par ce parcours exceptionnel, la presse française s’est abstenue de toute enquête sur la nouvelle ministre.

    Bien que cela ne figure pas sur sa biographie officielle, Madame Lagarde militait aux États-Unis au Center for Strategic & International Studies (CSIS) [3]. Au sein de ce think tank, elle co-présidait avec Zbigniew Brzezinski la commission Action USA/UE/Pologne et suivait plus particulièrement le groupe de travail Industries de défense USA-Pologne (1995-2002) et les questions liées à la libéralisation des échanges polonais. Or, dans ces instances, elle représentait les intérêts états-uniens contre ceux du Commerce extérieur français dont elle est aujourd’hui la ministre. En sa qualité d’avocate du cabinet Baker & McKenzie, elle poussait plus particulièrement les intérêts de Boeing et Lockheed-Martin contre ceux d’Airbus et de Dassault.

    En 2003, Christine Lagarde est également devenue membre, toujours au sein du CSIS, de la Commission pour l’élargissement de la communauté euro-atlantique aux côtés de son ami Brzezinki et de diverses personnalités dont l’ancien directeur de l’OMC Renato Ruggiero et l’ancien ambassadeur spécial pour la restitution des biens religieux en Europe centrale, Stuart Eizenstat. Cette commission s’est occupée des investissements possibles en Pologne, Slovaquie, Lettonie, Roumanie, République tchèque et Hongrie.

    Au sein de chacune de ces diverses commissions, un homme jouait un rôle central : Bruce P. Jackson, fondateur du Comité états-unien pour l’expansion de l’OTAN (US Committee for Expand NATO). Il représentait les intérêts de l’avionneur Lockheed Martin, dont il avait été vice-président. C’est au travers des relations nouées dans les commissions présidées par Christine Lagarde que M. Jackson monta le contrat du siècle : la vente, en avril 2003, de 48 chasseurs F-16 Lockheed-Martin à la Pologne pour 3,5 milliards de dollars. Cette transaction provoqua la consternation en Europe dans la mesure où le gouvernement polonais payait cette commande avec les fonds de l’Union européenne destinés à préserver son secteur agricole.

    Ce contrat était disproportionné par rapport aux besoins réels de la Pologne. En outre, la logique eut voulu que Varsovie s’équipe de Mirage 2000-5 MK2 Dassault ou de Jas-39 Saab en entrant dans l’Union.

    Cependant, ce contrat était indissociable de l’engagement de la Pologne dans la colonisation de l’Irak aux cotés des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Australie. M. Jackson était d’ailleurs le principal bailleur de fonds du Comité pour la libération de l’Irak (Committee for the Liberation of Iraq).

    Dans la continuité de ce marché, la Commission euro-atlantique de Madame Lagarde se donna comme mission « d’assister les entreprises polonaises pour améliorer leur capacité à devenir sous-traitants d’entreprises (notamment états-uniennes) qui ont remporté des marchés en Irak et en Afghanistan, et aussi pour la modernisation du système de défense polonais ».

    En supposant que Christine Lagarde ait abandonné ses fonctions précédentes sans l’intention d’y retourner, on pourrait admettre qu’elle ne se place pas dans un conflit d’intérêts. Cependant, au vu des positions politiques défendues par les groupes de travail qu’elle a présidé, on ne peut que constater qu’elle est en totale opposition avec la position française défendue par Dominique de Villepin à l’ONU.

    Enfin, les déclarations de la ministre, deux jours après sa nomination, ont choqué les syndicats français. Christine Lagarde s’est engagée à réformer le droit du travail qui, selon elle, « constitue souvent un frein à l’embauche et à un certain nombre de décisions d’entreprendre ». Toutefois, pour bien comprendre son point de vue, il importe de ne pas interpréter ses déclarations en les assimilants au discours du MEDEF, mais au regard des positions qu’elle a développées jusqu’ici. Elle fut en effet très active pour imposer le modèle anglo-saxon de droit social en Europe centrale et orientale. Son but était de promouvoir les intérêts des firmes états-uniennes, pas ceux du grand patronat de la vieille Europe.


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  • Les viols reconnus de DSK, patron du FMI

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    Ariane Walter

    Ariane Walter

    Agrégée des Lettres dans une ancienne vie puis auteur dramatique dans une autre, puis romancière dans ma vie actuelle, puis amoureuse de la vie dans toutes mes vies. Je crois que j’en ai assez dit.

    Laissons le viol, présumé, du Sofitel et étudions des viols confirmés : ceux des peuples par le FMI .

    Le FMI est un godemiché que les puissants ont inventé pour faire croire aux peuples qu'une jouissance est possible s'ils se mettent à quatre pattes et se laissent faire. Quand ils se soumettent, hélas, il ne s’agit que d’abus et de déshonneur. L'argent qu'on leur prête pour qu'ils soient libres, en fait on le donne aux riches pour ensuite en demander le remboursement aux pauvres. Belle stratégie.

    La jouissance des uns et la souffrance des autres, voilà la politique du FMI, organe de sadisme et de destruction.

    Un exemple : le Ghana.

    Avant les années 80, le Ghana était considéré comme un pays en voie de développement prometteur. Le FMI et la Banque Mondiale proposent des prêts, sous la condition dite « d'ajustement structurel ». Le pays est contraint de s'impliquer dans le libre échange, en orientant la production interne vers l'or et la cacao plutôt que vers les productions vivrières. L'incitation à la "récupération des coûts" entraîne la privatisation des services publics de soins et d'adduction d'eau. L'implantation d'entreprises étrangères est favorisée grâce une politique fiscale avantageuse et une réglementation peu contraignante, notamment vis à vis de l'environnement. La richesse en or de la province du Katanga attire l'industrie minière. Donc, l'état Ghanéen délocalise la population locale qui vivait de banane , de manioc, d’huile de palme et d’arachide, les paysans touchent une indemnisation ridicule, les manifestants sont éloignés par la force militaire, l'extraction stérilise les champs alentour , les déblais  envahissent  les champs de manioc, la pollution métallique affecte l'air et l'eau, les rizières sont en jachère...

    Merci Le FMI.

    Le bruit court que DSK, comme un trublion insupportable, aurait œuvré pour calmer les rudesses de son institution, la rendre moins cruelle envers les peuples et se serait ainsi attiré les foudres d'ennemis qui l'auraient jeté à terre. D'où le complot du Sofitel.

    La naïveté de certains commentateurs n'a pas de limites.

    Ou alors leur habileté qui, dans la presse, officielle et officieuse, a pour objet de troubler les esprits et de les nourrir avec du mouron pour petits oiseaux.

    Leur premier rôle est de faire croire au bon peuple que ceux qui sont au premier plan gouvernent. Qu'Obama, DSK et Sarkozy sont des présidents. Qu'ils prennent des décisions qui naissent dans les volutes de leur cerveau personnel. Qu'ils inspirent de nouvelles politiques et donnent des ordres. Personne n’est là, le soir quand ces chefs présumés reçoivent leurs mails secrets et déchiffrent ce qu'ils doivent dire ou faire sous peine de gicler aux prochaines élections.

    Les gouvernants actuels de notre planète, tout le monde le sait, sont les banques, les trafiquants de drogue, les pétroliers et le complexe militaro-industriel. Les quatre as du poker international qui nous ruinent au Casino. Nous, nous fournissons les jetons mais nous ne pouvons pas jouer. Drôle de drame !

    Tout ce qui paraît sur nos écrans et porte l'uniforme des chefs n'est que de la valetaille soumise. Et bien appointée. Ils tiennent des secrets quand même. Voilà pourquoi, parfois, comme pour Khadafi on leur joue : « Apocalypse now ! »

    Il y a à la tête des « grandes entreprises des quatre as » des hommes de l'ombre, des "shadow cabinet " qui inspirent des politiques à la fois fermes car l'objectif numéro un est de détruire les Etats, mais aussi fluctuantes car ces différents groupes sont constitués de rivaux, les juifs et les non-juifs, les occidentaux et les asiatiques, les mafieux et les classieux.

    Et tout ce petit monde clapote, complote, disloque dans les antichambres et dans les lits du pouvoir.

    Donc, penser que DSK au FMI, comme on veut nous le faire croire, avait une action anti-FMI relève de l'invraisemblance  la plus absurde.

    On ne paie pas quelqu’un  500 000 $ par an, plus une indemnité de séparation de 250 000 $, plus une retraite de 80 000 $ par an jusqu'à la fin de sa vie, pour qu'il joue les Robin des Bois !

    Mais , comme le dit si bien Elisabeth Guigou à Barbier dans son grand numéro de veuve éplorée, robe noire, petites chaussures plates, visage à la desesperada, "lors d’un voyage à Washington, je suis allée au FMI et là j’ai vu une trentaine de Français qui m’ont dit à quel point il était considéré comme quelqu’un d’exceptionnel, le FMI ayant pris une importance considérable sous son impulsion personnelle. »

    « Trente Français au FMI trouvent DSK exceptionnel… »

    Mais comment cette fille là avec ses lèvres botoxées peut-elle prendre ses concitoyens pour de tels imbéciles ? Certains, peut-être, qui écoutent Barbier, le Barbier des séniles, mais il y en a de moins en moins !

    Le résultat de l'action du FMI de DSK, c'est la Grèce et le Portugal.

    On nous dit que ça pourrait être pire.

    Je ne pense pas. Car quand on a atteint le fond, le pire du pire ne va pas être plus pire. L'action du FMI de DSK ouvrait la porte à la destruction totale de l'Etat. Qu'y a-t-il de plus que la destruction totale ? Archi-totale ? Abyssalement totale ? (Salement, en tout cas, c’est sûr !)

     

    Enfin… Quelques petites questions à poser pour finir.

     

    Que faisait DSK au Sofitel, tout seul, sans secrétaire, sans gardes du corps ?

    N'a-t-il pas un ou des appartements  à New-York ?

    Etait-il en bisbille avec sa merveilleuse épouse ?

    Aimait-il se réfugier seul dans les suites de l’hôtel pour écrire ses Mémoires ?

    En tout cas il devait s’ennuyer « ferme »puisque trois femmes témoignent qu’il  les a invitées à « prendre un verre » dans sa suite. Ce qu’elles ont refusé tant elles craignaient, vu son charme, de ne pouvoir lui résister ! Pour un séducteur, trois bocks avant de décapsuler un coca avec les dents, ce n’est pas brillant !

    Et pourquoi prend-il un taxi ? N’a-t-il pas de chauffeur pour l'amener à l’aéroport ?

    Quelle modestie ce grand homme !

     

    Une dernière question :

    Comment se fait-il que la vague du tsunami de Sendaï ait été noire, chargée de boue ? Tous les tsunamis sont d'eau claire, sauf semble-t-il, quand une explosion sous-terraine les charge de déchets.

     

    Ah ! Que de complots !

    Que de fous !

    Et si c'était le docteur Folamour qui dirigeait le monde ?

    Disons plutôt le docteur Foulahaine.

    Oui !

    Foulahaine est dans un bateau

    Il noie les peuples au fond de l'eau.

    Mais ne voit pas venir au loin

    Un tsunami nommé "Demain" !

     

    Pourvu que je sois là quand il se le prendra dans la tête !!!

     

     

    par Ariane Walter jeudi 26 mai 2011 -


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  • DSK Piégé ou « le chien abattu par ses maîtres »

    Article placé le 15 mai 2011, par Mecanopolis

    DSK inculpé d’agression sexuelle, bon, actons le fait. L’étalon qui courait les juments sans avoir la carrure d’un aigle avait les défauts de Napoléon sans avoir les qualités de Bonaparte. DSK aime les voitures de luxe,les villas de luxe, les montres de luxe et la luxure. C’est la loi du milieu. Les dorures, les femmes faciles, le droit de cuissage, les salaires indécents, les gardes du corps et les voyages en avion, tout ça ne sont que des avantages, en nature, consentis comme les premiers logements de fonction attribués au instituteurs de la troisième république, ces hussards noirs qui eux payèrent leur dû au peuple français en agonisant par milliers, durant la Grande Guerre, dans les tranchées.

    Au pire, les faits avérés, DSK risque vingt-cinq- ans de prison et au mieux l’exil à Abu Dhabi , où il s’épuisera obèse dépressif, entre deux danseuses du ventre et finira par claper d’un infarctus pour s’être trop gavé de rahat loukoum, à moins qu’il ne reste de lui qu’un gros tas de graisse arrogant jouant aux cartes à heures fixes et qui finira dominé par une femme lassée, qui, ne l’aimant plus, le gardera près d’elle, comme une sorte de chien en habit.

    On pourrait s’amuser, indéfiniment, à composer des épitaphes du genre : « Ci- git l’homme sans qualités, une bonne fée s’était penchée sur son berceau mais malheureusement pour lui, c’était la bonne fée Lation ». Ce sera fait, n’en doutons point et c’est la rançon de la gloire bien moins douloureuse, tout de même, que de revenir « gueule cassée » du « chemin des dames » comme les 300 000 mutilés de 14-18.

    Mais je crains que l’affaire ne soit plus sérieuse. Voilà un puissant de la terre, couvert d’éloges par l’éminence de Wall Street , encensé de Broadway à South Street et qui en à peine trois heures se trouve, intercepté dans un avion, ramené, enfermé et abandonné dans un commissariat de Harlem spécialisé dans les affaires de viol.

    Le personnage ne m’inspire ni confiance, ni sympathie et si l’on ne peut totalement exclure une culpabilité, on peut tout de même se poser la question d’une manipulation.

    Replaçons l’événement dans le contexte mondial économique catastrophique que nous vivons et qui ne cesse de nous apporter des nouvelles alarmantes. Le « spécialiste » Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, se trouve d’une part, contraint d’essayer de juguler la crise grecque, après avoir longtemps loué l’évolution de la situation à Athènes et d’autre part se prépare à devenir Président de la République française à un moment où, à tout moment, on risque un crise sociale majeure d’une violence inouïe.

    Posons-nous cette incontournable question : Si nous étions les représentants du complexe militaro-industriel US, risquerions-nous de porter au pouvoir un homme dont personne ne doute, pas même les électeurs « socialistes » des attachements indéfectibles à nos intérêts ?

    La réponse est non. La politique ultra-réactionnaire ne peut se permettre d’investir un homme déjà largement détesté par une partie du corps social. Pour imposer « des sacrifices » aux peuples, on sort plutôt un Obama de son chapeau, un type sympa, cool, qui fait peuple mais qui rassure les actionnaires et les spéculateurs .Qu’ont donc les socialistes à l’étal ?

    Deux ou trois vaniteux jouant les Guevara en costume de ville? Une poupée automate ? Une fille à papa ?

    On avait trouvé Mitterrand, contre Giscard, pour faire baisser la pression. Là, on a sous la main un ex rondouillard radical-socialiste, un gars qui ne fait pas New-York-Paris en première classe mais qui part de la Corrèze, avec son air bonhomme, un bâton de pèlerin à la main. Un voyage qui s’apparente au périple de Saint Jacques de Compostelle … François Hollande. Comme il a déjà perdu la rondeur d’Allende, on peut douter de sa volonté d’en découdre, comme le rêve Naomi Klein, avec les héritiers de Milton Friedman et de l’école de Chicago … Et, si ça tourne vraiment très mal, on jouera la carte du fascisme avec les classes moyennes paupérisées et apeurées par l’immigration destructive que nous avons provoquée. Il nous restera Marine Le Pen.

    Ce que redoute vraiment le capitalisme transnational, c’est la révolution qui ne consiste pas, rappelons-le, à remettre à « une nouvelle classe » les leviers de commande de l’ancienne machine d’état mais bien de briser cette ancienne machine et gouverner à l’aide d’une « neuve ».

    Jamais de prise de risque pour ces gens là … Ils lui ont dit à Dominique, mais à être trop sûr de soi et de sa toute puissance on en oublie l’adage :«  Qui t’a fait roi  ?»

    Nos « amis » de Manhattan ne sont pas lâches, ils sont fous.

    Ils veulent des gestionnaires lisses et proprets, dans chaque pays, surtout pas de loups prédateurs, de risque-tout, de visionnaires. C’est la politique du risque zéro.

    Que nous reste-t-il alors, comme espace de liberté, à nous le peuple ?

    Le peuple, oui le peuple qui pue et qui crève à la guerre ou au boulot. Et bien il désespère le peuple et il ne comprend plus rien à cette complexité qui, le crucifie. A force de manipulations machiavéliques on le poussera alors vers la sauvagerie. Borges disait :« Les dictatures fomentent l’oppression, la servilité et la cruauté ; mais le plus abominable est qu’elles fomentent l’idiotie. » Comprennent-ils cela nos dictateurs en rolex ou alors plus certainement vont-ils jusqu’à penser :« Que le pouvoir soit à nous ou qu’ils crèvent tous. » ?

    Jean-Marc Desanti, pour Mecanopolis


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  • L’Europe s’apprête à tuer nos libertés... en silence

    Sous la présidence hongroise, un groupe de travail du parlement européen soutenu par des puissants lobbies entend tuer Internet tels que nous le connaissons en obligeant les fournisseurs d'accès à Internet à interdire des sites qu'un organisme X ou Y listera. La démocratie, l'accès libre à l'information n'est plus garantie...pire..."on nous dictera" comme en Chine, en Libye ou au Vietnam ce que nous devons lire ou télécharger [1]. 

    Une présidence hongroise qui veut "un schengen de l'internet".

    Le volet Internet fait partie d'un ensemble de priorités sécuritaires visant un ensemble d'aspect de polices européennes. Pour la partie Internet, le groupe de député autour du "Law Enforcement Working Party" veut simplement un Internet à la chinoise : 

    "The Presidency of the LEWP presented its intention to propose concrete measures towards creating single secure European cyberspace with a certain "virtual Schengen border" and "virtual access points" whereby the Internet Service Providers (ISP) would block illicit contents on the basis of the EU "black-list. "

    Le texte est clair : des sites seront inscrits sur une blacklist et les fournisseurs d'accès devront en interdire l'accès. Qui tiendra la blacklist et sur quels critères ? mystères...

    Des abrutis techniques mais des fous dangereux

    Inutile de préciser que ce type de bloquage sera contournable et aura beaucoup de dommages "collatéraux" dans le sens où on peut soupçonner fortement certains pays européens qui s'enfonce dans le fascisme "simple et idiot" de vouloir y coller autre chose que des sites de téléchargements de Divx illégaux. On citera la Hongrie - dont la présidence est à l'origine des priorités de lutte contre le '''cybercrime'' - qui vient simplement de placer virtuellement dans l'illégalité tous les journaux d'opposition comme le ferait n'importe quel pays non démocratique de la planète. 

    La fin des associations du pays de "oui-oui".

    Ce dernier volet de loi dangereuse pour nos libertés montre clairement que la voie institutionnelle prise par les associations de défenseur des libertés telle que la Quadrature du net par exemple en France est dans une impasse.

    A vouloir discuter on se fait simplement avoir. Opposer l'intelligence, le travail et la pondération à des veaux qui ne font que suivre les ordres des donneurs de chèque - le parlement européen étant largement vendu aux lobbies et puant la corruption à plein nez - n'apporte rien : depuis 10 ans toutes les lois qui tuent Internet sont passées et ont été renforcées.

    La voie prise par exemple par The Pirate Bay qui annonce "Une guerre de l'internet" [2] et le type d'actions passées d'une Ligue ODEBI créant "une armée numérique" semble bien les seules réponses susceptibles de faire bouger le lignes. 

    Les germes d'une vraie guerre civile.

    Malheureusement les nouveaux cyberactivistes devront peut-être passer par la case prison pour faire valoir leurs droits vu la marge de manoeuvre nulle qu'il leur reste.

    Cet acharnement contre notre droit à la vie privée et au libre accés à l'information raisonne comme un écho funeste à l'inclinaison de notre époque à vouloir contrôler ce que fait le citoyen dans sa vie personnelle.

    Pire, cet état d'esprit semble partagé par une majorité de la population qui applaudit à cet enfermement comme le montre un sondage sur HADOPI où le filtrage semble plébiscité par les citoyens [4] qui ne comprennent pas le cheval de troie que représente la lutte contre les Divx & Mp3 pour tuer toute expression libre sur la toile.

    La population européenne dans son ensemble ne sait pas ce qui s'est joué sur Internet et ne comprend pas les combats menés par les associations de lutte contre ces lois. 

    Une vraie "fracture" (encore une) traverse donc aussi nos sociétés occidentales et ne présage rien de bon pour l'avenir. 

    Si un mouvement politique qui ne tient pas beaucoup à la démocratie accède au pouvoir et utilise les formidables outils de coercition mis en place...que se passera-t-il ?

    Il se passera ce qui s'est passé dans les printemps arabes... tout simplement sauf que cette fois-ci une majorité de la population appuiera la répression et qu'aucun avion de l'OTAN ne viendra bombarder les pouvoirs en place.

    [1] http://register.consilium.europa.eu...

    [2] http://www.korben.info/guerre-des-i...

    [3] http://www.numerama.com/magazine/13...

    [4] http://live.owni.fr/files/2010/08/1...

     

    par Pierre Jean Duvivier (son site) mercredi 11 mai 2011


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  • L'anglais, future langue commune des armées européennes ?

    100929_us_army_europe_star_logo_final_l.jpgLes hauts gradés d'Europe ont ouvert le débat sur l'opportunité de faire de l'anglais la langue commune des forces armées des Etats membres de l'UE dans le cadre de la politique de coopération militaire.

    "Ce qui a été beaucoup discuté aujourd'hui (le 4 mai, note de TB) c'était l'entraînement, les exercices et l'éducation, et tenter, pour commencer, d'avoir une langue dans les forces militaires d'Europe", a indiqué le général Hakan Syrén, qui présidait le Comité militaire de l'UE réuni le 3 mai.


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  • De la Société Ouverte à l’Impérialisme Humanitaire source

    Article placé le 25 avr 2011, par Julien Teil (Toulouse)

    A la fin de la seconde guerre mondiale, l’Aide au Développement s’affirme sous l’aspect de la reconstruction : transfert de denrées, de compétences, etc. ; notamment avec le Plan Marshall en Europe et son appendice l’ONG humanitaire CARE[1]. Même s’il existe aujourd’hui un projet de Plan Marshall Global défendu par Al Gore[2], il n’en reprend que le nom. La logique impériale qui conditionne son développement est toute autre. La stratégie dont Truman hérita avec le Plan Marshall a depuis largement montré ses limites. L’idée qu’il suffirait de transférer les technologies et les connaissances occidentales aux pays pauvres n’eut pas l’effet escompté. Il fallut donc redéfinir ce qui s’apparentait déjà plus à une logique de domination qu’à un principe d’aide extérieure neutre. La « société ouverte », concept émergeant dés l’entrée dans la Guerre Froide, fit son chemin. Aujourd’hui,  et en particulier pour L’Open Society de George Soros et ses satellites, « ouvrir les sociétés fermées » est synonyme de domination impériale par la déstabilisation et la guerre. Les paragraphes 138 et 139 de la résolution 63/308 adoptée le 7 Octobre 2009 par l’assemblée générale des Nations Unies ou « Responsabilité de Protéger » permet pour la première fois une intervention militaire au nom de considérations philosophiques et humanitaires.

    Considérations philosophiques de la « Société Ouverte »

    La théorie de la « société ouverte », développée par le »philosophe », en fait épistémologue viennois, Karl Popper dans son ouvrage « The Open Society and Its Enemies » est parue en 1945. Voulant ruiner toute métaphysique ou idée supérieure,  elle est une critique de la philosophie allemande classique qui voit dans l’Etat une forme organique à défendre qui soit le modèle de la liberté individuelle. Cette pensée se popularise au cours d’une  période de maturation. Ce travail qui mêle considérations de philosophie des sciences et militantisme politique,  contient entres autres l’idée qu’une « société ouverte » est une société dans laquelle les dirigeants peuvent être remplacés sans qu’il y ait d’intervention militaire. En somme un coup d’Etat permanent, mais sans putsch. Cette théorie, une fois transposée dans la réalité politique et matérielle du monde, se révèle naturellement  comme une manière habile de favoriser les formes et les mouvements impériaux. En effet, la « société ouverte », même si elle exclut officiellement la possibilité du « bain de sang intérieur », ne peut néanmoins exister qu’en procédant à plusieurs étapes de déstabilisation des « sociétés fermées », soient des Nations visées par l’Empire qui emploie cette théorie. A l’époque de la Guerre Froide, cette théorie est largement utilisée pour lutter contre le communisme. Cette idée de l’ « open society »  sera adoptée par un autre militant politique dont la défense des intérêts américains n’est plus à démontrer : George Soros[3]. Ce dernier émigrera comme courtier  à Londres, tout comme y triomphera Popper lorsqu’il sera fait chevalier et anobli par la reine d’Angleterre en 1965.

    La Méthode : de Popper à Soros

    L’application pure et simple de la méthode poppérienne de déstabilisation du pouvoir  est néanmoins impossible sans passer par plusieurs étapes ; il s’agit d’un authentique discours de la méthode, non pas pour bien conduire sa raison et chercher la vérité, mais pour diminuer la raison d’autrui et chercher l’accès au pouvoir à toute occasion. Cette méthode a depuis été revue et corrigée, notamment par les réseaux de George Soros et les institutions internationales.

    - Premièrement, elle agit en définissant des normes d’appréciation puis de législation – les premières justifiants les secondes dans le cas de la R2P – afin d’évaluer la qualité du gouvernement d’un Etat. Pour ceci, l’emploi des médias est central, comme dans le cas de l’ONG de Soros Project Syndicate. Cette logique s’appuie également sur des ONG prétendument démocrates appartenant au(x) même(s) réseau(x) comme le Democraty Coalition Project

    - Créer des réseaux d’ONG  plus larges, en réunissant des organisations acquises à la défense de causes humanitaires. Le but est de parvenir à un consensus de la part de la société civile mondiale, tout en continuant d’en orchestrer la communication externe. C’est par exemple le cas du Réseau « Soudan 365 ».[4]

    - Détruire toute unité nationale au sein de la Nation visée, en prodiguant une défense des droits humains selon des critères excessifs et sans jamais présenter une analyse objective qui prend en compte la réalité historique ou politique de la Nation visée. Ce rôle est principalement attribué à l’ONG Human Rights Watch.

    - Développer à partir de ces postulats des concepts axiologiques. Le « développement durable » permet par exemple de redéfinir des critères économiques dans la bonne gestion agraire des Etats. Il s’agissait à l’époque d’imposer une politique énergétique, économique, sociale, etc., au nom d’une bonne vision de ce que doit être la gestion d’un Etat. On doit en grande partie cette théorie à Barbara Ward (Lady Jackson) qui a également œuvré dans la construction de l’organisme à la base de la R2P.

    - Procéder à une première intervention par le haut, en employant les institutions internationales, tout en cooptant les initiatives de la société civile des pays visés. C’est par exemple le moyen utilisé dans le cadre de la Bonne Gouvernance, choisie pour poursuivre les logiques prédatrices des programmes d’ajustements structurels du FMI et de la Banque Mondiale. La bonne gouvernance choisit d’incorporer la société civile locale dans son organisation, ce qui explique en partie l’accroissement exponentiel du nombre d’ONG accréditées par les institutions internationales (OMC ; OMS ; etc.).[5] Cette société civile locale est par ailleurs souvent fédérée par des organisations plus importantes, voire par la NED.[6]

    Le but recherché est manifestement l’érosion des souverainetés étatiques dans un premier temps, puis l’octroi du droit ou des moyens d’intervention à la place des garants originels de ces souverainetés. Il est utile de noter que ces opérations ne peuvent se réaliser qu’avec l’appui d’organismes non gouvernementaux (ONG), qui sont précisément en dehors des processus souverains. Ceci correspond parfaitement à la volonté d’ « ouvrir une société » dont on juge la souveraineté comme étant un handicap. Les garants de la souveraineté y subissent alors une constante déstabilisation, en provenance de ce qui est « en dehors ». La volonté de « société ouverte » ne doit donc pas être interprétée comme une simple volonté de créer une stabilisation dont le garant local sera un soutien à l’Empire. Il s’agit au contraire de favoriser une déstabilisation généralisée, globalisée. Cette déstabilisation constitue le centre nerveux de la société ouverte car celle-ci permet à l’Empire d’agir impunément et dans la confusion. A cet effet les organisations de George Soros  sont absolument efficaces. Elles sont nombreuses et occupent les différents rôles qui s’alternent dans la déstabilisation d’un régime, voire jusque dans la justification légale d’une intervention militaire comme c’est le cas présentement en Libye avec la R2P. En effet, Karl Popper ne mentionne pas l’inévitable issue de sa théorie au sein de certaines sociétés : Le bain de sang devenant inévitable, il faut s’octroyer le droit de l’empêcher et/ou de le diriger. La R2P (Responsabilité de Protéger) est donc le véritable point d’orgue de cette stratégie puisqu’elle permet de s’emparer de la force militaire pour aboutir à la déstabilisation absolue d’un Etat. C’est ce processus qui fut utilisé pour créer le Kosovo, il s’agissait ensuite de l’institutionnaliser puis de s’en servir.

    La CIISE

    La R2P ou Responsabilité de Protéger a été formalisée pour la première fois dans le rapport de la Commission Internationale de l’Intervention et de la Souveraineté des Etats (CIISE) publié en Décembre 2001 par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI).  Cette commission avait été annoncée par le Ministre Canadien des Affaires étrangères, M. Lloyd Axworthy dans son allocution à l’Assemblée Générale de l’ONU au Sommet du 7 septembre 2000 à New-York. Il répondait ainsi au challenge lancé par le secrétaire général des Nations Unies qui avait mis la communauté internationale au défi de résoudre le problème fort complexe de la souveraineté des États et de la responsabilité internationale.[7] Il s’agit de sujets parfaitement relatifs aux problématiques soulevées par le concept de « société ouverte ». C’est tout naturellement que Lloyd Axworthy se saisit de la problématique onusienne, dont l’interprétation ne peut qu’aboutir à la question de l’ingérence humanitaire ; un sujet qu’il maîtrise parfaitement. En effet, dans une tribune de la Revue de l’OTAN datée de Décembre 1999, il avait salué l’intervention au Kosovo par ces mots «  La réaction des Alliés a montré à quel point la défense de la sécurité humaine est devenue une préoccupation mondiale: c’est l’impératif humanitaire qui a poussé l’OTAN à entrer en action. Notre Alliance avait à la fois les moyens et la volonté d’intervenir, et je suis certain qu’elle agira de même si la nécessité s’en présente. »[8] . La conception belliciste de l’humanitaire de Lloyd Axworthy, lui ouvrirent certainement les portes d’influents think-tanks dont il est ou fut membre : l’Aspen Institute, la Mac Arthur Foundation, mais aussi celles des ONG : il acquiert un siège au conseil d’administration de l’ONG Human Rights Watch de George Soros et se voit par ailleurs récompensé par le CARE International Humanitarian Award.

    Genèse du CRDI

    Le CRDI, qui publia le rapport de la CIISE en 2001, est un organisme d’état canadien voué à favoriser le développement des pays défavorisés en les aidant face aux problèmes sociaux, économiques et environnementaux qu’ils rencontrent. Cette organisation s’est bâtie sur le constat de l’échec de la politique d’aide au développement prodigué par Truman à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale. La genèse du CRDI s’effectue dans un contexte où il y a rupture avec la conception traditionnelle de l’aide au développement et tire donc les leçons du passé en prenant en compte l’existence d’un monde hétérogène mais interdépendant. C’est sur le principe d’intégration de l’aide au développement et de « société ouverte » que l’idée de la création du CRDI va se populariser, notamment grâce à Barbara Ward, puis plus tard, trouver une assise politique au Canada. Le déploiement de l’idée de « société ouverte » va largement influencer la réflexion autour de la création du CRDI, usant pour ce faire d’une donnée économique : Les budgets alloués par les Etats à l’aide au développement ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions. La création du CRDI devra donc initier un élan d’intérêt pour cette question sur la scène internationale. [9]En réalité, il s’agit de globaliser le concept, c’est le rôle qu’incarnera doublement Lester Pearson : d’une part en tant que premier ministre du Canada lorsqu’à l’occasion du centenaire de la Nation Canadienne en 1967, il lança officiellement la commission qui donnera lieu à la création du CRDI et plaça à sa tête Maurice Strong. D’autre part et après son mandat de Premier Ministre du Canada, en conduisant la Commission d’étude de l’Aide Internationale à la Banque Mondiale en 1969, dans laquelle il sommera « Les pays dispensateurs d’accroître leurs dons et leurs souscriptions en capital aux organismes multilatéraux de financement en les portant, d’ici 1975, à un minimum de 20 % du total des contributions sur fonds publics à l’aide au développement. »[10]. Cette commission lui avait été confiée par Robert McNamara, l’ex secrétaire général à la défense des Etats-Unis passé alors directeur de la Banque Mondiale. On considère en outre Lester Pearson comme le père du concept moderne de « maintien de la paix » et on lui attribue la création de la FUNU (Force d’Urgence des Nations Unies), pour laquelle il a reçu le prix Nobel de la Paix en 1957. Au bout de quelques années, et grâce aux efforts conjoints de Barbara Ward, Maurice Strong et Lester Pearson, le projet du CRDI est officialisé par le Parlement Canadien. La Loi du CRDI de mai 1970 est adoptée à l’unanimité tant à la Chambre des Communes qu’au Sénat. Le Canada se dote alors d’un instrument impérial supplémentaire et qui se révèlera fortement utile pour l’avenir de l’OTAN.

    Le Rapport CIISE et le R2P

    En 2000, la rédaction de la CIISE qui donnera lieue à la théorie du R2P est confiée à un groupe d’experts personnellement désigné par Lloyd Axworthy avant d’être publié par le CRDI. La commission reçoit en outre les bonnes grâces des Fondations Rockefeller ; Carnegie ; Mac Arthur ; Simons et Hewlett ; sous forme de financements.[11] A sa tête, on retrouve Gareth Evans et Mohamed Sanoun. Tous deux sont de fervents défenseurs du concept R2P et de l’impérialisme humanitaire. Le premier, Gareth Evans, est l’ancien premier ministre d’Australie, il a depuis été nommé à la tête de l’international Crisis Group en 2000, l’organisation de George Soros. Le second, présenté comme un spécialiste de la Corne de l’Afrique, est en outre membre du Bureau de l’International Crisis Group et de nombreuses autres organisations de George Soros : la Democraty Coalition Project ; Human Rights Watch ; et surtout le Global Center for The Responsability to Protect. Cette dernière organisation, coprésidée par Gareth Evans, rassemble des ONG souhaitant alors soutenir le projet d’institutionnalisation du R2P. On y retrouve Oxfam ; Human Rights Watch ; Refugees International (dont George Soros et Frank Wisner sont administrateurs) ; l’International Crisis Group, etc.

    Il s’agit donc pour les organisations de Soros, d’aboutir à de vastes partenariats afin de favoriser l’endoctrinement du R2P. Une stratégie que l’on retrouve également dans l’ONG Crisis Action, une énième organisation Sorosienne financée par les mêmes organismes (Oxfam ; Open Society ; mais aussi la Pears Foundation, fondée en l’honneur de l’initiateur du CRDI). La Crisis Action aboutit finalement à un nombre immense de partenaires afin de soutenir la doctrine Sorosienne : Amnesty International ; CARE ; Action Contre la Faim ; World Vision ; etc.[12]

    Revenons en aux contributeurs de la CIISE publié par le CRDI. Outre les deux présidents, on retrouve notamment parmi les membres de la Commission: Cornelio Sommaruga (administateur de l’Open Society de Budapest) ; Klaus Nauman, qui a été président du Comité militaire de l’OTAN (1996-1999) et qui a joué un rôle central dans la gestion de la crise du Kosovo et dans le développement de la nouvelle structure de commandement militaire intégrée de l’OTAN.

    Les apôtres de l’interventionnisme humanitaire sont donc bien organisés sous la houlette des organisations de Soros d’une part et des postulats militaires et tactiques de l’OTAN d’autre part. Interventions militaires et humanitaires peuvent désormais se confondre ouvertement au sein d’une Méthode complète. Il s’agit là du franchissement d’une étape dans la conception de l’humanitaire : De la même manière que le CRDI tirait les conclusions de l’échec de la stratégie Truman à la fin des années 60, les membres de la CIISE ont compris que le modèle impérial de l’aide au développement et de l’humanitaire se devait d’évoluer vers la propagation brutale de la « société ouverte » via la R2P.

    Les médias et la société ouverte : l’ultime raison.

    Grâce au R2P, l’usage de la force est désormais remis entre les mains de ceux qui ne pouvaient en user continuellement sans générer des oppositions dans l’opinion publique et sans avoir à combattre des dispositions juridiques. En adoptant une posture humanitaire, et en fournissant des rapports, articles et études mettant en demeure des gouvernements d’intervenir dans leur vie politique intérieure (en matière de droits humains par exemple), l’interventionnisme belliciste usé au Kosovo pourra se réitérer avec le soutien d’une grande partie de la sphère humanitaire. Mais aussi avec plus d’assise dans l’opinion publique, via les médias mis sous perfusion des organisations de Soros. La R2P fonctionne donc avec deux composantes : la première est institutionnelle, son but étant l’acquisition d’un droit d’ingérence humanitaire. La seconde consiste en une stratégie de communication élaborée par les ONG de George Soros et visant à asseoir la solution envisagée par l’OTAN.

    En Libye

    Cette stratégie de communication fut utilisée dans le cadre de l’intervention en Libye, où les organisations de Soros se sont coalisées pour favoriser l’intervention de l’OTAN. Dans une tribune de l’ONG Project Syndicate en date du 27 Février 2011, Gareth Evans, le père de la R2P, évoque avec insistance le besoin d’une intervention militaire en Libye : « Les options militaires devraient toujours être le dernier ressort, mais elles ne peuvent être exclues dans des cas extrêmes. Et il est difficile de faire plus extrême que la  Libye. ». Dominique Moïsi quant à lui décrypte « la guerre de Sarkozy » dans une tribune du 21 Mars 2011 pour le Project Syndicate. Il y décrit la « Guerre de Nicolas Sarkozy » comme un vecteur de « fierté pour les français ». Une vision qui fait peu nuance avec son rôle de conseiller spécial pour l’IFRI et de membre du Comité du bureau français de l’ONG Human Rights Watch. Ce comité, présidé par Jean-Louis Servant-Schreiber et ayant entres autres pour membre Christine Ockrent et Dominique Moïsi, garantit à l’organisation et à ses satellites une entrée dans les médias français afin d’y distiller la propagande sorosienne.

    En Syrie

    En Syrie, la stratégie de la « société ouverte » est à l’œuvre mais n’en est qu’au premier stade : celui de l’appréciation de sa politique intérieure, avant d’entrer dans la phase de déstabilisation pure. Le directeur de l’International Crisis Group à Damas, Peter Harling prétend définir les « circonstances » désavantageuses dans lequel se trouve le gouvernement Syrien. Le responsable du Project Syndicate à Damas n’est autre que Ribal Al-Assad, le cousin du président Bachar Al-Assad, auquel il est opposé, notamment sur la question du rapprochement avec l’Iran. Dans une tribune du Project Syndicate en date du 2 Mars 2011, il appelle Bachar Al-Assad à lever l’état d’urgence, en cours depuis 1963. Le 27 mars 2011, le gouvernement Syrien lève l’état d’urgence. Il s’agit là encore de s’attaquer aux prérogatives régaliennes d’une Nation en exigeant certains changements. Que l’on juge ces changements bons ou mauvais ne change rien au fait qu’ils interviennent suite à une pression extérieure dont l’influence est certes difficile à mesurer, mais toutefois pas anodine.

    Conclusions

    Ces réalités doivent conduire à s’interroger sur le rôle parfois contradictoire des ONG qui, depuis plusieurs décennies, soutiennent à leur insu ou non, la propagation du concept de Société Ouverte. Il convient donc de remettre en cause la légitimité de ces organisations lorsqu’elles soutiennent des procédures interventionnistes, et la poursuite de l’institutionnalisation de leurs pratiques. Après l’institutionnalisation du R2P, la dernière étape qui permettrait de verrouiller ce système concentrique serait l’institutionnalisation des normes de la « société ouverte ». C’est ce à quoi appelle Jacques Attali : la création d’un consortium d’ONG regroupé au sein d’une nouvelle institution internationale chargée d’évaluer la qualité de vie et le respect des droits de l’homme.[13] Rappelons à ce propos que Jacques Attali n’en est pas à sa première intervention en faveur d’une organisation de ce type, et qu’il considère le « droit au crédit » comme un Droit de l’Homme.

    Julien Teil, pour Mecanopolis


    [1] Les ONG, instruments des gouvernements et des transnationales ? ; Julien Teil ; Réseau Voltaire ; 30 Juillet 2009 : http://www.voltairenet.org/article161139.html#article161139

    [2] http://news.stanford.edu/news/2005/november16/gore-111605.html

    [3] George Soros, spéculateur et philanthrope ; Réseau Voltaire ; 15 Janvier 2004 ; http://www.voltairenet.org/article11936.html

    [4] http://www.sudan365.org/

    [5] « L’institutionnalisation de la société civile » ; Thibault Le Texier ; Janvier 2010 ; http://tibo.lt.free.fr/IMG/pdf/LE_TEXIER_-_L_institutionnalisation_de_la_societe_civile_01.2010_.pdf

    [6] « La Ned, vitrine légale de la CIA » ; Thierry Meyssan ; Réseau Voltaire : http://www.voltairenet.org/article166549.html

    [7] Discours à l’assemblée plénière du sommet du millénaire de l’organisation des Nations Unies
    (Annonçant le mise sur pied d’une commission internationale indépendante sur l’intervention et la souveraineté des États.) Premier ministre du Canada, New York, le 7 septembre 2000

    [8] http://www.nato.int/docu/revue/1999/9904-02.htm

    [9] Histoire du CRDI : http://www.idrc.ca/fr/ev-26547-201-1-DO_TOPIC.html

    [10] « Pearson sollicité par la Banque Mondiale » ; Archives Radio Canada : http://archives.radio-canada.ca/politique/premiers_ministres_canadiens/clips/9180/

    [11] Financements de la CIISE : http://www.iciss.ca/sponsors-fr.asp

    [12] http://crisisaction.org/en/

    [13] http://blogs.lexpress.fr/attali/2011/01/31/transitions-2/


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