• Le jackpot de la retraite des parlementaires

    A l'heure où les Français sont appelés à travailler plus longtemps, députés et sénateurs, eux, cumulent les avantages.

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    Vue de l'hémicycle de l'Assemblée nationale réalisée le 06 
décembre 2005 à Paris, avant une séance de question au gouvernement AFP Vue de l'hémicycle de l'Assemblée nationale réalisée le 06 décembre 2005 à Paris, avant une séance de question au gouvernement AFP

    1.550 euros de retraite au bout de cinq années de cotisation : le régime de retraite des députés est particulièrement favorable. Selon les chiffres communiqués par l'association Sauvegarde retraites, un parlementaire peut ainsi toucher, après 5 ans, autant qu'un salarié du privé après 40 années de cotisations.

    La pension des députés est calculée au prorata de la durée des annuités acquises, dans la limite d'un plafond élevé progressivement à quarante et une annuités en 2012.

    Les députés, comme les sénateurs, ont la possibilité de cotiser double pendant quinze ans. Les députés peuvent cotiser 1,5 fois les cinq années suivantes, tandis que les sénateurs peuvent acquérir "par demi-cotisations deux annuités et demie au cours des cinq années suivantes", selon le site du Sénat.

    Globalement, la pension moyenne pour un député est de 2.700 euros nets par mois, celle d'un sénateur de 4.442 euros nets.

     

    Retraite des députés : 88% de subventions

    Marie-Laure Dufrêche, déléguée générale de Sauvegarde retraites, affirme que la caisse de retraite des députés n'est alimentée par les cotisations qu'à hauteur de 12%, tandis que 88% proviennent d'une subvention de l'Etat, votée par les parlementaires eux-mêmes.

    "Le régime des députés coûte aux Français la bagatelle de 52 millions d'euros par an sur les 60 millions de prestations versées", précise Marie-Laure Dufrêche. "Le rendement de leur régime est imbattable: pour un euro versé, un député en touchera 6 au moment de la retraite, contre 1 à 1,5 pour un Français lambda".

    Tous les parlementaires peuvent ouvrir leur droit à la retraite à 60 ans. Mais selon le site de l'Assemblée, l'âge moyen auquel les députés font liquider leur pension est de 65 ans.

     

    Les sénateurs font appel à la capitalisation

    Du côté des sénateurs, les cotisations couvrent 43% des dépenses. Mais pas besoin de subvention de l'Etat : le reste des dépenses est couvert par la capitalisation.

    "Leur régime est tellement bien géré, soutient Marie-Laure Dufrêche, qu'il était excédentaire de 575 millions d'euros fin 2008, ce qui leur permet d'assurer 23 années de prestations pour leurs 572 pensionnés (296 ayant droits directs, 271 veufs et 5 orphelins)".

     

    Bingo pour les conjoints

    Les époux de parlementaires sont eux aussi avantagés. Le veuf ou la veuve reçoit 66% de la pension du défunt, sans condition de ressources. Alors que pour le régime général, ce montant est limité à 54% de la pension, et de plus il est plafonné.

     

    Un système contesté

    Tous ces avantages sont difficiles à justifier, à l'heure où le gouvernement demande aux Français des sacrifices. Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), a pris les devant en avril dernier, promettant de poursuivre les efforts pour "rapprocher" le régime des députés avec le régime général. "Tous les Français vont faire des efforts, les députés, comme ils l'ont déjà fait, vont en faire", a affirmé Bernard Accoyer.

    Déjà, lors de la réforme des régimes spéciaux, en 2007, l'Assemblée avait légèrement modifié son système. Elle avait supprimé la possibilité offerte à chaque élu de liquider sa retraite à 55 ans et demi. Elle avait également supprimé la possibilité pour un élu de cotiser en parallèle à la caisse des parlementaires et à sa caisse d'origine. Cependant cette réforme ne sera appliquée qu'en 2012.

    Bernard Accoyer a par ailleurs contesté le montant moyen de la retraite des députés, qui s'élèverait selon lui à un peu plus de 2.000 euros.

    La spécificité du régime des parlementaires s'explique, selon lui, par des raisons historiques. Il s'agissait, lors de la création du "fonds de solidarité vieillesse" en 1904, de "démocratiser l'accès à la fonction de parlementaire" et ne pas handicaper les élus moins fortunés, contraints ce cesser leur activité professionnelle. "Aujourd'hui (…) il demeure que lorsqu'on se consacre à un mandat de parlementaire, on interrompt sa carrière, on interrompt la constitution de la retraite", a souligné Bernard Accoyer.

    Une argumentation qui ne suffit pas à faire taire les critiques - d'autant plus que les parlementaires sont déjà indemnisés à la fin de leur mandat. La députée Valérie Rosso-Debord (UMP) propose ainsi d'aligner le régime des députés sur le régime général :"Les Français ne pourraient pas comprendre que ce privilège perdure".

     

    Baptiste Legrand - Nouvelobs.com


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    La SNCF épargnée pour l'instant sur les retraites

    La réforme des retraites en France qui va reporter l'âge légal de la retraite, fixé actuellement à 60 ans, ne concernera pas dans l'immédiat les salariés des régimes spéciaux, notamment de la SNCF, a déclaré mercredi le ministre du Travail Eric Woerth.

    Ces régimes concernent environ 500.000 actifs et 1,1 million de retraités à EDF, GDF, la RATP, la SNCF notamment. Une première réforme, adoptée laborieusement en 2007 après une vague de grèves, a porté la durée de cotisation pour une retraite à taux plein de 37,5 années à 40 ans d'ici 2012.

    Leurs salariés conserveront pour l'instant la possibilité de partir à 60 ans, comme le prévoyait la réforme de 2007, a dit Eric Woerth sur LCI.


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  • Le cœur et le sang du système capitaliste

     

    Le cœur et le sang du système capitaliste aujourd’hui, c’est la spéculation, donc la spoliation des peuples

    Cela fait longtemps que le système économique actuel a rompu tout lien avec sa base fondamentale, la production de biens et de services. Les théories économiques classiques du capitalisme sont donc aujourd’hui totalement obsolètes.

    Ce qui arrive aujourd’hui n’est que la manifestation inévitable de la crise d’un système qui arrive à l’aberration de voir circuler chaque jour en moyenne dans la sphère financière 90 fois le montant total des produits issus du travail humain !

    En 2010, le cœur et le sang du système, ce ne sont plus les producteurs de richesses matérielles, capables de nourrir, loger, améliorer l’existence des 6,5 milliards d’habitants de la Terre, ce sont la spéculation à travers ses banques et leurs « produits financiers ».

    La spéculation et ses «  produits financiers » VAMPIRISENT toute l’économie réelle, et aussi maintenant les ressources publiques des Etats, ce qui conduit inévitablement à la spoliation sociale et économique des peuples, par le chômage, la misère, la baisse du niveau de vie, les reculs civilisationnels évidents, la dureté de l’existence du plus grand nombre.

    Ces processus contradictoires se déroulent dans un monde qui est submergé en apparence par des masses d’argent circulant de plus en plus vite sans vivifier un instant l’économie productive, ni améliorer la vie de l’immense majorité des citoyens.

    Au contraire, plus il y a en apparence d’argent en circulation -fictive- dans la sphère financière, plus tout un chacun constate les régressions des moyens d’existence et de la qualité de vie de l’immense majorité des populations du monde. Le choc antagonique des réalités est ici d’une extrême violence.

    Pour la première fois dans l’histoire du monde depuis qu’existent les monnaies, « trop d’argent  » est synonyme, dans la réalité vivante, de pauvreté matérielle accrue, de reculs sociaux déshumanisants, de véritable paupérisation générale de la majorité des citoyens !

    Il existe là une contradiction socialement indécente, économiquement « obscène  ».

    En mai 2010, les peuples d’Europe sont appelés par leurs dirigeants de toutes couleurs politiques à accepter privations économiques, régressions sociales et déclin général de la société, ceci afin de permettre de récompenser les spéculateurs en leur remettant les ressources publiques à hauteur maximale théorique, pour le moment, de 750 milliards d’euros !

    De la spoliation indigne et humiliante des peuples à la rébellion des population

    Donc, nous sommes entrés dans une situation de plus en plus chaotique et incontrôlable.

    Au-delà même de la crise de la zone euro qui en est une expression particulière, la crise actuelle est celle du système qui a rompu avec ses bases matérielles et n’obéit plus qu’aux intérêts strictement financiers des spéculateurs, essence même du système qui, sans cela, s’écroulerait sur lui-même.

    A l’annonce, par des gouvernements tous agenouillés et soumis aux seuls besoins des spéculateurs, de cette politique servile payée par une spoliation croissante des peuples, répondent déjà ici ou là grèves, émeutes et manifestations, tandis que dans tous les pays de l’UE, maintenant, la confiance dans l’avenir avec un euro protecteur et salvateur a disparu, laissant la place à la colère que la peur de la déchéance sociale future nourrit.

    Les mythes fondateurs de l’Union Européenne se sont écroulés en bloc : l’UE est entrée en crise de dislocation et elle a perdu toute crédibilité auprès des peuples des 27 pays, tout comme la zone euro parmi les 16 pays membres. Toute tentative de marche en avant forcée,-dans ce contexte global où la spéculation dirige les évènements sur le terrain économique- vers une UE plus «  fédérale  » ne ferait que multiplier tensions, frictions et conflits. Les dirigeants politiques le savent et cela les oblige à des circonvolutions comiques de langage qui n’abusent plus que les citoyens les plus niais.

    Les responsables politiques, nationaux et européens, sont pris dans un étau mortel : en satisfaisant les exigences exclusifs des spéculateurs, ils n’ont repris la main sur rien.

    Ils ont au contraire abandonné toute capacité d’action sur le cours des évènements, d’un côté, aux spéculateurs, de l’autre, à l’action des peuples contre la spoliation permanente que la spéculation de la sphère financière apporte inévitablement avec elle.

    Ces responsables politiques dressent ainsi leurs peuples contre eux et leur politique d’austérité terrifiante, qui, si elle se concrétisait, interdirait de facto TOUT ESPOIR d’un avenir de progrès.

    Ils désorganisent toujours plus la zone euro, affaiblissent les économies nationales, génèrent une récession colossale, déstructurent les Etats, détruisent les services publics nécessaires à une vie moderne stable et précipitent donc des crises sociales et politiques majeures.

    Autant dire en résumé que, si les spéculateurs ont apprécié, par les hausses boursières des valeurs des banques, le plan de l’UE et du FMI ce lundi 10 mai 2010 -un plan qui leur alloue des sommes astronomiques en cadeau- pour les gouvernements qui veulent faire payer à leurs peuples leur veule soumission aux spéculateurs, l’issue est des plus incertaines.

    Et là réside bien aussi la crainte essentielle des spéculateurs : seule la résistance déterminée des peuples aux programmes de régression sociale et de désastre économique accru est porteuse, au sens concret du mot, de la SEULE ISSUE de progrès civilisationnel contre la spéculation destructrice.

    Ainsi donc, nous pouvons conclure :

    1- que la crise de l’euro et de l’UE n’est pas finie, mais, au contraire, qu’elle vient de franchir un cap qualitatif et subit une accélération dans son développement.

    2- que la crise des dettes publiques se transforme en crise sociale et politique générale au niveau des 27 pays de l’UE., mais aussi de l’ensemble du système mondial atteint du même cancer.

    3- que, si la spéculation attend certes d’engranger les montagnes d’argent promises par les dirigeants politiques européens, elle n’abandonnera pas son action destructrice du niveau de vie des peuples car la spéculation est l’essence même du système économique actuel.

    4- que l’euro est bien une monnaie établie pour permettre une spéculation massive conduisant à la spoliation collective des populations des pays de la zone euro, spéculation frappant tous les peuples qui ont eu le malheur de se voir imposer cette monnaie spéculative.

    5- que seuls les peuples peuvent, en défendant avec acharnement leurs intérêts matériels et leur existence physique, arrêter la spéculation qui anéantit les bases économiques de la société, et donc ouvrir une issue pratique vers une solution définitive à cette crise systémique destructrice.

    6- qu’au vu des faits constatés, personne de sain d’esprit parmi les peuples accablés par cette crise meurtrière ne peut souhaiter sauver une monnaie dont le but primordial, la fonction centrale, est l’appauvrissement massif de plus de 400 millions de citoyens au profit des seuls spéculateurs.

    De nouveau, disons-le clairement : ce qu’il faut sauver, ce n’est pas l’euro ou la zone euro, ce sont les peuples spoliés de facto par la spéculation destructrice que l’euro permet et promeut avec une terrifiante efficacité contre les populations concernées.

    Post scriptum : nous reviendrons ultérieurement sur les théories vides de sens commun visant à réguler ou réglementer la spéculation, essence même d’un système qui ne se survit que par cette dernière. Autant en effet faire des lois pour exiger du cancer de bien vouloir cesser d’exister ou, au moins, de ne pas importuner les malades qu’il frappe sans pitié, voire lui imposer de produire tout seul les médicaments pouvant le vaincre sans effort scientifique.

     

    par Philippe Vassé mercredi 12 mai 2010 - (extrait)


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  • DSK : la grande imposture
     
    par Mickey Churchill (son site) samedi 8 mai 2010 -

    Alors ça c’est fort ! Libération titre "Le jour où DSK s’est décidé". Dominique Strauss-Kahn sort à peine son museau des coffres du FMI, que tout en déployant un honteux tapis rouge, les médias en font la figure de proue de l’opposition sérieuse au sarkozysme. Rien que ça, l’état des lieux est risible. François Bayrou moisi, Ségolène Royal probablement internée, on a alors tenté de nous faire le coup avec Dominique de Villepin voici quelques mois. Néanmoins, force est de constater que la naïveté du bon peuple a des limites. 

    Cela valait pourtant la peine d’essayer : le véloce quinqua à la crinière grisonnante se débattant dans la boue dans laquelle le vilain nabot l’a poussé... on aurait dit la bande-annonce d’un block buster américain. Le tableau était pourtant parfait : neuf heures durant lesquelles De Villepin s’est empiffré au salon de l’agriculture, caressant des vaches et saluant des paysans. Comme deux fois valent mieux qu’une, son conseiller en com’ lui a sûrement conseillé de braver son urticaire en retournant s’afficher avec “la France d’en bas”. C’est alors que l’image de lui, habillé d’une capote géante avec un cochon dans les bras nous fut servie à longueurs de JT. Il a cru que mimer la -fausse- proximité de Chirac ferait de lui un présidentiel crédible, il n’a obtenu que l’exposition médiatique. Il retenta le coup avec le lancement d’une association -à laquelle même ses voisins de paliers n’ont pas adhéré- afin de se racheter une virginité auprès de l’opinion, suite à ses soucis judiciaires dans l’affaire Clearstream (affaire à laquelle les médias font tout pour que personne n’y comprenne strictement rien, est-ce innocent ?). Un peu plus et sur son visage de successeur chiraquien ce serait dessinés les traits de Charles Pasqua l’insoumis ! Un buzz, parce qu’il ne fut que ça, ne durant pas plus de deux semaine au maximum, il a disparu aussi vite qu’il était réapparu. Le pauvre n’a pas compris que faire le coquet en 2010 en vue d’une élection se déroulant en 2012 ne sert strictement à rien ! 

    C’est alors que les projecteurs furent projetés sur DSK. Ce bonhomme et son étiquette de banquier plairait à l’opinion. C’est en tout cas se que révèlent les sondages. Pire, on le présente comme le plus ferme opposant à Nicolas Sarkozy. Le sauveur tant attendu porterait donc des bretelles... Je propose un démantelage en trois point concis, de l’imposture du moment :

    1) DSK est un arriviste. Parachuté à Washington par son copain Sarkozy pour bosser dans un gratte-ciel à Washington et s’en mettre plein les poches. Point de naïveté, qu’il ait accepté l’offre histoire de s’éloigner des secousses socialistes jusqu’en 2012, ou simplement par cupidité, le constat reste le même : Strauss-Kahn est comme tous les autres, une calculateur avide de pouvoir.

    2) DSK est un libéral. Son passage soi-disant réussi au FMI le démontre, il est l’un des plus fervent serviteurs du capitalisme. De Washington DC, il n’a cessé de prêter de l’argent à tout va afin de réparer les conneries des ses amis banquiers. Nul doute que s’il arrive un jour à l’ Elysée, il jouera le jeu de la “solidarité” (qui est en réalité un racket) Européenne, méprisant alors tous les français qui lui auront fait confiance.

    3) DSK ne défend pas une nation une et indivisible, sionisme oblige. Fervent défenseur d’ Israël, il n’aura alors aucun scrupule à faire comme Sarkozy en 2007 c’est-à-dire se rendre au dîner du CRIF, vivier du lobby sioniste. Allez donc compter sur lui pour défendre le concept primordial d’égalité entre compatriotes français face à sa conviction de légitimité du "peuple élu" !

    Si cet homme arrive au pouvoir, il continuera à servir le capitalisme financier le plus sauvage et à ruiner ce qui était jadis la gauche -autrement dit la lutte contre les inégalités- le tout sous réserve d’ illusions droit de l’hommistes, d’universalisme et d’humanisme. DSK achèvera la nation et les frontières. Vous voulez un Président souhaitant VRAIMENT changer votre quotidien ? Vous voulez enfin dire adieu au chômage, aux licenciements abusifs de patrons voyous, aux tensions communautaires, à la baisse constante du pouvoir d’ achat, aux inégalités entre classes, à l’indifférence générale ? Si tel est le désir du peuple français, M. Strauss-Kahn, veuillez passer votre chemin...


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  • On fait quoi maintenant ?

    Bon. Nous ne sommes pas tous d’accord pour les solutions à apporter au problème, mais nous sommes toutefois de plus en plus nombreux à nous accorder sur le fait qu’il y a un problème. Ce problème ne date pas d’hier, et il est le résultat combiné de plusieurs facteurs : la cupidité de nos dirigeants, celle de nos « élites », celle des petites gens, sans oublier celle du système lui-même, point de convergence de toutes les cupidités particulières.

    Pour certains, ce sont les dérives de ce système qui sont en cause, pour d’autres ce sont les dérives humaines qui conduisent à la situation que l’on connaît actuellement. Je ne rentrerai pas dans ce débat, qui pour moi est déjà tranché (je le répète assez par ailleurs), mais force est de constater que si les causes ne font pas consensus, les conséquences sont observables par tout un chacun, y compris dans sa vie personnelle ; et ça ne s’arrange pas. Pour tous donc , le diagnostic est le même : le monde capitaliste est malade, et risque de nous emporter avec lui.

    De deux choses l’une à présent : soit on tente de le guérir, soit il faut l’amputer. Mais il est impossible de le laisser gangréner. Il semblerait qu’à ce sujet aussi les opinions sont différentes, selon qu’elles proviennent des pauvres ou des riches, pour cette simple raison : les riches possèdent un pouvoir que les pauvres n’ont pas, celui justement de le leur faire croire.

    Bientôt, c’est plus qu’un rapport de force qui nous sera proposé, voire imposé si nous ne faisons rien. Car c’est bien la négation complète des droits fondamentaux des peuples qui nous attend, et cela sans coup férir.
    La liberté d’expression, ce droit fondamental qui n’est pour l’instant que difficilement remis en cause par nos gouvernants, risque de se voir rapidement limitée à sa portion congrue, c’est-à-dire celui de les soutenir, sans plus avoir celui de les critiquer.

    Encore qu’il faille dire quelque chose au sujet de cette liberté d’expression : si aujourd’hui il est encore possible de critiquer, est-il possible de proposer ? car quand on regarde la scène politique actuelle, on n’y voit rien d’autre que du « classicisme économique », rien qui puisse faire se rassembler les foules, et encore moins faire trembler les puissants. Les propositions émanant d’une autre branche de la politique dite “alternative”(qu’ils soient économistes, sociologues, juristes ou philosophes) n’ont pour le moment qu’un impact soit marginal, soit relayé parce que complaisant (même sans le vouloir). Pour ceux dont la voix est différente, voire dissidente, leur exposition médiatique est négligeable, parce qu’elle est basée sur la seule force de structures circulant en cercles, comme les liens internet qui ne rassemblent en réalité que ceux qui vont chercher l’information (des « actifs »). Alors que le pouvoir dispose lui d’une position qui lui permet de s’introduire « de force », ou de « fait » dans l’espace et l’esprit de chacun (les « passifs »), par l’intermédiaire d’une grosse machinerie de pensée unique (télé plus radio plus communication administrative, affichage…)

    Cela signifie que si les propositions alternatives tournent en rond dans un cadre de convaincus, elles n’ont pour ainsi dire aucun pouvoir de persuasion, car elles ne touchent pas l’opinion publique, seule à même d’exercer une pression sur un gouvernement dont la surdité s’auto-entretient (par le biais du bruit ambiant habituel qui couvre tout le reste). A grands coups de « buzzs », de polémiques savamment orchestrées, de faits divers instrumentalisés

    Face à cette mainmise du pouvoir sur l’espace médiatique, il faudra bien quand même se réveiller, et peut-être tenter de trouver le moyen de faire porter plus haut et plus loin les voix dissidentes, afin qu’elles puissent toucher les consciences plus largement qu’elles ne le font actuellement (même si on avance doucement). Au début de la résistance, comme avant la révolution française, internet n’existait pas. Mais les informations passaient quand même, par des tracts,des journaux clandestins, et même le bouche à oreille. Au départ doucement, puis avec de plus en plus de force. Je crois qu’il est temps aujourd’hui de se préparer à nouveau, pour faire renaître cet état d’esprit, car aujourd’hui les moyens techniques nous rendent cette tâche possible mais plus difficile à accomplir ; car la multiplication des canaux médiatiques noie toute l’information dans un même bain, en mélangeant le vrai et le faux, l’utile et le superflu, le bon grain et l’ivraie. Mais il nous reste encore quelques libertés, et celle d’association en est une. Il faut que tous le mouvement contestataire se regroupe enfin, se rassemble, et mette en place une structure commune permettant d’avoir une visibilité commune assez nombreuse pour être entendue par tous. Il faut cesser de compter sur les politiques, qui n’ont au fond que les intérêts de leur propre classe sociale, bien éloignés de celui du peuple pour lequel ils sont censés oeuvrer.

    Que ceux qui croient en un monde sinon meilleur, du moins plus juste, montrent l’exemple et s’assoient tous à la même table pour réfléchir à des propositions concrètes, sans préjugés électoraux ni intérêts particuliers. Que ces propositions soient expliquées, diffusées, par tous les moyens qui sont à notre portée, et que les volontés d’avancer ensemble dépassent les intérêts particuliers. Car les idées sont là, les volontés également. La seule chose qui manque sont les moyens de les diffuser.

    Ce n’est pas qu’ils n’existent pas, mais les canaux de diffusion alternatifs sont trop épars, pas assez visibles. Lorsque l’on suit un peu l’actualité “alternative” ne serait-ce que sur internet, on s’aperçoit rapidement que ce monde est vaste mais désorganisé : pour ne prendre que mon cas, ma “revue de web” augmente ses liens chaque jour, et cela me prend un temps fou, pour parfois un tour pour rien, parfois pour retomber toujours sur la même chose. Le fait est que les bonnes volontés qui se mettent au service de cette sorte de “presse alternative” ne sont pas non plus financés (et pour cause, ils sont véritablement indépendants), et il est très rare de voir ses participants vivre de leurs écrits, qui se font donc pour la plupart en dehors des heures de travail, et qui pour certains coûtent aussi de l’argent. J’en vois même qui, régulièrement, abandonnent ou sont tentés de le faire, et d’autres qui se lassent de chercher des réponses qu’ils ne trouvent jamais, et qui cessent de pratiquer car lassés, blasés par toutes ces critiques du système qui ne conduisent jamais à aucune construction, à aucun effet concret.

    C’est pour toutes ces raisons qu’il faudrait réellement penser à réunir toutes ces bonnes volontés autour d’un même projet commun, une sorte de plate-forme informative et critique qui ne soit pas qu’un agrégateur de liens ou de sites, mais un véritable organe de presse alternative. Que tous les blogueurs et autres commentateurs de l’actualité puissent se faire les porte-voix d’une autre manière d’informer, plus unitaire et plus puissante, qui serait à même de porter plus haut les voix contestataires… que se retrouvent réunies en un même lieu les critiques politiques, mais aussi des médias. Qu’ils décryptent et analysent ensemble l’actualité, de manière non objective mais réellement engagée. Il faut agir, maintenant, et proposer aux peuples autre chose que ce qu’ils sont habitués de recevoir. Si une telle plate-forme venait à voir le jour, elle pourrait être le point de départ d’une réflexion sur la société différente, plus largement populaire et par le nombre, et par la force.

    Un tel lieu pourrait également devenir l’origine d’un plus vaste mouvement, rassemblant dans une même réflexion commune les véritables changement dont nous avons et besoin, et envie. Car il ne s’agit plus aujourd’hui de se contenter de sauver ce qui peut encore l’être, mais tout simplement d’exprimer clairement notre volonté, et nos propres solutions. Que le peuple reprenne le pouvoir qui doit être le sien : nous serons alors de nouveau en démocratie.

     

    Caleb Irri

    http://www.calebirri.unblog.fr

    voir aussi :De l'inutilité de la démocratie :


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  • Les Pantins

     

    Après une catastrophe, on fixe de nouvelles règles, pour éviter qu’elle ne se reproduise. Suite à la grande dépression des années trente, on a introduit de nouvelles règles pour les banques. L’ensemble du système bancaire fut très règlementé, dans l’optique d’éviter une nouvelle crise économique mondiale.

     

    Ces dernières années s’est imposée une façon d’agir qui prône de ne rien règlementer, de laisser faire le marché. Les autorités de contrôle, un organisme public, a donc toléré qu’il n’existe plus de réglementation du système financier. Tout a été complètement libéralisé. L’industrie financière que nous avons aujourd’hui(capitalisme financier) est insensée et va à l’encontre du peuple.

     

     De nos jours, les médias choisissent les dirigeants. Ce sont les médias (suivez mon regard) qui font la pluie et le beau temps et il s’agit donc de leur plaire, d’être sous les feux de la rampe, d’avoir de l’ambition et non plus, en tout cas moins qu’avant, de projet politique sérieux.

    Ce besoin de plaire aux médias est devenu une donnée essencielle pour le politique, alors que c’est totalement à l’opposé des qualités nécessaires pour être un bon leader politique.

     

    Donc, de plus en plus souvent, ce sont des pantins qui prennent des décisions politiques cruciales et qui rapidement suivent docilement des évolutions déterminées par d’autres.


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  • De l'inutilité de la démocratie :

    La démocratie moderne est une invention occidentale. Elle répond à deux finalités. L’une, essentiellement politique, initiée par Rousseau, se réclamant d’une action gouvernementale exercée au nom de l’intérêt public en contraignant les individus à œuvrer avec une volonté générale. La version aboutie en fut la démocratie représentative. L’autre finalité est encore plus récente. Elle remonte au tournant du 20ème siècle. La démocratie a été défendue car elle a été interprétée comment étant la meilleure solution politique pour maintenir la croissance économique et le libéralisme dans les échanges. Le tout, au service d’une élévation généralisée du niveau de vie. Depuis 1990, cette époque est révolue. La démocratie semble devenue inutile. A première vue, il semble que la volonté générale s’applique mieux dans la firme, lieu assez éloigné du libéralisme. Ensuite, il y a le marché, et cette démocratie qui se frictionne à la volonté générale car l’Etat est devenu le lieu d’exercice d’une volonté qui n’est pas générale mais celle d’un cercle d’élites. Mot de conclusion. La volonté générale est sans doute antagoniste de la démocratie. <o:p></o:p><o:p>
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    D’après la thèse canonique d’Eric Hobsbawm, le court 20ème siècle situé entre 1917 et 1990 a vu la démocratie menacée, puis se battre pour finir par l’emporter sur les totalitarismes. Victoire par les armes en 1945 contre le nazisme et l’impérialisme nippon. Puis normalisation des régimes européens, Grèce, Portugal, Espagne dans les années 70. Les régimes d’Amérique latine ont emboîté le pas avec plus d’une décennie de retard. Tandis que le géant soviétique s’est effondré car il a perdu la course économique à cause de sa bureaucratie devenue un boulet, contrairement au libéralisme de l’Ouest qui a permis d’innover et de produire des biens en surnombre. Du coup, l’équation démocratie comme bras droit de l’économie est devenue évidente. Trop sans doute, car en 1980, une Chine nouvelle se préparait à monter en puissance. Et en 2010 le constat est amer pour les Occidentaux. La démocratie n’est pas nécessaire au dynamisme économique et à l’élévation généralisée du niveau de vie. Les Chinois ont inventé un modèle inédit, socialement centralisé et bureaucratique comme le fut l’URSS mais capitalisme et libéral pour donner une fluidité au productivisme et à l’économie. <o:p></o:p><o:p>
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    Les démocraties occidentales vivent au rythme des élections. Plusieurs partis sont en présence. La Chine fonctionne tout aussi bien sans élections mais avec un mécanisme de formation des cadres destinés à gérer tous les secteurs de la vie publique. Parmi ces cadres du parti, certains sont chargés de tâches administratives, de gestion étatique. Ils sont comme nos énarques et autres spécialistes issus de Science Po et des grandes écoles. D’autres sont comme nos politiciens et nos élus. Ils ont en charge les décisions. La différence entre la Chine et une démocratie, c’est que chez nous, les élus habilités en principe à faire les choix déterminants sont élus lors de scrutins périodiques. Mais on sait très bien que ces choix sont préparés par les énarques qui eux, sont les vrais techniciens de société aux commandes des décisions. Les politiciens modulent, servant par ailleurs de lien entre l’Etat et la société par le biais de la communication médiatique. Ils donnent l’illusion de décider. Ils font de la pédagogie. Pour nous expliquer qu’il n’y a pas le choix. <o:p></o:p><o:p>
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    Bref, la gestion de la politique publique se fait pour l’essentiel par l’arrivée aux commandes de techniciens de l’Etat formés dans les grandes écoles, montrant un zèle et des compétences particulières dans le parcours du carriériste, puis finissant au sommet des rouages. Prenez un Olivier Ferrand, brillant technocrate, qui dirige un institut de pensée de gauche mais n’hésite pas à faire quelques ménages dans des commissions au service de Sarkozy. Tant d’autres font de même, de cabinet en mandats administratifs locaux. Un peu comme les cadres du parti communiste chinois. Alors, à quoi servent les élections ? A rien, pour ce qui est de décider d’un avenir dont les contours sont déterminés par la technique et la comptabilité. Les élections, ça sert juste à calmer les esprits et à fluidifier, lubrifier la pratique citoyenne. Le pouvoir en place ayant la légitimité élective, le peuple ne peut que se taire, se plier aux usages technocratiques. <o:p></o:p><o:p>
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    Pourtant, pensera le dévot de la gauche socialiste, il existe une différence entre la brutalité du style sarkozien et la douceur du care proposé par Martine Aubry qui tente de renouer avec l’idée du bonheur et du progrès. Oui, certes, mais avec la dette publiques, les déficits, la jungle globale, l’asservissement sans cesse croissant de l’homme face à la technique, la gestion socialiste sera pratiquement la même que celle de la droite. Et si le PS croit inverser la donne, il ira au devant de graves difficultés car il ne dispose pas du seul levier concevable pour contourner le diktat des marchés. Alors pourquoi la démocratie ? Eh bien parce que dans notre pays de Cocagne où l’on sait rêver, la démocratie permet de vivre dans deux mondes, celui de la réalité et celui d’une espérance et d’un rêve. C’est mieux encore, car même si le rêve ne se réalise pas, il permet d’accepter le réel. Le Français vit dans deux mondes. C’est naturel qu’il y ait une majorité et une opposition, un parti dans la réalité politique et un autre dans le rêve et la contestation. Le Chinois, lui, ne vit que dans un monde, celui de l’évidence pragmatique, et n’a pas besoin de deux partis et d’élections libres. La Chine est aussi efficace que la France. Le reste, une affaire de culture. La démocratie, nous y sommes attachés parce que c’est notre culture mais elle ne sert finalement à rien dans cet univers de nécessité technicienne et d’individualisme avéré. <o:p></o:p><o:p>
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    Bernard Dugué


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  • Mouais...



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  • FREDO : L’orfebvre de la bourde

    La seconde moitié du XXème siècle a eu son lot d’humoristes de talent, Coluche, Pierre Desproges, les Inconnus,s’il ne fallait citer qu’eux. A côté de ces génies du rire notre siècle semblait bien vide mais, c’était sans compter l’arrivée d’un homme qui a bouleversé le monde de l’humour, capable de proférer les pires énormités sans sourciller, avec un calme olympien tout en regardant droit dans les yeux son interlocuteur, qui ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire, terrassé par la drôlerie du personnage. Mais cet homme n’est pas un humoriste ordinaire, puisqu’il est en effet le porte-parole de l’UMP, vous l’aurez compris, il s’agit de Frédéric Lefebvre, l’homme à la noire crinière, au regard d’acier et au nez proéminent ( ah non on avait dit rien sur le physique ! ).
     
    Du haut de ses 46 ans, le député de la 10ème circonscription de Haut-de-Seine n’en finit pas d’aligner les perles et autres bourdes qui font passer Ségolène Royal pour une femme politique crédible. L’homme n’est pas seulement un maître du verbe, il est aussi adepte de la phrase choc qui enfonce des portes ouvertes : "La société entière doit être solidaire contre la violence" a-t-il déclaré dans un élan de manichéisme hollywoodien, Si fier de cette phrase digne d’un scénario de Luc Besson, le porte parole de la majorité l’a même affichée sur son site officiel (qui rame comme un canoéiste sous testostérone) pour montrer ses talents littéraires au monde entier.
    Mais ce n’est heureusement, pas ce qu’il y a de plus drôle chez cet homme bourré de talent, il a également affirmé, avec le plus grand sérieux du monde que dans certains pays, " les poupées vaudou sont des armes" et que "le fait de planter une aiguille c’est une arme" . A quand l’interdiction des boîtes de couture ?
     
    L’année 2009 a été parsemée de petites perles de ce genre. "Le web 2.0 c’est l’internet d’aujourd’hui" a-t-il bafouillé devant un journaliste qui lui demandait de quoi il s’agissait, alors qu’il passe son temps à critiquer les dérives du net "des actes de suicide, on en voit tous le jours" a-t-il professé, en parlant d’enfants "traumatisés"  par internet. Lors du débat sur la burqa, il a conseillé au journalistes de se promener avec "un masque de Mickey" en soutenant que lorsqu’on est masqué, ou voilé on est plus facilement contrôlé. Notre Didier Bourdon des années 2000 s’essaie également a la métaphore poétique "Vous savez pourquoi ma femme m’appelle Professeur Tournesol ? Parce que je passe mon temps, dès que je peux, à me tourner vers le soleil, vers les grands espaces, les grands horizons." Un répertoire de "phrases choc" assez fourni, donc.
     
    Le point presse de l’UMP est devenu depuis quelques temps, le Rendez Vous par excellence du Petit Journal de Yann Barthes sur Canal +, où il se moque de la passivité de Dodo ( Dominique Paillé, l’autre porte-parole) tout ça parce que Fredo (Frédéric Lefebvre) monopolise la conversation. 
    C’est une autre des innombrables qualités de notre homme, en effet, il aime parler seul, et il le fait savoir, pour preuve, cette petite vidéo où il se retrouve seul sur un plateau de télévision, quitté quelques instants auparavant par un Jean Glavany excédé (http://www.dailymotion.com/video/xc2jx3_quand-jean-glavany-laisse-frederic_news).
     
    Comme dirait Ariel Wizman "c’est plus de la langue de bois c’est de la langue de bûche" ,en effet notre lion de l’UMP est adepte des phrases creuses destinées à répondre à coté des questions, citons par exemple
    "Je vais vous faire une confidence, dans un pays, pour qu’il y ait de la Croissance, eh ben faut travailler." ou encore "Il y a beaucoup de Français, y compris en longue maladie, qui ont besoin du travail pour guérir."
    Un grand homme donc, en sévère concurrence avec Nadine Morano pour l’humoriste UMP de l’année !
     
    N’oublions pas de préciser que Frédéric Lefebvre est toujours actionnaire dans plusieurs Lobbies notamment dans les secteurs de l’alcool, du tabac et des casinos ( c’est Charles Pasqua qui va être content)
     
    Pour finir quelques liens agréables qui nous remémorent les exploits de Fredo :
     
    Son groupe Facebook :
     
    Son Best Of
     
    Et enfin, Son site Officiel :

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  • Notion de nationalisme par LLP

     

    Après avoir reçu plusieurs courriers concernant une mauvaise compréhension de la vidéo diffusée sur internet concernant mon avis sur le nationalisme, il était nécessaire de faire ce texte afin de m’expliquer plus longuement sur la question, la clarifier dans ce contexte mondial troublé.

    Je tiens à préciser que la Nation est la partie temporelle de la gestion des affaires humaines. La gestion spirituelle est clairement plus globale et universelle dans le sens étymologique du mot Catholicisme ou celui de Oumma. On peut aussi remplacer le mot nationalisme, faussé par l’histoire officielle, par le mot « patriotisme » très en vu aux USA. Eux ont le droit de l’être, pas vous… D’un point de vue général, la nation est la réunion de personnes habitant un même territoire et qui se réclament toutes de la même unité géographique, historique, culturelle, linguistique, économique, … etc.

    D’un point de vue politique, c’est l’ensemble des habitants d’un même pays, soumis à un même gouvernement et aux mêmes lois.

    Or, qui dit pays, dit naturellement frontières ; des frontières qui assurent sa sécurité physique et économique.

    Le nationalisme est une doctrine qui place l’intérêt de la nation au-dessus des intérêts particuliers d’individus ou de groupes d’individus, à l’intérieur-même de la nation. A l’extérieur, sur le plan international, le nationalisme prône la prééminence de la nation sur toutes les autres. La nation française par exemple, ne devrait être liée au reste du monde que par les accords qu’elle a elle-même signés et ratifiés en toute souveraineté. D’ailleurs, il est connu de tout un chacun que les textes juridiques de ces accords ont une force supérieure aux lois internes, aux lois nationales ; mais là devrait s’arrêter cette supériorité. Comment peut-on imaginer une seconde avoir les mêmes intérêts que la Suède concernant la politique agricole commune par exemple ?

    Etre nationaliste, c’est donc être viscéralement attaché aux racines de sa nation. C’est être jaloux de son intégrité géographique et de son indépendance politique et économique. C’est aussi être attaché à son patrimoine culturel et linguistique. Nié la diversité des peuples et tribus du monde est une idéologie gauchiste naïve et contre productive, voire néo-ordo-mondialiste. Le concept du village planétaire est erroné.

    Etre nationaliste à mon sens, ce n’est évidemment pas s’enfermer et se lover dans un cocon étanche, à l’abri et coupé du monde extérieur. Non, certes pas. Il ne s’agit pas de développer un chauvinisme étroit qui inclinerait vers un nombrilisme béat et stupide.

    Mais il est hors de question de faire concession sur concession dans différents domaines, jusqu’à la dissolution pure et simple de notre habitus et de notre personnalité nationale. Le nationaliste, c’est celui qui aime sa langue et la protège en évitant autant que faire se peut, d’utiliser les expressions et locutions étrangères. Certes, notre langue s’est enrichi, au fil du temps, des nombreux apports extérieurs ; mais ces apports ont été francisés et intégrés à notre langue. Un nationaliste verrait ses oreilles écorchées s’il venait à entendre un français utiliser par exemple l’expression « uploader » à la place de « télécharger » qui veut dire exactement la même chose. Les exemples de ce genre foisonnent. Comment accepter une ministre de l’économie travailler avec ses collaborateurs par des notes en anglais ? Peut-on imaginer une milliseconde un Elvis Presley changer de nom en « Raymond Petit » et chanter en français ? Alors que penser de Johnny Halliday alias J.-P. Smet ? La soumission à une culture est une extinction.

    A force de céder du terrain, nous risquons de perdre tout ce qui fait le particularisme et le charme de la façon d’être français. La culture dans son expression la plus large est la première à avoir été sacrifiée sur l’autel d’un mondialisme effréné. La pénétration dans les foyers de l’image numérique véhiculée par les médias ; je dirais pour ma part, l’effraction, voire la violation des foyers français par des chaînes qui véhiculent un message totalement étranger à la manière d’être naturelle des français.

    Un matraquage publicitaire à la solde de multinationales mercantiles et déshumanisées fait la promotion de la nouvelle façon de manger, de s’habiller, de se coiffer, voire « d’aimer » et inocule sournoisement aux téléspectateurs abêtis et zombifiés, passifs et totalement réceptifs, le germe de la soumission. La généralisation des grandes surfaces avec pour corollaire, l’appauvrissement voire la ruine des petits commerçants, la multiplication des établissements de restauration rapide du type « fast-food », la mode vestimentaire frisant parfois le ridicule, le règne du jean, l’éclosion de groupes de musique d’inspiration atlantiste, ont conduit petit à petit, à l‘américanisation de notre société. Une défaite cinglante sans même une mini guerre. Le nivellement par le bas : échanger un « canard à l’orange » contre une Big Mac sauce BBQ… Peut-on garder les bras croisés devant un spectacle aussi affligeant ?

    C’est que les politiques ne font rien pour y remédier ; bien au contraire.

    Le secteur de l’éducation connaît une faillite alarmante. Lorsque le ministre de l’éducation ne sait pas conjuguer un verbe simple au futur antérieur ni même appliquer une règle de 3, comment pouvez-vous en vouloir à des écoliers de CM2 qui s’expriment dans le langage SMS et arrivent à cumuler plusieurs fautes dans un même mot ?

    L’ouverture des frontières, après les traités de Rome, Maastricht et Lisbonne, ont conduit au démantèlement de notre souveraineté. Notre souveraineté a été purement et simplement confisquée par nos valeureux politiques qui ont délibérément ignoré le vote-sanction historique du peuple français. Haute Trahison !

    Hélas, notre nation en tant que telle, n’existe plus. Elle a été dissoute dans un magma d’entités sans âmes, réduite à la portion congrue d’un ensemble européen asservi à l’Amérique.

    Pour celles et ceux que cette expression aurait pu choquer, pourraient-ils soutenir qu’une nation qui ne bat plus sa monnaie est une nation ?

    Pourraient-ils soutenir qu’une nation qui ne prend plus ses décisions en toute souveraineté est une nation ? Tout se décide à Bruxelles qui nous ruine chaque année un peu plus. L’Europe est un véritable gouffre financier et nous n’avons rien à y gagner. Nous sommes devenus les prostitués des banksters.

    La monnaie unique, l’euro, née du renoncement honteux à notre monnaie nationale n’a apporté que désillusions et malheurs aux Français. Les prix ont été multipliés par 3 voire 4 pour certains produits de première nécessité et c’est bien sûr le peuple qui est pénalisé. C’est pourquoi, il faut revenir au nationalisme qui est un rempart naturel contre le démantèlement de notre pauvre nation.

    Le nationalisme nous appelle à retourner à notre bon vieux franc français, outil de notre indépendance économique. Il nous appelle à refermer nos frontières et à développer notre industrie, non pas en délocalisant les sites, mais au contraire en les rapatriant pour offrir à notre main d’œuvre orpheline et paralysée les moyens de s’épanouir à l’intérieur de nos frontières.

    C’est très justement à ce paragraphe que les internationalistes apatrides yankeesés vont crier à l’arriération, au sectarisme… et bla bla bla….

    bla bla bla… Je vais laisser le peuple apprécier leurs travaux de destruction minutieuse de la France en observant les résultats concrets de leurs choix catastrophiques depuis des décennies.

    Le nationalisme est un sentiment naturellement partagé par tous les hommes de notre bonne vieille terre. Quand on part en vacances quelque part au bout du monde, on est tout content du dépaysement au début. Mais au bout de quelque temps, on est envahi par la nostalgie et au retour, on éprouve une joie particulière et indicible à fouler le sol national et à retrouver les senteurs de notre terroir. C’est aussi un peu cela, le nationalisme.

    On peut opposer au « nationalisme » un autre concept très destructeur qui est tout simplement l’ « internationalisme », l’ « Apatrie ». Je crois qu’après les résultats définitifs et historiques de la crise financière actuelle (50.000 milliards de dollars volatilisés !!!) et de l’ultralibéralisme mondialisé sauvage, tout esprit sain prendrait les conclusions qui s’imposent à ceux qui cherchent la Vérité.

    Au total, c’est en développant et en exaltant le sentiment nationaliste que l’on pourra contrecarrer les effets pervers de la mondialisation. Le peuple a tôt perçu cette évidente vérité ; mais les hommes politiques qu’il a élus, ont trompé sa confiance et trahi ses attentes en signant un traité international à l’encontre de la volonté populaire.

    La souveraineté doit revenir au peuple qui doit se débarrasser des dirigeants indignes qui ont abusé de sa confiance et trahi l’idéal national.

    C’est en reprenant en mains leur destin, que les français pourront sauver leur nation d’une dissolution annoncée voire accomplie.


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  • Le Pen se défend d'être fasciste et fait la leçon au PS

    Reuters

    Article lié : François Mitterrand, homme de droite ou d’extrême droite ?

    Jean-Marie Le Pen a profité vendredi de la tribune qui lui était offerte lors de l'élection du socialiste Michel Vauzelle à la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour se défendre d'être fasciste. 

    Le président du Front national, qui a prononcé le discours inaugural de la séance en tant que doyen d'âge de l'assemblée régionale, n'avait pas pu débattre pendant la campagne avec Michel Vauzelle, ce dernier estimant qu'il n'avait pas à se livre à un face-à-face avec un "fasciste". "Le Front national n'est pas fasciste, ni Jean-Marie Le Pen, ni non plus M. (Thierry) Mariani (la tête de liste UMP en Paca), à moins qu'il ne cache vraiment bien son jeu", a-t-il dit.

    Il s'est ensuite adressé à Michel Vauzelle. "Qu'il me soit permis de lui rappeler que le fondateur du fascisme fut un député socialiste italien, Benito Mussolini, que les deux principaux chefs de la collaboration avec l'Allemagne nazie furent Marcel Déat, ancien secrétaire du parti socialiste SFIO, et Jacques Doriot, ancien secrétaire du parti communiste", a-t-il ajouté. "Et que ce n'est pas Jean-Marie Le Pen qui a été décoré à Vichy de la Francisque, mais le président de la république François Mitterrand, dont Michel Vauzelle a été ministre, et qui plus est ministre de la Justice", a-t-il ajouté.

    Certains élus ont brandi dans l'hémicycle des pancartes sur lesquelles étaient inscrits les mots de "liberté", "égalité" et "fraternité" en réaction au discours de Jean-Marie Le Pen. Après une brève interruption de séance, Michel Vauzelle a finalement été élu pour un troisième mandat consécutif à la tête de l'exécutif régional. Chaque composante de l'assemblée a fait le plein de ses voix, soit 72 pour le président de gauche, 30 pour la droite et 21 pour le Front national.


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  • "Premier constat : le monde va mal."

    25 février 11:24 par Nestor


    J’en ai mare de voir mes amis qui possèdent des fermes pleurer du matin au soir parce qu’ils n’y arrivent plus, oui j’en ai mare de voir ces personnes souffrir, ces personnes vaillantes qui triment du matin au soir, sans week end, sans jours fériés, qui ne prennent jamais de vacances et qui sont des gens sympathiques qui ne demanderaient qu’à vivre de leur travail et de pouvoir élever leur enfants convenablement.

    J’en ai mare de voir les huissiers débarquer dans les fermes, pour y saisir ce que des gens se sont crevés toute leur vie à gagner, des fermes qui appartenaient à leurs parents et autrefois à leurs grands parents, il y en a ras le bol de cette connerie humaine.

    J’en ai mare que le téléphone sonne et d’entendre la femme d’un amis, d’un voisins qui me dit : "on ne sait pas où est Raymond, il n’est pas rentré souper" des femmes qui n’osent même plus aller dans le corps de ferme pour appeler leurs maris de peur de tomber sur l’horreur, car elles savent que ça fait six mois ou plus qu’ils tournent en rond, qu’ils ne savent plus quoi faire qu’ils ont perdu tout espoir, tout humour, méconnaissable.
     
    J’en ai mare d’aller décrocher de leur corde ceux qui ont mi fin à leurs jours par désespoir, j’en ai mare des bains de sang où je vois des amis adorables pour la dernière fois, quel massacre, des enfants anéanties par la mort de leur père, des femmes qui ne peuvent même plus parler, qui entre leurs larmes hurlent "non non mais pourquoi, pourquoi".

    J’en ai mare de voir ce monde sans compassion ou le capitalisme et l’économie de marché règne en maître et qui considère leurs frères comme du bétail, qui sont près pour quelques poignées de billets à anéantir des familles, des gens intéressants qui avaient autrefois la joie de vivre et vivaient dans l’espérance pour eux et leurs enfants.

    Les Philosophes personne ne les a écoutés, le monde est ,bien au contraire, de plus en plus barbare, sans remonter jusqu’à Platon et Socrate, ça fait 500 ans que l’on écrit de belles choses qui n’ont pratiquement rien changées, ou qui  changent trop doucement.

    J’étais autrefois l’un des premiers à croire en ces belles paroles qui nous lisions dans ces livres humanistes, mais aujourd’hui j’ai compris que maintenant elles ne servent à rien, le monde s’en fout, les tunes, le profit, il y a que ça qui intéresse ce monde.

    Il est temps que tout ça change, pas par la philosophie mais par un autre moyen.

    Ceux qui sont aujourd’hui impitoyables envers nous, envers mes amis, copains et camarades paysans, demain c’est nous qui seront impitoyables envers eux s’ils ne font aucun effort de compréhension et d’humanisme.

    IL Y EN A MARE !


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  • La candidate voilée du NPA se présentera bien aux élections régionales


    video liée :L'islamisme radical en France : stratégie


    Ilham Moussaïd, candidate NPA dans le Vaucluse

    Ilham Moussaïd, candidate NPA dans le Vaucluse
    Max PPP

     

     

    Mardi, le tribunal administratif de Marseille, qui devait à nouveau statuer sur la légalité de la liste du NPA dans le Vaucluse a donné la même réponse que le 17 février dernier.

    La présence de cette femme portant un foulard sur les cheveux, ne constitue aucunement une atteinte au principe de laïcité, selon la décision rendue par le tribunal administratif.

    A la suite de cette décision, Jacques Hauyé, tête de liste vauclusienne pour les régionales a déclaré:

    « Je suis bien entendu content de cette décision. Cela me satisfait que la justice soit allée dans ce sens ».

    Tout en ajoutant:

    « Au niveau juridique, cela ne me paraissait pas fondé ».


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  • Les Princes d'Etat : la caste des 500

    Yvan Stefanovitch, journaliste d’investigation vient d’en faire un livre : « la caste des 500, enquête sur les Princes de la République  » (éditions j.c Lattes 2010) lien
    La France compte 5 millions de fonctionnaires. lien
     
    Parmi ceux-ci se trouvent 15 000 privilégiés de la République, hauts fonctionnaires diplômés pour la plupart de l’ENA.
     
    Cette « noblesse d’état » outre des salaires allant de 6000 à 45000 euros par mois, à en supplément accès à quelques avantages de taille : appartement de fonction, voiture, et bien sûr des primes comme s’il en pleuvait.
     
    Extrait :
    « Prenons l’exemple de l’inspection des finances, c’est-à-dire 400 hauts fonctionnaires qui trustent des postes à l’Elysée, à Matignon et en disponibilité à BNP/Paribas…ce mélange de l’élite public/privé a commencé au début du 19ème siècle lors de la création des grands corps administratifs sous la monarchie constitutionnelle ». vidéo
     
    Au Senat, ils sont 1220 fonctionnaires et nous coûtent 300 millions par an.
    Leurs avantages sont nombreux : le whisky est à 50 cts d’euros, le travail ne dure que 32 heures par semaines, et le salaire minimum est fixé à 2300 euros par mois.
     
    Les primes de nuit doublent votre salaire à partir de 19h, redoublent à minuit, et triplent à 4h du matin.
     
    Certains de ces fonctionnaires bénéficient d’appartement de fonction, dont les fenêtres s’ouvrent sur le jardin de Luxembourg, loyer bloqué à 600 euros mensuels, parking et charges comprises.
     
    Depuis dix ans, en France, la progression annuelle de leur pouvoir d’achat est plus de deux fois supérieure dans le public que dans le privé.
     
    Alors qu’aux USA, en Grande Bretagne, en Allemagne, en Espagne ou Italie, les rémunérations des fonctionnaires sont inférieures de 20 à 25% à celles du privé. lien
     
    Pour les fonctionnaires du conseil européen, c’est le même constat, les salaires flambent. lien
     
    De plus, la revalorisation salariale de ceux-ci avaient été décidé à 1,85%, mais Bruxelles n’en a pas tenu compte, et à décidé qu’elle serait de 3,7%, provoquant la colère de la commission européenne. lien
     
    Quand l’on sait que Barroso, et van Rompuy gagnent 304 000 euros net par an, c’est-à-dire plus que le président Obama, on comprend la colère de la commission. lien
     
    Pour les élus, ceux que l’on nomme « les cumulards », c’est carton plein :
    A l’Assemblée Nationale ils sont 288, 128 au Sénat, 26 euros députés, 9 anciens premiers ministres, 2 ex-présidents de la république, et une vingtaine d’ex-ministres.
     
    Pour faire bonne mesure, il faut y ajouter la moitié des présidents de Conseil Généraux, et Régionaux, ce qui fait près de 500 personnes.
     
    La plupart d’entre eux reçoit mensuellement plus de 24 000 euros, et ils ne sont imposés que sur la moitié de leurs gains.
     
    Il suffit à un député de faire un seul mandat de 5 ans pour toucher à sa retraite 1548 € mensuels et s’il tient 10 ans il aura le double.
     
    En tête, on y trouve nos deux anciens présidents de la République : 30 800 euros mensuels pour Jacques Chirac (détail : 5250 € (retraite président de la république), 5031 € (député), 3500 € (cour des comptes), 5000 € (conseil général, mairie de paris), et 12 000 € (conseil constitutionnel) et 29 000 € pour VGE.
     
    Pour faire bonne mesure, ils ont tous voiture(s), appartement, transport, téléphone…
     
    Malgré ces avantages appréciables, la plupart de ces élus pratiquent un absentéisme quasi professionnel, tel le sénateur Daniel Percheron qui n’a pris la parole en public que 5 fois depuis 2003.
     
    Les records de l’absentéisme sont tenus par les députés européens, ce qui ne les empêche pas de recevoir 28 000 euros mensuels pour 6 jours de travail par mois.
    Du côté de la diplomatie, c’est aussi le pactole.
     
    Sur 157 ambassadeurs, 43 gagnent au moins 22500 euros par mois.
    Et tout çà, c’est une particularité française.
     
    A se demander parfois ce qu’il reste des évènements de 1789 ?
    Ils ont un privilège qui n’existe nulle part ailleurs : celui d’aller travailler jusqu’à 12 ans dans le privé, avant de revenir « pantoufler » dans le public.
     
    Aux USA, un haut fonctionnaire élu doit immédiatement démissionner de la fonction publique.
     
     En France, s’ils sont battus à une élection, ils peuvent reprendre tranquillement leur habit de fonctionnaire.
     
    Le moins qu’on puisse dire, c’est que nos élus sont « décomplexés ».
     
    On se souvient de cette photo ou Angela Merkel, lors de la commémoration de la chute du mur, tenait elle-même son parapluie, alors que Sarkozy avait un employé pour le lui tenir. François Morel en a fait un sketch. lien
     
    Les exemples sont nombreux.
     
    Mr Schweitzer, ancien PDG de Renault touche sa retraite à ce titre, mais il y ajoute celle d’ancien inspecteur des finances (4500 euros par mois), et une indemnité d’environ 7000 euros mensuels en tant que directeur de la Halde (haute autorité gouvernementale de la lutte contre les discriminations ! )(çà ne s’invente pas !)
    Depuis une trentaine d’années, ces privilégiés échappent à tout contrôle et font ce qu’ils veulent dans leurs fonctions. Ils ont pouvoir quasi monarchique.
     
    Il faut rappeler que le cumul est interdit dans les autres pays riches et démocratiques. Ici, ils ont le pouvoir et l’argent. C’est une autre exception française.
    Aujourd’hui, 81% des sénateurs et 85% des députés cumulent le mandat parlementaire avec le mandat local. 416 parlementaires, 12 eurodéputés et 24 ministres et secrétaires d’Etat sur 38 exercent aussi un mandat exécutif local.
    A commencer par François Fillon lui-même qui est président de la communauté des communes de Sablé-sur-Sarthe.
     
    A chaque élection, ces professionnels de la politique mettent tout en œuvre pour conserver leurs mandats et en gagner d’autres.
     
    Qui plus est, ces cumulards sont issus (à plus de 50%) de la fonction publique.
    Mais à tout seigneur tout honneur, il est temps d’évoquer le statut de notre salarié présidentiel.
     
    Lorsqu’il prendra sa retraite, il va toucher 4000 € (en tant qu’ancien député), 5250 (président), 2000 € (mandats locaux) et 12 000 (conseil constitutionnel) soit 23250 €, loin devant Fillon qui n’aura que 8000 €.
     
    Tout çà fait plutôt mauvais genre dans une France qui n’en finit pas de souffrir.
    Roger Santini avait pourtant annoncé il y a 6 mois une réforme de ce régime, mais on attend toujours…lien
     
    En octobre 2007, les parlementaires avaient dit tout le mal qu’ils pensaient de cette réforme. lien
     
    Vous pourrez toujours signer la pétition pour réclamer la réforme du régime de retraite des élus. lien
     
    Mais comme disait mon vieil ami africain : « à force de recevoir des crachats, on finit par être mouillé ».
     
    Oliver Cabanel

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  • L'islamisme radical en France : stratégie

     

    NB: video en français après quelques secondes


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  • Yvan Colonna était traqué comme une bête

    Par Eric Pelletier, publié le 05/01/2010 à 12:46 - mis à jour le 05/01/2010 à 14:21

    La chanteuse Patrizia Gattaceca, enseignante de langue et culture corses à l'université de Corte, a hébergé Yvan Colonna à son domicile de Penta Acquatella (Haute-Corse), pendant cinq semaines, à l'été 2002, puis durant l'hiver qui a suivi. Elle explique pourquoi.

    Devant les policiers, puis devant  le juge d'instruction, vous avez revendiqué avoir hébergé Yvan Colonna, alors qu'il était recherché. Votre procès aura lieu cette année. Maintenez-vous cette position?

    Bien sûr. J'ai ma conscience pour moi car j'ai le sentiment d'avoir agi en conscience. D'autant que, pour moi, Yvan Colonna est innocent. Or, il était traqué comme une bête. La présomption d'innocence ne s'appliquait pas. Je suis membre moi-même du mouvement national et j'ai vécu des périodes pendant lesquelles des centaines de personnes étaient arrêtées, sans aucune charge sérieuse.

    La chanteuse Patricia Gattaceca revendique avoir hébergé Yvan Colonna pendant sa cavale.

    AFP PHOTO JEAN-PIERRE EBLZIT

    La chanteuse Patricia Gattaceca revendique avoir hébergé Yvan Colonna pendant sa cavale.

    N'auriez-vous pas dû lui conseiller de se rendre?

    Je ne peux pas pratiquer la délation. Quant au fait de savoir si Yvan Colonna devait se rendre, c'était à lui de décider. Je n'étais certainement pas là pour le conseiller. Yvan Colonna avait besoin de moi et je le connaissais.

    Depuis longtemps?

    Nous étions étudiants à Nice. Mais, de retour en Corse, nous nous étions un peu perdus de vue avant qu'il ne vienne frapper à ma porte.

    Il a, dites-vous, frappé à votre porte. Il s'agit d'une image. Comment avez-vous été amenée à le rencontrer?

    Je maintiens l'avoir hébergé mais vous comprendrez que je ne souhaite pas entrer dans tous les détails.

    Comment se comportait Yvan Colonna à votre domicile?

    Je conserve le souvenir de quelqu'un d'intéressant et de très intelligent. On échangeait beaucoup sur la situation politique corse. Il lisait énormément. Dans cette situation de solitude, c'était une nourriture essentielle pour lui.

    Votre comportement a pu choquer, notamment sur le continent...

    Pourtant, je n'ai pas agi en fonction de valeur strictement corses, si j'en juge par les messages de soutien reçus du monde entier.


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  • FRANCE: LES CAISSES SONT VIDES, SAUF POUR LES CLIPS MUSICAUX DE L'UMP


    Pierre Jovanovic

     
    du 15 au 17 décembre 2009 : Attention: trois infos croisées qui montrent que Bercy a des problèmes à joindre les deux bouts, surtout pour payer les petits. Par exemple mr Mayo m'a signalé cette info sur le blog de maître Eolas: "Cessation de paiement.. Un flash spécial de Radio-Taupe m’apprend que la Chancellerie vient de demander à ses services administratifs régionaux (SAR), qui sont notamment en charge du calcul du traitement dû aux fonctionnaires du ministère de la chancellerie, primes et indemnités d’astreinte inclus, de ne pas payer les indemnités de permanences du mois d’octobre, versées en décembre (il y a un décalage de deux mois) et de transférer les fonds correspondant à la Chancellerie. Toutes les permanences des juges des libertés et de la détention, des juges d’instructions, des procureurs, et surtout de leurs greffiers passent ainsi à la trappe. Comme ça, hop. ... Je n’ai aucune idée de la somme ainsi économisée (en droit pénal, on dit plutôt détournée, mais la comptabilité publique a son propre vocabulaire) ... Je pense que cette décision démontre deux choses : d’une part, le mépris profond de la Chancellerie pour le corps judiciaire qui ne mérite même pas d’être payé pour les sujétions de son travail (rappelons que M. Guaino touche, en tant que Conseiller spécial du président de la République, 431 euros par jour d’indemnité de sujétion), et d’autre part, le bonheur qu’il y a à diriger une administration n’ayant pas le droit de grève". L'info est à rapprocher de celle-ci parue dans tous les journaux à la suite d'une info de Reuters: "L'administration de la justice française a annoncé aux surveillants de prison et aux magistrats de plusieurs cours d'appel le report en 2010 du paiement d'astreintes, d'heures supplémentaires, dimanches et jours fériés travaillés". Tous ces gens ont compté sur leurs primes et leurs heures sups et astreintes... Reporté à des jours meilleurs!!! Le message est clair: les caisses sont vides, et pas que dans les régions en faillite comme la Picardie, et maintenant la Seine Saint Denis. Mr Batkiewicz m'a signalé un reportage sur la situation financière de ce département diffusée le 6 déc sur France Inter, mais l'info est aussi disponible ici sur le site du Parti Ouvrier du 93, en date du 13 décembre: "Claude Bartolone: "il manque 100 millions pour faire le budget de la Seine Saint Denis". A la question les impôts locaux risquent-ils une nouvelle fois d’augmenter en SSD, il répond : Je refuse de peser plus sur les ménages. S’il n’y a pas d’autres choix, nous devrons réduire des services utiles au public. Inacceptable ! Déjà, la part départementale des impôts locaux a augmenté de 7 % cette année. Déjà, des mesures de restriction budgétaire ont été prises cette année, en particulier la suppression de la dotation d’aide aux cantines des collèges, mesure sur laquelle le conseil général a du revenir devant la mobilisation des organisations syndicales. La population de Seine-Saint-Denis est l’une des plus touchée par la crise : chômage, précarité, etc. Impossible que le conseil général « réduise les services utiles au publics. Aujourd’hui, Claude Bartolone met en cause la suppression de la taxe professionnelle et la réforme territoriale. Il affirme que le service public local est en danger. C’est certain. Mais, encore une fois, ce n’est pas à la population d’en payer les conséquences!". Bon, tant que les jeunes riches de l'UMP chantent leurs âneries (ne ratez pas Rachida Dati, elle est absolument à se tordre de rire, comme le reste du clip d'ailleurs) tout va bien. Ecoutez la niaiserie des paroles "nous entendons la révolte"... Et tout ça en play back, même pas synchro. Ca devait être plus cher et en option. Bref, les jeunes bcbg UMP de Paris sont des sous-doués, et qui plus est sourds. Pour la révolte, ils auraient pu prendre conseil chez quelques rappeurs de Gennevilliers, mais je ne suis pas certain que ces minets propres sur eux sachent vraiment où c'est la banlieue, hormis Neuilly bien sûr (sur Seine, pas sur Marne)... Quant aux ministres qui chantent, vraiment, ils sont tout aussi pathétiques et ridicules. L'art de prendre les gens pour des crétins. Et là c'est du grand art, ne ratez pas ce clip, surtout dans cette crise... Il vous montre le fossé qui sépare la mentalité des politiques de celle des gens normaux.



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  • Le modèle anglo-saxon

     


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  • Publié le 03/12/2009 à 18:55 Reuters

    Les suspects de Tarnac refusent le contrôle judiciaire

    Les suspects de Tarnac refusent le contrôle judiciaire

    Les dix personnes mises en examen dans l'enquête sur le sabotage de lignes de TGV en novembre 2008 annoncent qu'ils refuseront désormais de se plier aux obligations de leur contrôle judiciaire. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau

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    Les dix personnes mises en examen dans l'enquête sur le sabotage de lignes de TGV en novembre 2008 annoncent qu'ils refuseront désormais de se plier aux obligations de leur contrôle judiciaire.

    Cette décision que les suspects de l'affaire dite "de Tarnac" exposent dans une tribune publiée par le journal Le Monde daté de vendredi mettrait le juge d'instruction devant l'alternative de les renvoyer en détention ou d'abandonner le contrôle judiciaire s'ils mettaient leur menace à exécution.

    Ils refusent en particulier l'obligation de ne passe rencontrer entre eux et de se rendre régulièrement pour "pointer" à la police ou la gendarmerie.

    "Nous désertons, nous ne pointerons plus, et nous comptons bien nous retrouver, comme nous l'avons fait, déjà, pour écrire ce texte", écrivent-ils.

    "Nous désertons le juge Fragnoli et les cent petites rumeurs, les mille aigreurs misérables qu'il répand sur notre compte devant tel ou tel journaliste", ajoutent-ils.

    Les suspects sont mis en examen depuis fin 2008 pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" notamment.

    Le supposé groupe se voit imputer les sabotages commis par le placement de fers à béton sur des caténaires SNCF dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, ainsi que le 26 octobre 2008.

    Les suspects, qui habitaient plupart le village de Tarnac (Corrèze), appartiendraient selon le parquet et la police à une groupuscule militant "d'ultragauche".

    Incarcérés pour certains d'entre eux au début de la procédure, avant une remise en liberté sous contrôle judiciaire, ils nient leurs accusations et leurs avocats mettent en cause la police, estimant que des soupçons de falsification pesaient sur certaines pièces importantes du dossier.

    Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse


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  • Nigel Farage fait des siennes au parlement européen.

    Un échange stupéfiant a eu lieu au Parlement de l’Union Européenne plus tôt cette semaine où le Député Européen, Nigel Farage, a été réprimandé pour avoir osé exposer le fait que l’UE est une dictature autoritaire dirigée par des bureaucrates non élus, au détriment de la souveraineté nationale. Farage a effectivement violé une loi tyrannique de 1999 qui stipule que critiquer l’UE est illégal.
    Des gens comme le Président de la Commission Européenne, Manuel Barroso, ont laché leur fiel étant donné que Farage s’en est ouvertement pris aux élitistes de l’UE pour leurs mensonges et leur copinage.

     

    Encore un petit exemple, Anne-Marie Le Pourhiet qui dit ce qu’elle pense de l’europe d’aujourd’hui

     


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