• Pommes de terre OGM : Accepter l’empoisonnement ou quitter l’Union Européenne ?

    Pommes de terre OGM : Accepter l’empoisonnement ou quitter l’Union Européenne ?

    Boycott illégal, mais vital

    Après l’autorisation de la Commission européenne d’autoriser la pomme de terre OGM AMFLORA, le fabricant BASF annonce crânement que les premières plantations auront lieu dès ce printemps. Ainsi les champs contaminés en Europe se trouveront :

    - en Suède,

    - au Pays-Bas,

    - en République Tchèque

    - en Allemagne.

    Dès l’année prochaine, ces champs seront réutilisés, parfois pour y cultiver des pommes de terre alimentaires. Évidement, parmi elles se trouveront inévitablement des tubercules OGM dont l’une des sympathiques particularités consiste à susciter des résistances aux antibiotiques chez ceux qui les consomment. (Dans une période où l’industrie pharmaceutique s’échine à fabriquer des nouveaux virus pour pallier aux baisses de chiffres d’affaires dues aux expirations de brevets, rendre les européens résistants aux antibiotiques est certainement indispensable pour réussir une belle hécatombe lors de la prochaine pandémie et prendre ainsi une revanche sur les peuples qui ont résisté à la manipulation des esprits)

    Or, par l’effet de la législation européenne en matière d’étiquetage alimentaire, voir ci-dessous , il sera totalement impossible de différencier ce mélange de pommes de terre alimentaires et d’OGM toxiques des tubercules saines, car cultivées dans les pays d’Europe qui auront eu la sagesse d’interdire ce poison.

    D’autre part, il est interdit d’appeler ses concitoyens à boycotter un produit étranger, en vertu du droit français qui doit s’assoir sur le principe de liberté d’expression en vertu de l’arrêt de La Cour européenne des droits de l’homme qui précise « La Cour note également que, selon le droit français, le requérant ne pouvait se substituer aux autorités gouvernementales pour décréter le boycott de produits provenant d’une nation étrangère » (arrêt de chambre1 dans l’affaire Willem c. France, requête no 10883/05)

    Résumons :

    1. Tout était prêt avant même que décision d’autorisation de la Commission soit rendue,

    2. Les OGM sont reconnus dangereux et contaminant, et, de l’aveu même du fabricant, impropres à la consommation humaine, (notons que la Commission en autorise 0,8%)

    3. Dès la prochaine récolte, des mélanges contaminés seront en vente en Europe.

    4. Il sera interdit de distinguer ces mélanges dangereux des aliments sains.

    5. La dangerosité de ces OGM peut faire d’une épidémie bénigne une pandémie mortelle,

    6. Il est interdit d’appeler ses concitoyens à s’abstenir de s’empoisonner en mangeant les mélanges OGM fabriqués dans les pays précités.

    Conclusion

    Sortir de l’Union européenne devient, encore une fois, une question DE SURVIE.

    Il n’y a pas d’autre solution que faire appliquer l’article 49A et quitter cette folie destructrice.

    Le plus comique de l’affaire, c’est de voir ceux, comme José Bové, qu’on attendrait plus vindicatifs sur le sujet, faire le service minimum, (voire raser les murs tel l’agent Cohn-Bendit) simplement parce qu’ils sont piégés dans un parti qui s’appelle EUROPE-ÉCOLOGIE, ce qui, en la circonstance, ne manque pas de piquant. comme si un processus d’aliénation des peuples pouvait être écologique !

    Il ne leur reste plus qu’à rebaptiser leur parti en EUROPE-EMPOISONNEMENT ou à arrêter définitivement la politique, ce qui me semble préférable pour tout le monde.

    Et, comme conclut Nigel FARAGE, le plus tôt sera le mieux.


    * En application du Règlement (CE) n o 509/2006, "Ne peut être enregistré un produit agricole ou une denrée alimentaire dont la spécificité réside dans la provenance ou l’origine géographique" il sera interdit au producteur français ou autre de distinguer leur pommes de terre cultivés dans des champs sains des mélanges contenant des OGM AMFLORA.

    Par ailleurs, les mentions censées renseigner le consommateur pourront être exprimées dans un langue officielle de l’Union, comme il est interdit à la France d’imposer l’étiquetage en Français : "La Cour estime, dans ces conditions, que la réglementation française, qui impose l’utilisation d’une langue déterminée pour l’étiquetage des denrées alimentaires sans permettre la possibilité d’utiliser une autre langue facilement comprise par les acheteurs ou que leur information soit assurée par d’autres mesures, n’est pas conforme au droit communautaire. " (Arrêt de la Cour dans l’affaire C-366/98 - LE DROIT COMMUNAUTAIRE S’OPPOSE A L’UTILISATION D’UNE LANGUE UNIQUE POUR L’ÉTIQUETAGE DES DENRÉES ALIMENTAIRES)


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