• Psychanalyse du Juif

    Psychanalyse du Juif (rediff)

     

     

    L'excès de mémoire

    Psychanalyse du Juif

    Le Juif, aujourd'hui, généralement, est plus que jamais plongé dans son passé. Ce passé est douloureux: Pendant des siècles, parce que l'enfant d'Abraham a tenté de sauvegarder sa foi propre, ses traditions, et parce qu'il avait une personnalité très originale, il a été ostracisé, rejeté, parqué, humilié, dépouillé, maltraité, persécuté. Et bien sûr comme tant d'autres réfugiés aujourd'hui, il ne pouvait être fonctionnaire, exercer les métiers de son choix, et au final, il était contraint de s'investir dans le négoce, les affaires, avec ce que cela implique... Avez-vous vu "Un violon sur le toit" ? C'est une reconstitution, en musique, de la vie d'une famille juive en Ukraine - le pays de ma mère, justement. Et à la fin, on y voit tous les membres, ainsi que ceux de leur communauté, chassés de chez eux, contraints de prendre la route, avec leurs biens empilés dans des charettes, pour on ne sait quelle destination et quel destin...

     

        

    Voilà ce qu'a été, souvent, le destin du Juif. Et vous imaginez que cela ne laisse pas des traces, de l'amertume ? Et lorsque de surcroît on fait vivre à cette communauté une Shoah, une tentative d'éradication de tout un peuple, vous croyez qu'il n'y a pas de quoi être fou de rage ? 

    Et ce qui devait arriver, arriva. Bon nombre de Juifs, aujourd'hui, sont littéralement englués dans leur passé, pétris de colère, de rancoeur, de fureur, au point de ressasser sans fin leurs souffrances, et de les faire payer en trouvant des boucs-émissaires - même innocents des crimes commis. Les Palestiniens, aujourd'hui, paient pour ce que les Juifs ont vécu - mais pas seulement. Car - et c'est le coeur serré que je le dis, étranglé d'émotion mais aussi de dégoût - ce sont les Hébreux qui, actuellement, sont enrôlés chaque fois qu'il y a de sales besognes à exécuter aux quatre coins de la planète, pour destabiliser un pays progressiste et installer un dictateur, pour dresser les communautés les unes contre les autres, pour commettre des attentats ciblés, édifier des murs ou des miradores, pour bombarder, pour provoquer des conflits, des guerres, de faux attentats, et même procéder à l'extermination des "gêneurs" (les mères qui, à Gaza, désormais, mettent au monde des enfants malformés, savent ce que ce mot veut dire...).



    Le drame de la plupart des Juifs, aujourd'hui, c'est qu'ils n'ont pas digéré leur passé, et qu'ils le font payer à toute l'humanité, perçue comme hostile, menaçante, dangereuse. Le drame de la plupart des Juifs, aujourd'hui, c'est aussi qu'ils ressassent indéfiniment leurs malheurs, au point que cela en devient pathologique, malsain, nauséabond - et que nous devons subir en permanence l'évocation de la Shoah, alors que, justement, trop de Shoah tue la Shoah: Il y a saturation, intoxication, indigestion... Et par-dessus tout, le passé est instrumentalisé, à des fins bassement mercantiles et de domination. Ainsi, la douleur de la Shoah débouche-t-elle sur un impérialisme militaro-financier abject, totalement impuni parce que, fort habilement, on joue sur la corde sensible, sur le passé - encore lui -, sur la culpabilité...


    Aujourd'hui, à cause des médias aux mains des sionistes, l'antisémitisme a fait place à l'islamophobie, aussi scandaleuse. Et pourtant, je suis sûre qu'il y a un antisémitisme larvé, rampant, dû à l'exaspération liée aux deux poids deux mesures, à l'impunité des crimes, à la liberté laissée aux Israéliens d'accomplir leurs forfaits partout, de trangresser le Droit et même de violer toutes les lois internationales comme bon leur semble... 


     


    Tant que la communauté juive se complaira dans le souvenir et l'évocation des souffrances subies, tant qu'elle se permettra tout au nom des persécutions endurées, alors elle entretiendra l'antisémitisme qu'elle veut, à juste titre, éradiquer, et elle provoquera partout amertumes, destructions, ruines, dommages, souffrances, malheurs, blessures, morts... Un passé non digéré peut mener au divorce - d'avec soi-même, et d'avec les autres. Et les frustrations s'accumuleront, de part et d'autre. 

      



    En se complaisant dans la contemplation et l'évocation de malheurs anciens, la communauté juive entretient des forces paralysantes, de mort même, en tous cas destructrices. Elle vit dans la peur de l'autre, au risque de sombrer dans la paranoïa - envers l'Iran, par exemple, qui n'a jamais attaqué personne et n'attaquera personne; ses préoccupations, et on le comprend, sont uniquement défensives -, elle mûrit des projets de destruction des peuples qui la gênent, elle devient intolérante, agressive, belliqueuse, et au final, elle risque de provoquer l'étincelle qui mettra le feu à la planète, avec des conséquences incalculables pour tous - et d'abord pour elle-même, puisqu'elle en sortira probablement anéantie.

    Le Juif a d'immenses capacités, il est intelligent, créatif, travailleur, mais son capital est littéralement sclérosé, paralysé, par le poids, hautement pathologique, du passé sur lui, au point qu'il entrave ses relations avec les autres, qu'il sème alentour crainte et dégoût, qu'il fausse la vie et menace la planète toute entière. Un passé mal vécu, non pardonné, non digéré, entraîne des conséquences fâcheuses pour tous, et même mortifères, tôt ou tard. La méfiance s'installe, le malentendu aussi, et parfois la haine, dévastatrice.

    En conclusion, je dirai que la Communauté juive est à la croisée des chemins: Ou bien elle se libère du poids du passé et elle concourt au bien commun, elle participe avec son génie propre à l'élaboration d'un monde enfin humanisé, ou elle s'enfonce dans la rancoeur, la mémoire, la haine, et dans ce cas, le pire est à craindre: Pour l'humanité, détentrice d'armes de destruction massive, et... pour elle !  


    Eva R-sistons au poids du passé et aux rancoeurs paralysantes


  • Commentaires

    1
    Lisa Sion
    Vendredi 30 Avril 2010 à 16:22
    Slu,

    " au final, elle risque de provoquer l'étincelle qui mettra le feu à la planète, avec des conséquences incalculables pour tous - et d'abord pour elle-même, puisqu'elle en sortira probablement anéantie. "

    justement, si la paranoïa l'emporte dans les coeurs des humains responsables, et la rancune tenace, alors tout est perdu et nous sommes anéantis.

    Mais si le peuple élu se sentant " intouchable " fait preuve d'écoute envers le pardon dont témoignent d'autres acteurs éminents du panel, alors il reste u e voie de sortie...

    Le tout est de laisser la portei ouverte. a+.
    2
    reineroro
    Samedi 1er Mai 2010 à 10:59
    "Peuple élu" ?
    Suggérer que les Juifs sont plus proches de Dieu est, à mon sens, une manifestation d’arrogance, d’élitisme et de discrimination raciale. En quoi cela est-il différent de l’antisémitisme ?
    3
    webrunner Profil de webrunner
    Samedi 1er Mai 2010 à 11:02
    aucune différence...à part que ça paye davantage que l'antisémitisme.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :