• Medvedev évoque un retour à la guerre froide

    Le président Dmitri Medvedev a averti hier que la Russie pourrait abandonner le nouveau traité de désarmement nucléaire signé avec les États-Unis, avec le risque d'un retour à la guerre froide. Si les Américains continuent à développer leur projet de bouclier antimissile en Europe de l'Est, en dépit des protestations de la Russie, Moscou devra «prendre des mesures de rétorsion, ce que nous préférerions vraiment éviter», a déclaré le président russe. «Il s'agirait alors de la possibilité de développer le potentiel offensif de nos capacités nucléaires.»

    source


    votre commentaire
  • Poutine compare la résolution de l'ONU à «une croisade»


    Vladimir Poutine a comparé lundi la résolution de l'Onu autorisant une opération militaire en Libye aux appels à la croisade du Moyen-Âge.  «La résolution est déficiente et imparfaite», a déclaré le Prmeier ministre russe à des ouvriers d'une fabrique de missiles balistiques.

    «Elle permet tout. Elle ressemble aux appels médiévaux à la croisade.» Vladimir Poutine a ajouté qu'il semblait que l'ingérence dans les affaires d'un autre pays devienne une habitude de la politique étrangère américaine, estimant que l'intervention militaire en Libye devait inciter la Russie à renforcer ses capacités militaires.

    Le Premier ministre russe a jugé que le régime de Mouammar Kadhafi ne remplissait pas tous les critères de démocratie mais que cela ne justifiait pas une intervention militaire.


    votre commentaire
  • par Xavier Moreau

    Le 5 février 2010, le Président Medvedev a validé la nouvelle doctrine de défense russe. Après le terrorisme international, les Etats-Unis et l’OTAN sont désignés comme des ennemis principaux et immédiats. Nous pouvons, comme le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, jouer la naïveté, et regretter l’inadéquation de la doctrine russe. Nous pouvons aussi essayer de comprendre ce qui a amené la Russie à adopter cette nouvelle stratégie.

    Cette doctrine marque, en fait, la fin du rêve occidental russe. Il est difficile, aujourd’hui, de se représenter la naïveté avec laquelle la Russie a ouvert les bras à l’Occident, au début des années 90. Ce fut le cas dans les domaines économique, culturel, militaire et même dans celui de l’espionnage. Evgueni Primakov raconte dans ses mémoires* comment le nouveau chef des services secrets russes, pour faire preuve de bonne volonté, avait transmis les emplacements des micros-espions de l’ambassade américaine à Moscou. Les Etats-Unis avaient, de leur côté, offert des garanties sur la non extension de l’OTAN, et sur leurs intentions pacifiques. La suite est connue. Les vingt années qui suivent voient l’OTAN arriver aux frontières de la Russie, son allié serbe bombardé, et la population serbe de Krajina subir un nettoyage ethnique sans précédent depuis la deuxième guerre mondiale. Les minorités russes sont persécutées dans les pays baltes, tandis que dans le berceau même du premier état russe, à Kiev, le département d’état américain met en place un gouvernement hostile. La rupture définitive survient lorsque la Russie observe avec effarement les démocraties occidentales restées indifférentes aux bombardements à l’artillerie lourde de la capitale ossète et, notamment, à la destruction complète du quartier juif. Pour l’administration russe, il est désormais clair que la posture morale de l’Occident est une hypocrisie et un mensonge.

    La mise en garde du Président Poutine à Munich, le 11 octobre 2006, résume la nouvelle doctrine militaire. Elle est le résultat d’un double constat aboutissant à un virage géopolitique sans précédent.

    • Le droit international n’existe plus. Les bombardements successifs des forces de l’OTAN et des Etats-Unis sur la Serbie ou l’Irak, sans déclaration de guerre, ni mandat de l’ONU, visant délibérément des cibles civiles, normalement protégées par les conventions internationales, ont convaincu la Russie de l’obsolescence des règlements internationaux. La reconnaissance unilatérale du Kosovo, contre la résolution 1244 de l’ONU, démontre que seule compte la force. C’est désormais l’armée russe qui est garante de cette indépendance – qui oserait l’affronter dans le Caucase ?
    • La menace la plus immédiate pour la Russie est celle constituée par les Etats-Unis qui, malgré leurs promesses, ont amené l’OTAN aux portes de la Russie. Le prétexte du système anti-missile ne visent qu’à militariser les pays d’Europe de l’Est. Les anti-missiles en question seront d’ailleurs bien incapables d’arrêter un vecteur iranien. En revanche, ils scellent de manière agressive les anciens satellites de l’URSS dans l’alliance atlantique.

    Ce n’est pas l’utilisation de l’arme nucléaire qui constitue un virage important. En sanctuarisant le territoire national russe, elle correspond à une doctrine tout à fait classique. La véritable nouveauté c’est qu’aucune menace n’est définie à l’Est de la Russie. Il semble que le virage vers l’Asie, effectué par la Russie dans ses orientations économiques, ait son équivalent militaire. Face à l’OTAN, vu comme une alliance agressive, désuète et inadaptée, la Russie et la Chine opposent désormais l’Organisation de coopération de Shangaï. Cette structure en devenir, à la fois politique et militaire, sera un levier incontournable dans les relations internationales, alors que le continent asiatique remplace peu à peu l’Occident dans son leadership mondial.

    La Russie est la pénétrante naturelle de l’Europe vers l’Asie. Elle est aussi le cauchemar géopolitique anglo-saxon, car elle est la jonction entre ces deux continents. En laissant les Etats-Unis construire un nouveau rideau de fer sur le continent européen, et en acceptant de diluer leur puissance au sein de l’Union Européenne, la France et l’Allemagne se privent d’une ouverture vers l’avenir. La réaction positive du ministre des Affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, au sujet du projet russe de sécurité collective, ainsi que l’achat d’une frégate française par la Russie, laissent cependant entrevoir la possibilité d’un retournement politico-stratégique.

    Notes

    * Evgueni Primakov, Au coeur du pouvoir, Syrtes (2002)


    3 commentaires
  • Tirs de missile russes en Arctique: surprise totale pour l'ABM américain (renseignements)  16/07/2009

    Tirs de missile russes en Arctique: surprise totale pour l'ABM américain (renseignements)
    Le fait que deux sous-marins stratégiques russes aient effectué des tirs depuis la région du Pôle Nord a été une surprise totale pour les moyens de pré-alerte des Etats-Unis et de l'OTAN, a annoncé mercredi à RIA Novosti une source haut placée au sein des renseignements russes. Deux lanceurs d'engins stratégiques de la Flotte du Nord, l'Ekaterinbourg et le Bryansk (Delta IV d'après la classification de l'OTAN) ont réalisé les 13-14 juillet des tirs de missile sur les polygones de Koura (Kamtchatka, Extrême-Orient) et de Tchija (mer Blanche), sur des trajectoires respectivement balistique et courbe.
    "A n'en pas douter la défense antimissile américaine a enregistré ces lancements mais la région (Pole Nord) à partir de laquelle ils ont été effectués a été une surprise totale pour elle", a expliqué l'interlocuteur.
    Selon la source, les sous-marins, en remontant à la surface, ont préalablement brisé avec leurs coques les glaces pluriannuelles pour tirer ensuite en plongée.
    La région arctique recouverte de glaces où sont arrivés à l'heure désignée les sous-marins stratégiques avait été fermée à la surveillance étrangère par des sous-marins polyvalents de la Flotte du Nord. Résultat, les Américains n'étaient pas informées de la présence de sous-marins dans la région.
    "Les moyens de contrôle spatiaux américains, comme élément de la DCA, sont impuissants à contrôler la présence de sous-marins sous les glaces de l'Arctique", a précisé la source.
    D'autre part, la région des glaces permet de réduire notablement le temps de vol des missiles et garantit leur invisibilité pour les systèmes de poursuite.

    http://fr.rian.ru/ http://fr.rian.ru/


    votre commentaire
  • Les Etats-Unis renoncent au "bouclier antimissile"
    LE MONDE | 18.09.09 | 14h45
    New York Correspondant


    arack Obama a procédé, jeudi 17 septembre, à un changement de cap stratégique en matière de défense. Le président américain a annoncé le remplacement du projet de "bouclier antimissile" en Europe lancé par l'administration Bush en 2007. Le nouveau projet se fonde sur une réévaluation des délais d'accès de l'Iran à la possession de missiles de longue portée. Cette menace, a jugé le secrétaire à la défense, Robert Gates, est "moins immédiate qu'on (les Etats-Unis) ne l'avait estimé auparavant".


    votre commentaire
  • Le Pentagone se prépare à la guerre contre l’ennemi : la Russie

     

     

    « Aujourd’hui la situation est beaucoup plus sérieuse qu’avant août 2008. […] Si la guerre éclate à nouveau, elle ne se limitera pas au Caucase.

     

    […] Le nouveau président des États-Unis n’a pas apporté de changement crucial en ce qui a trait à <st1:personname productid="la Géorgie" w:st="on">la Géorgie</st1:personname>, mais en raison de son rôle dominant au sein de l’OTAN, il insiste toujours sur l’adhésion rapide de ce pays à l’alliance. Si celle-ci se concrétise, le monde fera face à une menace bien plus grave que les crises de la guerre froide.

     

    […] Dans ce nouveau contexte, la guerre de <st1:personname productid="la Géorgie" w:st="on">la Géorgie</st1:personname> contre l’Ossétie du Sud pourrait facilement devenir la guerre de l’OTAN contre <st1:personname productid="la Russie. Il" w:st="on">la Russie. Il</st1:personname> s’agirait d’une troisième guerre mondiale. » (Irina Kadzhaev, politologue sud-ossète, South Ossetia Information Agency, avril 2009)


    votre commentaire
  • L’Ouzbékistan et les Etats-Unis signent un accord de coopération militaire

    Les ministères ouzbek et américain de la Défense ont signé mercredi un accord de coopération militaire et technique, a annoncé jeudi le porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis à Tachkent.

    « Le document a été signé mercredi à Tachkent par le ministre ouzbek de la Défense Kaboul Berdiev et le général David Petraeus, chef du Commandement central des opérations militaires américaines au Moyen-Orient et en Asie centrale (Centcom) », a précisé le porte-parole.

    L’accord prévoit des contacts militaires entre les deux pays, notamment l’organisation d’échanges de militaires et d’entraînements conjoints. Les Etats-Unis et l’Ouzbékistan ont déjà signé plus de 60 accords de coopération. L’Ouzbékistan a participé à l’opération des forces de coalition en Afghanistan lancée après l’attaque terroriste du 11 septembre 2001 contre New York. Les deux pays luttent ensemble contre le terrorisme international, la prolifération des armes de destruction massive, le trafic de drogue et le crime organisé. Leur coopération militaire et technique est réglementée par le Plan des contacts militaires entre les Forces armées ouzbèques et le Centcom américain.


    votre commentaire
  • Une délégation de marines US en Géorgie

    Une délégation du corps des Marines américains, conduite par le général James Conway, commandant du corps, est arrivé vendredi à Tbilissi pour discuter de la coopération avec le ministère géorgien de la Défense, rapporte l’agence News-Georgia.

    « Les négociations au ministère de la Défense ont porté sur le bilan et les perspectives de la coopération américano-géorgienne, ainsi que sur la zone de sécurité autour de la Géorgie et les réformes à réaliser », a fait savoir le service de presse ministériel.

    La délégation américaine sera reçue par le président géorgien Mikhaïl Saakachvili et rencontrera d’autres dirigeants du pays.

    Auparavant, un groupe d’une soixantaine de formateurs et d’instructeurs militaires (des Marines et des GI) était arrivé en Géorgie pour participer à l’entraînement des troupes géorgiennes avant leur déploiement en Afghanistan au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) dans ce pays. Lors de ce cours d’entraînement au combat, il n’y aura pas de transfert d’armement, souligne la partie américaine.

    Ce programme ne concerne que l’entraînement des soldats géorgiens appelés à combattre en Afghanistan, et ne prévoit aucune autre assistance militaire américaine, a précisé à cette occasion le Pentagone, dans un visible souci de rassurer Moscou.

    Des instructeurs militaires US sont censés moderniser et former quelques bataillons d’infanterie de l’armée géorgienne. La formation d’un bataillon s’étale sur 100 jours.


    votre commentaire
  • La Russie a créé une arme paralysant l'électronique adverse (académicien)

     

     



    La Russie a créé une arme paralysant l'électronique adverse (académicien)
    Les chercheurs russes ont mis au point un appareil capable de mettre instantanément hors service toutes les composantes électroniques des armes adverses, a annoncé mercredi à RIA Novosti Vladimir Fortov, membre du Conseil pour la science et les hautes technologies auprès du président russe. "Nous avons mis au point un appareil des dimensions d'un petit attaché-case d'une puissance de 1 gigawatt. A titre de comparaison, 1 gigawatt, c'est la puissance d'un réacteur de Tchernobyl. Il existe deux versions de ce dispositif, l'une possédant un rayon d'action d'un kilomètre, l'autre portant à 200 mètres", a précisé M.Fortov, académicien.
    "Il suffit d'une seconde pour mettre hors service tout le matériel électronique, notamment les radars, les appareils de vision nocturne, les lunettes électroniques, les moyens de télécommunications et les navigateurs GPS. Notre appareil permet de stopper à distance des chars, de faire changer de cap des chasseurs, ainsi que de faire exploser des engins radiocommandés", a conclu l'académicien.

     

    Jeudi 06 Août 2009

    votre commentaire
  • Des sous-marins russes patrouillent au large des USA

     

    sous-marin-russeDeux sous-marins nucléaires russes naviguent dans les eaux internationales au large de la côte est des Etats-Unis. La presse américaine réagit avec force, une réaction “excessive” selon la Russie.

    Des sous-marins russes effectuent des patrouilles au large de la côte est des Etats-Unis, ont confirmé mercredi 5 août des responsables de l’armée américaine.
    Dans un bref communiqué, le Commandement régional nord de l’armée américaine a dit suivre les mouvements des sous-marins et s’est abstenu de protester contre leur présence.

    Les militaires américains “sont au courant de l’activité de sous-marins russes au large de la côte est dans les eaux internationales”, a déclaré le porte-parole du Commandement nord, James Graybeal, cité dans le communiqué.
    “Nous reconnaissons le droit de tout pays d’exercer sa liberté de navigation dans les eaux internationales conformément au droit international”, a-t-il ajouté.

    Une première depuis des années

    Sur son site internet, le quotidien New York Times a rapporté mercredi que deux sous-marins nucléaires russes se trouvent depuis quelques jours dans l’Atlantique au large des côtes américaines, précisant qu’il s’agit d’une première depuis de nombreuses années.
    L’un des sous-marins croise dans les eaux internationales, à environ 200 milles (320 kilomètres) de la côte, tandis que la localisation précise du second bâtiment reste incertaine, selon le journal.
    Les deux submersibles appartiennent à la classe Akula, a précisé le quotidien, qui cite de hauts responsables américains de la défense non-identifiés.



    votre commentaire
  • Moscou et Tbilissi au bord du dérapage

    À Moscou, Madeleine Leroyer
    03/08/2009 | Mise à jour : 08:37 <script language="JavaScript" type="text/javascript">// <![CDATA[ figcom_sep_bulle='avec'; // ]]></script> <script type="text/javascript" src="http://www.lefigaro.fr/media-communautaire/js/profil/figaro/nbcmt.php?article=20090803ARTFIG00161"></script> <script language="JavaScript" type="text/javascript">// <![CDATA[ figcom_sep_bulle=false; // ]]></script> <script language="JavaScript" src="http://www.lefigaro.fr/media-communautaire/js/ssoLibrary.js.php"></script> <script type="text/javascript" src="http://www.lefigaro.fr/media-communautaire/js/jsxmlrpc/xmlrpc_lib.js"></script> <script type="text/javascript" src="http://www.lefigaro.fr/media-communautaire/js/profil/figaro/ajouter_selection.js"></script> |
    Des chars géorgiens en manœuvre la semaine dernière lors d'exercices tactiques, à quelque 250 kilomètres à l'ouest de la capitale, Tbilissi.
    Des chars géorgiens en manœuvre la semaine dernière lors d'exercices tactiques, à quelque 250 kilomètres à l'ouest de la capitale, Tbilissi. Crédits photo : AFP

    Un an après le début du conflit russo-géorgien, la tension monte à nouveau d'un cran entre les deux pays sur fond d'échanges de tirs entre l'Ossétie du Sud, la région séparatiste soutenue par Moscou, et la Géorgie.

    Une semaine jour pour jour avant la date anniversaire du début de la guerre russo-géorgienne dans la nuit du 7 août, Moscou a mis en garde Tbilissi. Si la Géorgie poursuit ses «provocations», le ministère russe de la Défense «se réserve le droit de recourir à toutes les forces et à tous les moyens nécessaires pour protéger les citoyens d'Ossétie du Sud et les forces armées russes». Le communiqué publié samedi a été jugé «très inquiétant» par le ministère géorgien de l'Intérieur, qui accuse Moscou de chercher «un prétexte pour une action militaire contre la Géorgie».

     


    votre commentaire
  • Le ton monte à nouveau entre Moscou et Tbilissi
    LEMONDE.FR avec AFP | 02.08.09 | 21h19  •  Mis à jour le 02.08.09 | 21h19


    n an presque jour pour jour après le conflit qui a opposé la Russie et la Géorgie pour le contrôle de l'Ossétie du Sud, le ton monte à nouveau entre les deux capitales. Tbilissi a ainsi accusé dimanche 2 août Moscou de déplacer la frontière entre la Géorgie et sa république séparatiste d'Ossétie du Sud et d'occuper encore plus le territoire géorgien.

    <script language="JavaScript">// <![CDATA[ OAS_AD('Middle1'); // ]]></script>

    "Les militaires russes ont pénétré le 2 août sur le territoire du village de Kvechi du district de Gori pour déplacer la soi-disant frontière" avec l'Ossétie du Sud, a déclaré le ministère géorgien des affaires étrangères dans un communiqué. Le ministère rappelle à cette occasion les déclarations vendredi du président sud-ossète Edouard Kokoïty qui a réclamé à la Géorgie la restitution d'autres "terres anciennes ossètes". Le régime pro-russe de l'Ossétie du Sud "rend public ce que les occupants russes ont l'intention de faire", souligne le ministère géorgien.


    votre commentaire
  • August 1st, 2009 / Commenter (Pas de commentaire)
    Email This Post Print This Post
    ·

    OssetieLe ministère russe de la Défense s’est déclaré samedi prêt à user de la force pour défendre l’Ossétie du Sud contre les provocations géorgiennes, à la suite de tirs aux lance-roquettes menés du côté de la Géorgie contre la capitale Tskhinval et plusieurs localités sud-ossètes.

    Les tirs “suscitent une profonde préoccupation du ministère russe de la Défense. En cas de poursuite des provocations qui menacent la population de la république et le contingent de paix russe déployé en Ossétie du Sud, le ministère se réserve le droit de faire appel à tous les moyens à sa disposition pour protéger les citoyens d’Ossétie du Sud et les militaires russes”, souligne le ministère dans un communiqué.

    Ces derniers jours, les localités sud-ossètes ont été la cible de tirs venant du territoire géorgien. “La situation a évolué selon un scénario similaire en aout 2008 ce qui a abouti au déclenchement d’une agression militaire géorgienne contre l’Ossétie du Sud et à une attaque contre le contingent de paix russe”, rappelle le ministère.

    Le 8 août 2008, la Géorgie a lancé une offensive contre l’Ossétie du Sud pour reprendre le contrôle de cette république autoproclamée. L’armée géorgienne a détruit Tskhinval, la capitale, et tué des centaines de civils et des soldats de la paix russes déployés dans la région. Selon les autorités sud-ossètes, l’agression géorgienne a fait plus de 1.500 morts.

    Source: Novosti


    votre commentaire
  • Washington continuera de soutenir la Géorgie et l'Ukraine (Pentagone)  30/07/2009

    Washington continuera de soutenir la Géorgie et l'Ukraine (Pentagone)
    Les Etats-Unis n'abandonneront pas leur soutien à la Géorgie et à l'Ukraine et confirment le droit de ces pays d'adhérer à l'OTAN, a déclaré Celeste Wallander, assistante du secrétaire d'Etat à la Défense pour la Russie et l'Eurasie. "Les Etats-Unis reconnaissent sans réserve l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Géorgie et de l'Ukraine et respectent leur droit d'adhérer aux alliances internationales, y compris à l'OTAN", a-t-elle affirmé mercredi devant la commission aux affaires internationales du Sénat américain.
    Répondant aux questions des sénateurs, l'assistance du secrétaire d'Etat à la Défense a souligné que le président américain Barack Obama avait maintes fois déclaré son soutien à ces pays et avait "confirmé les engagements américains à leur égard au cours de sa visite en Russie".
    "Le sommet [américano-russe] de Moscou a offert aux Etats-Unis l'occasion de réaffirmer nos engagements visant à maintenir la stabilité et la sécurité en Europe et en Eurasie", a conclu Mme Wallander.

    http://fr.rian.ru/ http://fr.rian.ru/


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique