• Le chant des bols Tibetains


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  • Le minimum de Maunder

    Les taches solaires vont-elles disparaître pendant des décennies ?

    Par Laurent Sacco, Futura-Sciences
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    Selon certains physiciens solaires américains, le cycle de taches solaires pourrait s’interrompre pendant quelques dizaines d’années. Ce ne serait pas la première fois. Cependant, il est trop tôt pour en déduire qu’il en résultera un refroidissement du climat.

    • Observez le Soleil grâce à notre galerie photo

    Qu’aurait pensé Evry Schatzman des déclarations faites par plusieurs spécialistes du Soleil lors du récent congrès annuel de la Solar Physics Division of the American Astronomical Society ? L’un des pères de l’astrophysique théorique en France, qui a influencé André Brahic et à qui on a rendu hommage le mercredi 25 mai 2011 en donnant son nom au bâtiment du Laboratoire d’astrophysique de Meudon (LAM), était en effet un grand spécialiste de la structure des étoiles.

    Or, Frank Hill, l’un des membres les plus importants du National Solar Observatory (NSO), vient d’annoncer que lui et plusieurs de ses collègues prévoient une baisse importante du nombre de taches solaires au cours du prochain cycle solaire. Il pourrait même ne plus y en avoir du tout pour une période de plusieurs dizaines d’années. On sait en effet, grâce à la compilation du nombre de taches solaires sur la surface de notre étoile depuis l’époque de leur découverte par Galilée, qu’il existe un cycle de onze ans avec un maximum et un minimum de taches. Mais de 1645 à 1715, on n’a observé aucune tache sur le Soleil.

    Curieusement, cette absence d’activité de notre étoile a coïncidé avec une période de grand froid sur la Terre. Baptisée le minimum de Maunder, cette interruption du cycle solaire semble bien corrélée à ce que les climatologues appellent le Petit Âge glaciaire.

     

    Une forte éruption solaire accompagnée d'une importante éjection de matière observée par le satellite SDO en juin 2011. © Nasa, SDO/YouTube

    Nous sommes actuellement dans le 24e cycle solaire observé par l’Humanité et le Soleil est bien actif, comme l’ont montré les impressionnantes images d’une éruption solaire prise récemment par SDO. Sur quelles observations les chercheurs se basent-ils pour prévoir une baisse du nombre des taches solaires, voire une suppression temporaire de celles-ci d’ici plusieurs années ?

    Des indices concordants

    Il se trouve que l’on peut connaître jusqu’à un certain point ce qui se passe à l’intérieur du Soleil grâce à l’héliosismologie. C’est ainsi qu’à l’aide de six stations d’observations réparties sur la Terre et faisant partie du Global Oscillation Network Group (GONG), des mesures des oscillations de la surface du Soleil peuvent être faites. Ces oscillations sont causées par les ondes sonores se propageant à l’intérieur de notre étoile et, comme les ondes sismiques sur Terre, leurs caractéristiques dépendent de l’état du milieu dans lequel elles se propagent.

    Les astrophysiciens ont ainsi découvert qu’un courant de matière est-ouest à l’intérieur du Soleil, migrant périodiquement des latitudes moyennes vers l’équateur de notre étoile, pouvait servir d’outil de prédiction pour l’apparition des taches solaires lors d’un cycle. Or, alors qu’ils s’attendaient à voir le début d’une nouvelle migration de ce courant, rien de tel n’a été observé, suggérant que le 25e cycle serait, au minimum, retardé. Il ne se produirait alors qu’à l’horizon 2021-2022.

    Ce qui renforce la probabilité de l’occurrence de ce phénomène est que le champ magnétique du Soleil est en train de baisser depuis au moins treize années. Il faut savoir que ce sont les lignes de champ magnétique du Soleil qui, en inhibant localement la convection de la matière solaire, font chuter sa température de surface, provoquant l’apparition des fameuses taches. Elles correspondent en effet à des zones plus froides, donc moins brillantes, et qui apparaissent plus sombres.

    Une troisième observation, là aussi au niveau des caractéristiques du champ magnétique du Soleil, mais dans sa couronne, suggère qu'une anomalie est en train de se produire. Cette observation indiquerait qu’il faudrait s’attendre à un faible maximum du nombre de taches solaires en 2013.

    Quelles seraient les conséquences possibles sur le climat ? On ne sait pas vraiment et Frank Hill insiste bien pour dire que lui et ses collègues prédisent une baisse drastique du nombre des taches solaires dans l’avenir, et non un prochain Petit Âge glaciaire. On ne connaît pas assez l’influence sur le forçage solaire d’un tel phénomène pour en déduire que cela invalidera les prédictions du Giec.


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  • Un champignon efficace à 100 % contre le cancer de la prostate !

    Par Claire Peltier, Futura-Sciences
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    Une substance naturelle extraite d’un champignon, le polysaccharopeptide, semble parfaite pour le traitement du cancer de la prostate, puisqu’elle permet d’inhiber à 100 % son développement chez la souris, sans aucun effet secondaire !

    • À lire, notre dossier complet sur le cancer

    Le cancer de la prostate, l’un des plus fréquents et donc à l’origine de nombreux décès dans les populations occidentales, pourrait bien être soigné par un simple champignon. Ce champignon, Coriolus versicolor ou Yun-zhi (en japonais) est doté de couleurs qui peuvent faire penser aux queues des dindons sauvages (d’où son nom anglais turkey tail). Il se développe sur les troncs d’arbre et est surtout connu pour sécréter une molécule dont l’intérêt pharmacologique est croissant.

    Il s’agit d’un polysaccharopeptide, un sucre complexe fixé sur une chaîne d’acides aminés. Une substance active proche de celle-ci, le polysaccharide-K, est déjà extraite des champignons dans le but de traiter certains cancers (cancer de l’estomac ou colorectal). Selon des études en cours, il permettrait ainsi d'allonger la durée de vie des malades. Pour la première fois, des travaux parus dans la revue Plos One démontrent également la très grande efficacité du polysaccharopeptide (annoncée à 100 % !) dans le traitement précoce du cancer de la prostate.

    Une action préventive

    Il agirait directement sur les cellules souches du cancer de la prostate. Ces cellules particulières n’ont été identifiées que récemment mais leur capacité à se régénérer et à se différencier en cellules cancéreuses semble démontrer qu’elles sont à l’origine, non seulement du développement, mais aussi de la progression des cancers de la prostate. Si les traitements anticancéreux actuels ne ciblent que les cellules tumorales déjà différenciées, laissant l’opportunité aux cellules souches du cancer de la prostate de se développer, celles-ci constituent donc une cible parfaite pour une éventuelle lutte préventive.

    Les souris dont les cellules ont été traitées au polysaccharopeptide avant implantation (à droite) développent moins de tumeurs que lorsqu'elles n'ont pas été traitées (à gauche), que ce soit 2 semaines (en haut) ou 4 semaines après (en bas).
    Les souris dont les cellules ont été traitées au polysaccharopeptide avant implantation (à droite) développent moins de tumeurs (taches colorées) que lorsqu'elles n'ont pas été traitées (à gauche), que ce soit 2 semaines (en haut) ou 4 semaines après (en bas). © Plos One

    Les scientifiques du Queensland University of Technology en Australie ont alors d’abord testé leur hypothèse sur des lignées de cellules du cancer de la prostate (PC-3) cultivées in vitro. L’ajout de polysaccharopeptide dans le milieu de culture a mené à la réduction du nombre de cellules marquées par la présence des récepteurs cellulaires CD133 et CD44 (caractéristiques des cellules souches du cancer de la prostate), proportionnellement à la dose et au temps d’exposition à la molécule.

    Aucun effet secondaire détecté

    De plus, ces lignées cellulaires perdent la capacité à former des prostasphères (des amas de cellules prostatiques) et sont moins efficaces à entraîner le développement de tumeurs lorsqu’elles sont implantées sur des souris saines (deux autres caractéristiques des cellules souches du cancer de la prostate). En d’autres termes, la substance fongique permettrait de limiter la propension de ces cellules à devenir cancéreuses.

    Pour tester si l’effet est aussi visible in vivo, les scientifiques ont utilisé des souris dont l'ADN a été modifié pour qu'elles déclarent un cancer de la prostate vers l’âge de 16 à 20 semaines. Cinq d’entre elles se sont vues administrer un traitement de 300 milligrammes de polysaccharopeptide par kilogrammes de poids corporel par jour dès l’âge de 8 semaines. Le sacrifice des rongeurs traités et non traités 20 semaines plus tard pour l’analyse histologique de leurs prostates a permis de mettre en évidence une absence totale de cancer chez les souris ayant reçu la substance.

    Cerise sur le gâteau : le traitement de longue durée semble n’avoir aucun effet négatif sur les animaux. Ainsi, bien que les animaux testés ne soient qu'au nombre de cinq, les scientifiques sont enthousiastes et voient déjà le polysaccharopeptide utilisé comme agent préventif des cancers de la prostate.


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  • L’ADN, révélateur de cancer ?

    D’après une étude menée par des biologistes de l’Inserm et du CNRS, et des universités Paris Descartes et de Strasbourg, détecter un cancer serait possible, grâce à une analyse de sang, d’urine... ou d'autres fluides de l'organisme.

    Cette technique menée par ces chercheurs, consiste à réaliser des analyses moléculaires ultra-sensibles dans des micro-gouttelettes microscopiques de ces fluides.
    Cette méthode permet de trouver les traces d’ADN tumoral, présentes dans les fluides biologiques des patients. Cette avancée permettrait de détecter les cancers plus rapidement et de cibler plus précisément le traitement et le risque de récidive chez de nombreux patients. Une étude clinique est prévue pour cet été, afin de valider cette technique.

    Source : communiqué du
    CNRS, mai 2011.
    A noter que ces travaux ont bénéficié du soutien de l'association l'Arc, de la région Alsace et de l'Inca.

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  • 2 milliards de degrés : l’humanité découvre le feu absolu et tout le monde s’en fout !

    Le paradis sur Terre est à notre portée depuis plusieurs mois déjà, et ce n’est toujours pas à la une du journal ! Sans doute que, comme toujours, on préfère parler de ce qui ne va pas. Mais l’enfer non plus n’est pas dans le journal... À moi donc de vous conter cette histoire d’enfer et de paradis bien réels, sur fond de fusion nucléaire.

    Pour y voir clair, prenons un de ses fils et tirons dessus pour voir ce qui vient.

    Officiellement, les USA ont adopté fin 2005 un programme de rénovation de leur stock d’armes nucléaires, destiné à sécuriser, à fiabiliser donc à réduire le nombre de têtes, et à faire des économies (programme Reliable Replacement Warhead). Officieusement, ils tirent les leçons d’une découverte presque fortuite des laboratoires Sandia de Los Alamos, heureusement échappée au filtre du « secret défense ». De quoi s’agit-il ?

    Depuis des années, les chercheurs des laboratoires militaires américains de Sandia ont pour mission de perfectionner les armes nucléaires US. Dans ce cadre, ils cherchent notamment à tester la résistance des ogives face à des systèmes antimissile, à coup d’irradiation massive de rayons X. Ils ont pour cela construit la « Z machine » et, très progressivement, augmenté les performances de ce générateur de rayon X, jusqu’à obtenir quelques petits millions de degrés. La technique n’est pas un secret et, comme la publication des résultats est totalement banalisée depuis des années, un des chercheurs de Sandia annonce que la « Z machine » a produit 2 milliards de degrés lors d’une nouvelle expérience, mille fois plus qu’à la précédente ! Laisser sortir une info pareille, d’un point de vue militaire, c’est une grosse bavure ; on verra plus tard en quoi. Mais ce n’est pas tout : dans l’expérience, la « Z machine » a sorti plus d’énergie qu’on n’en avait entré. En principe, il n’y a qu’une réaction de fusion pour un pareil tour de force. A priori, c’est incompréhensible.

    Pourtant, les gens de Sandia n’ont rien du savant Cosinus : ils ont fait et refait leur expérience avant d’ouvrir le bec sur ce résultat aussi inattendu que stupéfiant. L’article de la Physical Review Letters date de février 2006 mais l’expérience a déjà un an. Les militaires ne vont bien sûr pas tarder à réagir, mais c’est trop tard, le lapin est sorti du chapeau. Depuis, les spécialistes US de la bombe sont tellement excités qu’ils n’en dorment plus. Pourquoi ?

    2 milliards de degrés, c’est bien plus qu’au centre du soleil. Jusqu’à présent, le record de température était de quatre fois inférieur, et encore, au coeur des plus puissantes bombes à hydrogène ! Pour qui sait lire, c’est, au choix, la porte ouverte à l’apocalypse ou à l’âge d’or ; d’un côté des bombes comme des petits pains, de l’autre l’énergie abondante et bon marché.

    Voyons d’abord l’apocalypse.

    Les militaires US savent lire, même s’ils choisissent de ne lire qu’une ligne sur deux. Pour eux, la « Z machine » vient d’expliquer comment faire une bombe à fusion thermonucléaire enfin propre, en se débarrassant du très salissant détonateur habituel, constitué d’une classique bombe A, à fission, comme à Hiroshima. A la clé, des bombes H sans radioactivité, donc pratiques, c’est-à-dire utilisables. D’autant plus que celles-là auront une puissance ajustable et, surtout, sans limitation inférieure. Jusqu’alors, faire sauter le monde était un jeu d’enfant, mais on ne pouvait pas jouer... Maintenant, on va pouvoir en faire pour tous les jours. Super, non ?

    Effet secondaire indésirable cependant, cette simplification met la bombe à la portée de n’importe qui. N’ayant plus besoin de passer par la difficile étape de l’enrichissement de l’uranium pour fabriquer le détonateur, tout le monde va pouvoir s’y mettre. Vu du côté de Los Alamos ou de Livermore, les deux grands labos spécialisés, la bombe iranienne est une tentative ridicule, obsolète avant d’être née. Leurs plans pour la nouvelle bombe US sont déjà, depuis le mois de mars, sur le bureau du Conseil chargé des armes nucléaires. La nouvelle étant publique, est-il besoin de préciser que la Russie et la Chine en sont sans doute au même point ? De fait, la course aux armements est relancée et la reprise des essais tous azimuts n’est qu’une question de temps.

    En France, la grande muette est muette. Il est vrai que la découverte de Sandia arrive comme un cheveu sur la soupe du lobby nucléaire. Chez nous, le complexe militaro-industriel n’est pas un vain mot. Pour les responsables, c’est très gênant. Ils voient d’un mauvais œil une nouvelle remettant radicalement en cause les deux projets phares qui devaient leur assurer une place au soleil pour les années à venir, Mégajoule, à Bordeaux, et ITER, à Cadarache.

    Mégajoule est censé tester notre armement atomique sans explosion. C’est peut-être une bonne idée avec l’ancienne technologie, mais quel soldat voudra se fier à une arme de nouvelle technologie qui n’aurait pas été essayée en vrai ? De toute façon, la course est lancée, il va falloir la faire. Exit donc Mégajoule. En revanche, on doit se frotter les mains au petit Centre militaire d’expérimentation de Gramat, dans le Lot : l’expérience de Sandia n’a pas de secret pour eux. Il doivent déjà être en train de la refaire.

    ITER est quant à lui notre futur réacteur expérimental à fusion nucléaire. C’est un projet international, tellement c’est cher, et c’est chez nous que ça va se passer, en Provence, pour au moins quarante ans. Le traité vient juste d’être signé, le 26 mai 2006. On en est très fier, bien que les grincheux disent que la technologie mise en œuvre est une dangereuse impasse. Pour eux, ITER, serait la machine à vapeur du troisième millénaire ! Même un prix Nobel de physique comme Pierre-Gilles de Gennes crache dessus, l’ingrat. Mais gaspillage ou pas, il y va de la grandeur du pays et de l’Europe. ITER doit être au cœur de la stratégie énergétique française. D’ailleurs, on ne le présente plus comme un projet scientifique mais comme un projet de société, avec tennis et piscine pour des milliers de chercheurs. On peut cependant se demander qui voudra désormais travailler sur ce dinosaure, alors que l’expérience de Sandia montre la voie d’une technologie de fusion plus simple, plus fiable, moins chère...

    Là se niche en effet la promesse d’âge d’or de l’énergie sans pollution, pour rien et pour tous. Avec une dizaine d’années de recherches intelligentes, on devrait pouvoir mettre les centrales nucléaires au placard, même si cela dérange quelque peu l’ordre actuel. Qu’est-ce qu’on attend ?

    Cher lecteur, tu te dis que c’est trop beau pour être vrai, parce que tu as du mal à comprendre. Une pincée de science devrait t’aider.

    Avec un engin comme ITER, on cherche à obtenir la première réaction de fusion envisageable, celle du deutérium et du tritium, accessible à partir de « seulement » 100 millions de degrés. On y est presque, après cinquante ans de recherche, mais ce n’est pas encore la panacée, à cause des neutrons produits dans la réaction, synonymes de déchets radioactifs.

    Depuis l’expérience de Sandia, on sait qu’on a 2 milliards de degrés à portée de main. Ça change tout.

    À partir de 500 millions de degrés, on débouche sur la fusion lithium - hydrogène (Li7 + H1), comme dans une bombe H. Avec un milliard de degrés, c’est la fusion du Bore B11 avec l’hydrogène H1. Des substances extrêmement courantes sur Terre. Et pas de neutrons. Juste de l’hélium pour gonfler des ballons.

    Avec cette solution, on a "le bore et l’argent du bore", dit Jean-Pierre Petit, grand scientifique énervé dont je tiens l’essentiel de ces informations.

    Dès lors, l’humanité a le choix. Clairement, il est sans doute trop tard pour arrêter les militaires. Il faudra faire avec l’apocalypse. Mais est-ce une raison pour négliger l’âge d’or ?

    En conclusion, n’hésitez pas à engueuler vos journaux favoris, branchez le député du coin et les copains. Et réfléchissez.

    Mezigue

    Pour aller plus loin :

    par Mezigue (son site) lundi 19 juin 2006


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  • Le bout de plastique qui va révolutionner l'électronique

    Le Point.fr - Publié le 12/04/2011 à 18:34 - Modifié le 14/04/2011 à 10:31

    Il suffisait d'y penser, une société française l'a fait : le panneau solaire transparent.

    Le bout de plastique qui va révolutionner l'électronique

    Le film photovoltaïque souple et transparent conçu par une société française permet de recharger un téléphone portable à la lumière du jour.

    Click here to find out more!
    Par Clément Pétreault

    C'est une petite avancée technologique qui pourrait donner lieu à un véritable bond en avant. La société française Wysips a mis au point un film photovoltaïque souple et transparent, capable de recharger un téléphone portable à la lumière du jour. La démonstration a été faite avec un smartphone, mais n'importe quelle surface peut être habillée de ce film souple. Une fenêtre, une façade, une voiture ou encore un ordinateur peuvent ainsi transformer la lumière en énergie pour un coût raisonnable. Une fois développée, cette technologie pourrait intégrer des tissus qui deviendraient, eux aussi, capables de produire de l'énergie. Le rendement énergétique est d'environ 10 % (soit 100 watts par mètre carré). C'est environ 30 % de moins qu'un panneau photovoltaïque classique que l'on retrouve sur les toitures.

    Six heures pour recharger pleinement la batterie

    Un prototype de téléphone équipé de ce film vient d'être dévoilé. Les démonstrations ont prouvé que le film, épais de 0,1 mm, ne venait pas perturber les capacités tactiles des appareils. En l'état actuel de la technologie, le système ne permet pas de recharger intégralement la batterie de ce téléphone (6 heures en plein soleil pour une recharge complète, c'est long), mais l'autonomie de l'appareil est largement améliorée. La révolution est en marche.

    "Nous venons de finaliser un premier prototype et, d'ici à six mois, nous fabriquerons les premières unités en série. Comme nous sommes sur un modèle de licence non exclusive, à terme nos technologies seront accessibles à tous les fabricants", explique Ludovic Deblois au Point.fr. Ces modules solaires permettront de ne pas augmenter la taille des batteries des smartphones, qui ne seront, a priori, jamais en panne. Les pays en voie de développement sont aussi un coeur de cible privilégié pour la société française. Wysips prévoit de vendre chaque film pour moins d'un euro aux fabricants d'électronique. Un prix modique au regard du progrès accompli.


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  • Un surdoué de 12 ans remet en cause la théorie de la relativité

    Jacob Barnett, un surdoué de 12 ans, serait sur le point d'étendre la théorie de la relativité établie par Albert Einstein en 1905. Lire la suite l'article

    Il a à peine 12 ans et ose défier le plus grand physicien de tous les temps. Le jeune Américain, dont le QI a été évalué à 170, prétend pouvoir étendre la théorie de la relativité du célèbre Albert Einstein. Sa mère aurait adressé ses calculs à l'Université de Princeton, une référence mondiale en matière de physique et d'astrophysique. Les professeurs ont validé ses équations et auraient admis que l'adolescent était sur la piste d'une théorie de la relativité entièrement nouvelle.

    Jacob Barnett serait atteint de la maladie d'Asperger. Cette forme d'autisme, si elle isole, procure certaines capacités intellectuelles hors du commun. A trois ans, selon ses parents, Jacob résolvait des puzzles de 5.000 pièces.

    Dès l'âge de 8 ans, il étudiait déjà l'astrophysique à l'Université d'Indiana. Il est aujourd'hui chercheur dans cet établissement et enseigne même à ses camarades.

    Le garçon a présenté sur Internet une vidéo exposant sa théorie, déjà vue plus d'un million de fois. Découvrez cette vidéo sur Maxisciences


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  • Le jour où la terre faillit disparaitre

    On s’est beaucoup interrogé sur les raisons de la disparition des dinosaures il y a environ 63 millions d’années. On ignore souvent qu’une crise beaucoup plus grave a eu lieu à la fin de la période permienne, il y a 250 millions d’années. En quelques centaines d’années, 95 % des espèces vivantes (et notamment les ancêtres des dinosaures) ont brutalement été rayées de la surface de la Terre. Ce fut l’extinction la plus spectaculaire de l’histoire de notre planète. Pour beaucoup de scientifiques, c’est le principe même de la vie sur Terre qui a failli être remis en cause. Jusqu’à présent, malgré des années de fouilles, personne n’avait pu expliquer les causes de cette catas-trophe. Mais des géologues ont récemment émis de nouvelles hypothèses…


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  • Émergence des superbactéries : risques et solutions

    Par Claire Peltier, Futura-Sciences
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    La résistance aux antimicrobiens, dont les antibiotiques, est l'un des problèmes sanitaires actuels les plus inquiétants. Risquons-nous réellement de nous retrouver démunis face à une pénurie de médicaments efficaces ?

    Comme chaque année, un thème de santé publique est à l’honneur ce 7 mars, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, date qui coïncide avec la création de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2011, l’OMS a choisi de mettre en avant la résistance aux antimicrobiens (ou pharmacorésistance), un problème sanitaire majeur et malheureusement en pleine expansion.

    Car si les antimicrobiens sont des médicaments qui ont pour rôle de lutter contre des infections (bactériennes, virales, fongiques ou encore contre les parasites), on constate depuis quelques années une baisse de leur efficacité sur des microorganismes qui étaient pourtant connus pour y être sensibles. Résultat : il devient de plus en plus difficile de soigner les patients, qui souffrent de la maladie plus longtemps et ont un risque plus élevé de décéder, faute de solution.

    De nombreux décès liés à la pharmacorésistance

    Le traitement du paludisme est ainsi devenu plus problématique, mais c’est majoritairement la résistance aux antibiotiques qui inquiète. En effet, 150.000 décès annuels sont imputés à des cas de tuberculose multirésistante, qui touchent près de 440.000 personnes chaque année. Les infections nosocomiales aux staphylocoques dorés sont aussi en augmentation.

    L’origine de cette résistance provient d’une mauvaise utilisation des antibiotiques, qui pousse les microbes à acquérir des mutations pour devenir des « superbactérieshttp://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/une-bacterie-resistante-a-tous-les-antibiotiques-decouverte-a-marseille_28345/ », des bactéries « super-résistantes » ou encore « multirésistantes » (des superlatifs qui témoignent de l'inquiétude du monde médical).

    On a notamment récemment entendu parler des bactéries NDM-1, ou encore de celles découvertes dans un hôpital de Marseille. Il y a donc des risques non négligeables de se retrouver confronté à la même situation qu’ont vécue nos ancêtres (avant la découverte des antibiotiques au début du XXe siècle), où des épidémies pouvaient ravager des populations entières sans aucun moyen de les combattre.

    Recherche de nouveaux antibiotiques

    Les recherches menées pour découvrir de nouveaux antibiotiques sont de façon surprenante peu financées, et si des espoirs sont parfois permis par l'annonce de résultats encourageants, finalement très peu de molécules passent avec brio les différentes étapes de sélection menant à leur apparition sur le marché.

    Il convient donc de trouver des solutions. L'OMS propose d'agir suivant deux axes principaux :

    • éviter la propagation des germes entre les malades au niveau local, national et international ;
    • utiliser de façon plus rigoureuse les antimicrobiens disponibles.

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  • Les enfants de Tchernobyl

     

    La pectine a des propriétés entérosorbantes, c’est-à-dire qu’elle peut adsorber certains métaux lourds et radionucléides lors de son passage dans le tube digestif. Cette propriété pourrait être liée à sa capacité à échanger des ions.

    La pectine est, selon des scientifiques biélorusses, capable d’aider l’organisme à ne pas absorber certains radionucléides, dont le césium 137 radioactif, et ceci, sans les effets secondaires des chélateurs chimiques, mais avec d’autres effets. Elle semble aussi pouvoir aider l’organisme à mieux ou plus rapidement se débarrasser du Césium qu’il contient.

    Son efficacité est discutée, mais la pectine est par exemple utilisée en complément alimentaire chez les enfants vivant dans les zones exposées aux retombées de Tchernobyl, qui sont victimes de pathologies liées à l’accumulation du césium ingéré avec la boisson ou la nourriture. Le Professeur Vassili Nesterenko[2] cite[3] une expérience ayant porté sur 64 enfants du district bélarus de Gomel, très contaminé par les retombées de Tchernobyl. Ces enfants ont passé un mois dans un sanatorium où ils n’ont consommé que de la nourriture non contaminée. Un groupe-témoin a pris de la pectine matin et soir ; l’autre, un placebo. Après un mois, les enfants du groupe pectine ont vu leur taux de césium 137 diminuer de 62,6 %. Dans l’autre groupe, le césium n’a baissé que de 13,9 %[4].

    Le Pr Nesterenko a comparé les comprimés effervescents ukrainiens de pectine de pomme à des algues connues pour leur capacité de fixer le césium (spiruline), ainsi qu’à une préparation développée à Minsk, tirée des résidus séchés de pomme, obtenus après l’extraction du jus. Les experts du Centre de Recherche de la Commission Européenne à Ispra ont analysé cette préparation et noté qu’elle contient 15 à 16 % de pectine. Mélangée à de l’eau ou du lait, cette forme galénique est mieux acceptée et tolérée par les enfants et au moins aussi efficace que les tablettes effervescentes d’Ukraine, et beaucoup plus efficaces que la spiruline. Ces résultats ont justifié le développement par l'Institut BELRAD de cette poudre enrichie de vitamines et d’oligoéléments, sous le nom de Vitapect®. Vitapect® a été enregistré en Biélorussie et donné aux enfants de villages fortement contaminés, pour des cures de 3 à 4 semaines. Environ 200 000 enfants de Biélorussie ont reçu cette préparation, avec un contrôle radiamétrique du Cs137 incorporé, avant et après la cure.

    Nesterenko a aussi démontré que 3 à 4 cures de 4 semaines de pectine par an, distribué aux enfants dans les écoles de villages hautement contaminés, parvenaient à maintenir la charge en Csl37 au-dessous du seuil de 50 becquerels par kilo de poids (Bq/kg), seuil à partir duquel Bandajevsky observe des lésions irréversibles au niveau du cœur, de l’œil, du système immunitaire et endocrinien, ou d’autres organes[5].

    L’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest a également en France trouvé que des enfants ayant reçu de la pectine lors de leur séjour en France ont vu leur contamination au césium 137 baisser de 31 % en moyenne contre seulement 15 % chez ceux qui n’en ont pas reçu hors la part naturellement présente dans l’alimentation. Toujours selon l’ACRO, la pectine augmente et accélère l’exportation du césium, mais moins rapidement que le disent ceux qui l’ont promu[6].

    Des ONG aident les familles à se fournir en « Vitapect », pour que leurs enfants puissent en faire des cures régulières (3 par an idéalement, selon les promoteurs de la pectine), tout en ayant conscience qu’une meilleure solution serait de reloger les familles dans des zones non contaminées.


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    La carte du monde d’un géographe qui superpose population et risques sismiques.

    La triste actualité japonaise est l’occasion de partager le travail de cartographie d’un universitaire anglais, Benjamin D. Hennig, qui utilise des données publiques pour créer des cartes hors du commun.

    Pour la carte ci-dessous, il est reparti d’une base de données qui recense tous les tremblements de terre d’une certaine importance depuis 2150 avant JC, qu’il a superposée à une carte du monde déformée selon le prisme de la densité de population : chaque petit losange a exactement le même nombre d’habitants. La Sibérie est donc toute petite, et l’Inde immense. Cette visualisation permet de comprendre d’un coup d’œil l’intensité du risque et l’impact d’un tremblement de terre dans des « grands-petits » pays comme le Japon. Agrandir la carte

    Toutes les cartes déformées de Benjamin D. Hennig sont fortes de sens, et participent avec pertinence au développement du journalisme de données que j’évoquais dans un précédent billet.

    Si vous avez quelques minutes, vous ne les perdrez pas en découvrant les autres cartes publiées sur son blog.


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  • L’abeille et le voyageur de commerce

    Vendredi, 04 Mars 2011 14:45 Emmanuel Delannoy

    Le « problème du voyageur de commerce » est un classique des mathématiques depuis sa formulation initiale en 1859. L’énoncé, des plus simples qui soit, tiens en une phrase : il s’agit de trouver le plus court chemin pour relier des points disposés au hasard, par exemple des villes réparties sur un territoire, et revenir ensuite à son point de départ. D’ou son nom de « problème du voyageur de commerce », puisque l’intérêt de celui ci est de visiter le plus de clients possible en limitant au maximum les temps de trajet et les consommations d’énergie associées. C’est aussi un classique pour les logisticiens, qui doivent optimiser des tournées de livraison ou d’enlèvement, en limitant les frais induits par les distances parcourues, et pour améliorer les délais de livraison.

    Mais si l’énoncé est simple, aucun algorithme n’a encore pu être trouvé pour permettre une résolution rapide, quelque soit la disposition et la répartition des points à visiter, la difficulté augmentant très vite lorsque le nombre de point à visiter s’accroît. Les logiciels d’optimisation de tournée se contentent aujourd’hui soit d’approximations, soit comparent les différentes combinaisons possibles, ce qui peut prendre des heures de calculs si le nombre de point devient important.

    Le plus surprenant, c’est que, d’après des études conduites par l’équipe de Nigel Raine, de l’institut des sciences du vivant de Royal Holloway, à l’université de Londres, les abeilles et les bourdons s’en sortent très bien pour résoudre ce problème, alors que leur cerveau, dont le volume est inférieur à celui d’une tête d’épingle, contient moins de un millions de neurones (par comparaison, le cerveau humain est constitué de plus de 100 milliards de neurones). Et le tout en temps réel, ce qui constitue une prouesse, mais aussi un avantage évident quand on doit butiner un maximum de fleurs en un temps minimum, et économiser l’énergie pour garder les réserves nécessaires au retour à la ruche.

    Décidemment, les prouesses de la nature, et l’économie de moyens avec laquelle elle les réalise, n’ont pas fini de nous étonner et de nous inspirer. Logisticiens et voyageurs de commerce, vous avez sans doute encore bien des choses à apprendre des abeilles et des bourdons.


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  • Montagnier et la téléportation quantique de l’ADN

     

    voir aussi SIDA, LA CHOQUANTE VÉRITÉ

    Le Dr Luc Montagnier et cinq autres chercheurs ont publié le 23 décembre 2010 un papier intitulé “DNA waves and water” dont je vous propose la traduction suivante de l’abstract : Certaines séquences bactérienne et d’ADN virale induisent des ondes électromagnétiques de basse fréquence dans des hautes dilution aqueuses. Ce phénomène semble être démarré par le bruit de fond électromagnétique ambiant à très basse fréquence. Nous interprétons ce phénomène dans le cadre de la théorie quantique des champs. Le phénomène concerné pourrait permettre de développer des systèmes de détection extrêmement sensibles pour les infections chroniques bactérienne et virales (1).

    Du point de vue de l’establishment médico-scientifique, le Dr Montagnier c’est Dr Jekill et Mr Hyde. Il est d’une part une sommité titulaire du prix Nobel de médecine de 2008 pour ses travaux sur le vih (dossier qui ne nous concerne pas ici mais que je traite régulièrementdans ce blog), et d’autre part il dit découvrir des phénomènes qui au mieux en font un disciple de Jacques Benveniste (chercheur génial mais trop dangereux pour l’establishment et Big Pharma qui réussirent à le discréditer), au pire un électron libre. Liberté que l’on retrouve notamment dans cette fameuse entrevue de Luc Montagnier à propos de nos capacités de résistance au vih, mais revenons-en à notre sujet.

    En clair, le Dr Montagnier dit que des ondes de très basse fréquence (7 Hz) semblent imprimer à l’eau du récipient B (100% pure) une image de fragments d’ADN contenu dans le récipient A, et que l’amplification par PCR de cette image recrée en vrai ces mêmes fragments d’ADN. Succinctement, la technique PCR (Polymerase Chain reaction) utilise des enzymes qui recopient des millions de fois les traces ADN de départ, d’ou un effet grossissant permettant de voir la structure originelle – une loupe biologique en quelque sorte. Dans l’expérience qui nous concerne ici, il semble que les enzymes perçoivent l’image de l’ADN comme étant une réelle ADN, et en font des – réelles – copies.

    Ce dessin issu de l’article du NewScientist sur cette affaire illustre bien le processus :

    Les réactions à cette communication (qui n’est pas encore parue dans une revue à comité de lecture) sont évidemment variées, souvent critiques car le résultat est hors norme et rappelle bien trop, sans doute, l’affaire Benveniste. Néanmoins, pour le chimiste Jeff Reimers de l’Université de Sydney par exemple, “si ces résultats sont corrects, cette expérience serait la plus significative depuis 90 ans, imposant une réévaluation complète du cadre conceptuel de la chimie moderne”. Un autre poids lourd de la “biologie quantique”, Greg Scholes de l’Université de Toronto au Canada et crédité de la démonstration d’effets quantiques au sein des plantes, dit que “ces expériences biologiques sont intrigantes, et je ne les balaierais pas si vite”. Le consensus actuel semble être qu’il faut investiguer plus avant cette recherche, et l’un des membres de l’équipe de Montagnier, le physicien Guiseppe Vitello de l’Université de Salerme en Italie, y croit et encourage d’autres équipes à essayer de reproduire ces résultats. D’autant que Luc Montagnier n’en est pas à son coup d’essai dans ce domaine, ayant publié l’an dernier unpapier dans lequel il décrit la capacité de fragments d’ADN et de bactéries à émettre de faibles champs électromagnétiques et à se “régénérer” au sein de cellules non infectées.

    L’équipe propose une explication du phénomène observé en termes quantiques, en utilisant la théorie quantique des champs sur laquelle je ne m’attarderai pas mais qui semble être en mesure d’expliquer qualitativement ce mécanisme de téléportation.

    En termes d’application, les chercheurs font remarquer qu’il est possible de détecter les mêmes ondes électromagnétiques en provenance de plasma de personnes souffrant d’infections variées et de maladies chroniques même non infectieuses telles Alzheimer, Parkinson, MS – ce qui laisse penser que ces maladies ont également une origine virale ou bactérienne.

    La fin de l’article est particulièrement intéressante car elle fait référence au vih – comme quoi mon aparté ci-dessus n’étais pas innocent. Le paragraphe débute par “Le vih est un cas spécial : des signaux émanant de séquences ADN du vih sont régulièrement détectés chez des patients sous antiviraux et exempts de traces virales dans le sang. Ceci indique que cette ADN provient d’un réservoir inaccessible au traitement antiviral classique. De plus, non seulement le plasma mais également les globules rouges des patients émettent ces signaux (d’ADN du vih) alors même que ces globules ne contiennent aucune séquence ADN correspondante, et que le virus ne s’attache pas aux membranes erythrocytes… on a proposé l’hypothèse que c’est le traitement antiviral lui-même qui engendre une nouvelle méthode de réplication de l’ADN du virus… Concernant l’ADN M. piram , il est suggéré que les fragments d’ADN du vih ainsi que leur nanostructures présentes dans le sang n’ont pas pour origine la division cellulaire (cell lysis) mais, au contraire, représentent des élements de taille finie capable de recombinaison au sein des lymphocytes pour former des séquences ADN complètes et finalement régénérer le virus infectieux.”

    Vision cauchemardesque s’il en est : un virus infectieux capable d’apparaître ex nihilo à partir de fragments d’ADN dispersés, en utilisant comme schéma de montage un fond d’ondes électromagnétiques dont la source reste inconnue mais qui pourrait être le traitement lui-même. Soit.

    Evidemment il existe une explication beaucoup plus simple, à savoir que ce virus n’existe tout simplement pas et que tout ce que l’on mesure sont des artéfacts biologiques sans conséquences, la maladie elle-même (le Sida) étant le fruit d’autres facteurs liés au style de vie ou à l’environnement (notamment en Afrique : manque d’eau propre, manque de nourriture, manque de soins) ou encore aux traitements antiviraux eux-mêmes. Malheureusement cette hypothèse n’est pas recevable par l’establishment, alors même qu’elle est défendue par des gens compétents depuis 15 ans. Comme le disait Luc Montagnier lui-même en parlant d’une approche sanitaire plutôt que médicamenteuse dans le combat contre le Sida : “there is no profit”.

    (1) Texte d’origine : Some bacterial and viral DNA sequences have been found to induce low frequencyelectromagnetic waves in high aqueous dilutions. This phenomenon appears to be triggered bythe ambient electromagnetic background of very low frequency. We discuss this phenomenonin the framework of quantum field theory. A scheme able to account for the observations isproposed. The reported phenomenon could allow to develop highly sensitive detection systemsfor chronic bacterial and viral infections.

    par Vincent Verschoore (son site) jeudi 13 janvier 2011


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  • Des ingénieurs suisses font pleuvoir dans le désert

    Un projet secret financé par le président des Emirats Arabes Unis aurait permis de faire tomber la pluie plus de 50 fois dans la région d’Abu Dhabi pendant l’été. A chaque fois, les services météorologiques locaux ne prévoyaient pourtant ni nuages, ni précipitations.

    L’homme pourra-t-il un jour faire tomber la pluie sur commande ? Les experts du climat en doutaient. Les nombreuses expériences menées en ce sens se sont en effet toujours révélées décevantes. Un projet secret étonnant, financé par le président des Emirats Arabes Unis et révélé par le Sunday Times dimanche, pourrait toutefois changer cette donne. Dans la région d’Abu Dhabi, réputée pour sa sécheresse estivale, des ingénieurs suisses auraient réussi à faire tomber la pluie à une cinquantaine de reprises cet été.

    Lire la suite de l’article : http://www.lefigaro.fr/sciences/201...


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  • Faire le plein avec du vide

    On appelle çà « l’énergie du vide ».

    Nombreux sont ceux qui caressent le rêve de pouvoir se passer de l’essence et de faire le plein de leur réservoir avec l’eau du robinet.

    Stanley A. Meyer est attablé dans un bistrot de Grove City avec son frère jumeau, Stephen, et deux investisseurs belges.

    Il lève son verre de jus de canneberge, trinque, boit, et soudain se prend la gorge, se lève en titubant, sort, vomit et meurt dans les bras de son frère en lui disant : « ils m’ont empoisonné ».

    Mais qui est Stanley Meyer ?

    Il sera pourtant célèbre un jour ou l’autre, car son invention va peut-être révolutionner la planète.

    Il a inventé le moteur à eau.

    Ne souriez pas, cette invention lui a manifestement couté la vie.

    Et pourtant, Stanley Meyer était un physicien amateur américain, ingénieur en électricité,  doublé d’un inventeur génial.

    Il s’est battu pendant 15 ans pour que l’on s’intéresse à son invention.

    Avant de s’intéresser au moteur à eau, il avait participé au projet Gemini, pour la Nasa, ainsi qu’au concept EBED pour le projet « guerre des étoiles » et en 1993 a été élu « inventeur de l’année » dans le Whos’Who de 1993. lien

    Que l’on comprenne bien : il ne s’agit pas du moteur « Pantone  » qui est seulement une amélioration du moteur diésel actuel et dont l’invention mérite le détour.

    Pour faire simple, le moteur Pantone propose d’intégrer de l’eau dans le fuel, en modifiant l’alimentation en air.

    Cela permet d’économiser un tiers de carburant, ce qui par les temps qui courent est plutôt une bonne nouvelle.

    Et puis, cela réduit considérablement la pollution.

    Il y a par contre un « hic », les assurances ne reconnaissent pas ce procédé.

    On est en droit de se demander pourquoi ?

    Hélas, il faut être un peu « bricoleur » pour en profiter, car il semble qu’il n’y ait pas encore d’industriel qui se soit décidé à le produire en série.

    Sur ce lien, tout ce que vous pouvez savoir sur ce moteur ingénieux pour vous y mettre éventuellement à votre tour.

    Une démonstration vidéo est visible sur ce lien.

    Jean Pierre Petit, le physicien bien connu, explique sur cette vidéo le principe de fonctionnement de ce moteur.

    Mais revenons à Stan Meyer.

    Il était intéressé par une technique « d’électrolyse froide », qu’il appelait « électrolyse inversée ».

    Au lieu d’utiliser une basse tension et une haute intensité, ce qui est le cas de l’électrolyse normale, il faisait exactement le contraire, afin d’extraire de l’eau son hydrogène, puis de l’utiliser comme carburant.

    Pour ses premières expériences, il utilisait un petit container en plexiglas, pourvu de barres métalliques.

    Il alimentait l’installation avec un courant de moins d’un demi-ampère, pour une fréquence de 20 000 hertz par seconde.

    Le résultat, selon lui, avait dépassé toutes ses espérances, produisant ainsi plus d’énergie qu’il en consomme, et de l’hydrogène capable de fondre l’acier, alors que l’eau du container en plexiglas restait parfaitement froide.

    Son système fonctionne pendant une demi-heure, et il obtient un rendement supérieur à 1700% par rapport à celui de l’électrolyse classique.

    Son invention est donc un « séparateur d’eau » qui fractionne l’eau en oxygène et hydrogène.

    Le docteur Keith Hindley lui a rendu visite avec une douzaine de collègues pour voir comment fonctionnait son appareil.

    Meyer leur a fait une démonstration, faisant remplir par Hindley, sa petite cuve de plexiglas avec de l’eau du robinet, branchant ensuite l’installation.

     Le docteur Hindley témoigne :

    « Presque instantanément, trois mâchoires de serrage sont tombées, à cause du débit avec lequel le gaz se déversait. C’était tout à fait surprenant ».

    Le gaz qui se dégage immédiatement est évidemment de l’hydrogène et en l’allumant Meyer produit une flamme dont la température est si élevée qu’elle peut découper du métal.

    Stanley a rencontré beaucoup de difficultés, et par trois fois à tenté de lancer commercialement son appareil, organisant des conférences de presse, invitant des journalistes techniques, mais à chaque fois, on s’est moqué de lui.

    Il ne s’est pas découragé pour autant.

    Un jour, il se décide d’aller à Washington emportant avec lui son invention et obtient qu’un ingénieur constate que celle-ci permet bel et bien la production d’hydrogène.

    Celui-ci, naturellement sceptique, voyant brusquement l’énorme quantité d’hydrogène qui est produit par la machine, sort affolé dans le couloir, hurlant : « éteignez vos cigarettes, il y a de l’hydrogène dans le bâtiment ! »

    Malgré cela l’institut de la propriété industrielle américain a attendu trois ans avant de lui accorder un brevet.

    Meyer a ensuite déposé son brevet en Europe et au Japon.

    Sur ce lien, on peut découvrir le détail des brevets déposés par Meyer, et ici les plans de ses brevets en format PDF.

    Mais pour lui, ce n’est que la première étape, et il veut faire fonctionner une automobile avec son « moteur à eau ».

    Des sources contradictoires sont propagées au sujet de cette voiture, qui pour certains était une arnaque, et pour d’autres une réalité.

    Mais Stan Meyer est mort.

    Eugène Mallove, rédacteur en chef de « Infinite Energy  » raconte :

    En 1996, il à perdu un procès devant le tribunal de l’Ohio, dans lequel il était accusé de fraude.

    Or les plaignants étaient des investisseurs d’un programme de carburant concurrent, et l’un d’eux avait même tenté de prendre le contrôle de l’entreprise de Meyer. (WFC-Water Fuel Cell).

    Meyer avait déposé un recours contre le juge de cette cour, et il attendait la réponse du tribunal. lien

    D’autre part, Il a affirmé qu’on lui avait offert d’énormes sommes d’argent pour détruire son invention.

    Il était convaincu qu’il y avait un complot contre lui.

    On peut comprendre son inquiétude, car il est évident qu’une invention de cette nature représenterait une menace pour tous ceux qui vivent de l’industrie pétrolifère, en mettant une énergie gratuite à la portée de tous, et provoquant la faillite de milliers d’entreprises.

    Un certain 21 mars 1998, accompagné de son frère et de deux investisseurs belges, il trinquait avec ceux-ci dans un bistrot de Grove City.

    Son frère témoigne : (lien)

    « Stanley a pris une gorgée de jus de canneberge. Puis il saisit son cou, se lève, et court vers la porte, tombe à genoux, et vomit.

    J’ai couru vers lui et lui demande : « quel est le problème ? »

    Il m’a dit : « ils m’ont empoisonné », et il est mort ».

    Au terme d’une enquête de 3 mois, la justice a conclu que sa mort était due à une rupture d’anévrisme.

    Le lendemain, son frère a revu les 2 personnes qui étaient avec eux la veille, et il leur a confirmé que Stan était mort.

    « Ils n’ont rien répondu, n’ont pas posé la moindre question, ni proposé la moindre condoléance, et je n’ai jamais su la vérité sur ces deux hommes ».

    Qui croire ?

    Avant de disparaitre, il aurait installé son dispositif de moteur à hydrogène sur un buggy.

    Sur cette vidéo, on peut voir son buggy rouler, et sur ce lien, le container en plexiglas alimenter en hydrogène le buggy.

    Paul Czysz, professeur en aéronautique à St Louis, ancien chercheur de la Nasa affirme qu’un contrat avait été passé entre celle-ci et Meyer.

    Plusieurs témoignages de scientifiques au sujet de l’invention de Stan Meyer sont sur ce lien.

    Depuis de nombreux chercheurs, tel Dan Danforth, Marcia Thompson,  et surement d’autres ont repris les recherches dans ce domaine. Lien et lien

    Avant Stan Meyer, Alexandre Tchernovsky, mort subitement en 1992, travaillait sur ce qu’il appelait déjà « l’énergie du vide », et avait mis au point un appareil produisant 5 fois plus d’énergie qu’il n’en consommait, suivi dans ces expériences par Hal Puthoff qui lui appelle çà « énergie au zéro absolu ». vidéo

    Plus près de nous, un retraité américain, John Kanzius, prétend avoir découvert le moyen de produire de l’hydrogène à partir d’eau de mer.

    Dans un tube à essai, il verse de l’eau salée, bouche le tube par un rouleau de papier, et soumet l’installation à un rayonnement de micro-ondes.

    Un physicien, Rustum Roy, a assisté à l’expérience et confirmé qu’instantanément le papier s’était enflammé, dégageant une chaleur importante.

    Selon lui, les radiofréquences brisent les liaisons entre les molécules d’eau et les sels présents, en libérant de l’hydrogène. vidéo

    Le moteur à eau sera-t-il demain une réalité, ou restera-t-il définitivement un vieux rêve impossible ? L’avenir nous le dira.

    Car comme aime dire mon vieil ami africain :

    «  La gueule d’un canon est moins dangereuse que la bouche d’un calomniateur  ».

    Autre références : Air et Cosmos, n° 1756 juin 2000

    L’image illustrant l’article provient de « nuage-egaun.spaces »

    par olivier cabanel (son site) mercredi 5 janvier 2011


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  • Ovnis & sites nucléaires 5 Témoignages militaires stFr

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    Ovnis & sites nucléaires 5 Témoignages militaires stFr
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    Les témoins:
    Dwynne Arneson, USAF Lt. Col. Ret., communications center officer-in-charge
    Bruce Fenstermacher, former USAF nuclear missile launch officer
    Charles Halt, USAF Col. Ret., former deputy base commander
    Robert Hastings, researcher and author


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  • Le faux missile

     

    explications ici  de Jean-Pierre Petit


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  • La révolution de l’énergie

    par Blissin lundi 6 décembre 2010

    articles liés : fusion nucleaire (3_3)- Z machine

                         

    Voilà 3 ou 4 ans, un article rédigé sur Agoravox avait suscité 900 commentaires ("Le bore est l’argent du bore"). Celui-ci expliquait que des militaires américains avaient trouvé une technique de production d’énergie inépuisable, sans déchet, avec la fusion de l’hydrogène et du bore ; rendue possible avec l’atteinte du milliard de degré.
     
    Qu’en est-il aujourd’hui ? On pourrait croire que cette histoire serait tombée dans l’oubli, mais que du contraire, les américains se sont investis davantage. Mais il n’y a pas qu’eux : la Focus Fusion Society y travaillait déjà, et plus récemment l’association Ufo-science, dans un but non militaire. Et peut-être encore d’autres, dont j’ignore l’existence.
     
    La grande question est de savoir, dans le cas où ces projets aboutissent à quelque chose de concret (en sachant que des expériences positives ont déjà eu lieu), s’ils ont l’intention de faire profiter de leurs travaux aux populations, que des gens puissent utiliser cette énergie de fusion.
     
    En attendant une éventuelle annonce officielle sur leurs sites, un projet vient de voir le jour : le projet Z. Celui-ci a comme objectif de favoriser la constructeur de générateurs à fusion, pour les villes ou régions qui le souhaitent, à l’aide d’un système qui permet d’apprendre à s’organiser différemment (comment se rendre service les uns les autres, faire circuler des objets, partager des ressources...).
     
    Gageons que si d’autres initiatives du même genre voient le jour, l’espoir d’utiliser l’électricité bon marché, sans polluer, deviendra toujours plus réaliste.
     

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