• Alain Soral : "Je ne suis pas converti à l’islam"

     

    L’écrivain Alain Soral présente son nouveau bouquin très polémique Comprendre l’Empire. Il en a profité pour démentir la rumeur qui voulait qu’il ait participé à une conversion groupée à l’islam avec Thierry Meyssan, Dieudonné, Paul-Eric Blanrue et son avocat John Bastardi Daumont. Seul ce dernier se serait converti à la religion de Mahomet. Soral ajoute cependant que son cheminement spirituel le rapproche de plus en plus de l’islam.

     

    Parmi les autres thèmes abordés : le Nouvel Ordre Mondial, l’immigration, DSK et Marine Le Pen, les révolutions arabes...


    Comprendre l'Empire : Entretien avec Alain Soral (partie1)
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  • Moi, Sylvain, 25 ans, cuistot au fast-food

    Par Sylvain Morvan, publié le 19/02/2011 à 10:00

    A l'automne dernier, l'un de nos collaborateurs a travaillé trois semaines dans un établissement parisien de restauration rapide. Plongée dans un monde étouffant où étudiants et jeunes sans diplôme dénichent leur premier gagne-pain. Mais à quel prix...

    Le soir, depuis l'avenue, les néons du fast-food dégagent une lumière chaleureuse, presque réconfortante. En cuisine, l'ambiance est moins conviviale. "Plus vite, Sylvain! Tu fais des burgers, pas des oeuvres d'art..." Nathalie (1), la manageuse, ne nous lâche pas d'une semelle. Derrière mon comptoir, je dois préparer environ 180 sandwichs par heure pour faire face à la demande; le double aux heures de pointe, de 19 à 21 heures. Car, en salle, une armée de bouches s'impatiente.  

    Moi, Sylvain, 25 ans, cuistot au fast-food

    Le fast-food a au moins l'avantage de favoriser la mixité sociale.  

    REUTERS/Ho New

    Dans cette enseigne de restauration rapide stratégiquement située au carrefour de plusieurs lycées parisiens, les jeunes défilent toute la journée. Les ados y engloutissent leur argent de poche, les étudiants s'y donnent rendez-vous les jeudis et vendredis soir, avant ou après les fêtes arrosées. Pour ma part, j'ai postulé le 6 octobre dernier et décroché un entretien l'après-midi même. Karim, manager bourru, me reçoit à l'étage, au beau milieu des clients, avec Rémi et Hassan. Le premier est un jeune Marseillais de 18 ans fraîchement débarqué dans la capitale. Prototype du "geek" - le fondu de techno - il se présente à l'entretien les cheveux en bataille, les yeux encore rouges d'une nuit passée à s'acharner sur StarCraft 2, le dernier jeu vidéo en vogue. Il vient d'obtenir son bac, mais aucun BTS n'a voulu de lui en raison d'un dossier "catastrophique". Le second, Hassan, a déjà roulé sa bosse: à 38 ans, il compte dix ans d'analyse financière derrière lui au profit de banques marocaines. Lui aussi vient d'arriver à Paris, pour suivre son épouse, obligé "de tout recommencer à zéro". Le fast-food est l'un des derniers endroits en France encore capables d'offrir un gagne-pain temporaire. 

    Peu causant, Karim ne se penche pas sur nos CV, seule notre disponibilité l'intéresse. Nous sommes prêts à venir tous les jours, sans la moindre contrainte horaire? Embauchés! Comme la plupart des salariés ne restent que le temps d'une année d'études, les offres d'emploi abondent à chaque rentrée d'automne. Karim me tend un sac: "Voici ta tenue: deux polos, deux pantalons. Tu commences demain." 

    Le stress colle à la peau, plus que les odeurs de friture

    Je ne reverrai quasiment pas mes deux compères du premier jour. Eux travaillent le midi et moi le soir, entre 18h30 et 2h30, parfois sept jours d'affilée. Je suis brièvement formé par Jimmy, une jeune tête brûlée venue du Val-de-Marne et fâchée très tôt avec l'école. J'ai 25 ans, mais, pour Jimmy, je suis un "vieux". Du haut de ses trois ans de boîte, le garçon fait figure de taulier. Sefyu, la nouvelle star des cités, est son idole. Jimmy fredonne sans cesse les textes du ténébreux rappeur d'Aulnay-sous-Bois, comme un enfant réciterait une comptine: "Y'a plus de zéros sur le bulletin que sur nos chèques." 

    Le chèque, Victor, futur géographe, y pense tous les jours. L'étudiant passe ses soirées au fast-food pour payer son logement. Il se lève à 8h30, fonce à la fac, puis se couche à 3 heures, après la fermeture du restaurant. Quand il peut s'endormir... Car, ici, le stress colle à la peau, bien plus que les odeurs de friture. De retour chez moi, je n'arrive pas à trouver le sommeil, tant les alarmes des micro-ondes et des toasters retentissent dans ma tête. Aussi hagard que Chaplin dans Les Temps modernes, il m'arrive de répéter la harassante gestuelle, dans un demi-sommeil. Chauffer les pains. Griller les steaks. Saucer. Empaqueter. Comme moi, mes collègues travaillent trente heures, pour un tarif horaire de 8,83 euros, ce qui leur fait 1151,80 euros net à la fin du mois. Qui a dit que les moins de 25 ans se tournaient les pouces? 

    Dehors, la rue gronde, mais de notre tanière, nous ne l'entendons pas. Ce mois d'octobre, les manifestations contre la réforme des retraites ont beau mobiliser de nombreux jeunes, elles laissent mes collègues dubitatifs. Tout juste sont-elles le sujet de quelques conversations dépassionnées, dans l'étroit vestiaire où nous nous changeons. "Moi, je ne fais pas grève, je ne vote pas, témoigne Nicolas, 22 ans, fataliste. La droite et la gauche ne peuvent rien changer. Regarde: même Obama est un politicien comme un autre. Alors les jeunes, là-bas, ils feraient mieux d'aller en cours!" 

    McDo ou Quick?

    Peu importe, tant qu'il y a du boulot. 50% des équipiers travaillant dans la première enseigne sont des étudiants. Pour 67% d'entre eux, l'emploi au fast-food constitue leur unique source de revenus. Dans les restaurants français de la chaîne américaine, l'âge moyen d'un équipier atteint tout juste 22 ans. Ce chiffre est à peu près équivalent chez Quick, où seulement 34% des salariés dépassent les deux ans d'ancienneté. 

    Comme Jimmy, il y a ceux qui ont raté le wagon des études et, comme Victor, ceux qui viennent les financer. Tout ce monde-là cohabite chaque soir dans la chaleur suffocante du gril, agglutiné dans un petit espace crasseux et étriqué. Le fast-food a au moins le mérite de favoriser la mixité ethnique et sociale. Et, en étant ponctuel et sérieux, chaque employé peut vite monter en grade, grâce à des formations internes. 

    Hicham travaille "en salle", ce qui signifie qu'il nettoie les tables et vide les poubelles. La plupart du temps, il dort debout. Parfois, aussi, planqué derrière ses lunettes à double foyer, il mate les filles, des "bombes atomiques" qu'il n'ose pas accoster. Il dit avoir le niveau CAP, mais n'a en réalité pas de diplôme. Lui aussi aimerait quitter cette prison d'ennui, tout en sachant qu'il n'en a pas les moyens. Alors il reste là, planté dans la foule des clients, sous l'oeil gentiment réprobateur d'Alban, l'assistant manager. Diplômé d'un master d'histoire de l'art, l'étudiant bûche ses cours de droit par correspondance dans l'espoir de devenir commissaire-priseur. "L'année dernière, j'ai merdé, se lamente-t-il. Je me suis laissé submerger par le boulot au fast-food." 

    Je m'aperçois vite que de tous les clients les plus jeunes sont souvent les moins aimables: ils veulent tout, tout de suite. Dans la file, ils trépignent, certains allant même jusqu'à réclamer des burgers gratis en dédommagement du temps d'attente. Pourtant, les soirs de fête, ils s'éternisent, remplissant parfois eux-mêmes discrètement leurs gobelets de rhum et de sodas. Dans les fast-food, ça aussi je m'en suis aperçu, seul le service est rapide: les consommateurs, eux, peuvent passer plusieurs heures attablés. Ils téléphonent, se donnent rendez-vous là, partent et puis reviennent, parfois sans consommer. Dans la file d'attente, je surprends une conversation entre deux ados: "C'est vraiment dégueulasse. Mais pourquoi on revient toujours ici? - On ne va quand même pas aller bouffer à la crêperie!" 

    "25 grammes au lieu de 17: tu gaspilles!"

    Depuis le gril, j'observe les clients à travers une fente d'à peine 10 centimètres, derrière l'étalage à burgers. Jacques, colosse noir, Camerounais d'origine, me glisse: "Eux, ils sont musulmans: prépare des burgers au poisson!" Habituellement, on me considère plutôt comme un bon élève. Pourtant, un soir, Nathalie, la manageuse, me fait vivre un calvaire: comme j'ai eu le malheur de pointer à 18h32, elle décide de faire de moi son bouc émissaire du jour. Les oignons? "Mets en plus!" La salade? "T'en mets trop!" Et voilà la terreur des cuisines qui file chercher une balance pour peser les feuilles excédentaires. Verdict: 25 grammes au lieu de 17... "Tu gaspilles." J'enrage. Chaque soir, des tranches de bacon et de fromage à peine périmées sont jetées par dizaines dans la benne à ordures. Heureusement, Jacques est là pour m'apaiser: "Prends ton temps! Faut pas courir, sauf après les filles..." 

    Le hamburger "madeleine" fast

    Dans une étude pour Quick, Jean-Pierre Corbeau, profession de sociologie de l'alimentation, dresse un tableau de la restauration rapide en France. Sur les 760 jeunes de 15 à 25 ans interrogés dans le cadre de son enquête, 68% se rendent au moins une fois par semaine au fast-food, 24% une fois par mois et 8% jamais. Selon le Pr Corbeau, le hamburger assure une véritable fonction "totémique". Telle une "madeleine", il réveille des "nostalgies" et exprime "un lien social intergénérationnel". 

    Facile à dire: la pression est constante. J'ai tout de même trouvé un truc pour rompre la cadence infernale: je me bats pour m'occuper du compactage des poubelles. Malgré le froid et la moisissure, la cave fait presque l'effet d'une cour de récréation. Rémi, lui, est jugé lent par Nathalie, qui l'a pris en grippe. Epuisé, il marmonne: "Je ne tiendrai pas un an. Encore quelques mois, et je me casse!" Mon formateur, Jimmy, n'en pense pas moins: "Je ne vais pas m'éterniser. Ils nous parlent comme à des chiens." Récemment, on lui a proposé d'endosser le costume de manager. Il a refusé. Jimmy vient de banlieue, et ne se berce pas d'illusions: en France, l'ascenseur social est tout le temps en dérangement. Au mieux, il se voit serveur dans un restaurant, un vrai. Avec les pourboires, sûr qu'il amasserait "plus de cash". Entre deux tournées de burgers, chacun tire des plans sur la comète. Rémi, lui, jure qu'il va reprendre des études, un BTS hôtellerie-restauration. "Le fast-food, c'est pas très classe, mais c'est quand même une expérience!" 

    Pour un premier contact avec le monde du travail, la restauration rapide est, il faut l'avouer, un dépucelage brutal. Antoine, 19 ans, étudiant en deuxième année de fac d'économie, va rompre sa période d'essai. "Je suis à bout de nerfs, m'avoue-t-il à la pause, en avalant son menu X-tra. Moralement, c'est plus dur qu'une prépa!" Son ami Eric - l'un des seuls garçons en caisse - y songe aussi, mais pas pour la même raison. Toujours rasé de près, comme le règlement l'exige, cet étudiant en lettres se plaint d'avoir "l'air d'un vrai puceau à la fac". Le jour où il s'est pointé avec quelques poils, la directrice l'a forcé à utiliser un rasoir jetable et une mousse bon marché. Résultat: il s'est entaillé la peau et a dû porter des pansements sur le visage. Ce n'est pas l'élection de l'employé(e) du mois et la prime de 100 euros offerte à l'heureux(se) élu(e) qui vont compenser ces mesquineries quotidiennes. 

    Je reçois enfin mon premier compliment... le jour de ma démission, après trois semaines de turbin. "Rémi, je ne vais pas chercher à le retenir... Mais toi, tu es bien plus doué", tente Nathalie. Raté. Elle reprend, suppliante: "Tu es sûr que tu ne veux pas rester encore un peu avec nous?" L'aboyeuse est devenue mielleuse: je jubile. Mais au gril, à l'heure où je les quitte, mes camarades cuistots ont le moral en berne. Les cafards courrent les murs de la cuisine; des souris zigzaguent entre nos pieds, sur le sol huileux. Partout sont placardées des feuilles A4 plastifiées rappelant la démarche "100% qualité" de l'entreprise. J'en profite pour interroger un jeune avec lequel je n'ai encore jamais travaillé: "Et toi, tu es là depuis combien de temps?" Le gars me tend ses deux mains, couvertes de brûlures. "Tu les vois, mes blessures de guerre? Je suis là depuis bien longtemps, mec... Trop longtemps." 


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  • Alain de Benoist, invité de la TV Brésilienne

     


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  • Géopolitique des flux migratoires :

    voir aussi : L'impossible intégration

                             intégration et structures tribales

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Intervention au Sénat de Michèle TRIBALAT, directeur de recherche à l'INED, le 27 janvier 2011.


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  • Fidèles à leur esprit citoyen, les Suisses ne rendent pas les armes

    Les Suisses pourront garder leur armes à la maison en dehors des périodes de service militaire, la majorité des cantons ayant rejeté dimanche une initiative qui voulait mettre fin à une tradition existant depuis 1874.

    Le peuple a refusé par 56,3% de voix l'initiative "Pour la protection face à la violence des armes". En outre, seuls 6 cantons sur 26 (Genève, le Jura, Vaud, Neuchâtel, Zurich et Bâle-ville) ont dit oui.

    Présenté notamment par le parti socialiste suisse et le "Groupement pour une Suisse sans armée", le projet exigeait que toutes les armes de service soient dorénavant déposées à l'arsenal, ainsi que la création d'un registre central des armes à feu.

    Elle voulait aussi interdire aux hommes se retirant de l'armée de pouvoir garder chez eux leur fusil ou leur arme de service.

    "Aujourd'hui, la population a démontré que les vraies valeurs suisses telles que la responsabilité individuelle et la liberté priment encore sur les arguments réducteurs basés sur les peurs, l'émotion et l'insécurité qui émanent de la gauche", ont expliqué les libéraux-radicaux.

    Car garder son arme de service dans l'armoire familiale fait en quelque sorte partie de la doctrine de défense de la Suisse (environ 200.000 soldats) qui repose sur sa capacité à mobiliser rapidement des milliers de réservistes armés.

    Selon le ministère de la Défense, quelque deux millions d'armes à feu circulent ainsi dans la Confédération, une pour un peu plus de trois habitants, et 240.000 armes ne seraient pas enregistrées.

    Le gouvernement suisse, également opposé à l'initiative, avait argué que "l'arme personnelle fait partie de la disponibilité de base d'une armée crédible" et est "l'expression de l'attachement et de la confiance liant notre Etat et ses citoyens".

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  • Distorsions

     

    Thierry Janssen, psychothérapeute spécialisé dans l’accompagnement des patients atteints de maladies physiques, revient sur les rapports conflictuels qu’ont longtemps entretenus ces pratiques d’inspiration orientale avec la doxa scientifique occidentale. Fruit d’un mode de vie ou héritage de deux mille ans d’histoire occidentale et chrétienne, le divorce entre corps et esprit a "atteint un point de caricature", comme le souligne le chirurgien et thérapeute Thierry Janssen. Se rendant maître et possesseur de sa propre nature, l’homme moderne a asservi son corps, soumis au double diktat de l’apparence et de la performance. Or ce corps "est le résultat d’une histoire émotionnelle, qui s’exprime à travers ses déformations et ses souffrances", explique-t-il.


    Divorce entre le corps et l'esprit


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  • Hervé Juvin : « Radicalisation et misère politique »


    Radicalisation et misère politique
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  • Démocraties : Le peuple a-t-il encore le pouvoir ?

    voir aussi la notion d'hérédité évoquée dans la 2eme video : ici

    Passionnant débat hier soir chez Taddeï autour de Hervé Kempf, auteur de L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie, et Alain Cotta, auteur du Règne des oligarchies. Pour ces intellectuels, il est acquis que nous ne vivons pas en démocratie, et que nous nous dirigeons vers un régime oligarchique, où un petit nombre a le pouvoir (ceux-là mêmes que l’on retrouve à Davos, à la Trilatérale, dans le groupe Bilderberg ou Le Siècle...). Mais à qui la faute ? Aux oligarques ? Ce serait trop facile... Ces derniers s’emparent du pouvoir qu’on leur a laissé ! La faute au peuple plutôt, qui a abdiqué son pouvoir et sombre dans l’apathie télévisuelle et la passivité.

     


    CSOJ - Le peuple a-t-il encore du pouvoir? PART 1/2
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    CSOJ - Le peuple a-t-il encore du pouvoir? PART 2/2
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    Dans une interview, Kempf déclare : "Dans tous les textes qui réfléchissent à la démocratie, la notion d’égalité est fondamentale. Chacun a un droit égal à la parole. Pour autant cette sagesse du peuple n’est pas innée, elle se forme dans la délibération, dans la confrontation et dans l’écoute, et c’est par cette délibération que les folies ou les égoïsmes des uns et des autres sont canalisés vers le bien commun. Mais tout ceci suppose que chacun ait le désir de faire démocratie, de laisser un temps ses affaires et de rejoindre l’agora pour débattre de l’intérêt collectif – que chacun, autrement dit, ait le souci de l’autre et de la communauté. C’est en ce sens que j’entends le mot vertu."

     

    Laisser un temps ses affaires et rejoindre l’agora pour débattre... L’agora pouvant être "réelle" ou "virtuelle", sur AgoraVox notamment, qui est l’agora virtuelle par excellence, où tout le monde peut se retrouver, s’informer mutuellement, et débattre - et se réapproprier par là même son pouvoir de citoyen, dans un monde où la défiance règne, tant envers les politiques que les journalistes (ces derniers étant théoriquement là en démocratie pour permettre aux citoyens d’exercer leur pouvoir en toute connaissance de cause). Mais qui prend ce temps pour exercer son rôle de citoyen ? Si peu de monde...

     

    La masse reste prisonnière de la télévision, que Kempf rend largement responsable de l’apathie collective : "Je discute la situation des « classes moyennes » en observant que les membres de cette classe n’ont pas de conscience de classe. Leur seul élément unificateur est une certaine aisance matérielle acquise depuis les Trente glorieuses, et la conscience d’être privilégiés par rapport aux pays du Sud. Ils constatent la montée de la précarisation des statuts, mais choisissent souvent de conforter le dominant parce qu’il leur inspire un sentiment de sécurité face aux menaces extérieures. Mais cette analyse ne doit pas faire négliger le rôle des moyens de conditionnement de masse, qui entretiennent cette vision conservatrice chez les classes moyennes.

     

    Les gens regardent la télévision en moyenne plus de trois heures par jour. Les informations, soigneusement contrôlées par l’oligarchie, les valeurs culturelles et politiques projetées par les feuilletons, les jeux, le sport incessant et la publicité, tout ceci a une influence extrêmement forte sur la conscience collective, et je pense que la gauche critique n’y accorde pas assez d’importance."

     

    Une question se pose à nous, petite minorité active de citoyens qui se retrouve sur l’agora numérique : comment y mobiliser le peuple tout entier, comment lui permettre - et lui donner l’envie - de trouver ce temps indispensable pour s’informer et débattre - conditions sine qua non pour espérer vivre un jour vraiment en démocratie ? Car si l’apathie générale demeure, il faudra prendre acte du fait que la démocratie n’est qu’un doux rêve, un idéal, une incantation... sans réalité substantielle. Voter pour un président tous les cinq ans, si tant est qu’on le fasse..., ça ne s’appelle pas exercer sa citoyenneté et ce n’est pas vivre en démocratie. La démocratie suppose le pouvoir continu du citoyen.

    par Donatien mardi 25 janvier 2011


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  • Idéologies humanistes et réalités sociologiques


    Soutiens à Eric Zemmour lors de son procès (11.01.2011)
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  • On se faisait tripoter par les juges pour enfants


    "On se faisait tripoter par les juges pour enfants!"H.Vilard
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  • Elton John et David Furnish sont papas !

    Elton John et David Furnish sont papas !

    Elton John et David Furnish sont papas !
    Elton John et David Furnish sont papas ! hiMedia

    Note Webrunner :

    3,925 kg !!! dommage qu'on ne nous donne pas le prix pour connaître le coût du kg de bébé

    Voilà un couple qui a passé un joyeux Noël ! Elton John et David Furnish ont accueilli leur premier enfant le 25 décembre, un petit garçon de 3,925 kilogrammes baptisé Zachary Jackson Levon. Le couple a fait appel à une mère porteuse et leur bout de chou a vu le jour en Californie. "En ce moment particulier, nous sommes submergés par le bonheur et la joie. Zachary est en bonne santé et il se porte très bien. Nous sommes des parents très fiers et très heureux", ont déclaré les deux papas dans un communiqué de presse. Les félicitations s'imposent !

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  • circoncision : une escroquerie de plus à la sécurité sociale

     


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  • par CHALOT (son site) mardi 14 décembre 2010 - 

    La solidarité en Seine-et-Marne contre le surendettement

    Voici une expérience concrète d’action menée par un collectif d’associations.
    L’information c’est aussi l’échange d’expériences

    Depuis plusieurs années, de nombreuses familles inquiètes devant leur situation sociale et financière préoccupante s'adressent aux associations familiales et de consommateurs pour obtenir de l'aide et des renseignements.

    Beaucoup d'entre elles, surendettées ont exprimé leur détresse...

    Si certaines ont été des proies pour les maisons de crédits révolving, d'autres subissent de plein fouet les conséquences des « accidents » de la vie : réduction de salaire, chômage, séparation du couple....

    En 2005, plusieurs associations familiales seine et marnaises de différentes obédiences ont décidé de mutualiser leurs moyens afin d'agir ensemble avec le soutien de l'UDAF 77.

    Un collectif info-dettes regroupant trois associations familiales et le Secours populaire s'est constitué sur l'agglomération melunaise.

    Des permanences tournantes sont assurées afin que chaque semaine des familles en difficultés puissent trouver sur l'une des villes de l'agglomération un lieu d'écoute et un ou plusieurs bénévoles capables de les aider.

    Il s'agit d'établir avec les demandeurs un diagnostic personnel de la situation et de les aider, à élaborer, si cela s'avère nécessaire un dossier de surendettement .

    Les bénévoles ne font pas à la place des familles.

    Ils assurent un accompagnement individuel .

    Aucune remarque, ni critique n'est de mise, « l'écoutant » se doit à la fois de n'émettre aucun jugement de valeur sur le bienfondé de telle décision de crédits et à la fois de ne rien communiquer à une tierce personne de l'état de tel dossier.

    Comme il ne suffit pas d'être de bonne volonté pour être efficient ou du moins efficace, le collectif et l'UDAF ont décidé d'organiser une formation en direction des bénévoles afin qu'ils connaissent toute la démarche allant du dépôt du dossier à l'élaboration du plan de financement proposé par la Banque de France....

    Les bénévoles se cultivent et grandissent en connaissance, ce qui constitue une valorisation de leur action et peuvent ainsi mieux répondre aux questions que peuvent se poser les familles.

    Aujourd'hui en 2010, la Confédération Syndicale des Familles, l'association des familles protestantes, le CDFAL (Conseil Départemental des associations familiales laïques) et le Secours Populaire ont étendu leur action au delà du périmètre de l'agglomération melunaise.

    Au delà de leur identité propre, les associations du collectifs défendent des valeurs communes : elles estiment nécessaire et indispensable de développer une solidarité active en direction de toutes les familles et de dénoncer toutes les mesures et elles sont nombreuses qui aggravent leurs conditions de vie.

    La hausse du gaz et de l'électricité, le quasi gel des prestations familiales, le non remboursement de nombreux médicaments sont des attaques inacceptables...

    Quant aux marchands de rêves, il est inadmissible qu'ils puissent continuer, sans impunité aucune à proposer des prêts, miroirs aux alouettes conduisant des familles à régler des intérêts à deux chiffres , frisant ou dépassant les 19%.

    Les associations du collectif adoptent une démarche d'éducation populaire en menant une action de prévention sur les dangers du surendettement .

    Elles envisagent par ailleurs de proposer des actions de formation sur la tenue et le suivi d'un budget de ménage.

    Si l'an passé près de 3600 dossiers ont été traités par la Commission surendettement de la Banque de France, fin septembre 2010, ce nombre est de 3680 dossiers, soit une augmentation exponentielle inquiétante...

    Nous avons du pain sur la planche.

    Jean-François Chalot

    http://www.familles-laiques-de-vaux-le-penil.fr/


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  • UDC, Suisse, Immigration, votations, expulsion des immigrés criminels

    video bonus


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  • Chantage communautaire


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  • Calientita

    Le spot publicitaire «voter est un plaisir» des Jeunes socialistes de Catalogne

     


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  • Le nomade Attalien

    "Défiez-vous de ces cosmopolites, qui vont chercher au loin des devoirs qu'ils dédaignent accomplir autour d'eux. Tel philosophe se flatte d'aimer les Tartares, pour être dispensé d'aimer ses voisins"

    J.Jacques Rousseau


    Le nomade attalien par Jean-Claude Michéa
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    Libéralisme et moralité


    Les origines de la société libérale par Jean-Claude Michéa
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    Jean-Claude Michéa est un écrivain et professeur de philosophie français, auteur notamment de plusieurs essais autour de la pensée et l’œuvre de George Orwell. Il critique ici la figure du "nomade attalien"

    posté par par Paul mardi 16 novembre 2010


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  • Philosophies capillaires / N°74

    Je m’occupe rarement de philosophie sauf lorsque la philosophie me poursuit et, telle une bête sauvage, se jette sur moi au coin d’une rue. Par exemple lorsque je croise l’un de mes jeunes semblables avec une coupe « dépeignée », autrement nommée « saut du lit », je plonge immédiatement dans un abîme de perplexité philosophique. 

     La coupe « saut du lit » est façon de se peigner en se dépeignant, le but étant de faire croire qu’on ne s’est pas peigné, comme lorsque on sort du lit le matin. Le problème, c’est que pour avoir une coupe dépeignée digne de ce nom, il faut drôlement bien se peigner, justement. 

    Je sais, j’ai essayé, il m’a fallu du gel, un peigne et un sèche cheveux et je peux vous dire que j’ai usé le miroir de la salle de bain car, si l’on ne se peigne pas soigneusement, on obtient très rarement une coupe « saut du lit » digne de ce nom. A la place, on a plutôt une coiffure bizarre que je qualifierais de coupe « tout plat d’un côté ». 

    Or, ce problème de coiffure rappelle singulièrement le fameux paradoxe d'Epiménide dans lequel un homme déclare "Je mens". Si c'est vrai, c'est faux, puisqu’il dit la vérité. Si c'est faux, c'est vrai, puisqu’il ment. Et c’est pareil avec « la coupe saut du lit » : si je veux avoir l’air de sortir du lit, il ne faut surtout pas que je sorte vraiment du lit mais plutôt du salon de coiffure. coiffure_homme.jpg

    Donc, lorsque vous voyez un djeune qui a l’air de sortir du lit, il n’en sort certainement pas. Mais alors ! Pourquoi ce djeune veut-il absolument avoir l’air qu’il n’a pas avec sa coiffure non coiffée peignée dépeignée ? 

    C’est très simple : il veut avoir l’air cool et il pense que les gens cools ne se peignent pas le matin. Car les gens cools ont autre chose à faire le matin que de se plier aux exigences fascistes de la dictature de l’apparence bien peignée.

    Les gens cools n’en ont rien à faire de se peigner le matin et c’est la raison pour laquelle notre jeune philosophe passe deux fois plus de temps à se dépeigner dans sa salle de bain que les gens pas cools à se peigner. D'où le paradoxe.

    Du coup, lorsque je croise l’un de ces juvéniles philosophe, je ne peux m’empêcher de lui lancer un clin d’œil complice qui signifie que je suis heureux qu’il se lève plus tôt que les autres pour prendre soin de son apparence car le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt – même pour avoir l’air de s’être levé tard. 

    Ce petit clin d’œil d’encouragement provoque rarement l’effet escompté, le jeune aristotélicien préférant généralement s’interroger sur mes orientations sexuelles plutôt que sur le paradoxe d’Epiménide, ce qui est fort regrettable, mais bon...

    Par ailleurs, le vaste champ des paradoxes capillo-philosophique recèle bien d’autres mystères et mériterait plus d’attention : prenez la coiffure d’Eric Zemmour, mi années 70, mi second empire - et en tout cas profondément métaphysique – que nous dit-elle ? 

    Ne nous amène-telle pas à sonder les profondeurs insoupçonnées de l’âme humaine – voire, n’est elle pas la métaphore capillaire du point précis où les lois du modèle de la relativité générale s’abolissent et nous font entrer dans l’infiniment petit et ses bizarreries quantiques ?

     Ah, l’infiniment petit !

    Les Blablas de la Blanche ici


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  • Alain Jakubowicz : hélas, le racisme anti-blanc existe!

    C'est l'actualité non identifiée de la semaine : un incroyable sondage commandité par la Banque centrale européenne pour la reconstruction et le développement, demandant aux Européens de dire s'ils sont davantage gênés par la présence d'un voisin homosexuel ou gitan.


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    Il y a toujours l’embarras du choix pour revenir sur ces « ANI » que s’efforce de traquer Marianne2 - ces « Actualités non identifiées  », informations non négligeables qui, sitôt annoncées, passent à la trappe dans des « trous noirs » du champ médiatique quand d’autres, bien moins consistantes, sont ressassées et mises en scène jusqu’à plus soif.

    Un exemple d’ANI très pure nous a été offert récemment avec l’annonce (à bonne heure d’écoute) par France Inter d’un sondage au cours duquel il était notamment demandé aux sondés à quelle « ethnie » ils estiment appartenir et qui ils « n’aimeraient pas avoir comme voisin » : « homosexuels, malades du sida, drogués, pédophiles, personnes d’ethnies différentes, gitans, juifs, roms, handicapés, travailleurs immigrés, etc ». Cette étrange reconstruction de la société en « ethnies » aussi diverses n’a suscité ni reprises ni commentaires dans les autres médias. L’information qui avait retenu l’attention de France Inter semblait pourtant notable compte tenu du sérieux de  l’entreprise organisant ce sondage (la branche anglaise d’IPSOS), de l’ampleur de l’opération (26 pays européens concernés) et de l’importance du commanditaire (la Banque centrale européenne pour la reconstruction et le développement).
     
    Le silence qui a suivi cette annonce s’explique peut-être par la réaction approbatrice du président de la LICRA (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme), Alain Jakubowicz, sollicité à l’antenne par France-Inter. Approbation qui a un peu surpris et sur laquelle il a accepté de revenir pour Marianne2.
       « Le combat antiraciste doit s’adapter à l’évolution profonde qu’a connue notre société, qui est allée à rebours de notre rêve de la voir expurgée des discriminations, explique Alain Jakubowicz. Ce rêve nous a conduit à la cécité, on n’a pas voulu voir la montée du racisme intercommunautaire, entre arabes et noirs, entre arabes et asiatiques. Et je n’aurais jamais imaginé, il y a encore quelques années, que l’on puisse faire un jour le constat d’un racisme anti-blanc. C’est terrible. Certains estiment qu’il ne faut pas en parler sous prétexte que cela fait le jeu du Front national qui exploite, c’est vrai, cela de manière honteuse, mais en même temps il faut dire les choses car on a culpabilisé à outrance trop de nos concitoyens ».
     
      Cette réalité a conduit depuis plusieurs mois la LICRA à réfléchir à une nouvelle approche de la question. « Comment bien connaître ces réalités inquiétantes ? poursuit Alain Jakubowicz . Toute l’histoire de la Licra nous conduit à être opposés aux statistiques ethniques, mais il faut faire des choix entre les maux et les mots, c’est pourquoi je crois possible de passer par des sondages pour faire la part entre le sentiment communautaire, privé et culturel, qui a toujours été acceptable en France et le vrai communautarisme, que l’on ne doit pas accepter, qui commence quand la loi du groupe supplante la loi de la République. Je ne sous-estime pas le danger de ce genre de sondages, mais ils peuvent permettent de mesurer selon les milieux l’importance réelle des opinions inquiétantes ».
     
    On peut comprendre le souci de la Licra, préoccupée par la montée des clivages et des expressions de haine dans certains milieux. Mais on peut s’interroger aussi sur la légitimité de ce genre de questionnement demandant aux personnes interrogées de se classer par « ethnies ». Les sondeurs ne mesurent pas seulement l’opinion publique : ils participent à sa mise en forme, au même titre que les journalistes et les hommes politiques auxquels on ne pardonne aucun écart de langage. Les sondages ne s’apparentent pas à des mesures physiques ou météorologiques : tout étudiant en sciences humaines apprend à s’interroger sur les effets pervers de l’observation et du questionnement sociologique. Instrument massif d’auto connaissance, les sondages modifient les données observées, intervenant dans les représentations sociales qu’il prétend mesurer. En l’occurrence, la sollicitation et l’incitation à voir dans la société la coexistence pas très pacifique d’« ethnies » ont des effets de légitimation pour  ceux qui partagent cette vision.

    D’où une question qui n’a pas été posée à la suite de l’annonce de ce problématique sondage : pourquoi les sondeurs auraient-il le droit d’user de formulations qui valent à d’autres acteurs publics d’être l’objet de polémiques voire de poursuites pénales ? On ne peut à la fois s’indigner comme analystes politiques que l’extrême droite oeuvre pour que des délits proscrits par la loi obtiennent le statut d’opinions et offrir comme sondeur ce même statut d’opinions à ces mêmes délits dans des questionnaires de sondages…

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