• Un laboratoire français alarmé par la radioactivité à Fukushima

    Un laboratoire français alarmé par la radioactivité à Fukushima

    Test de radiation à Fukushima, au Japon
    (c) Sipa Test de radiation à Fukushima, au Japon
     

    Une association française a tiré vendredi 20 mai la sonnette d'alarme au sujet des niveaux de pollution à Fukushima au Japon. Selon l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest (Acro), les niveaux de pollutions dans "l'environnement terrestre et marin" de la centrale nucléaire sont "comparables à ceux que l'on trouve autour de Tchernobyl". "Si l'on calcule la contamination en césium 137 en Bq/m2, toutes les valeurs relevées dans la préfecture de Fukushima sont supérieures à la limite de 185.000 becquerels par mètre carré qui ouvre le droit à la migration en Biélorussie", ajoute ce laboratoire indépendant.
    "Les retombées de Fukushima sont détectables à des niveaux significatifs jusqu'à Kanagawa, située à environ 270 km de la centrale", précise le laboratoire.

    Le patron de Tepco congédié après Fukushima

    Cette nouvelle intervient après que le patron de Tepco, la compagnie d'électricité japonaise, a été la nouvelle victime de l'accident nucléaire. Masataka Shimizu va quitter son poste et être remplacé par Toshio Nishizawa, une décision qui doit être confirmée lors de l'assemblée générale des actionnaires de Tokyo Electric Power prévue fin juin.
    Tepco a par ailleurs affiché, vendredi, un déficit net de 1.247,35 milliards de yens (10,9 milliards d'euros) au terme de l'exercice d'avril 2010 à mars 2011, le pire jamais enregistré par un groupe non financier japonais.
    Tepco a notamment été forcé de prendre en compte de massives dépréciations d'actifs résultant de l'arrêt brutal et définitif d'au moins quatre des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi (N°1), mise à mal par le terrible séisme et le tsunami géant du 11 mars.

     

    Soutien de l'Etat


    Avant l'accident, Tepco espérait terminer l'année budgétaire passée en dégageant un bénéfice net de 110 milliards de yens (près d'un milliard d'euros), une hypothèse ruinée le 11 mars par la catastrophe naturelle qui a dévasté le nord-est du Japon et provoqué le plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl il y a 25 ans en Ukraine.
    Le groupe, qui va bénéficier d'un soutien de l'Etat pour indemniser les victimes de ce désastre, est incapable de faire des prévisions financières pour les mois à venir, la situation dans la centrale étant impossible à stabiliser avant au moins six mois.


    (Challenges.fr)


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