• BHL et le syndrome de Zorro

    Nous connaissons tous le syndrome de Peter Pan, caractérisant le refus de grandir. Si votre copain de 50 balais se prend d’une envie soudaine de jouer avec des soldats de plombs, vous pouvez soupçonner quelque atteinte par ce syndrome de l’éternelle enfance. Avec BHL, nous pourrions déceler un nouveau syndrome, celui de Zorro, plus sérieux, presque philosophique en vérité.

    Dans un précédent billet, j’avais évoqué un côté Don Quichotte chez le plus détesté des intellectuels français. Un internaute me fit remarquer que dans le roman de Cervantès, il y avait des moulins à vent et donc, que mon propos était illégitime. En fait, il y a bien chez Don Quichotte cette propension à parcourir le monde en rêveur idéaliste et absurde, en se positionnant comme justicier. Don Quichotte, selon les analyses de Benoît XVI, incarne le chevalier devenu fou, après la liquidation du monde médiéval. La porte vers le passé s’est refermée. Le moment est machiavélien. L’autorité théologale est transférée à celle du prince et sans doute, désarçonné par une telle responsabilité, le chevalier épris de vertu et de justice devient fou. Il est tourmenté par la roue d’Ixion qui se projette telle un moulin à vent symbolisant les tourments de l’âme qui cherche la Loi après le règne des cléricaux. La porte du séminaire s’est refermée, entraînant le monde médiéval dans le repli des parchemins, avec son monde clos et ses règles théologiques strictes.

    On pourra trouver quelques points communs avec BHL, clerc qui refusa le séminaire et ses conventions néo-scolastiques pour parcourir le monde et se proposer comme justicier. BHL a refusé les doctes voies de la philosophies spéculative. Sans doute n’en ressentait-il point le désir, ni l’ambition, conscient de ne pas être à la hauteur ou bien de s’enfermer dans une carrière toute tracée sous réserve qu’on suive les règles imposées par les maîtres. Obéir, ce n’est pas le style de BHL et c’est même l’inverse, BHL aime qu’on lui obéisse, qu’on opine dans son sens. Sa folie est de ne pas être fou comme Don Quichotte et de prétendre connaître la justice. BHL se refuse à être un philosophe révolutionnaire. Sartre fut son anti-modèle, jusqu’à ce qu’il tente de le dézinguer pour finir par comprendre qu’il lui ressemblait, au fond. Ni révolution, ni spéculation, telle serait la maxime de BHL. Autrement dit, ne pas tenter de comprendre le monde en s’enfermant dans un séminaire ontologique au risque de se couper du monde mais pas question de le transformer pour autant en empruntant la simplification idéologique. Le monde doit être réparé, tel est l’objectif affiché par BHL dont on peut dire qu’avec Nietzsche, il partage le refus de l’ontologie et du marxisme, voyant chez Kant le refus de la vie et chez Marx la vie complètement faussée. Ainsi, BHL, tout comme Nietzsche, assigne à la philosophie une mission thérapeutique. Diagnostiquer les maux du monde pour mieux le soigner.

    Dans les temps médiévaux, il y avait deux types de savants religieux. Les uns à méditer sur les sentences, les Ecritures, épris de vérité et de disputes jouées dans les premières universités, les autres, missionnaires, prédicateurs ou croisés, porteur de combats et de messages pour le monde. C’est cette seconde voie qu’a choisie BHL qui s’enorgueillit de quelques réussites persuasives, introduisant le chef bosniaque Izetbegovic auprès de Mitterrand ou d’avoir soustrait la « bourgeoise vieille France » Ségolène Royal à l’influence du conservatisme de Jean-Pierre Chevènement. Il fallait combattre, dixit BHL, l’antiaméricanisme, le communautarisme et l’antisionisme. Dans les années 1970, c’était du communisme dont il fallait guérir la France. Il y a quelque chose de l’exorciste chez BHL, avec cette propension à désigner le malin et à l’extirper de la société au prix d’ouvrages bien ciselés et surtout d’apparitions télévisées savamment ciblées. L’ontologie et la vérité qui va avec n’est pas le souci de BHL, ce justicier déguisé avec le masque de Nietzsche et maniant le verbe comme une épée prédestinée pour une saignée moralisante censée purifier la France du sang moralement impur qui s’insinue dans les mauvaises pensées du moment.

    Qui donc est BHL ? Un partisan, un prosélyte, un prédicateur, un essayiste, un provocateur, un propagandiste, un homme influent qui aime se voir influent et influencer la société pour la réparer. BHL est a lui seul un think tank qui, se mettant au service de cause qu’il choisit, se transforme en spin doctor pour mener le juste combat. Tel un Zorro échappé d’un bureau cossu, il débarque, en Bosnie, en Israël, au Soudan et récemment en Géorgie puis en Suisse. Il devient le communicant des puissants. Mais dans Zorro, le scénario est écrit dès le départ. On connaît les méchants et le justicier masqué qui va venger les opprimés. Le problème avec BHL, c’est qu’il doit construire un discours permettant de châtier verbalement les méchants et le cas échéant, déclencher l’action des politiques et la force de frappe, comme en Serbie dans les années 1990. Dieu merci, BHL n’est pas au pouvoir, sinon, nous serions peut-être en guerre avec la Russie pour défendre Sakkachvili, le gentil démocrate formé aux universelles valeurs occidentales.

    Philosophe BHL ? Tout dépend ce qu’on entend par ce terme. Si un philosophe est un type qui réfléchit sur le monde en écrivant des pensées, alors BHL est philosophe, mais pas plus que Camus. On lui reconnaîtra néanmoins une fibre philosophique à travers ses premiers livres qui eurent le mérite de faire réfléchir sur l’existence et de débattre de la condition humaine. C’est par la suite que BHL a attrapé le syndrome de Zorro. Mieux vaudrait dire que BHL se sert de la philosophie pour défendre des causes. Quoique, il se peut bien qu’à travers ses combats, BHL cherche qu’à ne défendre que lui-même, son image, son influence, à s’assurer de la présence des médias afin de conforter son narcissique exacerbé. Sur son blog, il ne s’est pas privé d’annoncer toutes ses apparitions dans les journaux, télés et radio, pour parler de ses deux derniers chefs-d’œuvre parus chez Grasset. Autant on peut comprendre qu’un jeune premier des lettres, Florian Zeller par exemple, ose ce genre de promo, autant cela paraît ridicule de la part d’un sexagénaire que les médias n’ont pas boudé depuis ses premières prestations chez Pivot.

    BHL se sert de la philosophie. C’est pour cette raison qu’il boude Kant, ce fantôme de l’abstraction conceptuelle, dont l’œuvre ne sert à rien et surtout pas à démontrer que Medvedev est un méchant et que Tsahal est la plus éthique des armées. Il fut un temps où le titre de philosophe était accordé par ses confrères à un professionnel de la pensée, enseignant au lycée ou mieux encore, un scientifique cherchant à l’université et diffusant le fruit de ses travaux conceptuels, ou encore mieux, un type qui carrément a créé une conception du monde construite comme une cathédrale d’idées. En général, il faut du temps pour introniser un penseur. Le problème, c’est que le titre de philosophe, qui plus est, nouveau, a été conféré à BHL par les médias. Et c’était bien là le signe d’une époque naissante. Ces mêmes médias qui en 2010, après avoir fait de l’homme en chemise blanche le roi de la philosophie, se prennent à jouer les bouffons, se moquant du roi qui s’est glissé une peau de Botul sous les pieds, mais sans pour autant détrôner le roi. Et ce sont encore les mêmes qui ont fabriqué de toutes pièces une potentielle présidente de la République dès 2006. S’il y avait quelques reproches à faire pour dénoncer une notoriété surfaite, alors ce ne serait pas tant au philosophe entarté qu’aux médias qui l’ont fabriquée, ces médias qui aussi on fabriqué la pandémie de grippe et dont il faudrait s’inquiéter.

    On complètera ce portrait en faisant un détour théologique. Il fut un temps où la théologie pensait que Dieu avait créé le monde. Juste après la Renaissance, les peintres maniéristes se mirent en quête d’imiter de belle manière la nature. Taddeo Zuccari, peintre et philosophe esthéticien italien du 16ème siècle, qui a bien existé contrairement à Jean-Baptiste Botul, avait conçu l’homme à la ressemblance de Dieu, lui accordant la faculté de créer un autre monde intelligible et de rivaliser avec la nature. Ainsi fut interprété le geste maniériste comme l’art de produire une représentation intérieure et de former un monde nouveau (Panofsky, Idea, p. 109) Ne pourrait-on dire que notre Zorro de la philosophie est à l’image du peintre maniériste, conçu à l’image de Dieu mais en l’occurrence, il s’agit du Dieu vengeur et justicier, du Dieu porteur le la Loi qu’on trouve dans l’Ancien Testament. En ce sens, BHL produit dans son intérieur une représentation du tribunal de Dieu et ce n’est pas lui faire injure que de lui signaler que l’idée du jugement dernier l’obsède à un point hautement transcendantal. De là, quelques connivences avec l’Etat d’Israël et le goût pour le Talmud, ce livre énigmatique plus compliqué que le code civil républicain, ce livre qui prétend régir l’intégralité de la bonne et juste vie. Bref, une mauvaise fréquentation littéraire pour ce philosophe qui, n’ayant pas trop de goût pour la spéculation ontologique, n’ira pas s’encanailler avec le Zohar et la Kabbale, contrairement à Pic de la Mirandole, autre philosophe de la Renaissance.

    BHL s’inscrit parfaitement dans la culture judéo-chrétienne. On n’imagine pas un BHL en Chine ou au Japon. Dans ce pays rompu à l’art du bushido, BHL est un inconnu alors qu’Alain Delon est une star. Ce qui est normal, Delon ressemble à un samouraï et son regard profond rappelle sans doute aux Japonais celui des kamikazes froidement déterminés à aller se suicider contre les navires américains. Mais BHL aura sa revanche et gageons qu’avec son aura de Zorro, il saura inspirer quelque personnage de manga et deviendra aussi célèbre qu’Alain Delon au Japon.

    En fin de compte, la moquerie ne fait pas avancer la connaissance. Il est de bon ton de dénigrer BHL. Pourtant, son propos est loin d’être insignifiant et sa prose est bien stylée, comme j’ai pu m’en apercevoir en parcourant chez un libraire son traité sur la guerre en philosophie. Le problème de BHL est qu’il prend trop de place dans les médias. Mme Pearl disait que son ego tue son intelligence. On peut aussi dire que sa notoriété l’expose à être flingué sans égard pour ses contributions intellectuelles souvent intéressantes, autant que les explorations de Jean-Luc Marion visitant Descartes comme un musée.

    BHL dit de lui-même qu’il recèle une énigme. Un improbable ou impossible saut par-dessus le siècle de Heidegger, c’est du moins ce que j’ai compris. BHL confirme ce que je pressentais, son goût pour Nietzsche, pour la philosophie de la vie et le dédain de la phénoménologie comme accès aux essences du monde par la suspension du jugement. Il y a aussi une énigme chez Husserl, une possibilité comme le savait Heidegger. Bien avant, Kant avait déjà pointé cette séparation entre ceux qui ont la compréhension du monde et ceux qui en ont l’usage. BHL a choisi l’usage du monde et ne s’en cache pas. L’expérience est riche d’enseignement mais il y a au bout du chemin la justice, comme l’énonce ce qui, d’après Heidegger, serait la première sentence philosophique de l’Occident, signée Anaximandre. Les hommes agissent et se rendent justice à la fin des temps. C’est la loi du karma pourrait-on penser. BHL, incarnation du karma, inkarmation ! Zorro a tombé le masque. Les philosophes se jouent dans un miroir. Heidegger a entendu comme justice la vérité que cherchait Nietzsche. En ce sens, BHL est bien en deçà de Nietzsche en laissant de côté la quête de vérité au profit de celle de la justice. Descartes, je pense donc je suis, Nietzsche, je vis donc je suis, BHL, je juge donc je suis.

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  • Elie Semoun : un type courageux et sincère



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  • Le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée

     On sait le président Sarkozy attentif à ne livrer de lui que des photos autorisées. On est donc amené à s’interroger sur celle qu’a prise de lui un photographe de l’AFP, François Mori, embarqué avec lui dans un hélicoptère pour un survol de Port-au-Prince dévasté par le tremblement de terre. Elle a illustré l’article de Le Monde.fr relatant le passage éclair du président à Haïti, le 17 février 2010.

     Le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée

     En apparence, cette photo est des plus banales. Elle montre en gros plan le président Sarkozy en train de contempler le désastre haïtien d’un hélicoptère porte ouverte, la main sur le ruban de sécurité qui le sépare du vide.

    Cette photo ferait croire qu’elle a été prise à l’insu et/ou contre le gré du président. Il ne paraît pas poser, en effet. Ce serait mal venu dans pareil contexte : la photo a l’air mal cadrée ; le président est relégué contre le bord droit du champ panoramique que remplit la vue aérienne de la ville détruite ; on le reconnaît à peine car il tourne le dos de trois-quarts, absorbé qu’il est par le spectacle de désolation qui s’offre à lui. Mais c’est un premier leurre : on reconnaît le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée. En feignant d’être pris sur le vif, alors qu’en fait le sujet pose, l’instantané confère ainsi à l’information qu’il livre une plus grande fiabilité. Il semble avoir été extorqué sans l’assentiment du président, alors qu’on est en présence d’une mise en scène préméditée et soignée.

    Un leurre d’appel humanitaire... en faveur du sauveteur

    C’est celle d’un deuxième leurre, le leurre d’appel humanitaire. Mais celui-ci est très particulier. La photo a beau livrer une exhibition du malheur d’autrui avec cette vue aérienne sur une partie de la ville détruite, celle-ci suscite-t-elle pour autant les réflexes attendus, le réflexe de voyeurisme et le réflexe de compassion, voire d’assistance à personne en danger ? Non, l’exhibition de ce malheur reste trop lointaine : on devine à peine dans le coin inférieur gauche ce qui ressemble à un fouillis d’édifices en ruines ; les victimes disparaissent en arrière plan sous la métonymie et le symbole de leur malheur, les gravats.

    En revanche, le président, si discret soit-il, rejeté en périphérie de champ, apparaît bien en tout premier plan, dans une métonymie qui présente l’effet pour la cause  : cette posture d’observateur qui est montrée est celle du sauveteur prenant de la hauteur pour évaluer l’ampleur des dégâts et adapter au mieux l’aide à apporter aux victimes. Une distribution manichéenne des rôles implicite range dans le même temps le président dans le camp du Bien aux côtés des victimes innocentes auxquelles il porte secours. Doit être ainsi stimulé chez le lecteur un réflexe d’approbation de son action humanitaire et d’estime envers sa personne. Le leurre d’appel humanitaire est donc mis ici au service de la promotion du sauveteur.

     Une image qui échappe à ses concepteurs par ses symboles ?

    Seulement, par sa mise hors-contexte structurelle l’image plonge dans l’ambiguïté et risque du même coup d’échapper à ses concepteurs et se retourner contre eux. Car la distribution des plans, elle, est univoque. Les victimes sont reléguées très loin en arrière plan tout en bas sous les gravats, tandis que le premier plan est accaparé par le président. Cette inversion des rôles prend valeur de symbole : en écartant les victimes qu’on ne voit même plus, le président n’occupe-t-il pas indûment le devant de la scène pour recueillir les applaudissements attendus ? Est-ce bien le rôle d’un sauveteur de faire oublier les victimes pour mieux montrer son grand cœur ?

    De même cette posture d’observation de si haut qui par contraste s’oppose au terrain d’en-bas, n’est-elle pas aussi le symbole d’une attitude contraire à celle que la photo était censée illustrer : la contemplation lointaine du monde malheureux d’en-bas par le monde d’en-haut qui plane dans le bonheur ? Une sorte de représentation de la terre, vallée de larmes, vue des contrées sereines de Sirius…

     

    Le président n’a-t-il pas passé, en fait, que quelques heures à Haïti ? Sans doute, a-t-il promis une aide financière après les secours que la France a envoyés dans les heures qui ont suivi le tremblement de terre. Est-ce à la mesure du désastre ? Les Etats-Unis ont mobilisé bien d’autres moyens en proportion de leur puissance. On ne sache pas que le président Obama ait eu besoin de se faire photographier au-dessus de Port-au-Prince par un reporter spécialement embarqué à bord d’un hélicoptère pour soigner sa promotion. Tous comptes faits, cette photo est-elle si heureuse ? N’illustre-t-elle pas « l’art de paraître faire » quand on ne peut pas faire grand-chose. Paul Villach


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  • Nicolas Sarkozy : l'aïeul du Président a dû batailler pour devenir français

    C'est l'histoire, somme toute banale, d'une famille... moins banale, puisque c'est celle de Nicolas Sarkozy. Le Nouvel Observateur a retrouvé des documents relatifs au dossier de naturalisation du grand-père maternel de Nicolas Sarkozy. 

    Photos/Vidéos liées : Ataturk le sioniste FRANC MAçON

                                                                 COUR SUPRÊME DE JERUSALEM

                                                                  La main droite

    Nicolas Sarkozy : l'aïeul du Président a dû batailler pour devenir français

    Originaire de Salonique, Aron Benedict Mallah arrive en France en 1905: il a 14 ans et vient étudier. Il sert comme médecin militaire sous le drapeau tricolore pendant la première guerre mondiale et demande la nationalité française en 1924. Sauf que le préfet de police de l'époque ajourne cette demande, avec les «motivations» suivantes, révélées dans un document exhumé par Le Nouvel Obs: "Bien que les renseignements recueillis sur M. Mallah ne soient pas défavorables, j'estime qu'en l'absence de titres sérieux à la faveur sollicitée, il convient d'ajourner l'examen de sa demande et celle de sa femme" - sa femme, Adèle Bouvier, avait perdu sa nationalité en devenant M. Mallah et demandé sa «réintégration dans la nationalité française»!

    L'hebdo explique le refus de la préfecture par la volonté de l'époque, de choisir les immigrés en fonction de leur profession....A l'heure où Nicolas Sarkozy vient d'effectuer, par la voix de son ministre Eric Besson, un grand débat sur l'identité nationale, l'information fera rigoler en coin ceux qui le trouvent hors de propos. Dans les pages de l'hebdo du jeudi qui fait sa couverture sur «La vraie histoire de la famille Sarkozy», Andrée, la maman du Président, raconte aussi que lorsqu'elle a souhaité épouser Pal Sarkozy, son père, le même Benedict, donc, devenu français sur décision du ministère de la Justice, aurait préféré que ce fils d'une «bonne famille hongroise» devienne également citoyen du pays des droits de l'homme. Mais pour l'immigré fuyant le stalinisme, c'était faire une croix sur l'idée de rentrer un jour sur la terre de ses ancêtres. Ce n'est qu'en 1975 que Pal Sarkozy a finalement adopté la nationalité française, car tous ses enfants étaient français.

    voir aussi : 

    Paul-Éric Blanrue : les réseaux pro-israéliens


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  • Un livre sur BHL censuré ?


    Après le canular Botul, une nouvelle affaire va-t-elle secouer Bernard-Henri Levy et le monde médiatico-littéraire ? Observe-t-on les lueurs d’une petite révolution intellectuelle qui va remuer la France ?
     
    Daniel Salvatore Schiffer, philosophe et essayiste italien de culture française vient d’engager la polémique. 
    Son dernier ouvrage ne sera pas publié. La maison d’édition Fayard en a décidé ainsi.
    Il s’agit d’un essai qui s’intitule « Critique de la déraison pure ». Le sous-titre, explicite, plante le décor : « D’une certaine philosophie française et de ses errances idéologiques ». Il y dénonce les « intellectuels médiatiques » qui sclérosent une certaine pensée philosophique française : Bernard-Henri Levy, André Glucksmann, Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner.
     
    Plus précisément c’est une « critique philosophique, rigoureuse et systématique, conceptuelle et non pas "ad hominem", de l’œuvre tout autant que de la pensée de ce que l’on a appelé la "nouvelle philosophie". J’y attaque aussi leur action politique : leur engagement et leur alignement notamment - ce qui s’avère pour le moins paradoxal de la part d’anciens "maoïstes" ou "trotskystes" - sur la politique américaine (George W. Bush en Irak ou en Afghanistan) et/ou sarkozyste. J’y épingle aussi l’engagement de BHL en Bosnie, au Kosovo, en Tchétchénie, en Géorgie, etc. »
     
    Daniel Salvatore Schiffer crie à la censure.
     
    Le livre qui aurait dû paraître chez Mille et Une Nuits, filiale de Fayard, vient d’être déprogrammé, alors même que le livre figurait sur le programme éditorial papier de février 2010 de Fayard et était annoncé sur divers sites (Fnac, Amazon, Evene...).
     
    Cette déprogrammation aurait pu passer inaperçue, mais les choses avaient été faites dans les règles : non seulement le contrat avait été signé avec l’auteur de longue date, mais l’ouvrage était quasiment sous presse, le communiqué de presse de Fayard était même prêt.
     
    Que s’est-il passé ?
     
    Le 23 mars 2009, Daniel Salvatore Schiffer signe un contrat d’édition avec Claude Durand, patron des éditions Fayard. Le manuscrit est remis en novembre. Mais entre temps le patron des éditions Fayard a changé et s’appelle désormais Olivier Nora, grand ami de Bernard-Henri Lévy. Lien de cause à effet ?
     
    Pour le philosophe Daniel Salvatore Schiffer il n’y a aucun doute :
     
    « Le nouveau PDG de ce groupe, Olivier Nora, déjà PDG des éditions Grasset, et lui-même très proche de Bernard-Henri Lévy (récemment nommé "conseiller" à la présidence de ce groupe), cible principale de ma "Critique de la déraison pure" précisément, à déprogrammé ce livre, in extremis, après avoir demandé à le lire personnellement. Pis : il refuse toute éventuelle modification, ou suggestion, pour en atténuer les charges les plus dures et frontales. Car j’étais près, sur base d’un échange courtois et civil, de critiques sensées et justifiées, à un compromis en la matière, quitte à retarder, à l’automne prochain par exemple, la parution de ce livre. Olivier Nora a cependant refusé cette idée même, jugeant mon manuscrit "irrécupérable" ! »

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  • Les retraites dorées des fonctionnaires Européens

    par Bertrand Damien

    Bonjour la poule aux œufs d’or… Il fait bon travailler comme fonctionnaire de notre appareil communautaire. Il semblerait bien qu’il existe une anomalie particulièrement criante au regard des citoyens normaux que nous sommes. Loin de moi l’idée de jeter le bébé avec l’eau du bain, je suis un Européen convaincu, mais ce n’est pas une raison pour laisser passer ça. Mieux vaut chercher à améliorer le système imparfait, et pour cela, mieux vaut faire le chien de garde plutôt que de se taire.

    En effet, j’ai hésité (pas trop longtemps je dois dire) avant de relayer cette information qui circulait par email ces derniers temps. Car je vois déjà le déchainement outrancier qui va s’emparer des lecteurs Agoravoxiens anti-européens convaincus, qui vont se servir de cette information pour soutenir leurs positions. C’est normal, c’est l’exercice démocratique, et je ne peux pas moralement justifier de ne pas relayer cette information sous le prétexte fallacieux que cela donne de l’eau à leur moulin.

    Mieux, d’un stricte point de vue pragmatique, cela ne remettra pas en cause l’existence de l’Europe. Au contraire, cela donne l’opportunité aux pro-Européens de faire pression pour améliorer une organisation qui souffre d’un important déficit démocratique. C’est pourquoi je choisis de publier cet article.

    De quoi s’agit-il ?

    Quelques exemples parlants pour commencer. Ils proviennent de sources internes à l’administration Européenne, un peu comme l’histoire des fichiers des fraudeurs de Eric Woerth.

    Giovanni Buttarelli, qui occupe le poste de « contrôleur adjoint de la protection des données », aura acquis après seulement 1 an et 11 mois de service (en novembre 2010), une retraite de 1 515 € par mois. L’équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du secteur privé après une carrière complète (40 ans).
    Son collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de cinq ans renouvelé. Après 10 années, il aura droit à près de 9 000 € de retraite par mois.
    Beaucoup d’autres technocrates profitent d’un tel privilège :
    Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne, va toucher 12 500 € de retraite par mois ; Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première instance, 12 900 € par mois ; Damaso Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € par mois. Etc. La liste est assez longue (mais de quelle longueur exactement, je ne sais pas).

    Même les parlementaires qui, pourtant, bénéficient de la « Rolls » des régimes spéciaux, ne reçoivent pas le tiers de ce qu’ils touchent.

    Pour ces fonctionnaires, c’est le jackpot. En poste depuis le milieu des années 1990, ils sont assurés de valider une carrière complète et, donc, d’obtenir le maximum : 70 % du dernier salaire. Non seulement leurs pensions crèvent les plafonds mais il leur suffit de 15 années et demie pour valider une carrière complète alors que pour vous, comme pour moi, il faut se tuer à la tâche pendant 40 ans et, bientôt, 41 ans.

    Face à la faillite de nos systèmes de retraite, les technocrates de Bruxelles recommandent l’allongement des carrières : 37,5 ans, 40 ans, 41 ans (en 2012), 42 ans (en 2020), etc. Mais, pour eux, pas de problème, le taux plein c’est 15,5 ans. À l’origine, ces retraites de nababs étaient réservées aux membres de la Commission européenne puis, au fil des années, elles ont également été accordées à d’autres fonctionnaires. Maintenant, ils sont nombreux à en profiter : juges, magistrats, greffiers, contrôleurs, médiateurs, etc. Cela, en soit, c’est déjà assez scandaleux.

    Mais le pire, dans cette affaire, c’est qu’ils ne cotisent même pas pour leur super retraite.
    Pas un centime d’euro, tout est à la charge du contribuable.

    Nous, nous cotisons plein pot toute notre vie et, au moindre retard de paiement, c’est la déferlante : rappels, amendes, pénalités de retard, etc. Aucune pitié, aucun passe-droit. Eux, ils (se) sont carrément exonérés. Même les magistrats de la Cour des comptes européenne qui, pourtant, sont censés « contrôler si les dépenses de l’Union européenne sont légales, faites au moindre coût et pour l’objectif auxquelles elles sont destinées... », profitent du système et ne paient pas de cotisations.

    Tous ces technocrates ne manquent pas une occasion de jouer les « gendarmes de Bruxelles » et ne cessent de donner des leçons d’orthodoxie budgétaire alors qu’ils ont les deux mains, jusqu’aux coudes, dans le pot de confiture. À l’heure où l’avenir de nos retraites est gravement compromis par la violence de la crise économique et la brutalité du choc démographique, des fonctionnaires européens bénéficient, à nos frais, de pensions de 12 500 à 14 000 € par mois, après seulement 15 ans de carrière et sans même cotiser...
     
    Quelques média se sont faits l’écho de ces abus. L’article suivant du Point y ajoute quelques détails supplémentaires :
     

    http://www.lepoint.fr/actualites-ec...


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  • Route : après les radars, la confiscation automatique

    En décembre dernier, Dominique Bussereau, notre préposé aux Transports, paradait à Pékin avec la délégation française, loin du boxon hexagonal : RER A enlisé dans la grève, aéroports perturbés, tunnel de l’Eurostar bloqué…

    Sans doute étourdi par le gigantisme de la dictature chinoise, le sous-ministre dilettante nous est revenu de son voyage comme affligé de turista répressive. Il annonce vouloir passer la "surmultipliée" face à un bilan 2009 mitigé en terme d’accidentologie. Et de nous en glisser une belle sous les roues, sortie de la répugnante Loppsi 2Ce "dispositif d’exception" - qui sera soumis au Parlement en février 2010 - promet entre autres joyeusetés (tel le flicage du web) d’inciter nos forces de l’ordre à confisquer systématiquement les véhicules des « chauffards » avant de les revendre… au bénéfice de l’Etat.

    Pour mémoire, la « confiscation » date de l’ancien régime. Elle touchait les biens des condamnés et de leurs héritiers avant d’être abolie par la Révolution française. Reprise par les Nazis pendant la dernière Guerre mondiale pour racketter les Juifs, cette saisie devenue sanction perdura pour récupérer les armes, les stupéfiants, ou les contrefaçons auprès des gangsters. Plus générale, elle frappe les barons de la drogue, les auteurs de crimes contre l’humanité, ou les terroristes.

    Nicolas Sarkozy qui est démocrate à sa façon, propose donc que la confiscation policière ne soit plus réservée aux grands assassins et autres génocidaires, mais qu’elle revienne toucher Monsieur Tout-le-Monde. A condition que celui-ci commette - par exemple - un "délit de grande vitesse" (à partir de 40km/h au-dessus de la limitation) au volant de sa voiture ou au guidon de son deux-roues.  

    Les habituels normopathes et autres pleureuses de sous-préfecture nous expliqueront que c’est bien fait pour les méchants chauffards et blablabla.

    Reste la question de l’empilement sinoque des punitions. Pourquoi en rajouter avec Loppsi 2 ? Les risques pénaux encourus sur la route sont déjà délirants. Revue de détail avec le journaliste Jean-Pierre Steiner : « Homicide involontaire : 75 000 €, 5 ans d’emprisonnement, 5 ans de retrait de permis. Blessures involontaires : 2 à 3 ans de taule, 30 à 45 000 €, 5 ans de retrait. Jusque-là pourquoi pas ? Mais c’est ensuite que ça dérape. Un détecteur de radar non autorisé vaut à son possesseur 2 ans de prison, 30 000 € d’amende et 3 ans de retrait. Mettre des mineures des pays de l’Est à tapiner coûte moins cher ! Optimiser le moteur d’un cyclo, même punition : 2 ans à bronzer rayé, 30 000 €. Il vaut mieux carrément voler des scooters ça craint moins. Délit de grande vitesse si récidive : 3 mois de frigo, 1500 €, et 3 ans de retrait ! C’est presque aussi hard que de se faire piquer à dealer le l’héroïne ! »

    Cet effarant durcissement de régime était venu ponctuer les glapissements sécuritaires de Jean-Claude Gayssot et Marie-Georges Buffet (PC) en charge des Transports sous le gouvernement Jospin (1997-2001). Voilà qui ouvrait grand la porte à la lourde machine mise en place fin 2003 par Nicolas Sarkozy (alors ministre de l’Intérieur) : le programme « 1000 radars automatiques ». Sept ans plus tard, tandis que 2500 photomatons crépitent au bord des routes, Sarkozy Nicolas nous en remet une tartine, beurrée d’une couche de Loppsi 2. Rappelons que ces mesures toujours plus coercitives sont décidées alors que la courbe de mortalité routière baisse depuis… 30 ans.

    Prison et/ou amendes, annulation de permis, et maintenant saisie du véhicule. Le but inavoué de cette dernière filouterie ? Booster un chiffre d’affaire qui fait saliver, celui de la ligne "confiscation de véhicules" (CA de 10 870 497 euros en 2008). L’Agence de Gestion des Biens confisqués vient d’être (discrètement) créée dans ce but. 

     

    Nos dirigeants devraient aller au bout de l’idée, jouer franc jeu, et faire passer la "Sécurité routière" sous la coupe du Ministère du Budget.


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  • CocaKillers

    Les réalisateurs German Gutiérrez et Carmen Garcia dressent un réquisitoire accablant contre l’empire Coca-Cola, soupçonné dêtre impliqué dans l’enlèvement, la torture et le meurtre de chefs syndicaux qui luttaient pour l’amélioration des conditions de travail en Colombie, au Guatemala et en Turquie.


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  • Le fameux faux fou mou

     


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  • Un monument pour la connerie :

    L'Arabie Saoudite a décidé de construire un immeuble encore plus haut que le gratte-ciel Khalifa de Dubaï. Facture : 597 millions de dollars. Lire la suite l'article

    À peine l'émirat de Dubaï a-t-il inauguré le gratte-ciel Khalifa, le plus élevé du monde, fort de ses 828 mètres, que le prince Al Walid Ben Talal renchérit depuis l'Arabie voisine. Le Saoudien construira un immeuble de 1 000 mètres de hauteur, soit trois tours Eiffel empilées !

    Depuis l'Antiquité, la course au firmament étalonne la puissance des bâtisseurs, qu'ils soient pharaons, constructeurs d'automobiles dans le New York des années 1930 ou, de nos jours, émirs du Golfe. Le milliardaire Al Walid a déclaré ce lundi qu'il avait transféré pour 597 millions de dollars d'actions de la banque Citigroup détenues à titre individuel vers son groupe Kingdom Holdings, afin de financer son vertigineux projet du port de Djedda. « Je suis très optimiste quant à l'avenir », a assuré le neveu du roi Abdallah, propriétaire de l'hôtel George-V à Paris et actionnaire de poids – entre autres – d'Apple. Les pertes de Kingdom Holdings – 8 milliards de dollars en 2009 – n'ébranlent pas le cheikh. Pour ériger son building de science-fiction, il est décidé à sacrifier ses vieilles pierres. Y compris ­Castagneto Pô, le château piémontais racheté l'an dernier à la famille de Carla Bruni-Sarkozy. Mise à prix : 15 millions d'euros.


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  • Kseniya Simonova

     


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  • Espagne : un inconnu introduit une photo de Mister Bean sur le site de la présidence espagnole de l'UE

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    Paru le 2010-01-05 13:20:00
     

    Espagne - Un individu a piraté le site espagnol de la présidence de l'Union européenne, et y a inséré une photo du personnage de Mister Bean. Après une brève apparition, le cliché a finalement pu être retiré.

    Un pirate, dont l'identité reste inconnue, a trouvé le moyen de s'infiltrer sur le site en exploitant une faille du système de sécurité. Une copie d'écran du site officiel de la présidence de l'Union européenne circule sur le web, sur laquelle Mister Bean adresse un retentissant "Salut" aux internautes stupéfaits qui l'ont découvert lundi soir.

    Cela faisait déjà longtemps que des plaisanteries circulaient en Espagne sur la ressemblance présumée entre Zapatero, futur président de l'UE, et l'acteur britannique Rowan Atkinson. Le Premier ministre espagnol s'est rendu impopulaire dans son payssuite à l'augmentation du taux de chômage, qui est passé à 19%.


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  • Mais où est donc passé Hitler ?

    voir aussi   La fiche RG d'Adolph Jacob HITLER

    Les années ont passé, et une nouvelle est tombé dans les derniers jours de décembre 2009, le crane d’Hitler, conservé par la Russie n’est pas le sien.

    Déjà, sur AgoraVox, un article avait évoqué cette découverte, en y laissant des points d’interrogation. lien<o:p></o:p>

    C’est Nick Bellantoni, archéologue et spécialiste des ossements humains qui a immédiatement pensé que ce crane était celui d’une femme en raison de sa structure. lien<o:p></o:p>

    Des professeurs de l’Université du Connecticut assurent que leurs analyses démontrent que le crâne est celui d’une femme âgée de 20 à 40 ans. lien<o:p></o:p>

    Du coup, cette information en amène une autre.<o:p></o:p>

    Un dossier d’archives, disponible sur le net, nous apprend que le FBI pensait jusqu’en 1956 qu’Hitler n’était pas mort, et l’a traqué sur tous les continents. lien<o:p></o:p>

    C’est le président Truman qui a commencé à douter, lorsque Staline lui a appris qu’Hitler s’était échappé de son bunker, et se cachait à l’Ouest.<o:p></o:p>

    Un médecin américain a prétendu l’avoir soigné à Saint Louis pour un désordre intestinal.<o:p></o:p>

    Mais tout porte à croire que, s’il était encore vivant, il se serait réfugié en Amérique du Sud, lieu ou de nombreux nazis se sont réfugiés, dans des couvents, ou dans un ranch en Argentine.<o:p></o:p>

    On peut découvrir tous les détails des exfiltrations nazies dans le livre très complet d’Uki Goni (the réal Odessa).<o:p></o:p>

    Celui-ci a été la base de nombreux articles parus dans le quotidien « Il Secollo XIX » en aout 2003.<o:p></o:p>

    Sur ce lien vous trouverez un extrait du livre.<o:p></o:p>

    Çà ne change rien au fait que le dictateur soit aujourd’hui mort, à moins qu’il n’ait aujourd’hui 120 ans. <o:p></o:p>

    Mais çà pose des questions.<o:p></o:p>

    Ce sont les soviétiques qui, les premiers, sont arrivés sur les lieux ou le despote tenait salon.<o:p></o:p>

    Ils ont constaté la présence des cadavres de plusieurs personnes, et auraient embarqués celui d’Hitler.<o:p></o:p>

    Plus tard, pour éviter qu’un culte puisse être commémoré pour celui-ci, ils auraient brulé son cadavre, et dispersé les cendres.<o:p></o:p>

    Mais, à des fins historiques et scientifiques, ils ont conservé un crane, et un morceau de mâchoire.<o:p></o:p>

    Une balle avait percé celui-ci, indiquant qu’il s’agissait d’un suicide.<o:p></o:p>

    Or aujourd’hui, une équipe de scientifiques ayant étudié, avec des moyens plus performants, ce fameux crane, en ont conclu qu’il s’agissait du crane d’une femme âgée de 20 à 40 ans, et en tout cas pas de celui d’Hitler. lien<o:p></o:p>

    Pourquoi cette duperie ?<o:p></o:p>

    Pour essayer de comprendre, il faut remonter aux débuts du nazisme.<o:p></o:p>

    Comme chacun ne sait pas, si l’on avait laissé une chance à Adolph de vivre de sa peinture, il est probable que la seconde guerre mondiale aurait été évitée ainsi que la mort de millions de personnes.<o:p></o:p>

    Il voulait être artiste, mais après avoir été recalé à l’Académie Viennoise des Beaux Arts, il a choisi l’option architecture, qu’il a quitté quelques mois après afin d’essayer de vivre de sa peinture. lien<o:p></o:p>

    Il aurait vendu quand même 2000 aquarelles, ce qui lui a permis de subsister quelques années, grâce aussi à sa modeste pension d’orphelin, mais il est vite devenu mendiant, et son seul recours a été de s’engager dans l’armée. lien<o:p></o:p>

    Dans un premier temps, l’armée n’en a pas voulu, mais après la lecture de la lettre qu’il a faite au chef d’état allemand, il a fini par être engagé.<o:p></o:p>

    On connait la suite.<o:p></o:p>

    Cet homme n’en était pas à une contradiction près : <o:p></o:p>

    Être végétarien (c’est ce qu’il affirmait être, mais en fait, faisait souvent des entorses au régime, se délectait de boulettes de viande) et faire couler autant de sang, lien<o:p></o:p>

    Être catholique (lien et lien) et semer la barbarie dans le monde entier : Hitler envoyait régulièrement à Pie XII des rapports sur la catholicisation de la Croatie obtenues de gré ou de force (300 000 au cours de la guerre) dont l’on trouve les preuves dans les "rapports au Saint Siège", fournis par l’archevêque Stepinac au Vatican. lien<o:p></o:p>

    Et enfin être juif, par son grand père, et vouloir rayer de la carte mondiale tous les siens. lien<o:p></o:p>

    C’est peut-être pour cette raison qu’il a fait raser son village d’enfance, pour effacer toute trace de ses origines.<o:p></o:p>

    Il est étonnant aussi d’apprendre que le Times l’a consacré « homme de l’année » en 1938. lien<o:p></o:p>

    Car comme disait un vieil ami africain : « on a beau dissimuler ses excréments au fond de l’eau ils finissent toujours par remonter à la surface ».


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  • Le dos au Mur


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  • Le quizz de Julien Dray

    (video censurée sur dailymotion)



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  • Polanski : les travers du système libertaire


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  • AFP, Mise a jour: 29/09/2009 17:37

    Le "crâne d'Hitler" conservé à Moscou est celui d'une femme

    USA-Russie-Allemagne-histoire-science-Hitler

    Photo transmise par l'université du Connecticut le 29 septembre 2009 montrant un fragment de crâne présenté comme celui d'Adolf Hitler mais qui est celui d'une femme non identifiée.

    AFP

    Un fragment de crâne censé être celui d'Adolf Hitler est en fait celui d'une femme non identifiée, selon une étude américaine qui ravive les questions entourant la mort du dirigeant nazi.

    Un fragment de crâne censé être celui d'Adolf Hitler est en fait celui d'une femme non identifiée, selon une étude américaine qui ravive les questions entourant la mort du dirigeant nazi.

    L'os, troué par une balle, alimente la thèse selon laquelle Hitler s'est suicidé dans son bunker à Berlin à l'arrivée des troupes soviétiques en avril 1945.

    Des doutes sur la succession des événements -et même des spéculations sur une possible fuite du "Führer"- persistent depuis des décennies.

    Le morceau de crâne avait été exposé pour la première fois par le Département des archives à Moscou en 2000. Les Russes affirment détenir également la mâchoire d'Hitler.

    Or, des professeurs de l'Université du Connecticut (nord-est) assurent que leurs analyses démontrent que le crâne est celui d'une femme, d'un âge compris entre 20 et 40 ans.

    Archéologue et spécialiste des ossements humains, Nick Bellantoni affirme avoir immédiatement pensé qu'il s'agissait d'une femme en raison de la structure du crâne.

    Partenaire dans ce projet, Linda Strausbaugh, directrice du centre de recherche génétique de l'Université du Connecticut, a accepté d'effectuer des recherches ADN.

    Nick Bellantoni s'est alors rendu à Moscou, où il a prélevé un échantillon, et l'équipe s'est mise au travail au laboratoire de l'université en mai dernier. Il leur a fallu trois jours pour boucler leurs analyses.

    Les chercheurs craignaient initialement que l'état du squelette rende les résultats illisibles, parce que le crâne avait été conservé à température ambiante et que le morceau qui leur avait été remis était brûlé par le projectile.

    Mais l'intérieur du fragment était intact et l'équipe a pu effectuer ses analyses. Pour arriver à un résultat étonnant.

    "L'ADN nous dit qu'il s'agit d'une femme", a affirmé Mme Strausbaugh à l'AFP, interrogée lundi.

    Cette révélation fait l'objet d'un documentaire diffusé sur History Channel et intitulé "La fuite d'Hitler", qui avance à nouveau l'idée que le dictateur ait pu fuir Berlin.

    La chercheuse explique pour sa part que les analyses ne prouvent rien sur le sort d'Hitler et se contente d'affirmer que le crâne n'est pas le sien.

    Christopher Browning, historien de l'Holocauste et professeur à l'Université de Caroline du nord (sud-est), souligne que ces résultats ne changent rien au consensus historique sur le fait qu'Hitler est mort dans son abri.

    Les historiens ne se fondent pas seulement sur les rapports de l'armée soviétique, dit-il. Ils ont eu accès à d'autres récits, comme des notes des services secrets britanniques.

    "Que le squelette ou le crâne en possession des Russes appartienne ou pas à Hitler ne change rien à l'histoire", estime le professeur Browning.

    En fait, même à Moscou, certains scientifiques ont déjà exprimé des doutes quant à l'origine du fragment de crâne.

    Celui-ci a d'ailleurs toujours été présenté comme "appartenant probablement à Hitler", a relevé mardi le chef adjoint des archives d'Etat russes, Vladimir Kozlov.

    Et la découverte des scientifiques américains est "sans conséquence", dit-il, sur l'interprétation des faits historiques: "l'appartenance du crâne n'a pas d'importance. Le constat sur la mort d'Hitler a été fait un an avant la découverte des fragments de crâne".

    Une question reste en suspens: à qui appartient le crâne de Moscou? Selon Mme Strausbaugh, si des échantillons d'ADN de parents des personnes mortes dans le bunker pouvaient être obtenus, un peu de clarté pourrait être faite. Mais pour l'instant, son identité reste une énigme.


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  • Chabal : l'interview choc

    Fais-toi décalquer gratos par Chabal

     




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  • LE  "MIRACLE"

     


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  • De Victor Jara à Guantanamo : la même CIA

    Nous avons vu auparavant que l’incroyable programme de contrôle des individus, souhaité et réalisé par la CIA, aux Etats-Unis avait abouti a des dérives inimaginables, notamment l’usage du LSD dans la population américaine. On croyait le sommet de l’horreur atteint et pourtant ce n’était pas le cas. D’autres sources découvertes plus tard allaient nous montrer que les expérimentations de la CIA de cette époque n’étaient pas très éloignées de celles faites par les laborantins nazis des camps de la mort. Parmi celles-ci, en effet, des stérilisations d’êtres humains. On pensait le fond atteint, ce n’était donc pas le cas. Retour sur les docteurs Mabuse de la CIA.

     

    On peut même aller plus loin encore dans l’horreur, tant que nous y sommes : le 16 juillet 2003, un groupe de recherche indépendant la révèle, cette horreur : un énorme fichier de 59 boîtes découvert chez Caltech, en Californie, montre que de 1900 à 1960, plus de 20 000 personnes déficients mentaux ont été stérilisés, aux Etats-Unis, en suivant pour cela les recommandations eugénistes formulées également plus tard par les nazis (*1).

    Dans le lot de ces politiciens, deux partisans reconnus et très connus des thèses eugénistes : Prescott Bush, grand père pro-nazi de l’ancien président, et son fils George Herbert Walker Bush, président des USA avant son propre fils. Tous deux fermes partisans des théories eugénistes. Appliquées en ce cas aux Etats-Unis bien avant l’Allemagne, on a tendance à l’ignorer !!! N’oublions pas que les germes de l’antisémitisme sont autant chez Ford que chez Hitler et les précédent même ! (*2) Comme je l’ai déjà dit ici : "Prescott Bush, le grand père de l’actuel président, est bien celui qui organise du 21 au 23 août 1932 ce fameux troisième congrès mondial de l’eugénisme, à l’American Museum. But de la réunion : la stérilisation de 14 millions d’Américains... et pourquoi pas, la suppression pure et simple de certains ("cutting off the bad stock ’’ of the "unfit"), et ce, bien avant l’édification d’Auschwitz."

    La fondation eugéniste Human Betterment Foundation responsable des stérilisations a été créée aux Etats-Unis et financée par Ezra S. Gosney, un homme d’affaires richissime de Pasadena, qui avait des vues bien particulières sur le genre humain : Selon Gosney, en effet, les êtres humains sont en effet comme les vaches Longhorn texanes. Il suffit tout simplement de les croiser habilement pour "améliorer la race" (*3) C’est bien du nazisme, cette notion de race supérieure à fabriquer. Pour arriver à ces fins, Gosney va se trouver un médecin biologiste qui partage ses vues : Paul Popenoe. Qui a déjà expérimenté et même fait un livre à se sujet : Sterilization for Human Betterment : A Summary of Results of 6,000 Operations in California, 1909-1929 . En 1933, ce fut le tout premier livre étranger traduit par les nazis ! Les précurseurs de l’eugénisme sont bien américains, et non allemands !


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