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    CONTRE LE TOTALITARISME ORWELLIEN DES LOIS MÉMORIELLES...

     

    Une intervention d'Anne-Marie Le Pourhiet, agrégée de droit public, spécialiste du droit constitutionnel

     


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  • La décision ne devrait pas manquer d’attiser la polémique. Patrick Bouet, le président du Conseil national de l’ordre des médecins, a annoncé, jeudi 25 juin, qu’il portait plainte devant la chambre disciplinaire de première instance de Languedoc-Roussillon contre le professeur Henri Joyeux, l’initiateur le 13 mai d’une pétition sur les dangers de la vaccination qui a recueilli depuis près de 680 000 signatures.


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    Jean-Marie Le Pen fustige un FN "bouclier de la communauté juive"

     

    Ma consigne : ne participez pas au vote piège !

     

    Tout d’abord, après avoir pris connaissance du courrier envoyé à tous les adhérents du Front national à l’occasion de la consultation sur le changement des statuts, je ne peux pas laisser sans réponse les termes mensongers et les affirmations diffamatoires de Marine Le Pen, qui, semble-t-il, n’a rien appris de la crise qu’elle et son bras droit Philippot ont ouverte au sein du Front national.

    Marine Le Pen présente son Congrès « postal » en pratiquant un scandaleux amalgame. En effet, il faudra répondre par oui ou par non à 33 articles des statuts dont le principal a pour but d’éliminer le Président d’honneur, fondateur et dirigeant du Front national pendant près de 40 ans.

    Le caractère parricide de l’opération ne fait pas sourciller la femme-d’État-aux portes-du-pouvoir, mais cause un grand trouble dans la conscience et le cœur des militants.

    Le texte de Marine Le Pen est une infamie qui m’accuse d’ « initiatives et de propos préjudiciables » pouvant « très gravement nuire au fonctionnement », « au crédit » du Front national et ainsi compromettre nos chances électorales. Candidats ! Garde à vous !

    Elle ne nous cache pas qu’ « il n’est plus possible de diriger efficacement le Front national en voyant régulièrement détruit votre travail et le mien » (sic). On croit rêver !

    Or, de quoi s’agit-il ? Quel est le prétexte de l’accusation ?

    Deux interviews.

    L’une chez Jean-Jacques Bourdin qui pose la question : « Regrettez-vous d’avoir dit que les chambres à gaz sont un détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ? » Réponse : « NON. »

    Une autre interview dans l’hebdomadaire de droite Rivarol, où je dis que je ne croyais pas que le Maréchal Pétain ait été un traître ; je me permets de rappeler à ce propos que tous les présidents de la Ve République, de De Gaulle à Mitterrand, ont fait déposer une gerbe sur la tombe du Maréchal Pétain à l’Île d’Yeu.

    C’est donc là tout le crime de Jean-Marie Le Pen !

    Oubliée la centaine de meetings tenus ces deux dernières années en soutien aux candidats aux Européennes, aux Municipales et aux Départementales.

    Oublié le succès aux Européennes, où je faisais élire sur ma liste cinq députés européens avec une moyenne de 33 % en PACA.

    Cette fois, la dénonciation d’antisémitisme est venue de l’intérieur du Front, présenté comme le « bouclier de la communauté juive » par Marine, dont Cukierman, le président du CRIF, affirme qu’elle est « irréprochable ».

    Dans le même temps, Maître Goldnadel porte plainte contre moi pour « la fournée » et devient l’avocat de Florian Philippot…

    On peut légitimement s’étonner que dans un monde où les dangers s’accumulent, le parti « national » ait une préoccupation essentielle : se débarrasser de Jean-Marie Le Pen !

    La vérité c’est qu’il s’agit de faire accepter par les adhérents un changement de ligne politique en faveur du socialo-gaullisme prôné par Philippot.

    Pour toutes ces raisons, et parce que le bulletin de vote marqué d’un code barre viole grossièrement la prétendue confidentialité du vote, je demande aux adhérents du Front national de ne pas se jeter dans le vote piège que constitue la pseudo-consultation sur la réforme des statuts.

    Fidèlement vôtre,

     

    Jean-Marie Le Pen

     

     

    Jean-Marie Le Pen

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  • A l'occasion de son dernier livre "Les origines occultistes de la franc-maçonnerie", Celena-production a réalisé une interview auprès de Jean-Claude Lozac'hmeur sur la nature véritable de la religion qui inspire nos gouvernements.

     


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  • Le mur de Berlin protégeait l’Est des séductions et des conquêtes de l’imaginaire capitaliste. Le mur de l’Ouest est celui qui permet l’extension maximum du capitalisme. Comment ? En confinant la Russie dans l’espace le plus petit possible. En empêchant tout rapprochement entre la Russie et les autres pays d’Eurasie. Et plus encore tout rapprochement entre la Russie et l’Europe.

     
    Nous, la France, sommes du côté américain de ce mur de l’Ouest, et c’est pourquoi notre pays n’est pas libre, et c’est pourquoi l’Europe est asservie. « La résistance est à l’ordre du jour. […] l’occupation mentale, technique, économique que nous subissons n’est pas de moindre conséquence politique que celle que nous avons subie [pendant la Seconde guerre mondiale] ; car elle aussi nous prive du pouvoir que la République nous a donné, que les institutions du Conseil National de la Résistance avaient assuré, que le projet d’union de l’Europe avait fait espérer. Et ce rejet du pouvoir perdu, du pouvoir à reprendre, est au cœur de la conscience malheureuse des Français – de ceux du moins pour qui la France est autre chose qu’un hôtel ».

    Hervé Juvin en appelle donc à la résistance. Il faut faire tomber ce mur de l’Ouest. Le premier mouvement de cette résistance c’est revenir à l’intelligence du monde. C’est se rappeler ce que l’esprit du temps veut nous faire oublier : que le monde est irrigué de rapports de force, de jeux de puissance. Derrière l’humanitaire, derrière les indignations pseudo morales, il y a la violence des déplacements de populations, et celle des changements de peuple. Décrypter cette réalité des rapports de force, cette réalité d’une guerre qui ne dit pas son nom, c’est ce qu’apporte Hervé Juvin. Au cœur de cette guerre, il fait un « point de situation ».
     
    Pour comprendre le moment présent, l’auteur reprend un certain nombre de slogans de la pensée occidentaliste dominante. « La diversité est une richesse », « ‘le marché a toujours raison », « le droit est universel », … Une douzaine de thèmes sont ainsi analysés et démontés. Leur fausseté est montrée, leur imposture démontrée. Les intérêts que couvrent ces mots d’ordre sont mis à jour. 

    Prenons l’analyse du slogan « C’en est fini de l’hyperpuissance américaine ». Juvin montre que malgré des cafouillages évidents, les USA ont réussi dans leurs objectifs essentiels : éliminer les régimes qui voulaient mettre en cause le dollar comme unique monnaie d’échange international, éliminer ou marginaliser les amis de la Russie, créer un nouveau Moyen-Orient plus instrumentalisable que celui, antérieur, des États-nations, contrôler la nourriture du monde en mettant semences et espèces sous brevets, faire d’internet une colonie médiatique américaine, de l’espace une province des Etats-Unis. Il n’y a échec des Etats-Unis que si on croit que l’objectif des Américains était vraiment la paix, la démocratie et le développement. 

    Mais Juvin ne cache pas les points de fragilité de l’impérialisme américain, ceux qui peuvent annoncer un possible point de retournement : les faiblesses internes des Etats-Unis, en matière d’infrastructure, d’innovation, d’éducation, et les initiatives des autres pays, l’Inde et son développement économique endogène et (en partie) soucieux de son identité, la création d’une banque de développement des BRICS, une voie autre que la Banque mondiale et le FMI, l’émergence, aussi, de la notion de droits collectifs opposables aux stricts droits de l’individu.

    Voilà bien des contre-pouvoirs, et de nouvelles forces qui peuvent renverser les tendances. La même mise au jour des lignes de force est faite pour chacun des thèmes du livre. Pour comprendre la réalité de notre servitude, et de la complicité de nos élites, mais aussi les voies de la libération de nos peuples. L’élucidation des enjeux par Juvinest toujours à la fois ferme quant à ce qui « menace notre être » comme disait Mao (On voit que Juvin ne craint pas les références iconoclastes et c’est le charme de la liberté de l’esprit, qui fut si française), et attentive à ce qui évolue dans les rapports de force, notamment intellectuels, car les idées sont aussi des forces. Pour Hervé Juvin, c’est essentiel.
     
    Hervé Juvin, Le mur de l’Ouest n’est pas tombé, éd. Pierre-Guillaume de Roux
     
     
    le <time datetime="19/06/2015" itemprop="date">19/06/2015</time> 

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  • Au Forum de Davos, la main d'œuvre coûte toujours trop cher...

     


    Privatiser même les politiques par Resistance_Identitaire


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    Article lié :

    Les pressions de l’Union européenne et de Washington ont eu nous le savons finalement raison de la patience russe pour la construction du gazoduc South Stream, qui devait alimenter l’Europe du sud en gaz russe.

    La décision de la Russie d’annuler le projet est une grande victoire américaine qui empêche ainsi une nouvelle artère de relier les organismes russes et européens. L’échec du projet South Stream, alors que ses jumeaux le North Stream (reliant la Russie a l’Allemagne) et le Blue Stream (reliant la Russie a la Turquie) sont en activité et prouvent leur efficacité sans aucun scandale ni dysfonctionnement, est autant insensé qu’infondé tant politiquement qu’économiquement.

    La manœuvre traduit la volonté de certaines puissances d’éviter que la Russie et la vieille Europe ne soient en contact direct sans le filtre de la nouvelle Europe dont les États sont devenus des satellites et des relais actifs de la politique américaine en Europe de l’Est et surtout dans le cadre de la politique de pression et de reflux menée contre la Russie sur ces frontières ouest et sud.

    Moscou, qui cherche évidemment un débouché pour son gaz a fait une proposition plus qu’inattendue visant à remplacer South Stream par un projet du nom de Turkish Stream, qui vise à compléter l’actuel Blue Stream et livrer du gaz naturel via la mer noire a l’Europe et donc par la Turquie. Ce binôme technique Moscou — Ankara pour alimenter l’Europe pourrait se transformer en trinôme puisque la Grèce serait pressentie pour devenir le point de passage du Turkish Stream vers l’Europe par un tracé mais passant par la Macédoine, la Serbie et la Hongrie avant d’arriver vraisemblablement en Autriche pour être ensuite redistribué dans d’autres pays.

    Le choix des pays qui hébergeront thermiquement ce nouveau corridor énergétique n’est pas un hasard :

    • Il évite la Bulgarie, plausiblement sanctionnée pour avoir plié aux pressions américaines pour South Stream.
    • Il comprend donc la Turquie, qui est intéressée a augmenter sa consommation de gaz russe et vendre à l’Europe tout en évitant l’Ukraine
    • Il comprend aussi la Grèce et la Serbie considérés comme des alliés civilisationnels, historiques et régionaux par Moscou ainsi que la Macédoine par obligation géographique
    • Enfin la Hongrie d’Orban qui est à ce jour un des rares pays de l’UE ne s’étant pas soumis aux politiques anti-russes et de sanctions déployées par Bruxelles sur injonctions américaines.

    Nul doute que ces pays ne seront dans un avenir proche soumis à de lourdes déstabilisations politiquescomme cela a déjà commencé pour la Macédoine.

    Dans le même temps, Bruxelles est de son coté en proie à une situation qui lui échappe désormais totalement sur le plan extérieur, avec le dossier ukrainien mais aussi sur le plan intérieur dans le cadre des négociations avec la Grèce.

    Le premier coup de poignard que Moscou vient de lui infliger en lui « proposant » une dépendance énergétique avec une Turquie qui a été oubliée dans la file d’attente de l’intégration européenne pourrait théoriquement se doubler d’un second coup de poignard avec un soutien financier apporté par Moscou a Athènes, afin d’éviter un Grexit. Ce faisant, Moscou se trouverait dans une situation de négociation doublement renforcée lui permettant de peser dans la stabilité de la zone euro tout en se retrouvant par conséquence en position de force diplomatique sur les dossiers Turkish Stream et ukrainien.

    Dans une formidable démonstration de l’absence de stratégie qui la caractérise, Bruxelles :

    • Après avoir volontairement annulé South Stream qui lui était favorable, pourrait donc se retrouver contrainte de soutenir Turkish Stream, qui lui est beaucoup moins favorable, afin d’éviter un Grexit.
    • Pourrait se retrouver les mains liées en Ukraine laissant Moscou et Washington se faire face ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir ni le maintien du process de Minsk-2 qui rappelons-le est le résultat d’une discussion entre Paris, Berlin et Moscou, soit entre puissances continentales et européennes.

    Moscou fait clairement une démonstration de force en déployant une politique sur la longue durée qui voit le renforcement des blocs germaniques (l’Allemagne avec North-Stream et l’Autriche avec Turkish Stream) et orthodoxes (Grèce — Serbie) tandis que l’union européenne semble elle de plus en plus fragile et sans stratégie, comme c’est manifeste sur le dossier ukrainien.

    Mais surtout, la Russie relance activement une forme de multipolarité qui va à l’encontre totale du modèle de l’Union Européenne qui est supranational. Les discussions avec la Turquie d’un côté, la Grèce et la Serbie de l’autre montrent que la coopération bilatérale d’État à État, lorsqu’elle est menée avec une ferme volonté politique, permet le déploiement d’une politique puissance dont la Russie vient de faire une nouvelle démonstration, retournant à son avantage une situation pourtant mal engagée.

    Alexandre Latsa, le 15/06/2015
    Source : fr.sputniknews.com


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    LA FRANCE 

    Un pays en voie de décomposition
    Posté par: Michel Lhomme le: 16/06/2015
     
     
    La France, pays barrésien par excellence, c'est-à-dire hautement traditionnel fut le fer de lance de l’expérimentation mondialiste. A partir des années 80 puis s'accélérant dans les années 90 et 2000, le pays a vécu un processus de désintégration culturelle et de tentative de construction d'une nouvelle culture, d'un ''homme nouveau'', unisexe, multiculturel, pluriethnique et sans aucune sacralité.
     
    Ce fut le double discours de l'antiracisme et de l'intégration-assimilation qui s'achève aujourd'hui dans la caricature du discours ''républicain'', du front ''républicain'' alors que les banlieues de l'Islam sont en rébellion ''traditionnelle''. La France a donc vécu - comme l'Espagne - la dépolitisation, la désintégration de l'Etat à travers la chasse aux nationalistes, à tout ce qui affirmait le primat identitaire et culturel. Résultat : que reste-t-il de la France « nation européenne de race blanche et de religion chrétienne » comme  disait De Gaulle ? Que reste-t-il de la France comme nation cultivée ?
     
    L'antiracisme idéologique fut le soft power de l'européisme mondialiste qui a vu la France se convertir en une sorte de musée-prototype du monde idéal sans frontières, un monde dans lequel la France n'est plus que la péninsule à peine vivable d'une autre Europe, l'Europe du contexte global de l'arraisonnement du monde, de la réification générale du monde par le marché. C'est ainsi que la France comme avant-garde du mouvement global a éradiqué tout facteur de caractère ethnique, sexuel, racial et culturel qui ne se conformait pas au modèle de l'in-distinction générale. Toute allusion directe ou explicite chez un penseur ou un professeur à la Tradition devient ainsi systématiquement suspecte face au modèle laïc imposé, Nicolas Sarkozy, positivant même cela à Saint Jean de Latran, devant Benoit XVI en évoquant un “laïcisme positif” !
     
    Qu'en reste-il quarante ans après ? Les « J'accuse » coupables d'un Régis Debray, se présentant devant nous comme un résistant de la dernière heure ?!... En fait, il en reste une nation démembrée, désarticulée, dépolitisée, une nation de tribus éparses et délétères. Il en reste des citoyens anéantis, renfrognés sans espérance et sans joie, dépressifs par défaut de verticalité et de transcendance. Il en reste l'anomie sociale et les incivilités de toute sorte. Le mondialisme est en tout cas - c'est le suprême constat ! - incapable de construire la religion civile. Il est l'empire du chaos et l'ordre des francs-tireurs, le futur hexagonal d'une démocratie carcérale à l'américaine.
     
    Ainsi, le discours d’Hillary Clinton, candidate démocrate aux présidentielles US, est plus qu'un discours électoral adressé aux Américains. Il est plus qu'un programme d'intentions. Il est le programme du nouvel ordre mondial, celui qui consiste à détruire les identités culturelles et les religions traditionnelles. Il importe de ne pas se tromper d'ennemis et de choisir ses alliés. Nous ne serons pas en banlieues forcément du côté de la police. Si Hillary Clinton finit par évoquer dans son discours programmatique le recours à l'état d'urgence ou à la force coercitive de l'Etat, il est inévitable que nous nous retrouvions avec certains « fanatiques » en face  à face avec la gauche française ou la classe politique ''républicaine'' qui est sans doute en Europe la classe politique la plus pernicieuse, la plus soumise au dictat clintonien qui consiste à éradiquer au plus vite et par la force, dit-elle, le substrat identitaire et culturel du peuple, d'organiser ainsi le nivellement totalitaire de la masse et ce, bien sûr, au nom d'une vision universaliste et progressiste du monde.
     
    Nonobstant - et c'est notre espoir ! -, nous comprenons beaucoup mieux pourquoi ce projet clintonien est à la fois si avancé dans notre pays mais y rencontre autant de résistance et de dissidence car n'en déplaise aux incultes, on ne se débarrasse pas si facilement d'une nation littéraire. On comprend aussi que sans identité collective, sans codes culturels partagés, la cohésion sociale sur un petit pays même irradié par la pensée « arc-en ciel » est surtout bien loin d'être assurée.

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