• Disons le, une chose terrorise totalement les responsables européens : que la Grèce fasse la démonstration qu’il y a une vie hors de l’Euro, et que cette vie peut, sous certaines conditions, s’avérer meilleure que celle que l’on a dans l’Euro. Telle est leur grande crainte, tel est ce qui les remplit d’effroi. Car ceci montrerait à tous, aux Portugais, aux Espagnols, aux Italiens et aux Français le chemin à suivre. Ceci dévoilerait tant l’immense fraude qu’a représenté l’Euro, qui ne fut pas un instrument de croissance ni même un instrument de stabilité pour les pays qui l’ont adopté, que la nature tyrannique du pouvoir non élu de l’Eurogroupe et de la BCE.

    Il est donc possible, voire probable, que les dirigeants de l’Eurogroupe et de la BCE fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour provoquer le chaos en Grèce. Ils ont d’ores et déjà commencé ce sale boulot depuis la semaine dernière. Il convient donc que le gouvernement grec, tout en cherchant à négocier honnêtement mais fermement, comme il le fit depuis février 2015, se prépare aux mesures qui assureront la stabilité dans le pays et le fonctionnement normal de l’économie et des institutions, fut-il pour cela obligé de prendre des libertés avec la lettre des traités. Peut-être est-ce là le sens du départ de Yannis Varoufakis, qui doit vivre le comportement de l’Allemagne et de l’Eurogroupe comme une tragédie, et son remplacement par Euclid Tsakalotos. Après tout, ce n’est pas la Grèce qui brisa la première les traités, et l’on peut considérer que l’action tant de l’Eurogroupe que de la BCE depuis une semaine ont constitué des actes contraires et en contravention tant avec la fond qu’avec la forme de ces dits traités.

    Cette rupture porte en elle la fin de la zone Euro. Quelle que soit la politique décidée par Alexis Tsipras, il est désormais clair que cette fin est l’horizon de la crise actuelle.

    J.Sapir


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  •  Vladimir Poutine a exprimé à Tsipras son «soutien au peuple grec» face aux «difficultés à surmonter», fait savoir le Kremlin.

    source : http://www.letemps.ch/


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  • Savez-vous où était Alexis Tsipras il y a une dizaine de jours, alors que la Grèce frôle le défaut ? A Berlin ? A Bruxelles ? A Paris ? Non… en Russie.

    Officiellement, la raison de cette visite est très simple : la signature d’un accord gazier avec le Russe Gazprom.

    Officieusement, on peut difficilement écarter d’un geste l’idée que cette rencontre entre Tsipras et Poutine avait aussi pour objectif de faire enrager aussi bien Washington que le reste de la Zone euro. Mission manifestement accomplie… mais que signifie-t-elle vraiment ? La Grèce peut-elle trouver une réelle aide financière auprès de Moscou ? Athènes peut-elle faire évoluer la politique européenne quant à Poutine et l’affaire ukrainienne ?

    Le gaz, le coeur de stratégie russe

    Commençons par l’aspect énergétique de ce rapprochement. Depuis la montée des tensions avec l’Ukraine et les sanctions imposées aussi bien par Bruxelles que Washington, la Russie a accéléré son processus de recherche de nouveaux clients et débouchés pour son gaz et son pétrole. L’Europe, premier débouché historique du gaz russe, n’est manifestement plus assez fiable et cherche très ouvertement à réduire sa dépendance à la Russie. Pour un pays dont 50% des recettes de l’État dépendent des hydrocarbures, c’est un problème majeur.

    La Russie s’est tout naturellement tournée vers la Chine, avec la signature d’un méga-contrat de 400 milliards de dollars en mai 2014, mais aussi la construction d’infrastructures destinées à alimenter toute l’Asie, jusqu’au Japon, en gaz et pétrole russes.

    L’autre axe de la stratégie de Moscou : s’attaquer à l’Europe de manière contournée, en développant un nouveau réseau de gazoducs passant par des pays plutôt favorables à Moscou comme l’Allemagne, la Turquie… et la Grèce.

    Pour Moscou, et Gazprom, l’objectif est double : contourner les pays « à risque » comme l’Ukraine et tuer dans l’oeuf les projets européens de gazoducs destinés à s’affranchir du gaz russe. Les projets Southstream et Nabucco ont déjà fait les frais de cette stratégie (et des dissensions au sein de l’Europe) si bien que seul le projet Transadriatic Pipeline (TAP) (reliant la mer caspienne à l’Europe en passant par le Nord de la Grèce puis l’Albanie, l’Adriatique et enfin rejoindre le sud de l’Italie) survit encore. Mise en « gaz » prévue de ce projet ? 2020… En attendant, la Russie a le temps de développer son réseau.

    Lire la suite de l’article sur la-chronique-agora.com


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    La sortie de la Grèce est même recommandée par certains économistes. Pour Hans-Werner Sinn, président de l’institut IFO, à Munich, «la Grèce devrait réintroduire la drachme», selon Reuters. Il explique que la Grèce est «un Etat insolvable. Il en va de même des banques locales qui lui sont fortement liées». L’économiste munichois estime que, dans ces circonstances, «la BCE ne devrait pas autoriser de nouveaux crédits d’urgence». En l’absence d’un nouveau programme budgétaire, la Grèce sera très vite paralysée, selon l’économiste allemand. La seule solution, à son avis, est alors «d’introduire rapidement une nouvelle monnaie». Hans-Werner Sinn estime que de nouvelles négociations prendraient beaucoup de temps, sans pour autant aboutir à un résultat concret. Le retour à la drachme permettrait au contraire de rétablir la solvabilité de l’Etat grec et des banques locales.


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  • Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a annoncé lundi sa démission au lendemain de la victoire du non au référendum sur les propositions des créanciers d’Athènes. Les marchés saluent le départ de ce ministre trublion, la monnaie européenne s’est redressée sur les marchés asiatiques

    Yanis Varoufakis a-t-il été sacrifié sur l’autel de bonnes relations entre l’Union européenne (UE) et la Grèce. Nommé ministre des Finances après la victoire des législatives de janvier, il a démissionné de son poste au lendemain du référendum qui lui a pourtant donné gain de cause. Paradoxalement, il avait fait le pari d’une victoire pour son camp et avait même mis son fauteuil ministériel en jeu.

    Tout laisse croire que sa tête a été demandée par les Européens en échange d’une reprise rapide des négociations qui ont été rompues il y a douze jours. « Peu de temps après l’annonce des résultats du référendum, on m’a informé d’une certaine préférence de certains membres de l’Eurogroupe, et de « partenaires associés », pour mon absence des réunions; une idée que le premier ministre Alexis Tsipras a jugé potentiellement utile à l’obtention d’un accord. Pour cette raison je quitte le ministère des Finances aujourd’hui », a expliqué Yanis Varoufakis sur son blog lundi matin.

    «La grande légitimité apportée à notre gouvernement» doit être «investie immédiatement dans un OUI à une solution adéquate», a-t-il ajouté, appelant à un accord comprenant «une restructuration de la dette, moins d’austérité, une redistribution en faveur des plus démunis, et de vraies réformes».

    «Je porterai le dégoût des créanciers avec fierté», a dit Yanis Varoufakis, habitué des sorties publiques.

    La démission du ministre grec qualifié par certains comme un trublion au sein de l’Eurogroupe (club des ministres des Finances de la zone euro) n’a pas laissé les marchés indifférents lundi matin. La monnaie européenne s’est redressée dans les échanges asiatiques face au dollar.

    Yanis Varoufakis, professeur d’économie, a été une personnalité dérangeante au sein de l’Eurogroupe. Il a agacé ses homologues plus d’une fois en venant en retard aux réunions. « Nous sommes pessimistes sur les résultats de la réunion, a déclaré un ministre européen à son égard il y a une dizaine de jours. Au lieu de faire des propositions concrètes et réalistes, il nous fera de nouveau un cours d’économie.» Il y a quelques semaines, il avait été même écarté des réunions du Groupe de Bruxelles, une autre appellation pour la Troïka (Fonds monétaire international, Banque européenne et Commission) à la demande de ces derniers. Le ministre n’avait toutefois pas perdu son titre de chef négociateur grec.

    Le ministre partant a joué un rôle moteur durant la semaine qui a précédé le référendum de dimanche. « Autant couper mes bras que de signer le projet d’accord présenté par les créanciers », a-t-il déclaré deux jours avant le scrutin décisif. Savourant la victoire du « Non » dimanche soir, il a déclaré que « la valeur du résultat du référendum importante, comme celle de tous les combats pour les droits démocratiques ». Dimanche soir, il était tout prêt à revenir.

    SOURCE


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  • Jean-Michel Vernochet reçoit cette semaine Valérie Bugault, docteur en droit, spécialiste des questions européennes, pour un entretien sur la situation de la Grèce, à trois jours du référendum organisé par Tsipras. Que faut-il penser de la situation économique de ce pays, de sa dette publique, et des dettes de tous les pays occidentaux. Bien des idées fausses vont tomber à l’écoute de ce dialogue passionnant. Une des dernières phrases de Valérie Bugault n’est-elle pas: « Toutes les élites politiques des pays européens ont été achetées… »

     

     


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  • Le 1er juillet, la cour de cassation a annulé la radiation du barreau de Lyon prononcée en octobre 2013 contre l’avocat Alexis Dubruel pour « antisémitisme ».

    L’affaire débute en novembre 2012 quand le quotidienLibération croit révéler un scandale : Alexis Dubruel a demandé la récusation du juge Albert Lévy [photo], suspectant un possible manque d’impartialité pour des raisons confessionnelles, dans une affaire de contentieux familial où le père de la prévenue s’appelle Moïse.

    Après une levée de boucliers des associations antiracistes (MRAP, LICRA), du Syndicat de la magistrature (auquel appartient le juge Albert Lévy, également membre de la Ligue des droits de l’homme), et du garde des Sceaux Christiane Taubira, l’ordre des avocats de Lyon avait demandé que Me Dubruel passe en conseil de discipline. Dix mois plus tard, Alexis Dubruel était radié du barreau de Lyon par un conseil régional de discipline des barreaux.

    En septembre 2014, le tribunal correctionnel de Paris a jugé que les poursuites engagées par l’association Mémoires 2000 (ça ne s’invente pas) contre l’avocat lyonnais étaient nulles et irrecevables. L’annulation, mercredi 1er juillet, de la radiation du barreau de Lyon d’Alexis Dubruel, étape significative de sa réhabilitation, n’a naturellement bénéficié d’aucune ligne dans les médias mainstream, qui pourtant avaient largement relayé les accusations des associations prétendument antiracistes à son encontre en novembre 2012.


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  • La branche égyptienne du groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué, ce vendredi, des tirs de roquettes depuis la péninsule du Sinaï et qui ont explosé dans le sud d’Israël.
     

    En Egypte, la branche du groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué, ce vendredi, des tirs de roquettes depuis la péninsule du Sinaï et qui ont explosé dans le sud d’Israël.

    Ce vendredi 3 juillet 2015, dans l’après-midi, deux roquettes ont été tirées depuis le Sinaï et ont atteint le sud d’Israël. C’est ce qu’a indiqué un porte-parole militaire israélien, qui précise qu’aucune victime n’est déplorer. Seulement, dans un communiqué publié sur Twitter, le groupe "province du Sinaï", affilié à l’EI, a revendiqué l’attaque, précisant avoir tiré « trois roquettes Grad sur les positions juives en Palestine occupée ».

    Pourquoi cette attaque ? Dans son communiqué, le groupe accuse Israël d’avoir « soutenu » l’armée égyptienne durant les attaques qu’il a lancées mercredi contre ses positions dans le nord du Sinaï et dit avoir lancé les roquettes sur l’Etat hébreu en représailles à ce soutien.

    Dans le but de bien marquer son allégeance à l’EI qui a proclamé un "califat" sur les territoires conquis en Irak et en Syrie, le groupe, qui se faisait autrefois appeler Ansar Beït al-Maqdess, a changé de nom. A signaler que des combattants de la branche égyptienne de l’EI ont lancé une série d’attentats contre des check point de l’armée dans le nord du Sinaï.

    Afrik.com

    Evidemment pas de victime.....


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  • Le 18 juin dernier, le professeur Gilles-Eric Séralini dévoilait sa nouvelle étude réalisée avec des chercheurs de l'université de Caen. Après son étude tonitruante sur la toxicité des OGM sur les rats publiée en 2012, le scientifique affirme que le régime alimentaire des rats de laboratoire contient quantités de contaminants (pesticides, OGM), ce qui pourrait remettre en cause les études de toxicité menées ces dernières années sur les produits chimiques. La revue Plos One qui avait accepté et mis en forme cette étude avait décidé la veille d'annuler sa publication.

    L'étude du professeur Séralini a finalement été publiée ce jeudi 2 juillet dans la revue américaine, avec deux semaines de retard. Dans leurs travaux, les chercheurs caennais rapportent avoir trouvé d'importantes contaminations dans les croquettes données aux rats de laboratoire : dans 13 échantillons analysés, ils ont trouvé des traces de 262 pesticides, 4 métaux lourds, 17 dioxines, 18 PCB (polychlorobiphényles) et 22 OGM (organismes génétiquement modifiés). 

    Les auteurs de l'étude estiment que ces contaminants alimentaires pourraient expliquer le nombre important de tumeurs mammaires ou de l'hypophyse dans les groupes de rats témoins et qu'ils "in
    valident l'utilisation de données historiques" dans les tests réglementaires réalisés sur les produits chimiques avant leur mise sur le marché.

     


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  • Thierry Meyssan résume les différents projets de réorganisation de la région du Proche-Orient, centrés autour des « couples » États-Unis/Iran et Israël/Arabie Saoudite.

     


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