• Ancien gouverneur militaire de Paris et président du Comité de la Flamme, le général Dary a confié à RT France sa vision de la démission de son «ami» le général de Villiers, ainsi que de l'état des finances des armées.


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  •  Emmanuel Macron a annoncé jeudi la création «dès cet été» de centres d'examen pour demandeurs d'asile en Libye «afin d'éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu'ils ne sont pas tous éligibles à l'asile», explique-t-il.

    En déplacement à Orléans, Emmanuel Macron a annoncé jeudi la création de «hot spots» en Libye «dès cet été». La France va créer des centres pour demandeurs d'asile «afin d'éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu'ils ne sont pas tous éligibles à l'asile», a déclaré le président de la République en marge d'une visite d'un centre d'hébergement pour réfugiés. «Les gens, on va aller les chercher. Je compte le faire dès cet été», a-t-il poursuivi.

    note Webruner : ça n'empêchera pas les autres de continuer à venir


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  • « L’Italie se dégrade à vue d’œil et offre toujours moins aux jeunes. Il suffit de parler avec les gens pour comprendre que s’en aller est peut-être la seule solution » : comme des milliers de jeunes Italiens, Antonio Davide d’Elia a décidé d’émigrer.

    [...]

    « L’Italie, c’est là où je suis né, où j’aimerais fonder une famille et vieillir, mais de façon digne. Je voudrais y retourner, mais seulement quand “maman Italie” recommencera à prendre soin de ses enfants que, malheureusement, elle a décidé d’abandonner il y a quelques décennies », confie à l’AFP le jeune homme de 26 ans.

    Selon la Fondation Migrantes, quelque 40.000 Italiens âgés de 18 à 34 ans ont quitté en 2015 la péninsule pour tenter leur chance à l’étranger. Un chiffre qui conduit régulièrement la presse et les responsables politiques à s’inquiéter de la « fuite des jeunes » ou « des cerveaux » du pays.

    [...]

    Après deux années de récession, la péninsule connaît une croissance exsangue depuis 2014, avec une hausse du PIB de 1,3 % prévue par exemple cette année. Le taux de chômage est supérieur à 11 %, largement au-dessus de la moyenne de la zone euro (9,3 %), et chez les 15-24 ans, il atteint même 37 %, contre une moyenne européenne de 18,7 %.

    [...]

    Sergio Mello, qui a créé une start-up à Hong Kong, avant de rejoindre San Francisco, estime que « l’Italie n’offre pas un environnement fertile pour développer une entreprise compétitive ». « La bureaucratie fait perdre du temps », devenir « fou », et le système favorise « les voleurs » au détriment de « ceux qui paient leurs impôts », dit-il, fustigeant « une farce ».

    Pour beaucoup, la désillusion est trop grande. Le fonctionnement de l’État, la fraude fiscale « créent un dégoût et une défiance vis-à-vis de l’avenir », souligne Valentina, tandis que Sergio juge « mort » tout espoir de changement.

    Pour autant, le gouvernement s’efforce d’inciter ses diplômés à rentrer, avec notamment une nouvelle niche fiscale permettant en cas de retour de bénéficier d’une exonération de 50 % sur les revenus professionnels pendant maximum cinq ans.


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  • Quand le maghreb va s'enflammer, nous serons submergés de réfugiés du maghreb qui n'auront aucun mal à obtenir la nationalité française. Sans parler du regroupement familial qui fera grimper de façon exponentielle le nombre d'étrangers dans un laps de temps très court.

    La guerre civile arrivera alors à grands pas.

     


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  • Alors que son dernier ouvrage intitulé Atlas du mondialisme vient d’être publié aux éditions Retour aux sources, la page Wikipédia de Pierre Hillard a été supprimée.

     

    Le motif ? Une « absence de sources secondaires indépendantes, centrées sur la personne ou l’une ou l’autre de ses œuvres » [1].

     

    Le mode opératoire ? Un vote de cinq « administrateurs » dont voici le résultat :

    - Conserver : zéro vote

    - Supprimer : cinq votes

    - Fusionner : zéro vote

    - Neutre : zéro vote

    source E&R


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  • Entre 1948 et 1954, 3500 à 5000 enfants ont disparu sans laisser de trace dans des hôpitaux et déclarés morts. Les familles demandent une enquête depuis des décennies. Le secret devrait bientôt être levé 

    source letemps.ch

    Avec son fichu sur la tête, ses grandes lunettes et son sourire généreux, Yona Yossef (84 ans) a tout d’une grand-mère chaleureuse. Elle s’exprime d’une voix douce et ne prononce jamais un mot plus haut que l’autre. C’est d’ailleurs sur le même ton – et presque en s’excusant – qu’elle confesse «ne plus dormir normalement depuis soixante et un ans». Depuis le jour où elle a dû annoncer à ses parents que sa petite sœur Saada, envoyée dans un dispensaire médical pour y subir un soin bénin, avait été déclarée morte par des infirmières qui l’avaient aussitôt fait enterrer dans un endroit secret.

    Une étrange histoire? Dans les années qui ont suivi la création d’Israël en 1948, de 3500 à 5000 familles juives séfarades (originaires du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient) ont connu le même malheur que Yona Yossef: leurs enfants confiés à des médecins ou à des infirmières se sont tout simplement évaporés. Officiellement, ils sont morts mais personne ne sait où ils sont enterrés.

    Opération «tapis volant»

    Tout commence au printemps de 1948. A la création de l’Etat hébreu, des dizaines de milliers de Juifs irakiens, égyptiens, maghrébins fuient leur pays d’origine pour s’installer dans leur nouveau «foyer national». Avec l’aide des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne, le gouvernement de David Ben Gourion lance également un pont aérien visant à transférer l’importante communauté juive du Yémen (45 000 personnes). Une opération baptisée «Tapis volants» puisque les Yéménites, religieux et traditionalistes, croyaient que se réalisait ainsi une promesse divine inscrite dans la Bible.

    Ces «olim» (nouveaux émigrants) s’installent alors dans un pays en guerre et en proie aux restrictions alimentaires. Parqués dans des camps de tentes et des «maabarot» (baraquements), ils sont mal traités par les fonctionnaires d’origine européenne ne cachant pas leur mépris des Orientaux.

    L’omerta dure encore

    C’est dans ces camps ainsi que dans les dispensaires et hôpitaux que la plupart des disparitions ont été constatées. «Le modus operandi était toujours le même: le personnel médical prétendait à telle mère que son bébé était mort par étouffement et à telle autre que son enfant avait été victime d’une maladie fulgurante inconnue», raconte l’écrivaine Iris Elia Cohen dont une proche a disparu au début des années cinquante. «Chaque fois que nos parents – analphabètes pour certains – demandaient des explications, ils se heurtaient au silence d’une administration alors contrôlée par le parti travailliste de David Ben Gourion.»

    Près de septante ans plus tard, l’omerta dure encore. Certes, entre 1966 et 1996, trois commissions d’enquête ont été créées mais elles ont abouti aux mêmes conclusions insipides. A savoir que les enfants n’ont pas été enlevés et que l’administration n’a rien à se reprocher.

    Ouverture des archives en 2071

    Dans ce cas, pourquoi ne pas ouvrir les archives de l’Etat? Selon leur conservateur, celles-ci contiennent effectivement 1,5 million de documents relatifs à l’affaire mais la loi sur la protection de la vie privée interdit au public de les consulter avant… 2071.

    «Il est pourtant temps de cautériser la plaie», assène Yossi Yona, un député travailliste né dans un baraquement du nord d’Israël et dont le neveu d’origine irakienne figure également sur la liste des disparus. «Lorsqu’on a annoncé à mon oncle Menachem la prétendue mort de son fils, il a plongé dans une dépression profonde dont il ne s’est jamais relevé», se souvient l’élu. «Les rares fois où il me parlait, c’était pour raconter qu’un jour, après qu’il eut osé demander à voir le protocole d’autopsie de mon cousin, un fonctionnaire lui a lancé hargneusement qu’il n’y en avait pas. «Où est-ce que tu te crois, camarade?, lui a-t-il lancé. Ici on n’est pas en Irak, on n’éviscère pas les enfants pour rien.» Mon oncle pleurait en se souvenant de cette humiliation supplémentaire».

    Débat à la Knesset

    La plupart des disparitions se sont produites entre 1948 et 1954. Les Juifs orientaux étant pauvres, ils étaient inaudibles et personne ne tenait compte de leurs demandes. C’est d’ailleurs pour essayer d’attirer l’attention sur ce scandale qu’il comparait à «l’enlèvement des enfants juifs par les nazis» que l’activiste Ouzi Meshoulam, un ancien officier des Renseignements militaires d’origine yéménite, s’était, au printemps 1994, retranché avec quelques supporters dans une maison de la grande banlieue de Tel-Aviv bourrée de bonbonnes de gaz. Maîtrisé par les unités spéciales de la police au terme d’un siège de plusieurs jours et d’un court échange de tirs, il a ensuite été condamné à de la prison. Mais l’enquête sur les disparitions n’a pas progressé d’un centimètre.

    Vingt-cinq ans plus tard, de nombreux descendants de familles touchées par les disparitions exercent des fonctions responsables dans l’Etat hébreu et l’omerta n’est plus de mise. A l’instar de Yossi Yona, plusieurs députés tels Yaakov Benzur (Shas) et Nourit Koren (Likoud) mènent d’ailleurs le combat à la Knesset. Ils sont relayés par des associations de parents de disparus ainsi que par certains des artistes les plus connus de l’Etat hébreu, également d’origine yéménite.

    La piste de l’adoption

    «Nous ne voulons pas la vengeance mais l’apaisement, déclare Nourit Koren. Des informations ont quand même filtré depuis le début des années cinquante. Elles nous confortent dans l’idée que les enfants disparus ont été vendus cinq mille dollars pièce à de riches familles européennes et américaines désireuses d’adopter. Cela, avec l’aide de médecins et de membres du personnel médical de l’époque.»

    Le 21 juin, la commission de la Législation et de la Justice de la Knesset a en tout cas débattu de l’«affaire» et ses membres ont convenu de préparer un texte de loi permettant de contourner celle protégeant la vie privée. Dans la foulée, Benyamin Netanyahou s’est prononcé en faveur de la levée du secret en déclarant qu’il «n’a jamais compris pourquoi il a été prononcé». Ce n’est donc plus qu’une question de semaines avant que Yona Yossef sache où est passée sa sœur Saada et s’endorme enfin d’un sommeil apaisé.


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