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  • La Banque de développement du Conseil de l’Europe (CEB, Council of Europe Development Bank) va accorder un prêt de 100 millions d’euros à une société civile immobilière (SCI) française pour contribuer « à créer de nouvelles capacités d’accueil et d’hébergement d’urgence pour les réfugiés, les demandeurs d’asile et les personnes vulnérables« .

    La SCI qui va bénéficier de ce prêt s’appelle Hémisphère Holding. Ses statuts ont été signés le 21 octobre 2016 (trois mois seulement avant l’obtention du prêt européen) et son capital est de… mille euros. 999,90 euros déposés par Gestion Ampère et dix centimes par la Société nationale immobilière. Or Gestion Ampère est une filiale de la Société nationale immobilière. Et la Société nationale immobilière, c’est l’Etat.

    La Société nationale immobilière, filiale de la Caisse des Dépôts, est propriétaire de plusieurs centaines de milliers de logements à travers toute la France. Et c’est d’elle que dépend Adoma, « premier opérateur national » de demandeurs d’asile.

    Le prêt de 100 millions d’euros de la Banque de développement du Conseil de l’Europe vise précisément à « financer un programme mis en œuvre par Adoma à la demande de l’Etat français« .

    Pour résumer, l’Etat français, via la Société nationale immobilière, a fait créer avec un capital de mille euros la SCI Hémisphère Holding qui a aussitôt obtenu un prêt de 100 millions d’euros pour financer le projet Adoma d’aide aux demandeurs d’asile en achetant des hôtels pour les y loger !

    Ce qui correspond à la déclaration de Bernard Cazeneuve lors de sa visite dans un centre d’hébergement Emmaüs le 23 décembre 2016 :

    « Un appel d’offre pour le rachat d’hôtels à des fins d’hébergement, actuellement en cours, devrait permettre de créer 5.000 places supplémentaires en convertissant des hôtels de tourisme.« 

    Grâce à l’argent de la Banque de développement du Conseil de l’Europe, l’Etat français va donc développer l’accueil des immigrés dans des hôtels dont il deviendra propriétaire pendant que des Français dans la misère continuent de dormir à la rue ou dans des taudis.


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    De quoi Macron est-il le nom ?

    Car c’est bien d’une manœuvre dont il s’agit. Il est donc question de construire la candidature d’Emmanuel Macron comme la seule opposition à Marine le Pen, et cela par tous les moyens, des plus odieux aux plus subtils. Mais, ce faisant, il faut amuser la galerie pour que les français cessent de réfléchir. Car, justement, si on réfléchit bien, de quoi Emmanuel Macron est-il le nom ? D’abord, et on l’a dit dans ce carnet, du désastre économique que fut la politique économique de François Hollande, tout d’abord en tant que son conseiller pour l’économie puis en tant que ministre. Une politique qui, rappelons le, s’est traduite par une forte hausse du chômage, venant après celle provoquée par la politique de François Fillon. Ensuite, une politique de soumission aux intérêts allemands dans le cadre de l’Union européenne. François Hollande avait bien parlé de renégociation de traités dans sa campagne, et nous sommes tous témoins qu’il n’en a rien fait. De cela, aussi, Emmanuel Macron est le nom. Enfin, d’une politique que l’on nomme « l’Ubérisation » de la société, et qui aboutit à étendre le statut d’entrepreneur individuel mais non pour favoriser des activités nouvelles ; au contraire, c’est une forme généralisée de sous-traitance individuelle que l’on veut favoriser, forme qui émiettant les travailleurs les rends plus vulnérables et plus démunis face à leurs « donneurs d’ordres ».

    Le programme d’Emmanuel Macron est une farce : sur les 38 pages de ce dit programme, 11 sont des photos avantageuses du candidat. Mais son projet existe bel et bien, et l’on a rarement vu de projet aussi régressif pour l’immense majorité de la population en France.

     

    Il est l’heure du règlement des comptes

    Il reste cependant un problème fondamental. Ce que les dernières péripéties de la campagne de François Fillon démontrent, ce que les trahisons qui entourent celle de Benoît Hamon confirment, c’est un mépris total et violent pour la souveraineté des électeurs, et donc du peuple. C’est un mépris non moins total et violent pour le principe de légitimité dont, comme je l’ai expliqué dans mon ouvrage Souveraineté, Démocratie, Laïcité, découle en fait de la souveraineté.

    Nul ne s’en étonnera, si on y réfléchit un peu. La souveraineté, tous ces gens, que ce soient les soi-disant « Républicains » qui ont bien usurpé leur nom tout comme les « socialistes » le leur, la souveraineté donc, ces gens s’en moquent. Et, se moquant de la souveraineté ils se moquent de la démocratie qui est fille de la souveraineté, et ils se moquent du peuple, conçu comme un corps politique. On ne s’étonnera donc pas que la démocratie s’étiole et que le peuple se divise en communautés sur diverses bases, qu’elles soient religieuses, ethniques ou autres. Si nous sommes entrés dans une situation où le mot sécession prend tout son sens c’est bien à cause de ce mépris, qui s’étale devant nous depuis que ces dirigeants, qu’ils soient de « droite » ou de « gauche », ont décidé de piétiner le vote démocratiquement et régulièrement émis par les français lors du référendum sur la projet constitutionnel européen en 2005, il y a douze années de cela.

    Les peuples ont de la mémoire. Ils souviennent des bienfaits comme des méfaits commis. Cette élection présidentielle s’annonce comme l’écho assourdi, mais clairement perceptible, du référendum de 2005. Elle est devenue l’heure pour cette classe politique en décomposition de rendre des comptes. Une heure qu’attendent les 55% de français ayant voté « non » depuis maintenant près de douze ans.

    article complet ici


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  • FREDERIC MASTRO door sergio-sds


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  • Best-Of-Macron door les-crises


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  • Une centaine de jeunes se sont introduits mardi dans trois lycées de Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, pour tenter d'y mettre le feu et y commettre des dégradations. 55 d'entre eux, dont 44 mineurs, ont été placés en garde à vue.


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  • Un policier a déjoué une attaque suicide devant un commissariat dimanche soir à Constantine, dans l’est de l’Algérie, en tirant sur la ceinture explosive portée par le kamikaze qui s’est alors déclenchée, a annoncé la police« Un policier qui était devant le siège du commissariat situé au-dessous d’un bâtiment abritant une dizaine de familles a riposté énergiquement et héroïquement, après plusieurs sommations, ciblant avec précision la ceinture explosive portée par un terroriste », a précisé la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué cité par l’agence de presse APS.

    Les autorités n’ont pas précisé si l’assaillant avait été tué ou blessé par l’explosion. 

    Préparons nous  recevoir des "réfugiés" algériens !!!!!


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